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[RP] Les tentes blanches… le retour !

Ursulin
Et voilà, on y était...
Le rouquin, les cheveux hirsutes, du haut de ses 1 m90 regardait la scène qui s'exposait à ses yeux au dehors.

L'homme bien charpenté et armé, semblait habitué à ce genre de situation. Certainement en avait-il vécu une similaire. Malgré son jeune âge il ne s'offusquait point et ne montrait guère d'étonnement à voir défiler les blessés.
Il restait planté devant la tente où le Vicomte d'Olonne, Jehan de Proisy, venait de pénétrer avec hâte et détermination.

Le trajet lui avait certainement semblé long eu égard la moue qu'il affichait . L'écuyer du Vicomte avait partagé la boue balayée par les sabots de leurs destriers.
Braise avait fait montre d'endurance. La monture fatiguée profitait de cet instant pour brouter quelques brins d'herbes qui n'aurait pas été piétinés par les bottes de soldats transformant les prairies verdoyantes de Normandie en champs de boue.

Ursulin regardait à gauche puis à droite. Sa discrétion lui imposait de ne guère prêter l'oreille à ce qu'il se passait à l'intérieur de la tente.
Verrait-il la Vicomtesse dont il avait tant entendu parler ?
Il le saurait assez tôt.

La mine inquiète de l'écuyer traduisait une certaine anxiété. L'automne s'était bien installé en Normandie, tout comme ceux qu'il ne tarderait à combattre.
Ce n'était guère le combat qui lui faisait peur mais plutôt l'inquiètude que lui avait communiquer le Vicomte au sujet de sa femme.

Instinctivement, il déboucha une gourde de gnole dont il prit quelques gorgée avant de continuer à piétiner sur place afin de se garantir une température convenable regardant son cheval paisiblement brouter quelques touffes de verdures éparses.

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Leello
Ah ! pas bougé qu’on avait dit … Leello grimaça et grogna légèrement, et oui nouvelle habitude prise, à croire qu’elle ne s’arrangeait pas avec l’âge.

La surprise étant passée, elle avait intégré que Jehan était vraiment présent, c’était peut être la première fois qu’il se déplaçait pour la voir au sein d’un campement depuis qu’il avait quitté l’Ordre.

Cela dit ils avaient fait des choix, des choix qui les avaient tenus éloignés, mais surtout qui avait fait naitre certaines incompréhensions. Tout cela soigneusement entretenu par un entourage un peu trop invasif qui n’avait rencontré aucune de résistance de la part du chef de famille, et le couple aujourd’hui ne partageait que trop peu de chose pour faire vivre le lien qui aurait du traverser les ans.

Au final chacun avait retrouvé ses priorités, Leello fidèle aux hospitaliers et Jehan à son Poitou, il ne restait donc plus qu’à compter sur le hasard pour se croiser de temps à autres, quand … comme le souligne son époux « l’occasion se présente ».
Leello fronça le nez en pensant à son apparence, Jehan semblait accompagné et le jeune homme à l’extérieur serait surement surpris, car elle devait être loin de l’image qu’il se faisait d’une … « Vicomtesse ». Elle espérait un peu ne pas le choquer et trouver un peu de temps pour lui expliquer qu’en fait elle n’était pas forcément la référence en ce domaine.

Si dans d’autres circonstances l’attitude de Jehan l’aurait touchée, dans la situation, au milieu de ses frères, elle ne pouvait pas s’y attarder. Cela semblait idiot mais elle était chevalier et dans son idée elle ne devait pas fléchir en affichant la moindre faiblesse. Du moins ce n’est pas une image qu’elle voulait donner.


Merci Jehan, ça va aller, installons nous sous l’ auvent. Oso, je vous fais confiance prenez de quoi faire passer le gout de la soupe au cas où avant de venir… avec un bras ficeler ce n’est pas terrible.

Déjà le fait d’être sortie sans sortir la mettait à l’abri de la colère du médecin, mais elle était donc dans un endroit plus tranquille et surtout plus ventilé lui permettant de reprendre vie. En s’installant elle grimaça légèrement se disant que décidément l’âge la rendait plus sensible. Des bancs permettaient à chacun de trouver sa place.


Excuses moi Jehan, je suis … en colère, je n’ai plus de lame plus de bouclier et je suis clouée ici pour un temps indéterminé. De plus je ne m’attendais pas à ta visite.
Où est tu installé ?

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Jehan_de_proisy
Il écoute son épouse et la regarde avec admiration.

Certes tous deux ne s'étaient plus vu depuis des lustres et peu importait au final la raison. Il avait compris qu'en discuter était vain chacun campant sur ses positions.

Mais le comportement de cette femme blessée mais volontaire lui confirmait l'infini respect qu'il avait pour elle quand bien même avait il été des plus maladroits pour le lui démontrer.

Il aide Lee à se déplacer vers l'auvent et tourne son visage vers elle pour l'écouter.

Il fait un signe discret à son écuyer pour que celui-ci leur laisse du temps il serait toujours l'heure des présentations et puis Ursulin porteur des couleurs d'Olonne, avec sa taille ne passe pas inaperçu...

Sans le vouloir Jehan prend la main de Lee et la porte à ses lèvres. Ce geste est instinctif, dénué de toute préméditation ou manœuvre séductrice d'aucune sorte.

Il répond à la question de Lee...


Je suis installé, nulle part en fait. J'ai rallié l'armée de Messire Meleagre je cuide que tu le connais...

Il se retient de proposer de remplacer céans l'épée et l'écu de Lee sachant qu'elle déteste quand il décide d'autorité. Il reprend, mezzo voce...

Sais tu combien de temps va te prendre ta convalescence? Tu sais...

Il la regarde dans les yeux, sa main toujours tenant celle de Lee.

...j'irai au combat plus serein te sachant entourée et un peu éloignée des affrontements. Veux tu...que je te trouve un forgeron pour une épée? Sans doute ton œil serait plus avisé que le mien pour ce choix mais si je puis te rendre service...

Le regard du Fortunat ne quitte pas celui de son aimée. Il se retient de la prendre dans ses bras ne voulant d'une part pas la gêner en public ni risquer de la faire souffrir de ses blessures.

Pour sa part, tout comme au début de leur union, il a envie de crier à la face du monde son amour pour cette femme comme il n'en existe nulle part. Quand il est près d'elle il balaie de son esprit les convenances, les étiquettes ou autres marques de civilités.

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Azalniole
aza se réveille en se demandant se qui a changée? je suis toujours aussi fatigué

elle regarda c est soeur et frère qui se trouvais près d elle


bonsoir messir Jehan_de_proisy enchanté je suis azalniole je voie que vous connaissez notre soeur chevallier


elle lui souris

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Eloso
Passer le goût de la soupe ? Il grimace. Ca doit pas être bien difficile, ça. La soupe c'est plein de flotte et de miasmes. Un bon truc bien fort dessus, et les boyaux s'en trouvent assainis.

Il se penche difficilement, ramasse la bouteille. Car il a bien compris le message de sa sœur, il commence à la connaitre par cœur. Elle ne boit pas, bien sur, pas plus qu'elle ne sent des pieds, mais parfois elle se rince la dalle.

Il va aller prendre l'air, se nettoyer les poumons. Pour cela, passer sous l'auvent, petite vitesse grande lenteur, laissant les époux discuter entre eux.

Jeter un œil a l'escogriffe qui se tient un peu plus loin, chercher de l'œil un cadet qui lui précise d'un coup de menton que l'homme est venu avec Jehan.

Et enfin, au même cadet, demander qu'on aille lui chercher leurs chevaux. Ils les ont ramenés jusque là, presque à l'instinct, mais il les a vu eux aussi couverts de sang, et tient à s'assurer qu'ils ont tenu le coup.

En attendant, il se pose sur un tronc couché, un peu à l'écart, essoufflé par ce petit effort. De là, il a vu sur l'entrée de la tente médicale.

Patiemment, il attend les animaux, en profite pour faire le point des évènements.
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Montana474
Montana était en train de vadrouiller quand il vit des tentes blanches, il compris alors ce que c'était. Étant lui même médecin, il décida de s'y rendre pour apporter son aide. Il arriva sur le seuil de la tente la plus proche et s’annonça

Bonjour je suis Montana, je suis médicastre, je viens apporter mon aide. Quelqu'un a besoin de soins ou d'assistance?

Montana passa alors la tête et vit alors quelques lits avec des blessé dessus, ainsi que des linges taché de sang
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Abigail.
Elle sentit une main se poser sur sn épaule, elle sursauta. Elle reconnut la médicastre et se rassura instantanément.

Elle montra sa jambe, aucune blessure apparente, mais une douleur lancinante. Elle lui relata les faits, la chute, la torsion, l'appui sur le bouclier...

Elle s'était relevée, avait marché, au moins comme elle avait pu, était venu jusqu'ici...


J'ai mal... mais c'est rien j'crois... enfin je sais pas... mais faut pas que papa il sache, sinon il voudra plus que je reste la. Alors chut, on dit rien hein d'accord ?

Elle cherchait à attraper le regard d'Adeline, cherchait son aval.
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Leello
Leello écouta sagement son époux, mais il ne semblait pas réussir à la voir telle qu'elle est.

Jehan a écrit:
Sais tu combien de temps va te prendre ta convalescence?


Il doit me rester une vingtaine de jours avant de pouvoir prendre la route et me libérer de cet instrument de torture.
Tu dois bien te douter que je ne resterai pas un heure de plus loin du front Jehan, mes frères sont là bas, et si je dois apprendre à tenir ma lame de l'autre main pour les aider je le ferais. Ne comptes pas trop sur moi pour faire autrement j'en suis juste incapable et je n'ai aucune raison pour cela.


Leello alors qu'elle répond à son époux, voit arriver sa soeur. Elle semble faible mais au moins elle est sur pieds, et c'est une bonne nouvelle.


Jehan a écrit:
Tu sais...j'irai au combat plus serein te sachant entourée et un peu éloignée des affrontements. Veux tu...que je te trouve un forgeron pour une épée? Sans doute ton œil serait plus avisé que le mien pour ce choix mais si je puis te rendre service...


Je suis chevalier, et un chevalier digne de ce nom ne reste pas loin des affrontements.
Quand au forgeron, il n'y a qu'une seule personne capable de fondre mes lames, et c'est celui qui m'a appris ce métier que je chéri tant. Je me battrais à mains nues plutôt que de porter une épée qui n'est pas sienne.
Cela te semble surement irrationnel voire ridicule, mais je n'irais pas au combat l'esprit tranquille s'il devait en être autrement.
Puis ne t'inquiète pas de ça tu dois avoir bien d'autres choses à faire.


Leello avait vu passer son ami, on ne pouvait pas dire qu'il avait un pas sûr mais il semblait aller plutôt bien. Ceci dit il s'isolait avec la bouteille et ça ... c'était pas une bonne nouvelle car elle aurait plus rien pour se rincer le gosier s'il devait rester trop longtemps tout seul. Bah oui c'est le souci avec l'Ours ... les bonnes choses faut se servir avant lui hein.
Fatiguée, presque exténuée elle commençait a sérieusement penser à retrouver sa couche mais jamais sans sa soupe ! elle patientait alors sagement en essayant de garder une conversation cohérente.


Jehan je crois que tu es venu accompagné il m'a semblé voir une ombre à l'entrée de la tente.

Et comme soeur Aza se présente Leello fit un signe à Jehan car elle semblait vouloir s'adresser à lui.

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Ursulin
Ursulin n'avait pu qu'entrapercevoir le Vicomtesse, suffisamment toutefois pour prendre acte de son état de santé...Les combats avaient fait rage et l'ennemi semblait faire peu de considération pour la noblesse.

Il afficha un sourire réconfortant de circonstance et s'apprêta à saluer la courageuse hospitalière, lorsque le Vicomte lui fit un signe discret qu'il comprit sur le champs.
D'un air compréhensible et discret, il hocha de la tête et s'éloigna de la tente suffisamment loin pour ne rien entendre et pour ne rien voir de quelques échanges discrets.
Toutefois il s'assura d'avoir une position où il ne serait vu du couple vicomtal tout en ayant la possibilité de garder un œil sur la silhouette du Vicomte Jehan et de sa bien aimée.
Après tout, en ce cas l'important était de voir sans être vu. C'était son rôle.
Il passait beaucoup plus de temps avec son Seigneur que son Seigneur lui même n'en passait avec celle dont il avait choisi de sceller leur destin devant Aristote.

Un homme émergea de la tente, "clodiquant" du fait de ses blessures, mais affichant la garantie de sa robustesse, une bouteille à la main.
L'homme le remarqua et lui adressa un regard insistant, certainement pour bien identifier que la présence de l'Ecuyer n'était guère néfaste à ses proches. Peut-être, lui aussi protégeait-il quelqu'un.
Cela mit Ursulin quelque peu sur ses gardes, lorsqu'il vit au final l'homme de bonne stature s'installer lui aussi à distance raisonnable du couple et faire semblant d'être occupé à d'autres tâches que celles d'assurer la protection de la Vicomtesse Leello.

Ursulin savait à quoi s'en tenir, et il esquissa un sourire.

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Montana474
Comme Montana ne reçu aucune réponse, il poussa un peu plus la voix

Quelqu'un a besoin de soin?
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Eloso
Il se lève, alors qu’un palefrenier de l’Ordre revient, accompagné par le cadet qui va reprendre son poste.
Au bout des longes, leurs chevaux, dessellés et bouchonnés. Il en fait le tour, tatant les jambes, flattant les encolures, claquant tendrement les croupes.
Ils les ont sans doute sauvés cette fois encore, en ne s’affolant pas, en comprenant qu’il n’était plus temps de charger, mais bel et bien de rompre et de sortir du cercle serré des cuirasses.
Par bonheur, son œil attentif ne décèle que quelques estafilades, qu’il faudra panser et protéger, mais rien de plus grave. Le pas est souple, la tête haute. Tellement haute qu’elle voit loin, et le sombre étalon de la vicomtesse n’a pas manqué de la repérer. Les oreilles pointés vers sa maitresse, il commence à tirer, comme à son habitude. Amour des pommes qu’elle collectionne dans se besace, ou lien plus profond ? Sans doute un peu des deux, suffisamment fort pour qu’il sache qu’il ne sert à rien de le retenir.
Comme à chaque fois, l’un suit l’autre, et les deux montures, lentement mais surement, se dirigent vers l’auvent .
Il suit, à bonne distance. Il n’a que deux pattes, lui, et encore… Pas au top ces derniers temps.

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Deedee
    Accroupis devant le petit page courageux, Adeline écouta Abigail lui raconter sa mésaventure et intérieurement soupira de soulagement de ne voir là qu’une légère blessure en lieu et place de ce qu’elle avait vu tout au long de la journée.

    -C’est promis Abi, je ne dirais rien a personne. On va juste soigner ça, et en un rien de temps il n’y paraitra plus tu verras !

    Un sourire rassurant, elle lui tendit les bras pour l’aider à se relever et la porter pour la conduire dans un endroit plus approprié pour les soins. C’est alors qu’elle remarqua Montana demandé où il pourrait se rendre utile et son frère Eloso s’éclipser discrètement. Adeline l’observa un moment, soucieuse, avant de reporter son attention sur Montana.

    -Montana, je crois que l’on a porter messire Bouibouinou dans la tente, vous pouvez vous en occuper ?

    Puis elle se tourna vers Abigail et lui adressa un sourire.

    -On y va ma sœur ?

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Jehan_de_proisy
Jehan écoute son épouse et il retrouve le caractère qu’il apprécie tant chez cette femme qu’il aime. Le temps pourtant n’est pas aux déclarations d’amour à son vif regret. Il transpire sous son pourpoint et la douleur irradie tout son corps. Silencieux il répond d’une inclinaison de tête à la jeune femme qui le salue…

Oui Lee je sais ton amour pour les armes de la personne dont tu parles et cela ne me paraît nullement irrationnel et encore moins ridicule. Je te comprends.

Il la sent fatiguée et lasse désireuse de retrouver au plus tôt sa couche…


Oui je suis accompagné d’un écuyer désormais. Un peu comme toi qui a Eloso moi j’ai désormais Ursulin…

Jehan sourit en voyant les deux gardes du corps/amis se toiser et s’épier mine de rien. Avec ces deux-là aucun des deux ne risque rien hormis la maladie mais ce n’est poinct l’heure d’en parler.

Le Fortunat ressent un violent haut-le-cœur qu’il parvient toute fois à partiellement dissimuler. Ne rien montrer ne rien faire voir, pas question de vomir ici surtout en ce moment.


Les mots de Leello résonnent un peu comme un congé…Jehan la regarde imprimant son visage en sa mémoire masquant les traces du combat pour ne conserver que la rayonnante beauté de celle qui lui a un jour volé son cœur pour l’Éternité.

Oui je vais m’absenter Lee, mais fais-moi la promesse…

Il tousse de façon caverneuse.

…la promesse de te soigner et d’être prudente je t’en supplie…

Il prend la main de Lee, la retourne et dépose un tendre baiser dans la paume de la main de son épouse.
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Montana474
Montana vit alors Adeline qui lui indiqua d'aller vers Boubibouinou pour le soigner, ce qu'il fit après avoir remercier Adeline. Il passa alors au milieu de plusieurs lits ou été couché d'autres soldat, certain avait des bandage entourant tout un membre voir même le torse, d'autres avait des atèles aux jambes ou au bras.

Montana arriva alors devant bouibouinou et le salua.


Bonjour c'est Montana, je viens pour te faire les soins, raconte moi ce que tu a
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Abigail.
Abi avait été soignée par une Adeline attentive à sa situation d'enfant. Il ne fallait pas oublier que sous les airs de grande qu'elle cherchait à se donner, elle n'était malgré tout qu'une adulte en devenir.... et pour le moment, il lui restait un peu de chemin à parcourir.

Elle se hissa sur sa jambe valide et s'appuya sur le bras offert.


Merci Soeur Adeline.

Elle compterait maintenant les jours qui lui permettrait de réintégrer une armée. Une mission presque secrète finalement. Elle sourit pour elle même et se murmura.

J'suis un agent secret....
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