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[RP] Eglise de Fécamp, mariage de Matouminou et Stromboli

Mintha_duvalfleuri
Assise les mains jointes, je me suis repentie de tous mes péchés, ah ...oui car j 'en avais à me faire pardonner. Inlassablement je récitais ma confesse tout en regardant les futurs mariés. Jamais Aristote m 'avait offert l 'opportunité de me trouver devant l 'autel afin de prendre en main le pain bénit . Un regard circulaire me fit prendre conscience que la joie régnait dans cette église qui se voulait être la maison du bonheur ce jour de fête. Les mariés heureux d'être placés devant l 'autel draînaient en eux l 'amour qu 'ils se portaient. J'aimais cette image qu 'ils véhiculaient...Oh ...serait ce cela l 'amour ?

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

_________________
Le temps est long la vie est courte...Vita brevis
Elisabeth.t
La personne qui officiait pour le mariage venait d'arriver. Elle commença la messe. Après une introduction qui devint pour le moins surprenante mais qu' Elisabeth apprécia néanmoins, vint la traditionnelle confession. Ce n'étaient pas qu'elle eut beaucoup à se faire pardonner, du moins, elle le croyait, mais elle se plia à ce rituel sacré. Elle joignit donc sa voix à celle des autres et prononça :




    Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints,
    et à vous aussi, mes Amis,
    parce que j'ai beaucoup péché,
    en pensée, en parole, en action.
    Je supplie tous les Saints,
    et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
    Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
Alkemie
elle écouté puits fis comme tout le monde

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

_________________
Rachel
Max venu se mettre à côté d'elle, la cérémonie débuta. Elle écouta attentivement puis le moment fut venu de se faire pardonner pour ses pêchés. Depuis le temps, elle en avait un paquet. Max lui répétait souvent que son âme était perdue et elle était d'accord avec lui. Les mains jointes elle se mit à répéter ce que les autres disaient.


Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés
Irella
Malgré quelques regards apeurés ici et là à l'annonce de la confession, les uns et les autres s'y plièrent de bon gré ou forcés. La nonne Marie-Thérèse, toujours l’œil vif et au aguets se rapprocha de moi.
    Ma mère, j'en ai vu quèqu'uns qui r'muaient les lèvres sans conviction. J'vous jure qu'ceux là, i' ont des têtes à caler les roues d'corbillard.
Je lui lançai un regard en mode "mes yeux sont des arbalètes, encore un mot et tu fuiras le calva de partout" qui en disait long sur mes pensées intérieures. Elle se tut, mais je savais que ce ne serait que de courte durée.
    Et p'is le marié, vous avez vu sa sainte trouille? Sûr qu'i' mangerait le morceau si vous insistez un peu.
    Ma sœur! Cessez de bounir et fermez donc votre clapet! De grâce!
    l'implorai-je en messe basse.
Je tirai sur les plis de ma chasuble pour reprendre contenance et toussota. Quelle idée aussi, avais-eu de la sortir une nouvelle fois de son couvent? Je m'étais laissée attendrir par ses courriers implorant mon aide de la sortir des griffes de son "imbuvable mère sup'" comme elle se plaisait à l'appeler et maintenant, je payais ma faiblesse comme souvent en pareille occasion.
    Mais si! j'vous dis qu'i' est pas régulier!
    Hm... Mes amis...
    essayai-je de poursuivre.
    J'vous dit qu'j'ai l'oeil pour r'pérer les noceurs moi!
    Ma sœur!
Je fulminais et avais laissé échapper ma plainte aussi fort que tout le monde put l'entendre. Le rouge me monta au joues de me trouver en pareille situation et j'essayais de retrouver le fil de la cérémonie.
    Gloire au Très-Haut et paix sur la terre aux hommes qu'il aime, récitons ensemble le Crédo aristotélicien, si vous le voulez bien. Sœur Marie-Thérèse, donnez-nous le la, s'il vous plait.
Je croyais mettre fin à ses déblatérations en lui confiant une mission de la sorte et voilà qu'aux premiers mots qu'elle prononça, je compris bien vite mon erreur.
    J'crois au Très-Haut tout puissant, sans aucun doute,
    Créateur du Ciel et d'la Terre, des pissenlits et des radis,
    D'la lune infernale et du paradisiaque Soleil,
    Juge de not' âme à l'heure d'la dégringolade.

    Et en Aristote, son prophète, qui l'savait bien lui, l'malin,
    Car ses parents Nicomaque et d'Phaetis, n’étaient pas des tanches,
    Qu'la Créature Sans Nom ne faisait pas l'poids d'vant la sagesse
    Et les lois divines de l'Univers qu’il enseignait aux hommes zégarés.

    J'crois aussi en Christos, l’autre illuminé parachuté par l'Très-Haut,
    Né d'Maria et d'Giosep à la peau tellement burinée par l'Soleil
    Qu’il a voué sa vie à nous montrer l'chemin du satané Soleil.
    C'est ainsi qu'après avoir souffert sous les rayons à qui mieux mieux,
    Il a quitté la terre l'corps impeccablement bruni couleur d'miel des acacias,
    Et qu’il a rejoint l'Soleil où l'attendait Aristote flanqué du Très-Haut.

    J'crois en l'Action Divine, depuis que je suis sortie du couvent
    En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible qu'elle dit
    En la communion des Saints, et y'en a une sacrée tripotée
    En la rémission des péchés, ah ça oui j'y crois!
    En la Vie Eternelle parce que je le vaux bien!
    Amen...
Elle me regarda visiblement satisfaite. Pour toute réponse, je levai les yeux au ciel.
Matouminou


Tout se déroulait convenablement jusque là. La confession se termina. Coup d'oeil vers celui qui allait devenir son époux et soulagement, il avait, semblait-il, passé avec brio le cap de la première prière. Si au fond de lui le traumatisme persistait peut-être, il n'en laissait rien paraitre.
Matou se détendit un peu, afin d'écouter avec le plus de concentration possible la suite de la cérémonie. Mais déjà, elle était en train d'anticiper la suite et les mots "oui, je le veux" tournaient en boucle dans son esprit. Elle espérait pouvoir les prononcer sans éclater en sanglots, au pire avec juste ce qu'il fallait de chevrotement dans la voix. L'idéal eut été qu'elle les dise d'une voix ferme, mais là, se connaissant, c"était pas gagné.
Donc, tandis qu'elle tentait de calmer le tumulte qui amplissait autant son corps que son esprit, elle en fut détournée par ce qui ressemblait à une petite altercation entre la soeur quelque peu revêche de prime abord et Monseigneur Irella.
Du coude, elle poussa légèrement Stromb et du menton, lui montra la scène.
A la tête que faisait Irella, la soeur ne devait pas mâcher ses mots, et les accompagnant, il y avait aussi des coups d'oeil, dont un assez appuyé sur son Volcan.
Moue de Matou, et regard légèrement perplexe.

Toutefois Irella se ressaisit un court instant et poursuivit la cérémonie. Peine perdue, la soeur ne lâchait pas l'affaire. Ce n'était que murmures entre les deux religieuses.
Hélas, du sujet qui tracassait la nonne, Matou ne put en saisir même pas un mot qui aurait pu l'éclairer. Elle fit une grimace et se sentit quelque peu frustrée.

Ça devait être sérieux car il lui sembla qu'Irella rougissait. Et cela ressemblait à de l'agacement, voire de la colère, car elle laissa échapper un:


Citation:
- Ma sœur!


Matou tressaillit. Il y eut un flottement, un ange passa, ce qui fit penser à Matou que c'était, après tout, le bon endroit pour son passage.

Irella reprit le contrôle de la cérémonie. Elle annonça à l'assemblée que le temps était venu de réciter le crédo. Matou sourit, elle aimait bien cette prière.

La soeur avait repris son air de chouette revêche. Elle ne devait pas rire tous les jours ou alors quand elle se coinçait les doigts dans une porten éventuellement.
Et Irella de l'inviter à lancer la prière. Et c'est ce que fit la nonne.

Matou joignit sa voix à la sienne, mais dès les premiers mots, elle s'arrêta et resta bouche bée.
Elle regarda Irella, puis Stromb, puis la soeur, puis Irella de nouveau et ses yeux s'écarquillèrent.
Avait-elle bien entendu?


Citation:
J'crois au Très-Haut tout puissant, sans aucun doute,
Créateur du Ciel et d'la Terre, des pissenlits et des radis,
D'la lune infernale et du paradisiaque Soleil,
Juge de not' âme à l'heure d'la dégringolade.


Haaaaaaaaaaaaan....on avait changé les paroles du Crédo et on le lui avait pas dit!!!

Argggggggggggggg, mais c'était quoi cette histoire de radis et de pissenlits?? de lune infernale et de dégringolade?

Elle ouvrit la bouche , la referma, en proie à une muette interrogation. Et la soeur continua sur sa lancée:


Citation:
Et en Aristote, son prophète, qui l'savait bien lui, l'malin,
Car ses parents Nicomaque et d'Phaetis, n’étaient pas des tanches,
Qu'la Créature Sans Nom ne faisait pas l'poids d'vant la sagesse
Et les lois divines de l'Univers qu’il enseignait aux hommes zégarés.

J'crois aussi en Christos, l’autre illuminé parachuté par l'Très-Haut,
Né d'Maria et d'Giosep à la peau tellement burinée par l'Soleil
Qu’il a voué sa vie à nous montrer l'chemin du satané Soleil.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous les rayons à qui mieux mieux,
Il a quitté la terre l'corps impeccablement bruni couleur d'miel des acacias,
Et qu’il a rejoint l'Soleil où l'attendait Aristote flanqué du Très-Haut.

J'crois en l'Action Divine, depuis que je suis sortie du couvent
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible qu'elle dit
En la communion des Saints, et y'en a une sacrée tripotée
En la rémission des péchés, ah ça oui j'y crois!
En la Vie Eternelle parce que je le vaux bien!
Amen...


Matou tenta de rester impassible, ce qui relevait de la prouesse. Elle n'avait jamais su masquer ce qu'elle éprouvait.
Mais quand elle entendit ce Crédo revu et corrigé par la soeur qui y mettait toute sa foi et son coeur et surtout toute sa voix, elle fut prise d'un fou-rire incontrôlable. Et quand on est une des personnes majeures de la cérémonie, et bien, c'est tout de même plutôt gênant. Elle baissa donc la tête, laissant résonner dans sa tête les paroles du Crédo - Nicomaque et Phaetis qui étaient pas des tanches...Christos l'illuminé...le satané soleil qui lui avait si bien bruni le corps"...
Matou pensa à ce moment là à une pièce de viande en train de tourner sur une broche et rôtie à souhait...
Elle tressautait tant elle riait, et plus elle riait, plus elle s'en voulait...car tout de même ils étaient dans un lieu sacré, et elle s'était promise que rien ni personne ne la troublerait, sauf son Volcan, en ce plus beau jour de sa vie.

La soeur poursuivait et les larmes coulaient sur les joues de Matou. Elle sortit comme elle put un petit mouchoir enfoui au creux de ses seins et renifla en s'essuyant les joues, et en tentant de se reprendre.
Enfin, le dernier mot du Crédo fut prononcé. Matou était hilare. on n'avait jamais vu, sans doute, plus joyeuse future mariée qu'elle, à cet instant.
Il lui vint alors à l'esprit qu'elle ne devait plus ressembler à rien. Elle s'essuya les yeux en se les tamponnant doucement.

Puis, elle regarda Irella et attendit sa réaction.
































Stromboli
Stromb avait repris contenance. Tout compte fait, nul besoin de réciter ses pêchés en public... Oufff.

Il affichait un sourire goguenard et des yeux rieurs. Finalement s'il n'y avait qu'à réciter, les choses ne pouvaient que bien de passer. Il entendit la soeur chuchoter quelques paroles à l'oreille d'Irella. Stromb plissa les yeux et tendit l'oreille.


Citation:
Et p'is le marié, vous avez vu sa sainte trouille? Sûr qu'i' mangerait le morceau si vous insistez un peu.


Stromb ouvrit de grands yeux. Rhoooooo ! Mais voila qu'en plus elle continuait !

Citation:
Mais si! j'vous dis qu'i' est pas régulier!
J'vous dit qu'j'ai l'oeil pour r'pérer les noceurs moi!


Stromb en resta bouche bée. Il regarda Matou qui faisait la moue, sans doute n'ayant pas pu capter les paroles de la soeur. Irella avait laissé échapper un "ma soeur !" retentissant. Et finalement, Stromb dû se mordre la lèvre pour ne pas rigoler. Il regarda la soeur et lui fit un clin d'oeil, un sourire en coin se dessinant sur son visage. Il était d'humeur rieuse et avait bien envie de voir la réaction de la soeur Marie-Thérèse.

Il n'eut pas le temps de lui faire le coup de la langue passée sensuellement sur la lèvre qu'il fallut réciter le crédo. Stromb se trouva bien embêté car il ne le connaissait absolument pas... Il écouta donc le crédo de la soeur Thérèse, et vit Matou à moitié affalée de rire à ses côtés. Il rigola également, le plus discrètement possible.

Finalement, il récita haut et fort :


Je crois au Très-Haut tout puissant, sans aucun doute,
Créateur du Ciel et de la Terre, des pissenlits et des radis,
De la lune infernale et du paradisiaque Soleil,
Juge de notre âme à l'heure de la dégringolade.

Et en Aristote, son prophète, qui le savait bien lui, le malin,
Car ses parents Nicomaque et d'Phaetis n’étaient pas des tanches,
Que la Créature Sans Nom ne faisait pas l'poids devant la sagesse
Et les lois divines de l'Univers qu’il enseignait aux hommes zégarés.

Je crois aussi en Christos, l’autre illuminé parachuté par le Très-Haut,
Né de Maria et de Giosep à la peau tellement burinée par le Soleil
Qu’il a voué sa vie à nous montrer le chemin du satané Soleil.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous les rayons à qui mieux mieux,
Il a quitté la terre le corps impeccablement bruni couleur de miel des acacias,
Et qu’il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote flanqué du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine, depuis que je suis sortie du couvent
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible qu'elle dit
En la communion des Saints, et y'en a une sacrée tripotée
En la rémission des péchés, ah ça oui j'y crois!
En la Vie Eternelle parce que je le vaux bien!

Amen...


Y'avait pas à dire, Stromb adorait cette version là de la religion. Et pour peu, il s'en serait presque réconcilié avec le Très-Haut et toute sa clique.
Leda
En retard, oui, mais il y avait quand même une raison. Adeline n'était pas au mieux. La serrant un peu plus contre elle auqnd elle lui chuchotta ces mots, il lui répondit tendrement:

Ne t'inquiètes pas, je crois que tous les retards te seront pardonnés.

Il continuait de s'avancer tandis que les gens récitaient le crédo. Indiquant à Adeline un banc non loin des premiers rangs, lui qui n'était pas au courant des mots entre Adeline et sa maraine, il récita lui même le crédo.

Matouminou était magnifique dans sa tenue de marié, elle semblait heureuse. Leda s'imaginait Adeline dans la même position, et l'impatience le guettait désormais.
Johanara


Il y avait toujours un fâcheux pour être scandaleusement en retard. Et l'Ambroise semblait tout particulièrement affectionner ce rôle.

Une couronne ducale sur une crinière flamboyante se faufila jusqu'à une place libre à coté du premier pecnot venu :


Faites genre on est venu ensemble. Je suis là seule, j'étais déjà bien assez en retard, mais ça se fait pas pour une dame comme moi de passer pour une nigaude qui se rend à des noces aussi seule qu'une courge molle. Tenez vous droit me faites pas honte.

La divine ôta alors ses gants et son long mantel de zibeline, dévoilant une adorable toilette de tulle et de soie azuréenne. Elle prit le credo en route, et tenta d'attirer l'attention des mariés pour leur offrir un sourire plus que ravi.
_________________
Elisabeth.t
Après un aparté entre la curée et la religieuse qui c’était conclu par une exclamation de la première manifestant visiblement sont mécontentement à l'égard de la seconde , le moment du crédo été venu. Par chance Elisabeth l'avait appris elle n'allait pas être obligée de se contenter de bouger les lèvres. La religieuse commença :


Citation:
J'crois au Très-Haut tout puissant, sans aucun doute,
Créateur du Ciel et d'la Terre, des pissenlits et des radis,
D'la lune infernale et du paradisiaque Soleil,
Juge de not' âme à l'heure d'la dégringolade.

Et en Aristote, son prophète, qui l'savait bien lui, l'malin,
Car ses parents Nicomaque et d'Phaetis, n’étaient pas des tanches,
Qu'la Créature Sans Nom ne faisait pas l'poids d'vant la sagesse
Et les lois divines de l'Univers qu’il enseignait aux hommes zégarés.

J'crois aussi en Christos, l’autre illuminé parachuté par l'Très-Haut,
Né d'Maria et d'Giosep à la peau tellement burinée par l'Soleil
Qu’il a voué sa vie à nous montrer l'chemin du satané Soleil.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous les rayons à qui mieux mieux,
Il a quitté la terre l'corps impeccablement bruni couleur d'miel des acacias,
Et qu’il a rejoint l'Soleil où l'attendait Aristote flanqué du Très-Haut.

J'crois en l'Action Divine, depuis que je suis sortie du couvent
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible qu'elle dit
En la communion des Saints, et y'en a une sacrée tripotée
En la rémission des péchés, ah ça oui j'y crois!
En la Vie Eternelle parce que je le vaux bien!
Amen...


Elisabeth stoppa net sa récitation dès qu'il fût question de pissenlits et de radis. Elle ouvrit de grands yeux. Elle se disait que cette religieuse lui paraissait de plus en plus étrange. Quand tout à coup, elle entendit un rire s'échapper de devant l'autel. Elle chercha d'où cela provenait et vit le voile de la mariée trembler comme si elle était prise de convulsion. Matouminou avait tout simplement pris le fou-rire. Mais c'est vrai que le crédo revisité de la sœur était finalement pour le moins cocasse, et Elisabeth dut se mordre les lèvres tant qu'elle put pour s’empêcher d'imiter la mariée. Il lui sembla alors que le marié lui avait cédé, même s'il s'efforçait d'être plus discret. Elisabeth n'avait jamais assisté à une cérémonie si originale. Elle souhaita même que cela continue sur cette lancée. Elle s'en voulait un peu mais elle s'était rarement aussi amusée à l'église.
Irella
    Amen...
Le Credo concocté par Marie-Thérèse était terminé et en avait laissé plus d'un sans voix. D'autres par contre comme Matou semblaient s'amuser de l'épisode tant je la voyais se retenir de rire jusqu'à ce que je vois des larmes couler sur ses joues que j'attribuais alors à un fou rire qu'elle peinait à contenir. Je soupirai tout de même et finis par recouvrer le fil de mes pensées. Un raclement de gorge plus tard, je m'avançai et demandai discrètement à la nonne de faire un pas en arrière et de se taire, quitte à s'asseoir si elle le voulait. Elle ne se fit pas prier et alla occuper l'une des les sièges réservés aux clercs sur le côté de l'autel. Je la suivais du regard jusqu'à ce qu'elle fut calée et me tournai vers Matou et Stromboli un sourire crispé accroché aux lèvres.
    Levez-vous mes enfants, leur demandai-je tout de go. En ce jour béni et sous le regard bienveillant du Très-Haut, nous vous accueillons comme deux âmes pures qui souhaitent sceller leur amour et leur destin par les sacrements du mariage.
Certes, il y avait eu quelques coup de canif dans la pureté tel qu'on l'entend dans le dogme. Un enfant était déjà né avant ce mariage, mais ce n'est pas moi qui allait jouer les rabats-joie, je n'avais jamais réussi à tenir ce rôle et ça n'allait pas commencer aujourd'hui.
    Matou, Stromboli, vous vous êtes rencontrés dans des moments difficiles pour vous deux. Les événements de la vie vous avaient meurtris tous les deux et vous étiez plus proches de l'idée de rentrer au couvent ou au monastère que de lancer des confettis.
    Mais le hasard des vies et des rencontres fait parfois bien les choses et votre histoire le prouve. Si l'aide mutuelle que vous vous êtes apportée vous a rapprochés, elle a tissé des liens qui nous mènent ici ce jour. Le volcan qui est entré dans la vie de Matou a éloigné l'idée qu'elle avait de finir nonne et a laissé place à l'envie de bâtir quelque chose de solide.
    Bien sûr, la vie n'étant pas un long fleuve tranquille, il leur a fallu composer l'un et l'autre avec leurs caractères et leurs petits penchants horripilants. Mais quand on sait que Stromboli fut capable de promettre de boire un verre de calva de Dieppe par amour, oui, oui de Dieppe
    (je n'osais rajouter « Celui qui sent le hareng » de peur de froisser les dieppois présents) il faut qu'il en ait de l'amour !
    Ils réussissent à trouver leur équilibre entre le rose, les cœurs et les papillons de Matou et les bouquets de cordes ou de croix que Stromb lui offrent.
    Ils ne se quittent plus et pour notre plus grand plaisir, nous invitent à partager ici leur bonheur.
Le moment été venu d'entrer dans le vif du sujet et je m'y lançai.
    Matou, Stromboli, le mariage suppose que les deux époux s'engagent l'un vers l'autre librement et sans contrainte, qu'ils se promettent amour mutuel et respect pour toute la vie, qu'ils accueillent les enfants que Dieu leur donne.. ou leur a déjà donnés et les éduquent selon les écrits d'Aristote et la pensée de Christos. Est-ce bien ainsi que vous voulez vivre dans le mariage ?
J'entendis du bruit derrière moi, mais n'y prêtai pas attention pour le moment trop occupée que j'étais au bon déroulement de la cérémonie.
_________________

"Vous pouvez voir le mauvais critique à ce qu’il commence par parler du poète et non du poème." Ezra Pound
Matouminou


Il lui fallut un petit moment pour se reprendre, et également un regard d'Irella accompagné d'un froncement de soucil.
La soeur alla s'installer à l'endroit réservé au clerc. Matou soupira de soulagement, puisse-t-elle se tenir tranquille, car si Matou avait réussi à se ressaisir, il ne lui faudrait, sans doute, pas grand chose, pour éclater de rire.
Elle se reconcentra sur la céréonie qui se poursuivait, se disant, qu'après tout, elle avait l'attitude conforme à l'évènement: une mariée et future épouse radieuse.

Irella s'était alors tournée vers eux, les enjoignant à se lever:


Citation:
Levez-vous mes enfants. En ce jour béni et sous le regard bienveillant du Très-Haut, nous vous accueillons comme deux âmes pures qui souhaitent sceller leur amour et leur destin par les sacrements du mariage.


Elle s'exécuta et son sourire s'accentua. Elle aurait voulu murmurer à certains des invités "et toc!! qui c'est qui a une âme pure? ", mais ce n'était pas possible bien sûr, d'autant que si la pureté de leur amour était évidente, celle de leurs actes l'était déjà moins. Pourtant le résultat était des plus réussi. Elle posa un regard plein de tendresse sur Antoine qui jusque là était resté tranquille dans les bras de Suzon.
Irella poursuivit, traçant leur histoire, celle qu'un jour il avait décidé d'écrire l'un avec l'autre, celle qui chaque jour les rendait un peu plus amoureux, un peu plus complices.
Matou sentit son nez lui picoter, signe avant coureur que l'émotion reprenait le dessus. Les larmes n'étaient pas bien loin.
Au prix d'un grand effort, elle se reprit encore une fois. Elle évita de regarder son volcan, songeant que , sans doute, il était tout aussi ému qu'elle,mais qu'il savait mieux se maitriser.

Irella fit une petite pause avant de poursuivre. Cette fois-ci, elle ne s'adressa plus qu'à eux deux:

Citation:

Matou, Stromboli, le mariage suppose que les deux époux s'engagent l'un vers l'autre librement et sans contrainte, qu'ils se promettent amour mutuel et respect pour toute la vie, qu'ils accueillent les enfants que Dieu leur donne.. ou leur a déjà donnés et les éduquent selon les écrits d'Aristote et la pensée de Christos. Est-ce bien ainsi que vous voulez vivre dans le mariage ?


Matou hocha vivement la tête, bien sûr qu'elle s'engageait librement et sans contrainte, et qu'elle lui promettait tout son amour et tout son respect et pour toute la vie, et même au-delà! Bien sûr qu'ils élevaient et élèveraient leurs enfants nés et à naître selon les écrits d'Aristote et la pensée de Christos.

Elle ouvrit la bouche, réfléchit, la referma, la rouvrit:

- Ouiiii!

Le cri venait du coeur, elle rougit:

-Je veux dire...bien sûr que c'est exactement comme cela que je veux vivre dans le mariage!!

Alors, elle regarda son Volcan qui avait un air très sérieux, guettant sa réponse, à deux doigts de lui secouer le bras, et de lui dire "toi aussi, hein? hein? hein?"
Mais elle se retint.





















Stromboli
Stromb s'était calmé. L'instant était plutôt sérieux. En tout cas, le plus possible. Il s'était levé en même temps que Matou à la demande de la curette.

Il avait écouté attentivement, hoché imperceptiblement de la tête à certains propos, sourit à d'autres...

Irella avait parlé de pureté. Stromb se lança alors dans une réflexion profonde. Il songea au Christos accroché à sa croix dans l'église de Fécamp, lorsqu'ils avaient allègrement mis à l'épreuve l'obligation de chasteté entre deux personnes non mariées. Il est vrai que l'autel sur lequel ils avaient défié l'autorité suprême était plutôt froid, et que dire du curé qui roupillait non loin, assommé par un excès de gniole ? Le Christos sur sa croix perché ne tenait pas dans sa bouche un fromage, non. Il était impassible. Il avait dû en voir passer quelques uns depuis le temps ! Et pas dans la plus pure des positions... Alors, étaient-ils toujours aussi purs après de tels actes ? Le corps de Matou passa devant ses yeux, et il pu presque sentir ses ongles écorcher son dos au rythme de ses cris. Stromb rêvassait, un sourire béat aux lèvres. On parlait de quoi déjà...?

Voila comment de pensée pure à pensée obscène il était passé. En même temps, quelle idée aussi de se marier dans une église, c'est bien trop érotique. Il finit par sortir de sa rêverie lorsqu'il vit Irella et Matou le regarder bizarrement, comme si elles attendaient quelque chose. Stromb se sentit con, planté là devant l'autel, sans savoir ce qu'il se passait. Il se mordit la lèvre de ne pas avoir écouté. Il tenta de se reprendre en affichant un air grave qui tranchait horriblement.


Euh... Oui, oui naturellement. Bien sûr ! Tout à fait...

Il avait lancé la réponse en espérant qu'il n'ait pas consenti à quelque contrat de mariage sauvage où il devrait céder tout ses biens et finir dans le caniveau, ou pire, obligé d’élever tout les gamins tout seul. Il blêmit. Un regard en coin au Christos qui restait cloué dans n'importe quelle situation

Grblmrglbglrmbg toi et ta pureté pfffff...
Irella
Il n'y avait plus qu'à attendre qu'on me réponde... Et ce fut Matou qui se lança la première. J'avais souvent remarqué que c'était la dame qui répondait en premier lieu mais jamais je n'avais creusé l'affaire pour en donner un semblant d'explication. Après quelques hésitations, enfin je les interprétais comme telles, préférant cette idée à celle qui voudrait que Matou, à force de prendre sa barque pour aller pêcher, s'était trop longtemps penchée sur les poissons et en avait adopté le langage, bref, quand Matou réussit après quelques difficultés articulatoires de crier "Ouiiii!", j'ouvrai de grand yeux. J'avais bien entendu? Ce n'était pas possible! La honte m'envahissait.

Je venais d'entendre distinctement le ronflement de la sœur Marie-Thérèse.

Ce n'était pas de ces faibles ronflements qui bercent plus qu'ils ne dérangent. C'est qu'elle faisait les choses bien la nonne, elle ronflait comme un sonneur, voire deux.
    Je veux dire...ZZZzzzz...bien sûr ZZZzzzz... que c'est exactement comme zzzZZZ...cela que je veux vivre dans ZZZzzzzZZzzz... le mariage!!
Visiblement j'étais la seule l'avoir entendu. Tout le monde était bien trop concentré à écouter ce qu'avait dit Matou et ce qu'allait dire Stromb. Je l'avais bien vu n'écoutant plus ce qui se disait tout à l'heure. Pour sûr qu'il avait entendu lui. Je le regardais. Il se mordit la lèvre et sa réponse ne tarda pas.
    Euh...ZZZzzzz... Oui, oui naturellement. Bien sûr ! Tout à fait...ZZZzzzz...
La suite, qu'il marmonna, je ne l'entendis pas et me retournai, bien décidée à en démordre avec la sonneuse. Je m'approchai d'elle et me penchai au plus près de son oreille.
    ZZZzzzz...
    Cocorrrricoooooo!
La nonne éructa quelques grognements.
    Il vous faut aller chercher les alliances ma sœur, lui susurrai-je.
Contrainte, elle se leva tout en se grattant le bas des reins. Je soupirai une fois de plus et demandai à la cantonnade.
    Celui qui a les alliances veut-il bien les confier à la Sœur Marie-Thérèse?
Puis j'allais me remettre face aux mariés prête à présenter mes plus sincères excuses devant la tenue de la religieuse.
    C'lui qu'a les alliances, ça vient? ça dort, non?osait la nonne.
Je levai les yeux au ciel et joignait mes deux mains.
    Mon Dieu, venez moi en aide...

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"Vous pouvez voir le mauvais critique à ce qu’il commence par parler du poète et non du poème." Ezra Pound
Eremon
Eremon qui oublia tout ce qui se passait tellement il était envouté par sa douce Eleena, n'eut l'oreille qui bougea que lorsqu'il entendit Irella qui demandait si ça dormait. A cet instant il ne put réprimer un sursaut alors que le mot "alliance" résonnait dans sa tête:

C'est moi! J'ai les alliances! J'arrive, je viens je euh.....vole.

Il se déplaça donc jusqu'aux amoureux qui n'attendaient au final plus que ça pour être unis maintenant devant le très Haut de façon plus protocolaire. Il manqua de trébucher en montant les escaliers, les alliances volèrent mais par chance le blondinet les rattrapa. Il bomba un peu le torse, altier, et présenta les deux préci...anneaux:

Voilà voilà!
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