Ursulin
Et voilà, on y était...
Le rouquin, les cheveux hirsutes, du haut de ses 1 m90 regardait la scène qui s'exposait à ses yeux au dehors.
L'homme bien charpenté et armé, semblait habitué à ce genre de situation. Certainement en avait-il vécu une similaire. Malgré son jeune âge il ne s'offusquait point et ne montrait guère d'étonnement à voir défiler les blessés.
Il restait planté devant la tente où le Vicomte d'Olonne, Jehan de Proisy, venait de pénétrer avec hâte et détermination.
Le trajet lui avait certainement semblé long eu égard la moue qu'il affichait . L'écuyer du Vicomte avait partagé la boue balayée par les sabots de leurs destriers.
Braise avait fait montre d'endurance. La monture fatiguée profitait de cet instant pour brouter quelques brins d'herbes qui n'aurait pas été piétinés par les bottes de soldats transformant les prairies verdoyantes de Normandie en champs de boue.
Ursulin regardait à gauche puis à droite. Sa discrétion lui imposait de ne guère prêter l'oreille à ce qu'il se passait à l'intérieur de la tente.
Verrait-il la Vicomtesse dont il avait tant entendu parler ?
Il le saurait assez tôt.
La mine inquiète de l'écuyer traduisait une certaine anxiété. L'automne s'était bien installé en Normandie, tout comme ceux qu'il ne tarderait à combattre.
Ce n'était guère le combat qui lui faisait peur mais plutôt l'inquiètude que lui avait communiquer le Vicomte au sujet de sa femme.
Instinctivement, il déboucha une gourde de gnole dont il prit quelques gorgée avant de continuer à piétiner sur place afin de se garantir une température convenable regardant son cheval paisiblement brouter quelques touffes de verdures éparses.
_________________
Le rouquin, les cheveux hirsutes, du haut de ses 1 m90 regardait la scène qui s'exposait à ses yeux au dehors.
L'homme bien charpenté et armé, semblait habitué à ce genre de situation. Certainement en avait-il vécu une similaire. Malgré son jeune âge il ne s'offusquait point et ne montrait guère d'étonnement à voir défiler les blessés.
Il restait planté devant la tente où le Vicomte d'Olonne, Jehan de Proisy, venait de pénétrer avec hâte et détermination.
Le trajet lui avait certainement semblé long eu égard la moue qu'il affichait . L'écuyer du Vicomte avait partagé la boue balayée par les sabots de leurs destriers.
Braise avait fait montre d'endurance. La monture fatiguée profitait de cet instant pour brouter quelques brins d'herbes qui n'aurait pas été piétinés par les bottes de soldats transformant les prairies verdoyantes de Normandie en champs de boue.
Ursulin regardait à gauche puis à droite. Sa discrétion lui imposait de ne guère prêter l'oreille à ce qu'il se passait à l'intérieur de la tente.
Verrait-il la Vicomtesse dont il avait tant entendu parler ?
Il le saurait assez tôt.
La mine inquiète de l'écuyer traduisait une certaine anxiété. L'automne s'était bien installé en Normandie, tout comme ceux qu'il ne tarderait à combattre.
Ce n'était guère le combat qui lui faisait peur mais plutôt l'inquiètude que lui avait communiquer le Vicomte au sujet de sa femme.
Instinctivement, il déboucha une gourde de gnole dont il prit quelques gorgée avant de continuer à piétiner sur place afin de se garantir une température convenable regardant son cheval paisiblement brouter quelques touffes de verdures éparses.
_________________