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[RP] Les tentes blanches… le retour !

Matouminou


Hochement de tête à gauche , à droite, pas le temps de parler, tout va trop vite, ne pas perdre ses moyens, respirer à fond, un sourire pour rassurer...est-elle vraiment capable de sourire, son coeur se serre, elle ne connait pas tous ces gens, enfn si, il y a des visages familiers...Saint Jean...mon dieu, elle aussi!
Consternation, puis retour à l'évidence, les brigands sont sans foi ni loi, ils massacrent, peu importe qui!


Citation:
-Matou ? Je te confie notre visiteur ? Messire Vidara, je reviens vous voir des que j’ai fini !


Tête consternée de Matou, elle commence une phrase de protestation:

- Du calva dieppois?? tu es....

Mais les mots meurent sur ses lèvres, elle regarde Adeline qui déjà est ailleurs.
Tout en versant un godet de calva dieppois donc, elle songe que s'il survit à cet infâme breuvage, c'est qu'il es très fort. Une autre pensée lui vient à l'esprit: et s'il mourait? que dirait-on à sa famille "il n'est pas mort au combat, non, non, non, il a juste bu un verre de calva dieppois!!" ça fait tout de suite moins glorieux. Elle chasse ses pensées en secouant la tête et tend le godet à l'homme:


- Buvez doucement, Messire Vidara....je suis Matouminou, je fais partie du personnel soignant...si...vous vous sentez mal, appelez, je viens tout de suite...

Elle a failli ajouter "bonne chance", en le voyant boire le calva, mais s'est retenue.
Un sourire et la voilà repartie, elle retourne remplir deux cuvettes d'eau chaude et rejoint Victoire au chevet de Perrinne, et constate l'ampleur des dégats. Elle serre les poings et tente de ne pas se laisser submerger par la haine qu'elle éprouve pour ces Fatum.


- Elle est mal en point...murmure-t-elle à Victoire. Mots tellement dérisoires, bien sûr qu'elle est mal en point, Victoire, avec laquelle elle a suivi une bonne partie de son cursus de médecin, a des yeux, et le sait. Mais que dire d'autre?Alors, elle se tait, et soulève délicatement la tête de Perrinne afin que Victoire puisse lui faire boire l'infusion.

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Kaths
Kath regarda l'enfant faire avec l'émotion du moment, puis s'approcha

Abi, ne t'inquiètes pas, l'infection est passée et si Arator se tient
tranquille, dans quelques jours, il n'y paraîtra plus. Tu retrouveras
ton ami, pour le moment il ne t'entend pas car je lui ai fait boire
une décoction pour qu'il ait moins mal et qu'ainsi il ne bouge pas.
Je te laisse le surveiller, mui ronfle encore, il faut que je trouve Victoire
car moi, je ne sais pas recoudre les blessures.


Elle caressa la tête de l'enfant et partit à la cherche de Victoire comme
elle l'avait prévu.

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Vidara
Vidara était content de se faire soigner jusqu'a temps qu'il entende le mot calva ! Hein quoi du Calva pour soigner sa fatigue et sa peur ! Il réfléchit sur la définition de ce breuvage miracle ... une eau-de-vie d'origine normande obtenue par distillation de cidre ou de poiré.

Bouarrrf ! C'est pas une eau de vie qui fait 68 degrés Matouminou ?? Je crois que je vais me sentir mal rien qu'en pensant que je dois boire ça ! Je vais cracher du feu j'imagine même pas ce que vous mettez dedans pour que ça s'appelle Calva Dieppois .


Vidara prend tout de même le godet et boit d'un trait le breuvage et tousse et sort sa langue en feu .
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--Olivier_cristol



Bon, j'avais l'air malin moi avec une pince dans les mains ! Hum, comment ça marche ce truc ? J'l'actionne avec ma main, ah bah ça pas l'air bien compliqué. J'souris à sœur Victoire.


Je vais faire de mon mieux ma sœur.


J'lui fais un clin d’œil discret et j'ajoute tout bas.


Je vous promets d'essayer de pas amocher plus le Chevalier.

D'ailleurs j'l'ai r'connu l'chevalier, c'est le frère Eloso ! J'ai r'connu sa voix quand y m'a dit qu'y fallait pas que j'coupe où fallait pas. S'il savait c'que j'suis capable de faire, y aurait pas peur pour ses..euh...bref.

J'lui souris à lui aussi.


Je sais que je suis encore un enfant pour vous, Chevalier, mais j'en sais assez sur l'anatomie humaine pour pas vous débarrasser de ce qui pourrait encore vous être utile.

Allez c'est pas l'tout d'le dire, quand faut y aller, faut y aller !

Dans mes souv'nirs, une armure ça tient avec des rivets. Donc si j'fais sauter les rivets, j'devrais y arriver. Sauf qu'entre temps, j'vois la crevette qu'arrive. J'lâche la pince et j'lui envoie mon plus beau sourire, finalement j'l'aime bien.


Je suis content de te voir Abigail.

Quand elle parle des pinces, j'lui montre un peu mieux en les faisant cliqueter l'une contre l'autre.

J'sais pas si ça ouvre des boites, mais en attendant faudra que ça libère le Chevalier.

J' précise au cas où il douterait encore de moi.


Sans l'abimer !


Allez, j'reprends mon travail. J'approche mon outil et j'pense que s'i j'prends la tête du rivet et qu'j'arrive à l'couper, on devrait pouvoir l'enlever après. Pendant qu'j'fais ça, j'entame la causette.


Le sang sur votre tabard, c'est le votre ou celui de vos adversaires ?

Et un rivet, un ! Comme prévu, ça fait du jeu. Et j'continue donc.

Pendant que je m'occupe de vous libérer, est-ce que vous pouvez me dire si vous avez mal autre part et si oui, où ? Ça permettra de prévoir si on a besoin de vous soigner.

Arf, m'agace ce rivet là ! Non mais oh, tu vas lâcher prise oui !! J'tire un bon coup et ça y est, je l'ai ! Sauf qu'j'ai du p't'être faire mal au frère Eloso. J'le r'garde avant d'reprendre.

Pardon, mon frère.

Finalement, entre causette et combat armé d'ma pince, j'y suis arrivé ! Bon ça été un peu plus long que j'croyais mais le v'là libre ! Les différents morceaux d'l'armure qui gênaient sont par terre, et j'pense que l'Chevalier peut finir lui même. Faut quand même que j'lui d'mande.


Vous pensez que ça ira comme ça, Chevalier ?


Deedee
    Perrinne et Jason entre de bonne mains, le visiteur Artesiens en train de se plaindre, le chevalier Eloso entre les petites mains du Page, le chevalier Leello reprenant doucement ses esprit, Adeline se nota dans un coin de la tête qu’elle devrait bien vite revenir vers les eux chevaliers, mais pas avant d’avoir été jeter un œil sur Arator et Muiri, et surtout savoir si Kaths s’en était bien sortie….

    Sans perdre un instant elle traversa les rangé de paillasse, profitant de l’occasion pour donner un verre d’eau a l’un, un verre de calva a l’autre, recommandant a celui-là de ne pas bouger, et changeant le linge humide sur le front du dernier, pour arriver enfin… auprès de Kaths et des blessés.


    -Tout va bien ma sœur ? Comment se porte notre frère Arator ?

    Elle remarqua alors la petite Abigael tenant la main du blessé, mais avant de s’approcher d’elle, elle attendit de savoir si tout allait bien de la part de Kaths, et si elle avait besoin d’aide.

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Kaths
Kaths qui revient bredouille de sa recherche, arriva juste à ce moment

Bonjour soeur deedee, arator n'a plus de fièvre, mais je cherche Victoire
pour le recoudre, çar, ça je ne sais pas le faire. Je ne voudrais pas
qu' arator reste éternellement célibataire à cause de cette sale
blessure.

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Leello
Leello a l'impression d'habiter une cocotte minute, la chaleur à l'intérieur de son armure ne cesse de grimper et doucement la nausée rend la situation encore plus inconfortable.
Il faut qu'elle sorte de là, aussi son regard trouva celui de son ami et d'une voix encore faible.


Chevalier, vous qui ne cessez de penser à me dévêtir, c'est le moment !! j'ai besoin de sortir de là !

Elle aurait presque souri, et reprit.


Après je me charge de la votre ... dans l'état où elle est on se demande comment vous rentrez encore dedans.

Tout en prononçant ces mots elle se demandait tout de même si elle allait pouvoir garder conscience en ôtant le côté droit de son attirail, tant la douleur était aiguë. C'était pourtant inévitable, elle devait se libérer.

Tout semblait flou autour d'elle, et soignants et soignés ne se distinguaient plus. Elle avait cru entendre dans la bouche de Victoire que saint jean était souffrant, elle grimaça à cette pensée. Elle comprit aussi qu'Arator va mieux, et elle se sent soulagée.

En entendant le jeune page, Leello soupire malgré elle, il était bien trop tôt pour vivre de telles choses, puis elle se souvint de ses propres enfants, Emilie et Edwin, traversant la guerre à ses côtés. Ils avaient, à l’époque, en gros le même âge. Aurait-elle dû éviter de les exposer à ce point ? Jamais elle n’aurait la réponse mais elle aimait ce qu’ils étaient aujourd’hui. A cette instant elle aurait voulu les serrer dans ses bras, juste pour les rassurer.

Tout se bouscule dans son esprit elle a l’impression que tout va au ralenti autour d’elle, les voix sont lointaines comme si elle était dans du coton. Ce n’est pas bon signe et elle regarde de nouveau ElOso pour voir s’il va suffisamment bien pour l’aider. Parfois elle se demande ce qu’elle ferait sans lui, en fait elle n’aurait peut être pas eu la force de se relever, mais lui, ne lui laissait guerre le choix, alors elle allait chercher au fond d’elle le courage nécessaire pour ne pas le décevoir.

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Victoire.
    "Le samedi c'est, Atelier Couture"


Victoire resta auprès de Perrinne jusqu'à ce qu'Adeline la prenne en charge puis se dirigea vers la tente d'Arator pour participer à un atelier couture.

    Ca ne lui fera pas mal que personne ne s'inquiète et évitez de tomber dans les pommes on n'a pas besoin de ça!


Victoire se désinfecta les mains au vinaigre, puis une fois le fil de soie logé dans le chas de l'aiguille, préalablement passée à la flamme, elle surveilla d'un oeil si le patient tenait le coup en prenant son pouls puis s'appliqua à recoudre avec précaution la plaie.

    Voyez mon frère rien de bien douloureux, vous n'avez rien senti n'est-ce pas ?


Elle esquissa un semblant de sourire puis fit un clin d'oeil à Abi avant de préciser à Kaths,

    Ma soeur, si un peu de cuisine vous tente, on pourrait lui appliquer un cataplasme alterné miel et moutarde. Mais comme le dit toujours Adeline, le plantain c'est plus pratique et ça ne colle pas.
    Faudra refaire régulièrement le pansement,deux fois par jour jusqu'à mardi, puis une fois par jour le temps que notre homme soit sur pieds.
    Je vais prendre l'air et vérifier si Olivièr n'a pas fait de dégats avec sa pince.

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Deedee
    L’heure n’était pas à la plaisanterie, et pourtant, la remarque de Kath lui arracha un léger sourire. Elle lui indiqua alors ou était sœur Victoire, puis se pencha un instant sur Arator et posa sa mains sur son front comme pour le rassurer avant de laisser la place a Victoire.

    Retour près des autres blessés, la chaleur devenait étouffante dans la tente, les gémissements des blessés insupportable, l’odeur nauséabonde également, et Adeline ne put s’empêcher de penser aux deux jeunes pages qui se démenait, tentant de faire leur preuve dans ce monde… d’adulte. Le jeune Olivièr se débrouillait plutôt bien avec l’armure défoncé du chevalier, et prenant une profonde inspiration pour chasser la fatigue naissante, Adeline le rejoignit pour l’aider, et donner les premiers soins à Eloso et Leello.


    -Un peu d’aide pour vous débarrasser de tout cela ? Leur demanda-t-elle tout en remarquant le sang tachant le tabard et marquant les mailles de l’armure de l’un et de l’autre, mais aussi le regard brillant et lointain de Leello.
    Immédiatement et sans vraiment attendre de réponse, Adeline s’empara d’une bassine d’eau et de linge et posa doucement sa main sur le bras du Chevalier.


    -On va tenter d’y aller doucement pour ne pas aggraver la blessure... murmura-t-elle doucement.

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Abigail.
Abigail avait levé l'oeil vers Olivier et le chevalier qu'il avait l'air de bien libérer sans l’abîmer.

Elle avait tenu la main d'Arator tout le temps que Victoire l'avait recousu. Non qu'elle en menait large, mais elle se devait d'être la, elle savait aujourd'hui, devant l'agitation et l'implication des uns et des autres, que la solidarité régnait, maîtresse dans l'Ordre.

Elle regarda sa cousine, lacha la main du blessé et la rejoignit un instant dehors.


Tu veux bien que je m'occupe des pansements de Arator ? je peux aussi m'occuper de je sais pas, ce qu'il faudra... tu me dis ?

Elle prit cette fois la main de sa cousine, lui sourit avant de retourner au chevet du rapiécé. Elle s'arrête au passage à hauteur d'Olivier.

Ca va ? on apprend vite ici hein !
j'suis un peu plus loin, si tu veux... on aura sans doute à faire...

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Azalniole
ho mon frères Tugdual_de_joncheray je vous remercie de vos encouragement

elle lui fit une clin œil

elle attendit sagement son tour
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--Olivier_cristol



Hum, c'tait pas super bon signe, l'Chevalier répond pas...Pis c'est là qu'j'regarde l'autre Chevalier que j'reconnais aussi à sa voix, c'est soeur Leeloo. L'a pas l'air bien du tout, du tout...

Bon, l'frère Eloso répond pas mais y est libre et semble pas prêt à tourner d'l'œil, du coup, j'vais m'occuper l'autre boite toujours pas ouverte. C'est qu'maintenant j'suis un pro d'la pince. Vrai, l'Chevalier Eloso a encore toutes ses parties même les plus privées ! Bah quoi, j'lui avais promis qu'j'f'rais attention, j'ai t'nu parole !


Sœur Leeloo, je vais m'occuper de vous libérer aussi. Surtout si ça ne va pas, vous me le dites et vite hein !

J'la regarde et c'est parti ! Et un rivet étêté, et une plaque tordue enlevée, et deuxième rivet ............Et soeur Adeline qui arrive et rien qu'à voir sa tête, j'sais qu'elle pense comme moi, faut sortir la sœur de là et fissa ! Pendant qu'elle prend le linge et la bassine, j'm'approche de son oreille et j'dis tout bas.


Sœur Adeline, elle a pas l'air d'aller bien sœur Leeloo. J'pensais essayer d'enlever le plus gros de l'armure pour que vous puissiez mieux regarder. Vous êtes d'accord ?


C'est juste quand j'ai fini d'dire ça qu'la crevette me parle. Non mais elle m'prend vraiment pour un gamin sorti d'mes langes ! Et p't'être que j'suis fatigué ou j'sais pas mais c'est plus fort que moi, ça sort tout seul !


Ce que je vois là c'est rien de plus que ce que je connais déjà. Mais là où t'as raison, c'est qu'je suis pas perdu.


J'souris pourtant avant d'répondre plus gentiment.


Je reste avec sœur Adeline, et dès qu'elle n'a plus besoin de moi, je te rejoins.

Eloso
Une fois libéré du plus gros, et alors qu'il ne reste plus que quelques plates pour lesquelles il suffira de se secouer, il sort de ses pensées. Le petit n'arrête pas de causer, et son babil pointu l'a un peu endormi, aidé par la baisse de la tension qui se fait jour.

Au premier chapitre des ses pensées, les blessés qu'il voient autour de lui, blessés dont il tente de faire le décompte. Vaguement, il a entendu qu'Arator était mal en point, et il se promet d'aller voir ce qu'il en est, Perrinne ne semble guère mieux, et il sourit presque, constatant que rarement les soignants eurent si vaste tâche.

D'un geste douloureux, il ébouriffe la tignasse du maître ès pinces.


Merci, mini-frère, tu t'es débrouillé comme un chef.

Du coin de l'œil, il n'a pas laché Leello, qui semble encaisser le coup plus mal que tout à l'heure. Ca n'est pas la première fois qu'ils se ramassent mutuellement à la petite cuillère, mais cette fois elle ne plaisante que pour conjurer le sort, lèvres blanches et yeux brillants. La fièvre est là, conjuguée à la douleur, et la vicomtesse n'est pas loin de s'évanouir.

Vérifiant qu'il n'a pas de tripes qui trainent par terre, qu'aucun torrent de sang ne bouillonne nulle part, et qu'une de ses jambes suffit à le porter, il s'approche de sa sœur et prend sa main, celle qui n'appartient pas au bras qui pend, sans doute brisé.

Elle respire à petits coups, luttant pour ne pas perdre pied, cependant qu'Olivier s'attaque a sa cuirasse, sous l'œil vigilant d'Adeline.


Vous dévêtir... Ma foi si vous permettez j'attendrai que l'on en arrive à la soie, pour la ferraille je laisse faire les spécialistes.
En attendant qu'on en arrive là, vous allez essayer de penser à des choses agréables, et éviter de planter ça....


Il retire du fourreau la dague restée à son coté, et la plante dans le sol de terre

dans le ventre du premier qui vous fera mal en essayant de vous aider.

Du bout de l'index, il essuie la sueur glacée qui perle au front du chevalier, bien plus inquiet qu'il ne le laisse paraitre.
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Abigail.
Ce qu'il connait déjà ? Comment peut il connaître déjà ce qu'il fait, il vient d'arriver... elle lui posera la question, plus tard... en tout cas il savait faire preuve d'autant d'amabilité qu'elle quand il le voulait. Il était plus jeune qu'elle mais il promettait autant, si ce n'est plus.

Tiens, il sait être aimable et s'adoucir aussi ? Ne lui en tiens pas rigueur Abigail, lui souffle à l'oreille, la petite voix qu'elle reconnaitrait entre toutes. Celle de son père, il veille aussi sur elle, où qu'il soit, et il serait sans doute fier de voir ce qu'elle est, ce qu'elle devient.
Elle connait son attachement à Victoire et Tug, pas pour rien d'ailleurs si Tug est son parrain.

Elle aussi prend une voix douce, de toute façon, dans ce vacarme silencieux, juste troublé par le bruit de quelques rivets d'armure qui sautent et les ronchonnements des blessés, elle n'a que ça à faire.

Elle fixe de ses billes claires, l'apprenti médecin peut être, sans doute, elle lui demandera aussi...


D'accord, j'suis pas loin, j'suis à coté de Arator de toute façon... et les grands, ils demanderont s'ils ont besoin ...
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Arator
    Arator reprenait peu à peu ses esprits. Il avait un de ces mal de crâne. Il regarda autour de lui et vit que le nombre de blessés montait en flèche. Eloso plus loin râlait en plantant sa dague un peu partout, le retour à l'état normal quoi? Près d'elle Leello qui était prisonnière de son armure. Il y avait aussi Perrinne qui semblait très mal en point. Comment se fait-il qu'on se soit fait prendre comme des débutants? Comment ce fait-il que Perrinne soit dans cet état? Pour Perrinne la chose est claire dans l'esprit du poursuivant d'armes : c'est une vaste machination pour lui refiler plus de travail héraldique. Il n'y aucune autre possibilité. Près de lui se tenait Abigail qui semblait assez cernée.

    — « Bonjour ma grande, ça va? Ça fait longtemps que tu es ici? »

    Il trouva peut-être ironique de lui demander comment elle allait, lui qui était alité, recousu, et fracturé de toute part, mais elle semblait si préoccupée que cela l'inquiétait.

    — « Les médecins pensent quoi de mon état? Vais-je pouvoir taper sur du brigand bientôt? »

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