Deedee
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Un sourire à la mini hospitalière lorsquelle sappuya sur son bras pour se lever, Adeline ne manqua pas au passage de la serrer contre elle pour laider a marché, mais aussi pour la rassurer et lencourager. Cette guerre nétait pas vraiment la place des enfants, mais pour cette vermine, denfant
il ny en avait plus. Quimporte qui se trouvait en face deux, femme, enfant, vieillard, tout le monde y passait, et elle sétonnait même de ne pas les avoir vus arriver dans ce camp
Mais peut être que cela viendrait bien vite
Un pas, un autre, et lorsque la petite fut installé confortablement sur une couche libre, Adeline put enfin se pencher plus attentivement sur la blessure, attrapant déjà tout ce dont elle aurait besoin. Lotion désinfectante pour les petites plaies, bandage, attèle et un baume de sa composition pour soulager la jambe endoloris.
Elle lança un regard autour delle pour tenter dapercevoir le second petit page. Une aide précieuse sur qui elle avait su compter. Elle lavait perdu de vu quelque heure auparavant, et sinquiétait de ne pas le revoir venir. Elle se promit daller voir ce quil faisait des quelle aurait terminé avec Abigail, et surtout terminé le tour des autres blessés dont il faudrait changer les pansements de certain et donné quelque infusion pour dautre.
-Et voilà, Abi. Te voilà, réparé ! Annonça-t-elle en terminant un dernier tour de bandage. Maintenant, repose-toi, et interdiction de te lever pour linstant. Elle lui adressa un léger clin dil avant de continuer. Est-ce quun grand bol de lait bien chaud te ferait envie ? Je vais tenter de trouver Olivièr pour quil vienne te lapporter.
Un nouveau sourire, et sans attendre la réponse, Adeline se releva, bien décider à partir à la recherche dun bol de lait, mais sarrêta bien vite sentant pour le coup, les pan de la tente tourner autour delle. Sa main sagrippa a lun des piliers de la tente, et la de Courcy dut fermer les yeux un instant pour respirer lentement et faire passer le léger malaise qui venait de lenvahir... Ouvrant doucement les yeux, elle lança un petit regard circulaire autour delle et fit quelque pas pour rejoindre les portes de la tente.
Le temps était humide, maussade, les nuages menaçant, annonçant probablement pour la nuit, une de ces pluies qui faisait la réputation de la Normandie. Adeline regarda un instant le ciel menaçant, respirant à plein poumon lair frais, espérant que ce petit instant hors de cette tente dissiperait son malaise et sa fatigue. Et avec un peu de chance le petit page serait dans les parages
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