[RP] Une éruption à Lestre

Matouminou

Citation:

- Bonsoir LESTRE !!

La voix familière la fit se retourner et elle sourit devant l'apparition de son compagnon, son volcan, comme elle aimait à dire. Il était beau dans sa tenue de circonstance et elle se dit qu'il portait le couvre-chef avec élégance. Bien sûr, une petite voix lui soufflait qu'elle n'était pas objective.
Elle se dirigea vers lui et, arrivée à sa hauteur, elle effleura sa bouche de ses lèvres, baiser furtif, non qu'elle n'eut pas envie qu'il soit plus prononcé, mais elle ne voulait pas le mettre mal à l'aise. Puis glissant un bras sous le sien, tout en l'entrainant vers sa future suzeraine, elle lui murmura:

- Je suis heureuse de partager cet évènement avec toi...tout le monde t'attend, je crois même que Adeline est en panique complète!!

Elle s'interrompit lorsqu'elle vit celle sur qui reposait toute la cérémonie arriver. Elle serra le bras de Stromb:

- Oh! voici Perrinne...arfff...elle ne semble pas de très bonne humeur...

De fait, sans saluer quiconque, Perrinne s'était installée derrière le pupitre bien en vue de tout le monde.
Matou regarda Adeline, sans trop savoir quoi faire. Elle venait de se rendre compte que la dernière cérémonie d'anoblissement à laquelle elle avait assisté remontait à des années en arrière et qu'elle n'avait aucun souvenir de son déroulement.

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Kathryn.brehnian

Rester aux côtés de sa cousine plutôt que de superviser le buffet, pourquoi pas ? Après tout, la plupart du temps du moins, Kathryn est plutôt conciliante. Mais devoir gérer une crise de panique à la dernière minute, elle n'a pas signé pour.

Tout annuler, vraiment ? La blonde oscille entre amusement et un total dépit devant l'attitude de sa cousine. Celle-ci pouvait en général garder un sang-froid exemplaire sur les champs de bataille ou entourée de malades, mais les cérémonies en tout genre avait le don de la mettre dans un état que ne comprenait pas bien Kathryn.
Néanmoins, avant même que celle-ci ne puisse ouvrir la bouche pour lui remonter les bretelles, Matou arriva et, à sa manière, tenta de réconforter Adeline. Kathryn opina du chef, et dans un sourire confirma les propos de celle-ci :

Tu as entendu Matou, tout ira bien.

Elle attendit que cette dernière se soit éloignée de quelque pas pour poursuivre, plus sérieuse.
De toute manière, sans vouloir te mettre la pression, cela me semble un peu tard pour annuler. Ou en tout cas ne compte pas sur moi pour aller annoncer à tout ce petit monde que tu as changé d'avis, qu'ils peuvent rentrer chez eux, et que Matou ne pourra pas épouser l'homme qu'elle aime à cause de toi.
Argument imparable aux yeux d'Adeline, et Kathryn ne l'ignore pas. Disant ces mots, elle se retourna pour découvrir les nouveaux arrivants, et revint à sa cousine.

Je suis sûre que tu as soigneusement pesé ta décision, alors dis moi ce qui te panique autant. Tu as dix minutes, après, tu n'as pas le choix, tu as un hommage à entendre. Alors, qu'est-ce qui ne va pas ?

Tout en débitant son argumentaire, elle versa dans une coupe une bonne rasade de calva (oui, oui, de Dieppe) et le plaça dans la main d'Adeline.
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Deedee

]Tout va bien se passer, tout va bien se passer…. Oui mais non ! Elle savait plus la brune ! Le black out total dans sa p’tite tête ! Elle n’avait pas révisé avant de venir, et l’interro surprise qui n’était pas une surprise tombait au mauvais moment ! Pi cétou !

Donc non, ce n’était pas possible, fallait renvoyer tout le monde et recommencer une autre fois ! Et telle une petite fille faisant un gros caprice, Adeline pinça les lèvres, et regarda sa cousine du coin de l’œil. Elle avait raison, elle le savait, Perrinne venait d’arriver en plus, et vu son état, cela aurait été grotesque de tout annuler maintenant. Et puis… toute cette nourriture, les cochons sur pattes, le calva… Elle ne pouvait pas non plus tout gâcher comme ça…
Et puis Matou qui semblait tellement heureuse…. Stromboli si impatient… Depuis le temps qu’elle attendait pour en faire son vassal sans parler de…

Argggg ! Mais pourquoi elle avait une cousine qui trouvait toujours les mots qu’il fallait pour la toucher ! Grmpf !

-C’est pas juste Kate ! Tu fini toujours par gagner !

Petite moue boudeuse, petit regard ici et là, un signe de la main pour inviter Perrinne à les rejoindre, et elle fini par se pencher vers sa cousine pour lui confier ses craintes.

-J’sais plus c’qu’il faut dire Kate… Ça l’fait pas pour une future suzeraine, mais j’ai oublié tout les mots qu’il faut !

Ça… c’était dit, et cela laisserait loisir à la cadette de se moquer de son ainé. N’attendant donc pas le couperet moqueur, Adeline vida son verre d’une traite pour se donner du courage et s’approcha de Perrinne qui avait l’air… de fort méchante humeur !

-Soit la bienvenue « Saint Jean » je suis désolée de te solliciter comme cela, mais nous attendions ce moment depuis bien longtemps…

Puis se penchant discrètement à son oreille, elle lui murmura quelque mot, non plus en tant que noble à Héraut, mais plus… d’une amie à une autre.

-Je te remercie sincèrement d’être là… mais je m’en voudrais que tu t’épuise d’avantage. Si tu ne veux pas que je joue mon rôle de médecin casse pied, je te conseille de rester assise et couverte…

Un léger sourire, espérant se faire pardonner de l’avoir embarqué la dedans, et Adeline prit place. Un dernier regard vers sa cousine pour s’assurer qu’elle était par là, et la cérémonie commença.

-Dames, Messires, je vous en prie, vous aurez tout le loisir de vous en mettre plein la panse dans les heures à venir, mais pour le moment….
Stromboli, est ce que tu veux approcher je te pris ?

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Stromboli

Stromb avait salué ses amis un à un, content qu'ils aient pu venir. Il s'était retenu d'envoyer des cartons à tout le monde, surtout en voyant les yeux éberlués de Matou. Il salua aussi Adeline, souriant largement, puis Perrinne qui semblait un peu énervée. Il s'était glissé aux côté de Matou et avait pris un verre. Il ne se lassait pas d'observer le domaine, les yeux pétillants.

Soudain, il entendit la voix d'Adeline :

Citation:

-Dames, Messires, je vous en prie, vous aurez tout le loisir de vous en mettre plein la panse dans les heures à venir, mais pour le moment….
Stromboli, est ce que tu veux approcher je te pris ?

Il fut tiré de sa rêverie.. Il posa donc son verre et s'approcha de sa future suzeraine. Il se planta à quelques pas devant elle et sourit.

Je suis là, tout à toi ^^
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Deedee

Il était là, il était tout a elle, et aller savoir pourquoi, la de Courcy mourrait d’envie à l’instant même de lui sortir une bêtise…. Plus grosse que la grosse Marthe qui lui servait de cuisinière. Un truc du genre… « Tout a moi ? Tu es sûr ? Matou risquerait d’être jalouse. » Pas sûr que cela fasse très sérieux en pleine cérémonie d’anoblissement. Pas sûr non plus que cela soit au gout de tout le monde. Et pourtant….
Mouarf ! Un peu d’sérieux tout de même !

Adeline déglutit un instant avec peine, cherchant ses mots pour la situation, des mots sérieux, mais surtout… des mots qui pourrait traduire ce qu’elle avait au fond du cœur pour le moment présent, pour l’homme présent devant elle. Elle avait à la fois tant à dire, et rien. Tant sur tout ce qu’elle pensait de cet homme, tout ce qu’il avait fait et faisait encore, tout ce qu’il représentait aussi et… rien… rien qui ne dévoilerait un peu ce qu’elle cachait derrière son armure invisible….

La jeune vicomtesse regarda un instant son futur vassal, posant son regard ensuite sur sa marraine, sa cousine, l’assemblée, pour ensuite le reposer sur Stromboli.

-Stromboli… Si nous sommes réunis aujourd’hui….

Regard vers l’assemblée, un autre vers Matou, retour vers Stromboli.

- Non, ce n’est pas pour un mariage. Enfin pas encore ! En tout cas ce n’est pas moi qui le présiderais….

Léger sourire en se mordant les lèvres pour ne pas rire, et Adeline enchaina.

-Plus sérieusement… J’ai voulu cette cérémonie aujourd’hui Stromboli, simplement pour te prouver ma reconnaissance, mon admiration également, et surtout, te prouver ma confiance.
Non seulement tu as su prouver aux yeux de tous que tu étais un véritablement Normand en acceptant sans broncher de boire du calva tout les jours et surtout de reconnaitre qu’il était excellent….

Un petit regard sadique sur son futur vassal suivis d’un large sourire et d’un petit signe du doigt pour lui signifier de ne pas broncher. Et la future suzeraine continua sur sa lancée.

-Tu as également su montrer ton attachement pour ton duché d’adoption en t’y investissant, en le protégeant, et ce… malgré les difficultés et les mauvaises langues. Tu penseras peut-être que tout cela n’est rien, que c’était bien normal, mais pour moi, c’est important, tu sais à quel point j’aime ce duché… A quel point…

Elle s’arrêta un instant, préférant ne pas continuer sa phrase et ses pensées. Il savait, d’autre le savais aussi, il n’était pas besoin de s’égarer de la sorte. Adeline lui sourit simplement, et continua.

-Stromboli, tu aimes la Normandie, tu aimes le calva, et tu as su le prouver bien plus que certain se disant « normand ».
Mais surtout… surtout… Et rien que pour cela, tu auras à jamais ma reconnaissance et mon admiration… tu as redonné le goût de vivre à une personne chère à mon cœur. Il y a quelque temps, J’ai vu une jeune femme au bord du gouffre, prête à se laisser plonger dedans, aujourd’hui, grâce à toi, je la vois resplendissante, épanoui, heureuse, comblée.
Grâce à toi…

Une léger pause, c’est qu’elle commençait a se dessécher la Vicomtesse et a sentir une petite boule d’émotion dans le fond de la gorge… Evitant donc de croisé le regard de sa marraine, la de Courcy plongea son regard sur Stromboli et poursuivi encore un peu.

-Pour toute ces choses Stromboli, pour ton dévouement, pour ta loyauté, pour ta persévérance, ta patience, j’aimerais aujourd’hui te prouver ma reconnaissance, et te confier ces terres sur lequel nous sommes réunis, Lestres n’a pas seulement besoin d’un Seigneur. Lestres a besoin d’une personne qui saura l’entretenir, la faire prospérer mais surtout… la protéger. Je n’ai pas seulement besoin d’un vassal, j’ai besoin aujourd’hui d’une personne qui saura me promettre de m’aider et me conseiller, en tout temps, toute circonstance. Qui puisse me promettre sa fidélité même dans les épreuves. Une personne digne de représenter Valognes.
Stromboli… Acceptes tu d’être cette personne ?

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Stromboli

Stromb n'avait pas prononcé ses mots par hasard. Le "je suis tout à toi", pas tellement de circonstance dans une telle cérémonie, tendait à amener une touche de légèreté. Il su, en regardant Adeline, qu'elle se retenait de dire certaines choses et de rigoler. Stromb dû faire de même, même s'il n'arriva pas à masquer le petit sourire qu'il avait au coin des lèvres. Non, ce n'était pas le moment de rigoler... Arfff

Stromb se reprit, dans le silence volontaire marqué par Adeline qui cherchait ses mots. Il la regardait sans faillir, et dans ses yeux brillait une lueur d'amitié sincère mêlée à une certaine émotion.

Citation:

- Non, ce n’est pas pour un mariage. Enfin pas encore ! En tout cas ce n’est pas moi qui le présiderais….

Lui qui voulait rester sérieux, c'était raté. Il se mordit la lèvre pour ne pas rire, regarda un instant les nuages pour se reprendre, et finalement reposa son regard sur sa future suzeraine.

Citation:

Stromb retrouvait son sérieux au fur et à mesure des paroles d'Adeline. Il était ému par ses dires, et hocha presque imperceptiblement la tête. Mais lorsqu'elle arriva à la partie calva... Il s'étrangla ! Excellent ? Lui qui avait bien failli en mourir ! Stromb, offusqué, voulu se rebiffer...

Euhh je.... Arffff

... Mais c'était sans compter sur le petit signe d'Adeline qui lui intimait le silence. Il ferma la bouche, et se tut.

Groumpf... Gglbmlgbmlgbml...

Il se tut oui, mais ne put s'empêcher de râler en sourdine. Mais cela ne dura qu'un très court laps de temps, car Adeline avait continué sur sa lancée.

Citation:

Il écouta donc. Il était manifeste qu'Adeline aimait son duché. Il était le premier à hurler lorsque à ses oreilles parvenaient les mauvaises paroles de mauvaises langues, celles-là même qui avaient craché sur Adeline, et qui l'avaient laissée dans un piteux état quelques mois plut tôt. Stromb savait le travail qu'elle faisait, son acharnement, et aussi les valeurs qu'elle avait. Les mêmes que lui. Pour cela et pour tant d'autres raisons, elle pouvait être assuré qu'il lui serait fidèle jusqu'au bout, tranchant les mauvaises langues les unes après les autres, faisant lui aussi preuve d'un esprit sadique quand il le fallait.

Citation:

Il sourit largement. Il est vrai que sans la personne en question, lui aussi ne serait plus là en ce jour pour parler de tout ça. Car c'était bien grâce à elle qu'il était toujours parmi les vivants, et plus vivant que jamais.

Stromb senti l'émotion chez sa future suzeraine. Pour ne pas qu'elle se sent mal-à-l'aise sous son regard, il baissa légèrement les yeux. Il attendit qu'elle repose son regard sur lui pour la regarder à nouveau.

Citation:

Stromb laissa planer un tout petit moment avant de répondre. Quand Adeline lui avait proposé l’anoblissement presque une année auparavant, il avait été assez méfiant, sur la défensive même. Dans ses principes figurait une chose marquée en rouge vif : une reconnaissance, telle qu'elle soit, se mérite et n'est jamais acquise. Et Stromb aurait refusé tout net anoblissement s'il n'avait été que de "complaisance". Le temps avait fait son oeuvre, son travail aussi, et aujourd'hui il était rassuré sur les motivations de sa future suzeraine.

C'est donc avec un sérieux rare chez lui, qu'il lui répondit :

Oui, je le veux.

Un sourire en coin s'étira sur ses lèvres, et il s’efforça à garder son sérieux malgré l'éclat rieur dans ses yeux. Décidément...
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Matouminou

Et bien, ça commençait bien! Voilà que Stromb se disait tout à sa future suzeraine, et voilà que cette dernière affichait un petit sourire amusé.
Un grand sourire éclaira le visage de Matou. Elle savait sa filleule prompte à rire dès que la situation le permettait, et fut heureuse que la cérémonie débute sur un ton plutôt léger.
Elle fut heureuse que l'ambiance soit à la détente. Souvent ce genre de cérémonie pouvait ce rêvéler mortellement ennuyeuse.

Adeline pousuivait et Matou sut qu'elle n'arriverait pas à tenir la promesse qu'elle s'était faite, rester impassible et contenir ses émotions.
Comment, en entendant les paroles d'Adeline, aurait-elle pu retenir le profond bouleversement qui montait en elle?
Elle baissa la tête, tentant tant bien que mal de retenir ses larmes, se disant que décidément, toujours, on lirait en elle comme dans un livre.

Ayant plus ou moins réussi à se ressaisir, mais les yeux encore bien trop brillants pour qu'on ne devine pas qu'elle luttait pour ne pas pleurer, elle hochait la tête doucement au fur et à mesure que sa filleule faisait son discours, comme pour confirmer tout ce qu'elle disait. Oui, Stromb était quelqu'un de bien, oui, on pouvait lui faire entièrement confiance, oui, il avait bu sans rechigner cet infâme calva dieppois...et oh oui, il l'avait fait renaitre, elle qui s'apprêtait à entrer au couvent pour sûrement ne plus jamais en ressortir.

Des images de leur rencontre, de leurs discussions, de cette soirée où leurs coeurs avaient su qu'ils étaient faits l'un pour l'autre, lui revinrent à l'esprit...La vie les avait tous deux meurtris, mais aujourd'hui, elle savait qu'ils avaient pris leur revanche, faisant un pied de nez à tout ceux qui n'avaient guère donné cher de leur amour...à tous ceux qui n'avaient eu de cesse de vouloir les voir séparés...

Elle chassa ces dernières pensées, et regarda son Volcan. Il affichait un visage tranquille et sur ses lèvres planait un léger sourire. Ce sont ses yeux pourtant qui trahissaient son émotion. Cela n'aurait pu échapper à Matou. Bien souvent, il lui suffisait de plonger ses yeux dans les siens pour savoir ce qu'il pouvait ressentir: yeux de braise virant sur le sombre...la colère ne tarderait pas à éclater...yeux de braise pétillants et là, c'était l'éclat de rire qui n'était pas loin...yeux plus clairs qui se posaient sur elle avec une infinie douceur, et elle savait qu'il était heureux...Des nuances, dans les yeux du Volcan, il y en avait de nombreuses....

Elle n'avait pu s'empêcher de rire doucement au passage du calva. Qu'il ne râla pas plus que ça, la fit encore plus rire. Il est vrai qu'Adeline avait mis la barre très haut.

Le discours se poursuivait avec ce moment solennel où la future suzeraine fait sa demande:

Citation:

Pour toute ces choses Stromboli, pour ton dévouement, pour ta loyauté, pour ta persévérance, ta patience, j’aimerais aujourd’hui te prouver ma reconnaissance, et te confier ces terres sur lequel nous sommes réunis, Lestres n’a pas seulement besoin d’un Seigneur. Lestres a besoin d’une personne qui saura l’entretenir, la faire prospérer mais surtout… la protéger. Je n’ai pas seulement besoin d’un vassal, j’ai besoin aujourd’hui d’une personne qui saura me promettre de m’aider et me conseiller, en tout temps, toute circonstance. Qui puisse me promettre sa fidélité même dans les épreuves. Une personne digne de représenter Valognes.
Stromboli… Acceptes tu d’être cette personne ?

Matou sentit que l'émotion était à son comble, chez sa filleule , chez son Volcan et chez elle-même. Elle retint son souffle, regardant Stromb qui? après avoir baissé un instant la tête, regardait de nouveau Adeline. Un ange passa. Matou avait la tête vide, elle attendait simplement.
Et Stromb, avec un sérieux empreint de solennité, prononça les mots qui, désormais, ferait de lui, le vassal d'Adeline de Courcy.

Citation:

- Oui, je le veux.

Cette fois-ci, la dame de Guilberville ne put retenir ses larmes, car derrière ce "oui, je le veux", un autre "oui" viendrait, celui là, c'est à elle qu'il le dirait, lui offrant ainsi son nom, et scellant pour une vie entière leur amour.

Et voilà qu'une fois de plus, elle avait laissé la senbilité l'envahir. Pire, elle ne pouvait même plus bouger. Et ce n'était pas plus mal du reste, car sauter au cou de son Volcan avec la fougue qui la caractérisait, cela aurait fait un peu manquement à la noble attitude.
Pourtant, elle bouillait, à l'intérieur d'elle, d'aller poser sa bouche sur la sienne, en un doux baiser, dans lequel il reconnaitrait tout l'amour et toute la fierté qu'elle éprouvait pour lui.

Mais la place incombait à Perrinne maintenant pour donner le blason, et le titre.
Matou savait qu'elle devrait encore un peu patienter.

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Deedee

Oui je le veux.

Du rire aux larmes, l’émotion était au delà de ce qu’elle aurait pensé pour cette cérémonie,
Adeline regarda son futur presque vassal en se mordant la lèvre prête a crier : « Je vous déclare mari et femme » mais…. Oui mais non ! Oui mais non ! Pas maintenant ! Pas maintenant !
Elle baissa alors les yeux vers le sol, déglutit un instant en songeant qu’il faisait soif a force de causer toute seule, et releva la tête, replongeant son regard dans celui de Stromboli tout en évitant soigneusement celui de sa cousine qui ne manquerait pas de se moquer d’elle et celui de Matou qui irrésistiblement, elle le savait, lui ferait couler les larmes.

C’est donc concentrer sur son futur presque vassal qu’elle reprit la parole, d’une voix assurant quoiqu’un peu tremblante.

-Stromboli, j’aimerais alors entendre de ta bouche ces promesses. J’aimerais aujourd’hui que tu jures devant cette assemblée aide, fidélité et… conseil.

Et d’un geste de la main, elle l’invita a s’avancer légèrement et mettre genoux à terre pour la promesse qui unirait désormais suzerain et vassal soit faite devant tous le monde.

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Stromboli

Stromb fut ravi de voir Adeline retenir son rire. Lui aussi avait un peu de mal à garder son sérieux. Car oui, dans toute situation oppressante, sérieuse, stressante... Il est toujours difficile de garder son calme et son sang froid.

Un regard de biais vers Matou qui n'avait pu retenir ses larmes. Il n'était pas étonné, la connaissant bien, ainsi que sa sensibilité exacerbée. Il espéra simplement qu'elle n'éclate pas complètement en sanglot avant la fin de la cérémonie... Cette pensée le fit sourire, et il détourna le regard pour rester sérieux.

Il se re-concentra sur Adeline qui n'avait pas fini :

Citation:

-Stromboli, j’aimerais alors entendre de ta bouche ces promesses. J’aimerais aujourd’hui que tu jures devant cette assemblée aide, fidélité et… conseil.

Stromb cligna des yeux. Et soudain... il comprit ! Mais oui ! Sombre andouille que tu fais, il faut DIRE exactement ces mots, et pas un simple oui !! Pour le coup, il se serait donné des claques... Arf !!

Sur la demande ordonnée d'Adeline, il s'avança et mis un genou à terre juste devant elle. Un peu crispé, car à part devant Matou et dans le passé devant Aristote, il ne s'était jamais soumis devant personne. Mais il ne broncha nullement, il obtempéra car il trouvait cela normal, et le faisait bien volontiers devant Adeline pour qui il avait énormément de respect.

Il sentait le moment arriver, lourd de solennité, et le sérieux s'imposa à lui comme une évidence.

Citation:

-Stromboli, j’aimerais alors entendre de ta bouche ces promesses. J’aimerais aujourd’hui que tu jures devant cette assemblée aide, fidélité et… conseil.

Il la regarda et jura serment sans ciller, la voix grave et assurée :

Moi Stromboli Mazaryck, je te jures à toi Adeline de Courcy, aide, fidélité et conseil, et ce jusqu'à ma mort.

Il ne savait pas exactement quoi dire pour ce genre de serment... Alors il avait laissé les mots venir naturellement, espérant que ses paroles seraient à la hauteur...

Il garda le silence et sourit à sa presque suzeraine, le regard brillant de fierté de bientôt appartenir à sa mesnie.
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Deedee

Fière… Elle regardait fièrement son presque imminent vassal lui faire cette promesse symbolique qui les lierait jusqu’au delà de la mort (et ouais ! C’est mieux qu’le mariage !)
Fière… qu’il soit le premier de ce vicomté, de ces terres si durement obtenu, si injustement obtenu aussi… Mais fière, tout de même, d’avoir réussi à venger ce frère trop tôt disparu.
Oui, fière… Comme le regard brillant de Stromboli face à elle.

Elle lui adressa un sourire, les yeux tout aussi brillant, mélange d’émotion, de fierté et de joie, et prononça à son tours les quelques mots qui scellerait a jamais leur serment.

-Par ton serment, Stromboli, je m’engage à mon tour à t’assurer la protection, la justice, et à subvenir à tes besoins sur les terres de Lestres, désormais tienne.

Un geste un peu maladroit de sa part pour attraper un paquet derrière elle et la vicomtesse continua, tendant l’objet, symboliquement devant elle.

-Et pour sceller ce serment, accepte cette épée, forgée sur les terres de Lestres, symbole de ton devoir envers cette terre, ta suzeraine, et ton duché.

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Stromboli

Stromb écouta Adeline lui faire serment à son tour, et lui sourit.

Elle attrapa un paquet derrière elle, et Stromb reconnu rapidement une épée. Il ouvrit de grands yeux.. C'était une très belle épée !

Il pris l'objet qu'Adeline lui tendait, et son regard balaya la lame jusqu'à la garde. Il releva ensuite les yeux sur Adeline et lui sourit.

Il resta assis, n'osant pas bouger, car il ne savait tout simplement s'il en avait le droit. Il se dit intérieurement qu'il aurait dû demander à Matou comment se passait une telle cérémonie... Mouarf
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Leda

Leda n'avait pas assiter à toute la cérémonie. Adeline lui en avait parler, lui avait d autres choses à faire sur le moment. Mais le voilà qui apparaissait, sans un mot. A dire vrai, ce vassal serait peut être sous peu son vassal. Il serait temps un jour de le rencontrer et de voir s'il était à la hauteur de celle dont il accompagnait la vie.

Se dirigeant vers la plage de Lestre, Leda aperçut le petit groupe. Pas la peine de s'avancer de trop, il resterait en retrait à jauger le comportement des uns et des autres. Un petit signe à Perrinne pour lu isignifier son retard, elle le gronderait peut être. Cela faisait longtemps qu'il ne lui avait pas parlé.

Pour le reste, on attendrait la fin de la cérémonie.
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Perrinne

Et de fait, elle obéit en se ménageant, c'est à dire en ... s'asseyant tout bonnement. C'est depuis ce siege qu'elle rédigea l'acte et le scella... trois fois.
Elle tiqua devant le nom qui fut prononcé et dont on ne lui avait rien dit jusqu'à cet instant. Résonna un claquement de langue là dessus.

Puis s'avancant lentement munie d'un rouleau de tissus et de deux des 3 vélins, elle déploya le premier devant le nouveau seigneur.

Messire de Lestre, mes félicitations.
Voici vos armes.

Après cela, elle s'empara des 2 velins recemment scellés et les tendit au seigneur et à sa suzeraine.

Voici une copie du contreseing que je déposerai à Paris dès que cela me sera possible. Ce dépot actera définitivement votre anoblissement.

Citation:

- CONTRESEING d'OCTROI de SEIGNEURIE VASSALE -

Vicomtesse de Valognes, Adeline de Courcy

[deedee]

Stromboli Mazaryck

[Stromboli]

Lestre

D'or au soleil de gueules accompagné de trois agaces ou pies grièches au naturel.

Deedee a écrit:

De nous, Adeline de Courcy, Vicomtesse de Valogne, Baronne de la Haye du Puits,
A vous, Saint Jean,

Il y a quelque mois de cela, j’avais fait part à Normandie de mon désir d’octroyer les terres de Lestre, sis en mes terres de Valognes à Messire Stromboli, en reconnaissance et remerciements de ce qu’il put faire auprès de personne qui nous sont proches et cher.

Patente avait été fait au mois de février et rester en attente depuis. J’aurais donc souhaiter savoir s’il était possible de traité cette demande, afin que l’octroie se fasse désormais sans attendre d’avantage. L’avenir étant pour le moins incertain, j’aurais souhaiter que cet octroie se fasse avant qu’il nous arrive quelque chose.

Vous en remerciant par avance,

Adeline de Courcy

Deedee a écrit:

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Stromboli

La cérémonie avait pris un nouveau tournant, très important. Perrinne avait rédigé et scellé l'acte, et Stromb pour une fois, ne sut quoi dire tant il était ému.

Alors qu'elle le félicitait et lui remettait ses armes, il se redressa et lui sourit.

Je vous remercie Saint Jean...

Il inclina poliment la tête pour marquer ses paroles, et pris le scellé qu'on lui tendait. Il réalisa alors que la cérémonie était terminée. Tout s'était passé finalement très vite

Il attacha l'épée d'Adeline à sa ceinture et rangea le vélin dans une poche intérieur de son habit. Il se tourna vers elle et lui colla une énorme bise. Il sursauta, et regarda sa désormais suzeraine d'un air inquiet

Dis Adeline.... j'ai toujours le droit de te faire la bise ?

Et oui, Stromb avait tout à apprendre sur la "noble attitude".

Bon ben, je propose que nous arrosions cela !!
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Matouminou

Fière, oui, c'est ce qu'elle était, non pas qu'il fut devenu seigneur, mais pour tout ce qu'il était, tout ce qu'il avait fait et continué de faire.

Elle sourit en le voyant faire ses premiers pas dans la noblesse, un peu maladroitement, il est vrai. Mais il saurait se débrouiller et être à la hauteur. La noblesse ce n'est pas ce que l'on montre de soit, beau panache et belles tenues, non, c'est ce qu'on fait et comment on le fait, et surtout, ce sont des valeurs auxquelles on ne déroge jamais comme, entre autres, l'honneur et la loyauté.

Il se tourna vers ceux qui étaient venus pour l'occasion:

Citation:

Bon ben, je propose que nous arrosions cela !!

Elle acquiesça et s'exclama:

- Ah, je suis d'accord!! enfin on passe aux choses sérieuses!!

Puis, elle s'approcha de lui et lui déposa un baiser sur la joue, elle aurait voulu faire plus, mais bon c'était un seigneur maintenant!

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Une éruption à Lestre

Stromboli

Deedee

-Par ton serment, Stromboli, je m’engage à mon tour à t’assurer la protection, la justice, et à subvenir à tes besoins sur les terres de Lestres, désormais tienne.

Un geste un peu maladroit de sa part pour attraper un paquet derrière elle et la vicomtesse continua, tendant l’objet, symboliquement devant elle.

-Et pour sceller ce serment, accepte cette épée, forgée sur les terres de Lestres, symbole de ton devoir envers cette terre, ta suzeraine, et ton duché.

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Stromboli

Leda

Perrinne

Citation:

- CONTRESEING d'OCTROI de SEIGNEURIE VASSALE -

Vicomtesse de Valognes, Adeline de Courcy

[deedee]

Stromboli Mazaryck

[Stromboli]

Lestre

D'or au soleil de gueules accompagné de trois agaces ou pies grièches au naturel.

Deedee a écrit:

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Stromboli

Citation:

-Stromboli, j’aimerais alors entendre de ta bouche ces promesses. J’aimerais aujourd’hui que tu jures devant cette assemblée aide, fidélité et… conseil.

Citation:

-Stromboli, j’aimerais alors entendre de ta bouche ces promesses. J’aimerais aujourd’hui que tu jures devant cette assemblée aide, fidélité et… conseil.

Deedee

Oui je le veux.

-Stromboli, j’aimerais alors entendre de ta bouche ces promesses. J’aimerais aujourd’hui que tu jures devant cette assemblée aide, fidélité et… conseil.

Et d’un geste de la main, elle l’invita a s’avancer légèrement et mettre genoux à terre pour la promesse qui unirait désormais suzerain et vassal soit faite devant tous le monde.

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Matouminou

Citation:

- Oui, je le veux.

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Stromboli

Citation:

- Non, ce n’est pas pour un mariage. Enfin pas encore ! En tout cas ce n’est pas moi qui le présiderais….

Lui qui voulait rester sérieux, c'était raté. Il se mordit la lèvre pour ne pas rire, regarda un instant les nuages pour se reprendre, et finalement reposa son regard sur sa future suzeraine.

Citation:

Deedee

-Stromboli… Si nous sommes réunis aujourd’hui….

Regard vers l’assemblée, un autre vers Matou, retour vers Stromboli.

- Non, ce n’est pas pour un mariage. Enfin pas encore ! En tout cas ce n’est pas moi qui le présiderais….

Léger sourire en se mordant les lèvres pour ne pas rire, et Adeline enchaina.

Un petit regard sadique sur son futur vassal suivis d’un large sourire et d’un petit signe du doigt pour lui signifier de ne pas broncher. Et la future suzeraine continua sur sa lancée.

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Stromboli

Citation:

-Dames, Messires, je vous en prie, vous aurez tout le loisir de vous en mettre plein la panse dans les heures à venir, mais pour le moment….
Stromboli, est ce que tu veux approcher je te pris ?

Il fut tiré de sa rêverie.. Il posa donc son verre et s'approcha de sa future suzeraine. Il se planta à quelques pas devant elle et sourit.

Je suis là, tout à toi ^^
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Deedee

-C’est pas juste Kate ! Tu fini toujours par gagner !

Petite moue boudeuse, petit regard ici et là, un signe de la main pour inviter Perrinne à les rejoindre, et elle fini par se pencher vers sa cousine pour lui confier ses craintes.

-J’sais plus c’qu’il faut dire Kate… Ça l’fait pas pour une future suzeraine, mais j’ai oublié tout les mots qu’il faut !

-Soit la bienvenue « Saint Jean » je suis désolée de te solliciter comme cela, mais nous attendions ce moment depuis bien longtemps…

Puis se penchant discrètement à son oreille, elle lui murmura quelque mot, non plus en tant que noble à Héraut, mais plus… d’une amie à une autre.

-Dames, Messires, je vous en prie, vous aurez tout le loisir de vous en mettre plein la panse dans les heures à venir, mais pour le moment….
Stromboli, est ce que tu veux approcher je te pris ?

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Kathryn.brehnian

Pardallian

pardy s'etait perdu comme a son habitude,mais il alla chercher sa femme et enfin ils arriverent a la petite fete qui se preparait,ils apercurent Matou et d'autres personne ,il y reconnut Deedee,et plusieur autres amies,et amis,il allerent dire bonjour a tout ce beau monde,mais comme a son habitude pardy n'y etait pas a son aise.,il se mit un peu en retrait.heureusement Val etait la ,ouf

Matouminou

Citation:

- Bonsoir LESTRE !!

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Perrinne

Oui bah Perrinne, elle était toujours dans une colere noire face au travail qui s'amoncelait et la désaffection de certains. Toujours énervée de l'incompétence et du manque de fiabilité d'autres. Ajoutez à celà qu'elle était sur la route suite aux directives de son Ordre et que faire demi tour au pied levé n'était pas franchement fait pour aider quand vous vous remettiez de relevailles plus que douloureuses. Il était très probable qu'elle ait à prendre à nouveau du repos plusieurs jours, voir plusieurs semaine pour s'en remettre de cette chevauchée au travers de la Normandie.
Alors non, Perrinne n'était pas de bonne humeur. La Normandie n'ayant ni héraut ni poursuivant, elle devait faire le témoignage. Fichu manque de fiabilité.... Et La Haye n'téait pas la porte à coté.

N'étant donc pas du tout dans l'ambiance du jour et les cérémonies d'octroi étant pour elle quelque chose devenu totalement anodin à la longue, voir meme une corvée parfois, elle se fit conduire au pupitre prevu pour son office et commenca à déballer son écritoire. La cape hospitaliere suffirait à la protéger de la brise d'automne et la tenue de voyage dessous qui l'accompagnait durant la majorité de ses chevauchees liés à son office héraldique bien que plus pratique que jolie suffirait : on ne la verrait pas.

Elle n'avait pas envie de jouer au "bonjour comment vas tu" que personne n'écoute et où chacun répond de manière superficielle. La plaie était encore trop présente, au propre, au figuré. Ces mondanités, c'était trop pour elle. Finalement les retraites avaient au moins ce point positif. D'autant plus avec ce qui se profilait à l'avenir. Et si ca ne plaisait pas, tant pis, qu'ils aillent au Sans Nom... la cérémonie étant alors reportée Sine Die vu le manque d'effectifs internes.
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Stromboli

A Fécamp, dans le bureau du maire...

Stromb s'était levé tôt, comme tout les jours depuis son élection. Il avait trouvé là une occupation nouvelle, prenante, voire même passionnante ! Et il s'était attelé à la tâche avec ardeur. Tellement motivé qu'il en avait d'ailleurs oublié la cérémonie de son propre anoblissement...

Dans le bureau, un calme serein régnait, troublé seulement par le crissement de la plume qui courrait sur l'un des nombreux parchemins que Stromb rédigeait. Courrier, feuille de compte, prévisions... Il avait le cerveau en ébullition... Euh... Éruption, pardon.

Mais le calme fut de courte durée. Soudain la porte s'ouvrit à la volée, s'écrasant dans une volée de bois contre le mur de la pièce, écrabouillant au passage le garde qui se trouvait là. Stromb sursauta violemment et s'accrocha à son fauteuil. Les yeux écarquillés, le coeur battant à toute allure dans sa poitrine, il posa son regard ahuri sur le nouvel entrant. Didier se trouvait là, dans l'entrée, rouge comme un boeuf, essoufflé, dégoulinant de transpiration. Il s'avança dans la pièce en cherchant bruyamment son souffle. Ses mains très moites vinrent se poser sur le magnifique bureau que Stromb avait lui même retapé.

Stromb regarda Didier, son indéfectible comparse, boulet de première catégorie, mais tellement indispensable. Il était grand, l'air niais, et ce jour-là ses cheveux étaient encore plus mal peignés qu'à l'habitude. Le maire, qui avait eu bien du mal à calmer la peur qu'il avait eu, réussit enfin à articuler quelques mots :

- Mais euh... Didier... T'es complètement malade ??? Tu as écrasé mon garde, regarde il est encastré dans le mur !! Comment je vais faire pour le sortir de là moi maintenant !! Pis franchement regarde un peu.. T'as vu la fissure dans le mur ??? Et t'es mains !!! Enlève tes mains gluantes de mon bureau, arghhhh....

Entre énervement et sentiment d'être blasé, Stromb s'arrachait les cheveux. Mais Didier, qui ne se démontait absolument jamais, lui rétorqua :

- M'ssire Stromb... Y'a qu'vot' fête elle s'déroule sans vous et qu'tout l'monde vous attend !

Stromb ouvrit la bouche, prêt à l'envoyer paître. Seulement les mots s'éteignirent dans sa bouche et son visage se figea. Ce fut alors d'autres mots qui sortirent, très naturellement....

- Ohhhhh put... de bordel de m.... !!!! La cérémonie !!!! Tu pouvais pas le dire plus tôt ???

Stromb sauta sur ses pieds et ramassa ses affaires à la hâte, tandis que Didier grimaçait..

- Faudra vous z'entraîner à l'dire autrement parsque c'pô admis d'parler comme ça ch'les nobles...

Stromb étouffa un juron et râla. Il avait pris une petite malle dans laquelle il avait prévu ses habits de cérémonie. Il se changerait durant le trajet, cela lui éviterait de perdre trop de temps. Il attrapa Didier par le bras et l'entraina avec lui, claquant la porte derrière eux, le garde assommé tombant par terre la tête la première dans un vacarme de taule déglinguée...

A Lestre...

Dans la carriole municipale qu'il avait emprunté à la mairie, qui arborait d'ailleurs fièrement le slogan "FECAMP C'EST TROP GEANT", Stromb avait terminé de se changer. Didier était devant et tenait les rennes. Stromb surveillait le chemin, car il serait bien capable de les amener en Bretagne... Le rouergat laça ses bottes bien cirées, bomba son chapeau et lissa la plume qui s'y trouvait à la cime. Un coup de main dans ses cheveux pour veiller à ce qu'ils soient à peu prêt maîtrisés, et il était bon. Son regard brun balaya le paysage.. Jamais il n'était allé par ici, pourtant cela ressemblait bien au plan que lui avait fourni Matou.

Soudain, il apparut sur leur route une grande bâtisse, nichée confortablement dans un bel écrin de verdure, les vagues venant lécher une plage située tout à côté. Il ouvrit grand les yeux... Ainsi c'était cela, Lestre.. Il n'avait jamais vu son futur domaine, seulement imaginé. Mais vu en vrai, il lui semblait plus beau encore, plus grand.. Il regarda le terrain autour et avait du mal à y croire. Heureusement, Didier avait gardé les pieds sur terre et s'était engouffré dans la petite allée menant au portail.

Autour d'eux, les arbres semblaient observer le nouveau venu, curieux et calmes. Stromb enregistrait tout ce qu'il voyait, tout ce qu'il ressentait, la sensation d'être comme... chez lui.

Il arrivèrent devant l'imposante grille d'entrée et la carriole s'immobilisa. Stromb ouvrit la porte et sauta à terre, roula des yeux en voyant la tentative de Didier de lui ouvrir comme on fait aux Seigneurs.

- Ah non, pas à moi hein...

Il posa son chapeau sur sa tête, ajusta sa chemise et son par dessus en fourrure, ses manches, et mis son épée à sa ceinture. Un roulement d'épaule décontracté et il s'avança avec son ami. Des gardes étaient là, apparemment le Duc était déjà arrivé.. Il se présenta :

- Je m'appelle Stromboli, je suis attendu.

Après quelques vérifications, les gardes le laissèrent entrer. Il franchit donc la grille et remonta l'allée qui menait au manoir d'un pas assuré et décontracté, Didier faisant un peu contraste à ses côtés. Les gens semblaient regroupés sur la plage, papotant, buvant, s'exclamant, paniquant... Il jeta un dernier coup d'oeil sur la bâtisse et la mer en face... C'était tout bonnement magnifique.

Il prit une grande inspiration et se décida à faire son apparition parmi les invités. Il lança d'une voix forte :

- Bonsoir LESTRE !!
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Matouminou

Arfff....ils se moquaient, en plus! Le Duc et les gardes aussi. Elle lança un regard noir aux gardes qui reprirent aussitôt leur air impassible et lança à Davy:

- Laisse mon coeur tranquille, il est en pleine forme! Stromb y veille!
Mon volcan stressé?? euh...

Tiens, curieusement, elle ne s'était pas posée la question. Elle l'avait vu rarement, pour ainsi dire jamais, stressé. Il valait mieux d'ailleurs, elle stressait pour deux parfois.

Elle se mit à rire:

- Je crois qu'il trépigne plutôt, il a hâte et moi aussi!

Tout en parlant, elle avait saisi les rênes du cheval et elle les secouait, toute à sa joie, sans se rendre compte que le cheval roulait des yeux et avait dangereusement rabattu ses oreilles en arrière.

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Mortemer

Mortemer, Eleena accrochée à son bras franchit, arriva devant l'entrée du manoir.
Il était très pâle. Oui, Eleena lui avait fait peur et il avait bien cru faire office de sage femme, ou de s'évanouir à la vue du sang. Heureusement, elle allait mieux et maintenant il y aurait du monde pour lui venir en aide.

Eleena lui dit:

Citation:

comment vas tu??

Et il répondit qu'il allait bien. Mais son regard était ailleurs, vers la demeure splendide, somptueuse à ses yeux. une architecture raffinée sertie comme un joyaux dans la verdure du parc. Il regretta un instant de n'être pas mieux vêtu. Rhaaa! toujours cette même cape cachant un peu ses vêtements qui commençaient à devenir loqueteux. Mais, il chassa vite cette pensée, après tout ce n'était pas lui le héros de la fête...

Sa bouche s'ouvrit encore plus quand quand il aperçut ce personnage... "... le Duc de Normandie..." chuchotait-on autour de lui avec respect! Et Matouminou qui semblait si bien le connaitre!
Vêtu de soie chatoyante, il était splendide. Cependant, Mortemer lui trouva un air aimable, il portait sur les gens un regard bienveillant ce qui est bien rare chez les gens de son rang.

Laissant Eleena se diriger vers ses amies, il se fondit dans la foule, heureux du spectacle auquel il allait assister.

Deedee

Le calva était frais, le jambon ne s’était pas encore fait la mal, malgré les autres jambons sur pattes grognant de temps a autre en amont de la fête, les galettes n’était pas trop ramolli par l’humidité de la mer, et les mouettes restaient sagement a bonne distance, bref, tout était prêt, archi prêt, et plus que prêt, et plus l’heure avançait plus la Vicomtesse se sentait nerveuse !

-Perrinne ? Hum… incessamment sous peu je dirais, quant aux invités, j’ignore combien Stromboli en a invité. Peut-être toute la Normandie qui sait.

Elle se mit à rire, plus pour cacher sa nervosité qu’autre chose. Ce n’était pourtant pas là son premier vassal, mais allez savoir pourquoi, celui là était un peu particulier…

-Non mais ça va aller Kate, je t’assure, tu n’a pas besoin de t’occuper de tout, je vais réussir à gérer…

Balbutia-t-elle nerveusement en se triturant les mains.

J’aimerais plutôt que tu reste près de moi…

Devait-elle lui avouer qu’elle avait tout a coup un énorme trou de mémoire sur le déroulement d’une tel cérémonie ?

-Kate ! Au s’cours ! Faut tout annuler ! C’est pas possible autrement !

Cette fois c’était la panique ! Son regard affolé se posa sur sa cousine et sa main s’agrippa à son bras…

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Matouminou

Matou échappa de justesse à un coup de dents du cheval ducal, et elle laissa un lad s'occuper de la monture du duc.
Elle entraina Davy jusqu'à l'endroit où se déroulerait la cérémonie, et, avec un grand sourire, elle lui vanta la beauté du paysage:

- Regarde ça! n'est ce pas reposant cette mer à perte de vue? Mais, je te laisse admirer tout à loisirs, il me faut aller voir Adeline.

Elle savait qu'il ne resterait pas bien longtemps tranquille, car, beaucoup, pour ne pas dire tous, le connaissaient et ne tarderaient pas à venir le saluer comme la coutume l'exige.

En arrivant à hauteur de sa filleule que Kathryn avait rejoint, elle sut immédiatement que celle-ci était en train de perdre pieds, et l'appel au secours lancé à Kate ne fit que confirmer cette impression:

Citation:

-Kate ! Au s’cours ! Faut tout annuler ! C’est pas possible autrement !

Elle ne put s'empêcher de sursauter:

- Euh....tu plaisantes là, j'espère? Regarde les invités arrivent, même notre bon duc est là, et puis, on a mis les les grands plats dans les petits plats....hum...enfin, c'est peut-être l'inverse remarque...Bref, y'a à manger, à boire...tout va bien se passer...

Elle aussi commençait à sentir la nervosité la gagner...elle répéta:

- Tout va bien se passer....

Et elle poursuivit pour elle-même:

- Y'a pas de raison!!

En fait, elle espérait que Stromb ait bien compris le plan qu'elle lui avait fait, et fit une grimace, elle était nulle en dessin, encore plus en géographie. Un doute l'assaillit, avait-elle bien précisé le nom du domaine?

Elle plaqua un sourire sur son visage. Toujours rester sûre de soi, et ne jamais se départir de son bel aplomb.

- Il ne devrait pas tarder...

Puis regardant Kate et Adeline, elle ajouta, sur un ton rieur:

- Dites moi ce qu'il faut que je fasse! Je vois que Kate surveille le calva, c'est une sage précaution, dès fois qu'il s'envole...

De temps à autre, elle jetait un oeil vers la grande allée, espérant voir apparaitre son volcan.

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Davyxiv

Quelques instant après avoir prévenu de son arrivée , Davy attendit quelques minutes , puis la une drôle de scène se déroula , Matou arriva en courant pied nues et houppelande retroussée . Il regarda les deux gardes qui étaient avec lui, puis ils se mirent à rire ensemble en la voyant faire .

Citation:

Davy!! Ta Grâce!! je suis... heureuse que tu aies trouvé un moment pour nous faire l'honneur de ta visite.

Bonjour Marraine , enfin Dame de Guiberville , ce n'est pas raisonnable de courir comme cela à ton age voyons pense à ton coeur . J'ai cru qu'il y avait le feu au lac en te voyant venir ainsi , ou bien tu étais pressé de revoir ton neveu ? rit *

Je t'en prie c'est normal , je tenais à être présent et puis je pense que cette petite fête va être très agréable , Stromb est pas trop stressé ?

Kathryn.brehnian

Les préparatifs désormais achevés, le lieu de la cérémonie commençait à se remplir. Kathryn avait vu Matou revenir, habillée avec élégance. Un bref instant elle posa les yeux sur sa tenue simple, et puis haussa les épaules. Qu'importe, ce n'était pas sa journée, et au moins ne devait-elle plus revêtir le tabard héraldique. Cette idée la ramena aux protagonistes de la cérémonie à venir, et elle se mit à la recherche de sa cousine.

Au passage, elle aperçut Davy qui arrivait, et qu'elle salua de la tête, bien que celui-ci soit sans doute trop loin pour percevoir son salut. La jeune femme crut également reconnaître une autre silhouette rouennaise mais sans certitude, elle remit les bavardages à plus tard. Elle sourit également à la femme enceinte et l'homme l'accompagnant qu'elle croisa en chemin.

Ad', sais-tu quand Perrinne doit arriver ? Et tu penses que nous attendons encore beaucoup d'invités ?
Elle engloba du regard leurs préparatifs, et hocha la tête satisfaite, pourtant cela ne sembla pas convenir pleinement à Adeline qui ne quittait pas les lieux.
Tu vas me faire le plaisir de me laisser gérer cela pendant la durée de la cérémonie. Toi, en tant que suzeraine, tu a d'autres choses plus importantes à faire. Sans attendre de réponse, elle l'incita à remonter vers la route, d'où arrivait les petits groupes.
Allez, ouste, va accueillir tout ce petit monde. Je m'occupe du buffet, des boissons, et, avec un sourire amusé, elle contempla un instant qui semblait indécis entre éclaircie et nuages menaçants, du plan de repli à l'intérieur s'il se met à pleuvoir. De toute manière, je ne connais pas la moitié des invités, alors cela m'occupera.

Et puis soyons honnête, s'installer à proximité des boissons en Normandie, c'est encore le moyen le plus certain pour que chacun vienne par là, et pour discuter avec tous sans même avoir besoin de se déplacer.
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Floralise

Flo a reçu l'invitation de Matou et en est toute retournée.
Strmb va devenir noble !!!!
Maire et noble !!!!
Ben ça alors......

Elle se prépare, met sa plus jolie robe, natte ses longs cheveux en un chignon compliqué.
Ben vi, faut bien qu'elle ai un peu d'allure pour pareille cérémonie.
Et elle emmène sa lyre, cadeau de Strmb!

Le problème c'est qu'elle n'a pas de moyen de transport, elle n'est pas riche la Flo contrairement à ce qui se dit à Rouen et n'a pas de calèche, elle.

Se doutant que d'autres rouennais et normands vont s'y rendre elle se poste au le bord de la route et fait du " charrette stop " en levant le pouce......
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Mortemer

En se perdant mille fois, Mortemer arrive enfin à Lestre. Il a les bras chargés de légumes tout frais et un gros bouquet de fleurs de navet, car c'est tout ce qu'il a pu trouver en ce moment.
Il espère que le mot ''navet'' ne va pas offusquer Stromb, car ce mot est souvent employé de façon péjorative. mais il est Bon Homme et il en rira surement.

Soudain, il aperçoit Eleena et entend son cri... Il lâche fleurs et légumes et court vers elle pour la soutenir, disant.
-Mon dieu! Mon dieu! Eleena, ne pousse pas, ne pousse pas!

Davyxiv

Journée ensoleillée , jour de fête , parfait pour le Duc cela lui changeraient les idées et le sortirait de son bureau . L'occasion aussi de voir çà vieille marraine et son futur , ils formaient un beau duo , et puis aussi occasion de faire ripailles et de boire un peu de calva , en espérant que Adeline n'est pas emmené celui de çà ville ...

Le Duc arriva devant l'entrée du Manoir et s'approchant avec deux gardes ducaux dit à l'homme à l'entrée :

Faites annoncer que le Duc de Normandie est arrivé je vous prie .

Davy attendit alors qu'on le mène sur les lieux de la fête .

Eleena

Et mince déja qu'elle s'est trompé d'endroit on lui demande de changer de lieux ...naméhooo!!! et avec les contraction de plus en plus fort...c'est pas possible se dit elle, c'est possible il peut pas venir maintenant...puis elle vit Mortemer venir à son secours

ohh merci mon dieu!!!

Elle s'appuya sur lui puis doucement les douleur la quittèrent

Ouff, j'avais peur!!...puis elle regarda Mortemer tenant

toujours son bras
comment vas tu??

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D'âge en âge en ne fait que changer de folies

Matouminou

Tout était allé très vite depuis cette petite virée entre filles au domaine de Lestre. Sitôt la visite des lieux terminée, l'organisation plus ou moins réfléchie, l'heure de la cérémonie sonna.

Matou rentra au plus vite à Fécamp, informa Stromb de la grande nouvelle et le laissa se préparer, elle-même ne devant pas perdre une minute pour se parer comme l'évènement l'exigeait.
Toutefois, très vite, elle se rendit compte que le temps lui manquerait. Et pourtant Aristote était témoin qu'elle avait imaginé des mois durant, combien avec soin, elle choisirait, ce jour-là sa houppelande, sa coiffure...
Aussi, opta-t-elle pour une méthode originale, une grande première, la connaissant. Elle monta dans la chambre conjugale, ouvrit en grand l'armoire des houppelandes de sorties et ferma les yeux. Puis à tâtons, elle en prit une au hasard.
Rouvrant les yeux, elle s'interdit la moindre hésitation et immédiatement l'enfila. Puis, elle s'installa devant sa coiffeuse et se brossa énergiquement les cheveux qu'elle tressa. le collier que lui avait offert Stromb en Angleterre, une paire de boucles d'oreilles aussi élégantes que discrètes complêtèrent l'ensemble.
Elle termina en se pinçant les joues pour les rendre plus rouges, un soupçon de baume rouge sur ses lèvres, un trait fin de khôl sous ses yeux qui brillaient de joie, et ce fut fini.
Elle était prête et l'image que lui renvoya le miroir lui fit hocher doucement la tête en signe de satisfaction. Ses yeux étincelants, et le sourire qu'elle affichait, terminèrent le tableau: une femme heureuse et fière de son bientôt Seigneur Volcan.

Elle rejoignit les enfants qui étaient tous là pour l'occasion: Mahaut, Guillaume, Luna et Antoine. Tous les quatre étaient très excités, même le plus jeune qui, s'il ne comprenait pas le pourquoi de toute cette joie, avait, cependant saisi, que quelque chose d'exceptionnel se préparait.

Ils s'engoufrèrent tous dans la carriole et fouette cocher!
Elle espéra que Stromb, fraichement élu maire, ne tarderait pas de son côté, à se mettre en route.

Dès leur arrivée à Lestre, Mahaut et Guillaume reprirent leur rôle d'ainés, sachant que leur mère serait bien occupée. Matou les remercia d'un sourire, rassurée, et entreprit d'aller saluer les personnes déjà présentes.

Elle embrassa chaleureusement Pardy et Eleena, les remerciant, l'un des magnifiques roses qu'il avait apportées et qu'elle avait entrevues dans une charrette, l'autre, d'avoir fait le trajet malgré un état de grossesse proche du baleinisme.
Puis, elle alla saluer Mortemer, l'embrassant amicalement. L'homme savait être discret, parfois timide mais Stromb tout comme elle, l'appréciaient beaucoup.

Et puis ce fut le tour de Flo et là, Matou ne put s'empêcher de la serrer affectueusement dans ses bras en lui disant:

- Mon dieu, Flo! Depuis combien de temps ne nous sommes nous pas vues?? Que je suis contente que tu sois venue, il est si difficile de t'arracher à la capitale!! Merci d'être là!

Elle senti alors qu'on se racler la gorge derrière elle et se retourna. Un garde était là qui semblait vouloir lui parler. Il semblait également perdu et hésitant.
Elle lui lança un regard interrogateur:

- Oui? vous cherchez quelqu'un?

Il s'avança, s'inclina et lui répondit:

- Dame, le duc de Normandie est là! il attend au...ahem...portail...

Matou en resta bouche bée. Elle réprima de justesse un juron et bousculant le garde, courut jusqu'à l'entrée du domaine, en oubliant ses délicates bottines, retroussant sa houppelande afin de mieux courir. Bref, elle oublia toute tenue et retenue que son titre aurait exigé à ce moment là.
Et c'est essoufflée, qu'elle arriva au portail, qu'elle ordonna qu'on l'ouvrit et qu'elle regarda Davy, sur son cheval, avec un grand sourire. Pour le coup ses joues étaient rouges d'avoir couru, et c'est avec un léger essouflement qu'elle lui dit:

- Davy!! Ta Grâce!! je suis... heureuse que tu aies trouvé un moment pour nous faire l'honneur de ta visite.

Et de faire une gracieuse révérence parce qu'il était le duc de Normandie tout de même.

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Deedee

Après la récente invasion féminine, une nouvelle journée mouvementée attendait la petite bourgade de Lestre et son grand manoir, une journée mémorable qu’avait préparé en secret, ou presque, les drôles de Dames. Le prétexte d’une sortie entre fille n’avait été que prétexte, l’idée, tout autre, était maintenant présente sous leur yeux, sur ce petit bout de plage entre deux table bien garni sous une grand tente ouvert au 4 vents décoré de petite fleur, petit ruban, et tout le tralala ! Sans oublié les tonneaux de calva de provenance anonyme pour n’effrayer personne, les derniers ménestrels à la mode et même quelque troubadour avec leur animaux insolite !

Oui ! Tout était paré par une journée mémorable, il ne restait plus qu’a attendre l’arrivée des premiers invités, du Héraut, et surtout…. De l’intéressé !

Gardant un œil de temps a autres sur le ciel en espérant qu’il ne se mette pas a pleuvoir, Adeline donnait les dernières instructions tout en vérifiant ici et là que les tables étaient bien garnis.

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Matouminou

Citation:

Bon ben, je propose que nous arrosions cela !!

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[RP] Une éruption à Lestre