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[RP] Grande Foire - Bénédiction des éleveurs et artisans

Cassian_darlezac
C'est dans son coche, suivit d'une charrette pleine de tonneaux de vin, qu'il pénétra dans la foire ce jour là. On lui en avait parlé et il avait son vin à faire connaître. Ainsi une heure plus tard, le seigneur tenait-il étal accompagné de deux de ces hommes. « Et n'oubliez pas de donner du coffre, foutredieu ! Du coffre ! »

L'animation alentours fut donc vite assurée par les deux barytons qui alpaguait le chaland au son de : « Bourre-minette qui n'a pas goûté son bourre-minette ? Le vin que tous les bons paillards achètent ! » Bon, le slogan était un peu populeux, mais il y avait à la foire surtout des petites gens et le Bourre-minette était loin d'être un vin de compétition. Il avait plutôt le goût d'un vilain Bourgogne premier prix, c'était donc la populasse qu'il visait, à moins que...

« Ha ha ! Regardez moi cette poule de luxe qui se débat avec ses semblables. Je gage qu'à celle-ci j'en vends au moins quatre tonneaux ! Observez et apprenez ! », s'écria le Blanc-Combaz en s'adressant à ses camarades. « Hola ! Belle marquise ? Je gage que votre magnificence me fera bien l'heur de goûter de mon vin... » Il allait ajouter quelques remarques subtilement grivoises quand il reconnut là... sa sœur...

Un de ces hommes crut quand même bon de reprendre alors le slogan : « Bourre-minette, le vin que tous les bons paillards achètent ! » et fut vivement réprimandé par un : « Mais tais-toi donc, imbécile ! »
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[Seigneur de Corcelles - 17 ans]

[Merci à JD Aymon pour la bannière. ]
Jusoor
En poursuivant sa route jusqu'au Père Henriques, Jusoor était toute à ses pensées, le regard dérivant sur les visages qu'elle croisait.

Ahhh la foire... un réel plaisir que d'y mettre son charmant nez. A la fois une réponse à bien des questions existentielles et la satisfaction d'une curiosité presque scientifique. La foire était un efficace microcosme et Jusoor se félicita d'avoir fait suivre la jeune Melisandre. Non pas que la demoiselle était toute innocence, mais la Corbelette souhaitait l'aider à domestiquer, tête froide, le monde qui l'entourait.
Ainsi au milieu des braves gens de la terre, se rendaient visibles par endroit ses gueules cassées, ses estropiés tout de guingois et autres mendiants, ses trognes avinées et ses tire-laine...


« Hola ! Belle marquise ? Je gage que votre magnificence me fera bien l'heur de goûter de mon vin... »

Ah oui ! Elle les avait oubliés ceux-là. Les chalands-hurleurs. A ranger dans la même catégorie que les derniers cités, des videurs de bourse. Sans faire montre de s'intéresser à celui qui l'interpelle -bah oui ça ne pouvait être qu'elle- elle se tourna vers la jeune fille :

Jeune Melisandre, dit-elle en posant sa main sur son bras, entends-tu cet appel dégoulinant ? Il contient presque toute une prière, une imploration comparable à celle d'un vieux chat galeux qui s'essaie à maouter au coin d'une ruelle. Entends-tu dans cette flagornerie prétentieuse, maladroite et grossière, combien son auteur foule au pied sa propre fierté ? Las... Jusoor secoua la tête. Sais-tu ce que cela me donne l'envie de faire Melisandre ? Elle entraîna la jeune fille et Etienne vers l'étal du débauché. Et bien au chat qui maoute à troubler mon sommeil, je lâche les chiens. Voyons voir de quoi ce commerçant héritera. Tu as le choix Melisan... Un hoquet l'arrête.

Nom de nom... Ah bah oui, vous l'aurez deviné elle regardait désormais le ... son frère droit dans les yeux.
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Etienne_lahire
Etienne suit la Corbelette parmi la foule. La position a plusieurs avantages. D'une part la sécurité : Jusoor est tout à fait apte à garder ses devants, il assure donc ses arrières. D'autre part le plaisir esthétique : lesdits arrières sont charmants. Pas tant que les yeux noirs de la Princesse, certes, mais pour l'heure ceux-ci ne lui sont pas visibles, on se contente de ce qu'on a.

Quelques mètres plus loin, le Nivernais a en outre embroché deux poules, je parle des gallinacées, dont le tragique destin ne fera pleurer que leur propriétaire. Les désirs de la Corbelette sont des ordres et ainsi soit-il.

- Allons le saluer... Nous avons tous des choses à voir avec lui il me semble.
- Ha oui, il fait de l'hypocras lui aussi ? demande placidement Etienne.

Non en vérité, Jusoor comme toutes les femmes a une tendance avérée à proférer des menaces sérieuses avec la plus parfaite sérénité. La brunette, en l'occurrence, a décidé de faire baptiser le blondinet. Perspective affolante pour tout homme censé : se retrouver face à un gars en robe qui va lui expliquer tout benoitement que le désir c'est mal et l'abstinence c'est bien. Si encore il fabriquait vraiment de l'hypocras... Donc, priorité du moment : trouver des solutions dilatoires.

Par exemple celle-ci : un blanc-bec vient narguer la Corbelette. Celle-ci, ulcérée forcément, en reste sa jolie bouche bée. Option évidente pour gagner facilement un peu de temps : déclencher une bagarre générale.
Etienne fait deux pas en avant, se portant à la droite de la Princesse ainsi que de la rousse et virginale Mélisandre. Le voici à présent qui toise le freluquet avec l'air le plus froid qu'il lui soit donné d'afficher.
Hélas...


- Mais tais-toi donc imbécile, siffle un second paltoquet à proximité.

Non, décidément, il y a des jours où tout se ligue contre vous. En désespoir de cause, Etienne se penche vers Mélisandre :

- Je parie que son tord-boyau est surfait. Que diriez-vous d'en goûter ? S'il est bon je vous l'achète, s'il est mauvais vous le recrachez à sa face et je lui cloue son vilain bec.

Sourire carnassier. Espoir insensé. Un truc avec un nom pareil, ça ne peut pas être un grand cru.
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Cassian_darlezac
« Argh ! Je suis fichu... »

Y'a pas à dire, ça sentait mauvais. Le jeune Blanc-Combaz c'était d'abord décomposé en apercevant que sa sœur fusait droit sur sa petite personne. Elle l'avait reconnu c'était certain et s'en était fini de lui. Elle le traiterait de vendeur de poule, le ferait destitué et il finirait sa vie sur les marchés. Alors là, tout en alpaguant avec aigreur la populasse, il se souviendrait, morose, de ce jour qui aura causé sa perte. Et quelle perte pour la France ; quelle perte pour lui !

Heureusement Jusoor n'était pas ainsi, en effet, n'était-elle pas douce, bonne et aimante ? Usant de son charme il arriverait sans doute à faire passer la pilule, non ? Ne restait plus qu'à faire comme si de rien était, tout est pour le mieux dans le meilleur, tout est normal, voilà normal, soyons normal !


« Héhéhé...hé... JuUuSOor ! Toi iCi ma chèèère sœUr ? Haha... tu vas rire, je ne t'avais pas reconnu... hinhin... » Bon. Une excuse, une excuse... "Je me promenais par là et voilà que je trouve quelques uns mes hommes entrain de vendre de mon vin ici, sans même ma permission ?" Non pas. Pas crédible. Il passerait pour une couille molle. "Aaah ! Les temps sont surs que veux-tu, on fait tous ce qu'on peut pour engranger de maigres rentes ?" Non plus. Il passerait pour une couille-molle doublé d'un mauvais gestionnaire. Ne restait que...

« Un pari ! Haha ! Un bête pari que je perdis face à ce méchant marquis de Nemours me fit atterrir ici à jouer le péquenot ! C'est lui même qui a trouver ce slogan, hinhin... Pouvait-il trouver plus plouc ? » Il s'arrêta là, de peur de s'enliser davantage et préféra changer de sujets. « Mais puisque vous êtes là, venez donc vous servir en bourre-minette toi, ta maigre suite et ton... embrocheur de poules... », disant cela, il désigna quelques verres tout près à la consommation, sans quitter vraiment des yeux le dit embrocheur de poules, qui semblait d'humeur batailleuse. « Allons, allons, buvons tous à ces singulières retrouvailles ! Héhéhé... »
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[Seigneur de Corcelles - 17 ans]

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Melisandre.
La jeune ingénue relève fièrement le menton, vêtue d'une houppelande verte offerte par la Princesse, faisant ressortir le laiteux de sa peau et le flamboyant de sa chevelure. Invitation avait été donnée de venir parcourir les étals de la foire, ainsi donc un petit panier au bras, elle accompagne Jusoor et Etienne, écoutant d'une oreille distraite leur conversation au sujet d'un breuvage qu'elle ne connait point.

Les prunelles grises dévorent avec l'avidité d'un enfant découvrant le monde. La tête s'incline et les yeux se plissent afin de tenter d'apercevoir le père Henriquès quand tout à coup un cri strident la fait sursauter, un sourire s’esquisse ne point voir de danger si ce n’est celui que de malheureuses poules entamant une danse avec les bottes de la Princesse.

Le sourire s’efface et le nez se fronce tandis qu’Etienne met fin au caquetage aviaire d’un magnifique embrochage en règle. L’échine est parcourue d’un frisson glacé, la lèvre est mordillée afin de ne pas crier à l’ignominie d’assassiner ces petites bêtes là ainsi. Elle vacille légèrement et se rattrape de l’appui d’une main sur un étal, au loin les cris d’un brailleur la font sursauter, tout autant que la main apposée à son bras.

Les joues s’empourprent légèrement, de ce manque de constance face à une Princesse et Etienne qui lui semblent si forts. Elle se reprend, accompagnant Jusoor vers l’étal tout en hochant de la tête aux dires de la Princesse.


Je plussoie Princesse, mais...J’avoue ne pas comprendre ses dires. Qu’est-ce donc qu’un bourre-minette ? Un vin ? Quel drôle de nom…

Le minois se tourne vers Etienne, lui offre un sourire puis hausse un sourcil à la demande.

Mais, mais Etienne...Ce n’est pas convenable de cracher ainsi, voyons..


Le regard se pose sur le marchand qui semble aussi liquéfié qu’elle il y a quelques instants. Les prunelles vont de la Princesse au marchand, et vice et versa. Sœur ? Ouh la…Voilà qu’elle entend des choses étranges. La Princesse sœur d’un marchand ? Un verre, oui voilà un verre et tenter de comprendre tout cela. La main fine happe un verre et l’amène aux lèvres de Mélisandre, un peu de réconfort afin de reprendre contenance après l’épisode des poulets…
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Que faire d'autre, sinon rechercher l'étreinte qui contenait à présent le ciel et l'enfer : notre fatal destin, encore, et encore, et toujours. Anne Rice
Jusoor
« Argh ! Je suis fichu... »

Le regard stupéfait toujours rivé sur lui, dans la tête de Ju c'est un cri d’évidence : *C'est peu dire mon gaillard...*. Mais Cassian reprend, abusant d'une mine joviale et d'un salut aussi faux que la bienveillance de Rome, fidèle au péquenot sur lequel elle aurait lâché les chiens. Rien que pour cela déjà elle compulsait mentalement les sentences à venir, ne serait-ce que pour lui remettre les idées en place... car oui, Jusoor pouvait se montrer aimante, mais ni douce, ni bonne. Bien que la fibre familiale vibrât intensément en elle.

Et puis lui dire qu'il ne l'avait pas reconnue ??? La Corbelette avait arqué un sourcil vexé, car quitte à mentir, au moins le faire de façon flatteuse. Cette dernière faute de goût la fit intimement pencher vers le vice, choisissant la culpabilité comme châtiment pour son frère. Ainsi dans peu de temps, rappellerait-elle à son bon souvenir l'homme fier qu'était leur père, Souverain encore sur toutes les lèvres, et son inclination naturelle pour la dignité, la fierté et l'amour-propre. Que penserait-il ce père chéri de voir ainsi son fils se donner en spectacle, vulgaire, pour vendre quelques litres de piquette.


A son excuse de pari perdu, la Corbelette haussa une épaule indifférente. Je crois mon frère que j'aime mieux ne pas connaître tes raisons. C’est déjà bien assez embarrassant. Elle déclina l'offre de goûter au breuvage, agacée, laissant toutefois liberté aux autres d'en profiter.

Cassian, je te présente ma "maigre" escorte. Elle jeta un regard sur les deux cul-terreux qui accompagnaient le paon et esquissa un léger sourire. Voici la jeune Melisandre que je veille et Etienne Lahire, mon lige, fier combattant qui fut à meees côtés auprès de noootre père. La voix avait traîné sur le "mes" et le "notre", lourde de sens.

C'est une joie que de te revoir mon frère, cela fait si longtemps. Un sourire énigmatique s'étire, sans que son regard ne quitte celui de Cassian. La vie publique et les mondanités sont si vides de toi... et j'avoue qu'à te voir héler le client ici, je gage qu'elles doivent te manquer également... Nouveau sourire qui s'étire, malicieux cette fois.

Bientôt se tiendront les allégeances à la Bourgogne, comme tu le sais père était un fidèle bourguignon, amoureux et protecteur de sa terre et je mettrai ma main au feu que les figures bourguignonnes seraient bien heureuses d'y retrouver le fils de feu leur Souverain. Je t'invite donc à m'y accompagner, et serais bien trop outragée que tu t'y refuse. Mon frère.
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Cassian_darlezac
Si, au premier abord, il peinait à savoir à quelle sauce il allait être mangé, tout cela se précisa rapidement quand il perçut les sous-entendus de sa frangine. Plutôt que de s'enfoncer dans de veines explications, il reporta son attention sur la suite.

« Jeune Mélissandre, je gage que c'est grand plaisir pour ma sœur que de veiller sur une si belle plante ! Cassian de Blanc-Combaz, Prince de France, qui oublia qui il était sitôt qu'il croisa vos beaux yeux... d'où cette scène à laquelle vous venez d'assister... » L'excuse était foireuse, les compliments surfaits, mais il était plutôt fier de lui. Quoique c'est non sans angoisse qu'il poursuivit. « Allons, allons ! Ne buvez pas tant, jeune fille, ça saoule vite et mal ! D'autant que ma sœur serait bien capable de me le reprocher si d'ivresse vous finissiez dans les bras de ce brave troupier à lui compter les poils... »

Il parlait bien entendu d'Etienne, alors que d'un petit regard en biais il observait Jusoor. « Ne t'inquiète pas tant, comme tu peux le voir je n'ai rien oublié en ce qui concerne les mondanités, je t'accompagnerai donc ! Euh... dois-je abandonner mon stand dès à présent… ? Et sinon, vous êtes venus faire quoi par ici ? »
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[Seigneur de Corcelles - 17 ans]

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Etienne_lahire
Ha quoi, son frère ?
Voilà qui complique singulièrement les choses....

Etienne, dépité, observe ledit frère qui s'avance. A cet instant précis, il ne sait pas encore que lui-même et ce vaillant jeune homme vont partager des aventures très palpitantes dans le cadre d'une liste pour les Ducales.


Non.

Tout ce qu'il sait, c'est que le gamin (car il est jeune quand même, comparé à sa délicieuse soeur qui a pour Etienne, bientôt trentenaire, l'âge à peu près idéal), le gamin disais-je est encombré d'une faconde toute commerciale qui a d'emblée le don d'irriter notre blond mercenaire

Or, tandis que la brune Corbelette entreprend, à sa façon, de mettre les choses au point, ne voila-t'il pas que la rousse Mélisandre se lance dans une expérience de chimie appliquée. Sans aucun égard pour les procédures de sécurité, notre virginale héroïne vient de s'enquiller une dose de Torche-Minette. Espérons que la boisson n'aura pas d'effets trop délétères.


- Mélisandre ? Ça va ? s'enquiert Etienne, inquiet, tandis que le teint de la jeune fille vire vaguement au vert ce qui, vous me l'accorderez, s'accorde assez mal avec la couleur de ses cheveux. Est-ce l'effet de la piquette sur un estomac fragile ou bien le résultat des compliments de Cassian sur un coeur timide douloureusement éprouvé par la vie, voilà ce qui reste à déterminer...


[edit : refait la fin du post...]
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Melisandre.
La jeune et timide Mélisandre se délecte du breuvage au nom étrange, très gouleyant c'est certain, avec un petit arrière goût de miel à la première mise en bouche. Soudain elle écarquille ses prunelles grises posées sur le frère de la Princesse qui s'adresse à elle.

La voici partagée entre plusieurs sensations. D'un, le vrai goût répugnant se révélant à son palais trop gourmand pour avoir vidé le verre. De deux de rosir aux compliments du Prince. De trois de grimacer sous les remous de son ventre mécontent d'avoir reçu un verre de soi-disant nectar qui s'avère douteux. De quatre de rougir aux allusions du Prince sur une ivresse à venir et du torse d'Etienne, poilu ou pas. De cinq à virer au cramoisi en sentant une boule remontant de ses tripes à la gorge.

Elle jette un regard inquiet au Prince, puis apeuré à Etienne, trois fois de suite avant de laisser tomber son panier à terre et de relever les pans de sa houppelande gardant la bouche fermée. Impossible pour elle de dire mots sans prendre le risque de vomir ici, au vu et au su de tout le monde. Ainsi donc elle s'enfuit en courant à travers les étals, enfin une main fine agrippe le tronc d'un chêne qui devait être centenaire vu sa circonférence et l'ingénue de rendre à la terre ce qui en était sorti sous forme de vin affreusement mauvais, du moins pour sa délicate personne...

Quelques instants plus tard, elle revient toute honteuse, dévorant des grains de raisins pour effacer l’offense à son ventre et sa bouche. Elle tente de sourire timidement, les joues empourprées d’une telle image donnée en public.
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Que faire d'autre, sinon rechercher l'étreinte qui contenait à présent le ciel et l'enfer : notre fatal destin, encore, et encore, et toujours. Anne Rice
Cassian_darlezac
Malgré ses quelques recommandations à la jeune Melissandre, le Blanc-Combaz était plutôt serein. Soit son vin n'était pas des plus gouleyant, mais ce n'était pas non plus une effroyable piquette. Et cette jeune fille, qui ne lui apparaissait pas Bourguignonne, devait sans doute venir de contrés où l'on peut boire bien pire, en appelant cela grand cru. Oui, sans aucun doute elle le trouverait à son goût, puis d'un caprice adolescent demanderait à Jusoor d'acheter tous les tonneaux. Oh non ! La journée ne serait pas perdu, il sentait déjà le poids de l'or emplir sa bourse. Ah.. tient elle part en courrant ? Où va-t-elle d'ailleurs, pourquoi s'en aller ainsi... une envie pressante ?

« Mordiable ! Mais c'est qu'elle dégobille mon vin ! », stupéfaction, horreur, on se reprend et, à peine la jeune fille revenue, on essaie de sauver la casse. « Oh ! Excusez moi, celui-ci doit venir d'une mauvaise flasque, de celles réservées aux bidasses ! » Et de tendre un autre godet à la malheureuse, sans savoir s'il était réellement meilleur. « Tenez, goûtez plutôt de celui-ci, je gage qu'il vous rincera le palais d'une bien agréable manière ! » Ou pas...
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[Seigneur de Corcelles - 17 ans]

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