Deedee
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- Tu vois, on nous attend dehors, on va tous les massacrer...
Oui, elle entendait. Elle avait entendu sa marraine lappeler, lui parler, lui lire aussi la lettre de son Duc préféré, son ami, lun de ses mentor, son modèle, Asti Une lettre, quelques mots, auquel elle aurait aimé répondre si elle avait pu Elle avait entendu aussi, sa marraine échangée ses boucles doreilles contre quelques parchemins Ses boucles doreilles, quelle imaginait importante dans le cur de Matou
Oui, elle sentait Elle sentait lagitation de sa marraine autour delle, son angoisse aussi, elle entendait ses cris dalarmes, elle sentait sa main sur elle, la fraicheur sur son front et le liquide infect qui coulait sur ses lèvres et dans sa bouche.
Elle sentait, elle entendait, elle nétait pas encore morte pas encore Mais pour combien de temps ?
Cétait tellement plus facile de se laisser glisser dans cet état comateux, de sentir le froid engourdir peu a peu tout ses membres, sengouffrer dans ses poumons, shabituer a cette douleur qui lui vrillait le cur et lui donnait tant de peine à attraper lair si vital pour vivre Tellement facile de laisser tomber. De se laisser glisser De ne plus songer à rien, même plus au lendemain.
Ne plus songer à rien Mais ne pas oublier certaine promesse
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