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[RP] Les tentes blanches… le retour !

Jason_maccord
MacCord revenait à lui... Les yeux encore fermés, il ecoutait. Pas assez de bruit pour etre sur le champ de bataille, pas assez non plus pour dire qu'il etait chez lui où les gars devaient s'acharner aux entrepots... Il ouvrit les yeux entendant des rales et Mathilde marmonner.

Cornedebouc, on est où là ?

Question toute rethorique ; MacCord n'etait pas aux tentes medicales pour la première fois.

Mathilde ! J'avais donner des ordres. C'est à l'entrepot qu'on devrait etre pour superviser...

MacCord tenta de se redresser et la douleur lui coupa le souffle.
Il reprit pour Mathilde en serrant les dents.


Tu as interet à trouver un moyen pour qu'on rentre à Dieppe discretement. Et pas question de prevenir Lean de mon etat... Qui est au courant d'abord ?
Aller, aide-moi à sortir de là...

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Matouminou


Citation:
Bouarrrf ! C'est pas une eau de vie qui fait 68 degrés Matouminou ?? Je crois que je vais me sentir mal rien qu'en pensant que je dois boire ça ! Je vais cracher du feu j'imagine même pas ce que vous mettez dedans pour que ça s'appelle Calva Dieppois .


Elle ne put s'empêcher de rire en entendant la remarque de Vidara.
Elle relâcha doucement la tête de Perrinne, à qui Victoire avait réussi à faire boire le breuvage salvateur, et revint vers le bougon qui venait d'avaler d'un trait le calva:

- Hum...je dois vous faire une confidence, Messire Vidara...

Elle regarda autour d'elle afin de vérifier qu'Adeline n'était pas dans les parages immédiats et poursuivit:

- Vous venez d'avaler le pire calva de toute la Normandie. Ça ne vous tuera pas, non, non...n'ayez crainte...juste que ça va vous donnez ...hum...une excellente raison pour aller très souvent aux latrines...ça...c'est dans le meilleur des cas...on a constaté chez certains patients quelques perforations intestinales...rien de grave cependant...

En disant cela, ses yeux s'étaient faits rieurs...Un court moment de détente au milieu de cette ambiance tellement oppressante.

- Alors? prêt à retourner en découdre avec les brigands?? Je vous souhaite bonne chance Messire Vidara! Qu'aristote vous garde!

Elle lui sourit et regarda autour d'elle. Elle vit deux enfants, une fillette au chevêt peut-etre d'un proche et un jeune garçon qui s'affairait, avec une assurance qui la déconcerta. Elle fit une grimace. Triste réalité où l'enfance s'envole d'un coup et où l'on prend conscience que le monde est pas vraiment si beau que ça.

Elle passe parmi les blessés. Tous ont reçu les premiers soins, il va falloir faire le bilan, pour poursuivre les soins, certains nécessiteront peut-être une amputation. Seule Adeline pourra en décider. Elle frissonne et pourtant, il fait une chaleur étouffante sous la tente.
Elle s'essuie le front machinalement du revers de sa manche, et sort un moment de la grande tente. Elle inspire un grand bol d'air et regarda l'horizon où le soleil déclinait doucement.
Que réserverait la nuit suivante?

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Leello
Elle commençait à retrouver lentement son calme malgré les maux divers et variés qui l'habitaient. C'est cet instant que choisit le mini hospitalier pour s'approcher d'elle, il semble un peu inquiet mais très sur de ses pinces. La bonne nouvelle c'est qu'il s'était entrainé sur son vieil ami d'ours et que celui-ci n'avait pas grogné plus que cela. La mauvaise c'est que du coup il arrivait sur de lui et elle espérait grandement qu'il ne s'emballe pas trop.
Mais elle avait envie de lui faire confiance, puis il est semblait si décidé qu'on imaginait mal pouvoir l'arrêter dans son élan.


Olivier a écrit:
Sœur Leeloo, je vais m'occuper de vous libérer aussi. Surtout si ça ne va pas, vous me le dites et vite hein !


Leello eut un léger sourire, il y avait là dedans un peu de soulagement car elle ne supportait plus de cuire dans son jus. Elle se racle la gorge de façon à ce que sa voix soit suffisante pour répondre au jeune page.

Allons y mon grand, tout va bien se passer, tu m'as l'air de bien connaitre le sujet déjà, puis il faut que je sorte de là dedans.

Presque en même Adeline la rejoint elle semble avoir fait un diagnostique et Leello craint qu'elle ait raison, car ce bras là est bel et bien celui qui soutient sa lame au combat et elle n'avait pas l'intention de prendre sa retraite. Une grimace alors que le Grand Hospitalier touche à peine son bras et tout cela se confirme.

Adeline a écrit:
-On va tenter d’y aller doucement pour ne pas aggraver la blessure...


Un signe de la tête pour faire comprendre à sa sœur qu'elle peut intervenir, c'est à peu près tout ce qu'elle peut exprimer pour l'heure cherchant à contrôler son souffle pour éviter de sombrer avant l'heure.


Puis Oso, tout près, et qui n'a de cesse de la rassurer, avec son humour bien à lui et derrière lequel il se cache quand il ne va pas bien, ou qu'il s'inquiète outre mesure. Faut dire que depuis quelques temps, elle ne faisait rien pour éviter de le stresser. Chaque combat se terminait sous la tente blanche ...
Leello trouve son regard à nouveau alors qu'il effleure son visage, juste pour lui faire comprendre qu'il allait devoir la supporter encore un peu et qu'elle avait juste besoin de récupérer un peu.


Mon frère .... n'allez pas les effrayer ... ils ne le méritent pas !

Déjà, et au fur et à mesure que les pièces importantes de son armure lui sont ôtées elle retrouve un peu d'aise, respirant plus librement, et sentant la température de son corps baisser peu à peu.
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Deedee
    Le médecin regarda un instant le jeune page, hochant doucement la tête. Oui, le Chevalier ne semblait pas au mieux, voir presque au pire, même si son visage pourtant au teint blafard tentait de montrer le contraire. Digne… jusqu’au bout. Même dans la douleur. Tel un chevalier… Il n’y avait pas longtemps qu’elle avait rejoins l’ordre, mais déjà ces chevaliers lui inspirait une admiration sans faille, comme l’aurait été une enfant devant ses hommes et femmes en armure…

    -Oui Olivièr, il faut enlever principalement ce qui emprisonne le bras, vous voyez, par rapport a l’autre, il semble déformer. La blessure doit être importante et la pression que doit ressentir notre sœur également.

    Elle lui adressa un sourire encourageant, tout en l’aidant à délivrer la vicomtesse de sa carcasse de fer. Les grognements du Chevalier Eloso et la dague qu’il planta dans le sol non loin ne perturba pas le médecin pour autant, toujours attentif au signe éventuel d’une hémorragie ou d’une perte de connaissance.
    Au fur et à mesure que le jeune frère libérait le chevalier, Adeline s’afférait avec un linge trempé dans une solution désinfectante de nettoyer le sang maculant le bras de Leello aussi délicatement que possible.


    -Foutre ! J’espère que vous leur avait mis, plus qu’ils ne vous ont mis chevaliers. Déclara-t-elle, en souriant, essayant de détendre un peu l’atmosphère lourde et pesante les entourant.

    Lorsque les dernières plaques tombèrent enfin, la jeune femme ne put que constater les dégâts important du bras de sa sœur chevalier. La bataille avait été rude a n’en point douté, mais la main valeureuse du chevalier n’avait pas flanché…


    -Ma sœur… pouvez-vous bouger les doigts ? Vous sentez ma main là ? Lui demanda-t-elle en palpant doucement l’avant bras cherchant trace d’une fracture ou non. Puis se tournant vers le jeune pages, seigneur incontestable de la pince à armures.

    -Olivièr, voulez vous me trouver deux petites planches qui me serviront d’attèles et des bandages ? Vous allez surement assister au premier soin d’une fracture.

    Une formation anticipée pour les pages, rien de mieux que d’être directement sur le terrain pour apprendre… Même si… Elle aurait tout de même préférer leur enseigner tout cela dans uen salle confortable, bien à l’abri de toute ces horreurs. Mais les petites mains grouillant dans cette tente se comportait déjà comme deux adultes, aidant ici et là, semblant simplement impassible aux atrocités de la nuit. Une formation à l’état brute…

    Elle regarda un instant le chevalier Eloso, qui semblait préoccuper de l’état de Leello, et lui adressa un léger sourire… se voulant rassurant.


    -Une rasade de calva pour faire passer tout ça mon frère ? Il parait que ça désinfecte…

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Olivier_cristol_



Arf mais qu'est ce qu'y ont tous à m’ébouriffer les ch'veux ! J'vais finir par être tout décoiffé moi ! D'ailleurs, faut qu'j'souffle sur une p'tite mèche brune qui m'tombe sur l'front. Faut vraiment qu'j'les fasse couper un peu, ça d'vient pu possible là !

Résultat des courses, j'crois qu'j'ai réussi à libérer l'chevalier sans faire d'dégâts en plus. Ouf, c'est qu'c'était pas gagné d'avance vu son bras. J'écoute sœur Adeline, et j'en profite pour regarder l'bras justement. Faut dire qu'vu qu'c'est pas moi qui la soigne, j'vois pas super bien, mais ça semble vraiment moche de chez super moche. J'vois qu'sœur Adeline éponge du sang mais j'sais pas si c'est juste une p'tite blessure ou si c'est qu'c'est une plaie ouverte. Ça, ça aide pas pour pouvoir soigner, j'espère qu'elle, elle voit mieux qu'moi. Puisqu'elle m'demande d'quoi faire une attelle, j'suis déjà parti ! Trop vite puisqu'j'ai pris ma pince avec moi ! Quelle nouille !

J'coince la pince dans mes braies, et j'vais farfouiller en bordure de camp'ment, faut qu'j'trouve des morceaux d'bois qui pourraient faire l'affaire. Hum..trop p'tits, trop ronds, trop gros...Grrrr, j'vais pas trouver ! Ah, si ! Là, j'vois un morceau qu'est plutôt plat et assez long. J'vérifie en collant mon bras contre, et parfait la taille a l'air bonne. Bon, plus qu'un à trouver. J'marche encore un peu et enfin j'le vois. Hourra ! P'tite vérification qu'y ait pas d'morceaux qui puissent faire mal quand on va poser l'attelle, et demi tour droite ! Trouver les bandages c'est pas dur, vu qu'c'est moi qui ai aidé à les préparer, j'sais où y sont.

Quand j'reviens, l'bras vient d'être tout nettoyé, j'peux donc donner mes trouvailles à sœur Adeline.


Tenez, ma sœur. J'ai vérifié qu'il n'y a pas de risque de blesser sœur Leeloo en immobilisant son bras avec les morceaux de bois.


Pis j'reste là encore un peu, c'est qu'j'veux tout savoir et j'ai même une question !

Ma sœur, est ce que vous allez donner à sœur Leeloo de l'écorce de saule blanc pour prévenir une infection et donc une possible fièvre ? Et, euh...j'ai pas bien vu mais est ce qu'il va falloir recoudre ?


Bah, oui, c'est important ça aussi ! On va pas laisser l'bras ouvert et mettre un truc qu’empêche d'respirer par dessus, sinon bonjour l'développement des miasmes et encore c'est pas l'pire qui peut arriver !

Abigail.
Elle s'était sans doute assoupie un court instant quand la voix d'Arator lui parvint aux oreilles.

Hein ? quoi ? comment ? où c'est qu'on est ?

Elle se relève d'un bond, les bras engourdis par la tête qui avait fini par peser lourd. Elle avait couru, elle avait épongé, soigné, préparé, comme elle avait pu, ce qu'elle avait pu.

Elle retrouva le sourire et elle réalisa que tout ça n'était pas un rêve, ou un cauchemar dirons certains. Elle avait passé l'âge des terreurs nocturnes de toute façon.


Depuis.... depuis qu'on est rentrés avec Victoire et Tugdual. J'ai aidé à soigner un peu, on a préparé des feux, des bassines et puis j'ai surveillé que t'es pas d'fièvre.

Elle était maintenant debout sur ses deux pieds, s'affairant autour d'elle pour récupérer des bandages et de quoi nettoyer les plaies d'Arator.

Je crois d'ailleurs que c'est l'moment de changer tes pansements. J'ai proposé de m'en occuper, mais seulement si tu es d'accord.

Que pouvait il dire d'autre de toute façon, s'il voulait aller taper du brigand comme il disait, il fallait qu'il se laisse faire. Elle avait rassemblé tout le nécessaire et commençait à retirer les pansements pour nettoyer la plaie. Il cicatrisait, à priori correctement, en tout cas, la plaie ne suintait pas, n'était pas entourée de rouge, ce qui était plutôt bon signe. Abi en avait vu des plaies vilaines, sur des malchanceux dans la rue, ceux qui n'allaient pas au dispensaire... Et rien ne ressemblait à ça...

Elle recouvrit d'un linge propre et prit un air sérieux, le sourire malin pourtant accroché à ses lèvres.


Monsieur, votre cas est grave mais pas désespéré. Vous serez bientot sur pieds et vous pourrez, comment vous avez dit déjà ? Taper du brigand... Je vous conseille cependant encore un peu de calme.

Elle se retint de sourire, tous n'étaient pas encore sortis d'affaire....
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Jason_maccord
Coup d'oeil mauvais à Mathilde pour lui faire comprendre qu'il fallait l'aider à se lever.
Cinq minutes à serrer les dents et grogner avant de retrouver un peu d'equilibre.


Mathilde, y a pas une branche pouvant servir de bequille ?

MacCord s'accrochait à elle en avançant vers la sortie de la tente.


On est à combien de Dieppe ?


A la reponse, MacCord grimaça. Pas loin mais dans son etat, ça valait deux jours de cheval sans arret minimum.

Aller, on y va... Et discretement...

Là c'etait le maillon faible de Mathilde, la discretion. Et avec un MacCord eclopé, ça n'allait pas etre le plus simple du monde...

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Eloso
Attentif, il observe ce que fait Adeline, un peu rassuré par la dextérité dont elle fait montre.
Il y a des dégâts, mais le bras est encore attaché au corps. Ce qui lui permet de penser tout haut :


Au moins, vous pourrez toujours servir la soupe, ma sœur...

Oui, il en profite. Et alors ? On ne dit pas ça à une Leello valide, alors ma foi... Autant le placer quand on peut.

A la reflexion du médecin, il sourit légèrement.

Autant, non, on a manqué de bras, je crois. Mais par le Très-Haut, le sang qui nourrira ce pré n'est pas qu'à nous.
Quant au calva, et bien j'avoue que je ne suis pas contre, ça m'aidera à tenir debout si notre sœur tourne de l'œil !


Regard un peu inquiet encore sur sa presque vieille amie

Je vous en laisserai un peu ma sœur, en général ça vous détend pas mal...

Il sourit, taquin malgré la situation.

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Jason_maccord
Ne jamais faire confiance à Mathilde pour trouver un chemin. Ne jamais faire confiance à Mathilde pour... MacCord, fievreux, ressassait dans sa tete.
Au lieu d'arrivé à Dieppe normalement (enfin "normalement" est relatif vu son etat), il etait maintenant dans une salle du chateau de Rouen. Et ça grouillait de vermine autour...

Son seul espoir etait donc un pigeon pour les tentes blanches.


Le volatile parti avec le message et MacCord se promit qu'il ne finirai peut etre pas aux petits pois. Tant qu'il trouvera Matou ou Adeline...



Erreur de chemin cause servante désorientée.
Pas arrivé à Dieppe mais à Rouen.
Suis caché dans bureau ducal.
Vermines grouille de partout autour.
Pas en etat de combattre.
Ne rien dire à Lean. Pas l'inquietée.

Jason
Vidara


Vidara un peu remis de ses émotions après avoir avaler un calva de Dieppe dont il s'en souviendrait toute sa vie !Il écoute la confidence de Matouminou l’infirmière du camp de soin .

Ha ben je comprends mieux pourquoi j'ai le ventre qui gargouille et les boyaux qui veulent sortir du corp ! Perforations intestinales !??

Vidara devient tout vert et ravale un grand coup sa salive comme si on lui apprenait une mauvaise nouvelle ou bien qu'il avait une grave maladie et qu'il ne lui restait plus beaucoup de jours à vivre à vrai dire c'était peut être vrai avec ce calva acidique .

Avec ce que vous venez de me donner je ne sais pas si je suis prêt à me battre je crois même que vous m'avez achever , c'est peut fait exprès pour que je reste à vos côtés !

Vidara rit doucement .

Je ne fais pas combat je suis en mer mais j'ai fais étape en plein chaos à Dieppe .Je vais à Honfleur respirer le calme un peu !

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Leello
Au fur et mesure que les plaques tombent, elle reprend son souffle, jusqu’à ce que l’afflux de sang libéré par le petit page décoiffé la fasse grimacer lui donnant l’impression que ses ongles vont se décoller sous la pression enfin relâchée.

Son cœur tape très fort dans sa poitrine, mais elle sent déjà du mieux depuis que son corps revient à une température plus raisonnable.
Un regard vers le petit bout d'homme,


Mon frère je vous remercie vous avez été très efficace.

Sœur Adeline, se penche sur elle et commence les soins, on ne pouvait pas dire que la situation était très confortable mais elle maitrisait la chose et Leello lui faisait totalement confiance. Encore un peu et elle serait presque présentable, une fois débarrassée de ce sang qui pour une grande partie ne lui appartient pas.

Adeline a écrit:
-Foutre ! J’espère que vous leur avait mis, plus qu’ils ne vous ont mis chevaliers.


Leello hocha légèrement la tête en signe d’approbation,


Oh ma sœur je pense que certains doivent se souvenir de la devise gravée sur ma lame ! Cette fois ils ont eu l’avantage du nombre, et de l’effet de surprise, la prochaine fois je pense que vous soignerez les attaquants ! je manquait un peu d’entrainement !
Citation:
-Ma sœur… pouvez-vous bouger les doigts ? Vous sentez ma main là ?


Je sens légèrement votre main ma sœur, mais en revanche à part le pouce je ne peux confortablement bouger mes autres doigts.


Le jeune olivier était déjà parti chercher de quoi lui immobiliser le bras, et Leello pensait déjà au jour où elle pourrait rechausser sa lame.
De toute façon elle n’avait pas l’intention de rester coincée plus longtemps que nécessaire alors que ses frères sont repartis pour le front.

Son presque vieil ami avait tout suivi des soins, mais son visage ne montrait rien de ce qu’il pensait alors qu’il voyait bien mieux qu’elle l’état de sa blessure.


Adeline a écrit:
-Une rasade de calva pour faire passer tout ça mon frère ? Il parait que ça désinfecte…


Bien sur qu’il allait gouter, on lui fournissait une bonne excuse et il n’allait pas manquer ça. Entre temps le jeune page revint avec tout ce qu’il fallait pour l’atèle, c’était donc bien ce qu’elle craignait, une fracture …. Bien sur le mauvais bras, que fait un chevalier s’il ne peut pas tenir sa lame pour défendre les plus humbles ??
Ah bah voilà la réponse c’est Oso qui la donna … elle pourrait servir la soupe !
Il avait de la chance d’être lui celui-ci, sinon la soupe c’est pas dans l’assiette qu’il allait l’avoir.


Dites donc vous ! Vous avez de la chance que je suis ramollie là ! Méfiez vous de l’adrénaline quand même ! Et je ne tournerai pas de l’œil ! Non mais !

ElOso a écrit:
Je vous en laisserai un peu ma sœur, en général ça vous détend pas mal...


Pour la détendre ça la détendait oui mais vu son état il était peut être préférable d’attendre un peu si elle ne voulait pas finir saoule plus vite que d'habitude. Cela dit elle se rattrapera après, histoire de se remettre de ses émotions.
Depuis que l’oxygène alimentait de nouveau son corps tout entier, elle semblait retrouver ses esprits, et peu à peu tout lui semblait moins cotonneux. Bien qu’exténuée, elle faisait silencieusement l’inventaire des personnes blessées autour d’elle. Elle avait horreur de cette sensation, où, elle était tombée ne pouvant s’empêcher de penser que s’il y avait tant de blessés parmi les siens c’est qu’elle avait manqué d’efficacité. Elle ne décolérait pas, et ça mettrait un certain de temps à passer. Elle leva la tête vers son médecin.


Merci ma sœur pour vos soins, vous faites un travail formidable.

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Deedee
    Et tandis que le petit frère s’en allait à la recherche des précieuse attelle de fortune, la de Courcy continua son exploration du bras blessé de sœur Leello sous l’œil vigilent du Chevalier Eloso.
    Elle sentait sa main, elle bougeait les doigts malgré la douleur, et par chance après vérification aucune trace de lésion ouverte sur la fracture apparente. Le médecin pouvait donc en conclure que la blessure n’avait touché aucune région importante ayant pu rendre le Chevalier définitivement impotent. Dans quelque semaine il n’y paraitrait plus… enfin presque plus…

    Un sourire vers Eloso lorsque celui-ci taquina sa sœur au sujet de la soupe, et Adeline se mordit les lèvres pour ne pas rire. Au moins la bonne humeur résidait malgré les circonstances, et c’était tout ce qu’il comptait pour ne pas sombrer dans des moments comme celui là.


    -Oh n’ayez crainte, il y aura bien assez de calva pour vous deux. Et sur prescription médicale en plus, ce serait dommage de s’en priver !

    Un petit clin d’œil, amicale, et la de Courcy se repencha sur la fracture en entendant le compliment de Leello espérant qu’elle ne la verrait pas rougir légèrement...

    -Je vous en pris chevalier…. Je ne fais la que mon devoir. Mais sachez que j’aurais nettement préférer me trouver a vos coté, épée en mains...

    Oui mais… comment expliquer qu’elle était une véritable… crevette, épée en main ? Ce n’était juste pas compliquer, des qu’elle allait combattre une épée à la main, l’on pouvait etre sur qu’elle finirait la journée sur le brancard.
    Pas pour rien qu’elle trainait toujours à l’infirmerie la sœur Adeline !

    Le jeune page revint au même moment, le de Courcy regarda les deux attelle de fortune qu’il venait de trouver et hocha la tête en souriant, car non content d’avoir trouvé ce qu’il fallait, voilà qu’en plus il s’exerçait aux cours d’herboristeries. Un peu plus, et il n’aurait même plus besoin qu’elle le séquestre pour les futur cours de médecine prévu.


    -Merci Olivièr, c’est exactement à la bonne taille !
    Pour la fièvre, je vais surtout donner a notre sœur une infusion pour la douleur, douleur et fièvre étant lié, normalement cela devrait la soulager. Mais nous verrons cela un peu plus tard. Et nul besoin de la recoudre, le sang n’était que celui de nos ennemis.


    Elle regarda un instant Leello avant de poursuivre.

    -Ma sœur... Il va me falloir vous torturer encore un peu. Avant de mettre les attèles, il me faut réduire la fracture et tenter de remettre les os en place et je crains que cela ne soit un peu douloureux.
    Je vous conseille une rasade de calva avant l’opération, et promis… je tente de faire au plus vite.


    Sans attendre d’avantage, elle tendit alors une bouteille de calva au Chevalier et pris le bras doucement, regardant tour à tour le Chevalier et son mini assistant. Plus tard elle lui expliquerait la manœuvre, mais pour l’heure…
    Un dernier regard et le médecin tira d’un coup sec sur le poignet du chevalier jusqu'à ce que le craquement caractéristique et désagréable se fit entendre.

    Reprenant alors son souffle doucement, sans perdre plus de temps, Adeline emprisonna le bras dans les attèles et termina ses soins par un bandage pour finir le tout.
    Elle se pencha alors vers le mini page et lui murmura quelque mot.


    -C’est maintenant qu’on peut lui donner la tisane, dans la malle au milieu de la tente, vous trouverez un sachet de cuir avec un cordon azur renfermant de la reine des près. Une plante idéale pour les douleurs.

    Puis se tournant vers Leello et Eloso,
    -Comment vous sentez vous ma sœur ? Vous voulez vous allonger un peu? Et vous mon frère ?

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Mathilde_la_blanche
Mathilde avait retrouvée le chemin des tentes blanches, penaude et inquiete.

Dame Adeline, Dame Adeline !!!!

Le pigeon ! Jason ! Il est au chateau !
Y a des Fatums partout !

Mathilde avait du mal à reprendre son souffle, effrayée par la suite que pouvait prendre les evenements.
Eloso
Presque muet, il saisit la bouteille, remerciant Adeline d'un signe de tête.

Machinalement, il en porte le goulot à sa bouche, prenant le liège entre ses dents pour le retirer.
Mais il suspend son geste, au moment où Adeline se concentre, plaçant ses mains avec précision. Ca sent le moment grave, ça. Il ouvre grands ses yeux, finalement aussi appliqué qu'elle. Et les referme au craquement, avec une grimace et un grognement. Il aurait presque mal à la place de Leello, si son corps n'était pas déjà qu'une vaste courbature.

Il imagine qu'on appelle ça réduire une fracture, et ne peut s'empêcher de constater que c'est une opération sonore. Bien que la blessée ne laisse pas échapper autre chose qu'un "humpf" bien senti.

D'un geste sec, il arrache le bouchon et le recrache un peu plus loin, avant de dégringoler une bonne rasade.

Pour un peu, c'est lui qui tournerait de l'œil, maintenant...

Adeline semble s'en douter , qui lui pose la question


Ca va parfaitement bien ma sœur !
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Leello
Adeline a écrit:
Ma sœur... Il va me falloir vous torturer encore un peu. Avant de mettre les attèles, il me faut réduire la fracture et tenter de remettre les os en place et je crains que cela ne soit un peu douloureux.
Je vous conseille une rasade de calva avant l’opération, et promis… je tente de faire au plus vite.


Leello grimace, cette fois on y était, elle saisit la fiole et en boit une rasade tout en se tournant pour laisser plus d’aise à sa sœur.
Elle savait ce que ça faisait … réduire une fracture … en général ça ne minimisait pas la douleur au passage. Soit, il fallait en passer par là alors elle se détendit autant que faire se peut, et attendit en regardant ailleurs que le médecin fasse ce qu’il devait faire.

Un pincement au cœur au moment où les os s’alignent, c’était donc fini, Adeline allait donc pouvoir placer l’attèle.
Elle reprend doucement son souffle,


Adeline a écrit:
-Comment vous sentez vous ma sœur ? Vous voulez vous allonger un peu? Et vous mon frère ?


Ca va aller ma sœur, grâce à vous, par contre je crois qu’il faut allonger notre ours adoré il est tout pâle …

Un léger sourire avant de se réinstaller doucement dans son fauteuil, elle allait rester là un instant avant de rejoindre sa tente, au calme pour essayer de réfléchir un peu à ce qui venait de se passer.


Ma sœur dites moi, il y a beaucoup de blessés ? Quel est l’état de nos troupes ? tout le monde va pouvoir rentrer ?
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