[RP ouvert à tous] Momijigari « chasse aux feuilles rouges »

Alors qu'il saluait Ria, une jeune femme présente près d'eux le salua et se présenta en s'inclinant.

" Konnichiwa. Je suis Asami. Ravie de faire votre rencontre."

Kaiji s'inclina à son tour...

Konnichi wa Asami-san ! Enchanté

Akastuki s'approcha de Kaiji-san, verre à la main.

- " Bonjour à vous, bienvenu au momijigari. Tenez, prenez donc un verre de saké avec nous. " en souriant.

Akastuki commençait d'avoir faim, il chercha Ria-san du regard, sachant qu'elle comprendrait son air de chien battu z'yeutant avec envie la tablée pleine de victuailles. Comme elle semblait mener la fête, il espérait qu'elle propose de passer à la nourriture.

Samuza se releva, d'elle même, toujours dans la méfiance qui était devenue une habitude pour la jeune femme...

Arigatô, je vais venir...enfin...je...allez-y sans moi, je vous rejoins !

Puis elle afficha un doux sourire et tourna des talons pour se diriger vers une surélévation de terre, qui permettait de voir le bas de la plage, elle fit tout de même attention de ne pas tomber, les 3 mètres de haut, au dessus du sable, ne pardonneraient pas à la personne qui en tomberait !

Elle regarda, un lieu, assez banal mais placé entre deux gros roches, semblables à des...montagnes, qui ressemblait à l'entrée d'un gouffre interminable, ce gouffre ou personne n'osait aller...sauf Samuza, et elle l'avait vite regretté, elle repensait chaque jour à cette agression, et à ces agresseurs, dont elle ne se rappelait que les mains glacées et blanches...

Samuza n'oublia pas sa promesse, elle se retourna lentement et repartit vers le petit groupe...

J'arrive !


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L’impulsion avait été donnée, à présent chacun y mettait du sien pour lier connaissance. Mais le plus beau des témoignages, elle le reçue du petit Kazuaki. Ria avait toujours retenue ses effusions de tendresse envers le fils de son amie, de peur de trop s’attacher à un enfant qui n’était pas le sien d’une part et de l’autre, de se montrer trop envahissante. N’ayant plus Himi à ses cotés pour reporter l’affection dont elle débordait, elle avait craint de développer une possessivité excessive. A présent les choses étaient bien différentes et elle comptait bien profiter de ces instants. Effleurant tendrement la joue du garçonnet, elle lui confia sa main et tout deux rejoignirent le groupe. Prenant enfin le repos que chacun l’exhortait à prendre, elle s’installa confortablement sur l’une des nattes, le petit Kazuaki entre ses jambes, lui chantonnant une comptine de circonstance.*

Le temps avait suspendu son vol, offrant un moment de joie et de partage unique. Ria répondait aimablement à ceux qui s’inquiétaient de sa fatigue, promettant de ne plus bouger pour le reste de la journée. Ignorante du drame qui se jouait dans la tête de Samuza, elle regardait les Kokura-jins évoluer tout en surveillant et occupant le petit Kazuaki. L’automne prochain, si les kamis leurs accordaient ce bonheur, il y aurait deux enfants de plus dans cette assemblée. Et qui sait ? Peut-être d’avantage encore.

Samuza qui profitait du calme vit arriver plein de monde, dès que Ria fut partie pour accueillir les arrivants, elle lâcha un soupire,

Me voilà seule, avec ma couronne de fleurs sur ma tête ! Que vont penser les autres !?

La jeune femme avait un peu le caractère d'un enfant, capricieuse et visant toujours plus haut, elle était aimable mais se vexait d'un rien, ce qui en énervait beaucoup, c'est pour cela que la jeune femme n'avait vraiment aucun amis, si elle voyait des gens comme Ria et Asami, elle se disait, qu'elle n'aurait jamais cette complicité avec quelqu'un, trop timide et grincheuse, elle ne donnait jamais d'admiration pour quelqu'un, trop souvent rejetée par le passé, c'est pour cela, qu'elle ne considérait désormais, plus personnes comme de réels amis...la vérité était bien triste mais c'était la vérité !

Alors elle partit s'isoler dans son coin, comme à son habitude, trop fière pour pouvoir se mêler à tout le monde et se faire lâcher par la suite...

Certains pouvaient croire que Samuza faisait cela pour se faire plaindre et attirer les regards sur son magnifique visage, mais la chose en était tout autre, elle restait seule, pour être sûre de ne pas se faire avoir par une âme à mauvais fond, certes c'était étrange pour une tribun, mais après s'être faîte agressée sur la plage en raison de ses convictions religieuses, elle était méfiante d'autant plus, et certains avaient forcément remarqué qu'elle était plus irritable et plus énervante !

Hum...trop de nouveaux visages, comment peut-on faire confiance à autant de personnes...si je fais ça, tout va me retomber dessus comme avant et je vais me faire avoir...

Elle pensait toujours à cette agression, qui continuait de la faire souffrir mentalement, d'autant plus que la pression qu'exercait le conseil sur elle, la rendait encore plus usante ! La situation, invisible aux yeux des villageois, était tellement voyante que Samuza passait son temps à surveiller les rapports des Keikans...

Samuza était toujours plongée dans son travail, c'était pour ça qu'aucune complicité comme entre Ria et Akastuki n'était possible pour le moment, dans sa tête
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Akastuki ne savait plus où donner de la tête, et pour éviter de la perdre, attendait sagement que les villageois se présentent à lui pour les saluer. Il restait auprès du vieil Asagoro, échangeant quelques jeux de mots et d'esprit au sujet de l'automne, sourire aux lèvres.

Il regardait les gens arriver, sans tarir, nouveaux et anciens, et lui au milieu, comme un peu des deux. Quelques sourires de Ria le poussèrent pourtant à quitter son poste de guet. Il alla à sa rencontre saluant chacun au passage.

- " Bonjour Samuza-san " s'inclinant " Ah oui, elles sont belles vos couronnes de feuilles ... comment ? En porter une !? " grimace " euh ... et bien, oui. Alors, comment ça me va ? En tout cas elle sont vraiment très bien faîtes et très belles ! "

Akastuki avait peur de paraître ridicule, mais continua sa ronde des salutations, finissant par trouver ça drôle et comme à son habitude d'animateur publique, en profita pour amuser la galerie autant qu'il put.

- " Enchanté Miamoto-san, honorable Shômin. "

Il alla à la rencontre des deux nouveaux du village, très sympathiques, honnêtes et vivants. Recevant Alrena des mains de Ria, il la salua :

- " Bonjour Alrena-san, c'est un plaisir de vous voir. Vous m'avez l'air un peu tendu ? ... Tenez, mettez donc une couronne de feuilles avec moi ! " Finit-il en souriant et lui proposant une couronne.

- " Takashi-san, bienvenue ! Laissez moi prendre vos plats, je vais les apporter avec les autres, je crois que Ria-san vous appelle. "

Il aperçut Asami arriver, et de loin lui fit un signe de tête pour la saluer, il n'avait jamais vu son enfant, et à travers la foule, ses yeux ne l'avaient pas remarqué.

Akastuki contemplait la scène comme on contemple son être quand on médite, il était en paix et l'Harmonie brillait de partout. Il s'approcha enfin de Ria-san :

- " Et bien, vous avez réussi là à rassembler pas mal de monde, et dans la joie ! " Souriant " Moi je dis, même si ça vous plaît pas : Heureusement que vous êtes là ! " Regardant sa silhouette arrondie " Vous allez bien ? je vous vois courir dans tout les sens, n'oubliez pas tout de même de vous ménager un minimum " accompagné d'un sourire bienveillant.

- " Qui souhaite une tasse de thé pour commencer ? " Fit Asami-san à tout le monde.

Akastuki regarda les hommes de l'assemblé et dit à son tour pour faire rire la belle équipe :

- " Et qui souhaite un verre de saké pour commencer ? "



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C’est avec un réel plaisir qu’elle accueillait tout à chacun. Kokura reprenait peu à peu vie avec des personnalités toutes aussi différentes qu’enrichissantes. Qu’il était doux après tant de temps d’entendre à nouveau des conversations souvent pleines de bon sens et les rires s’élever librement au gré des taquineries et plaisanteries. Une Kokura riche de diversité mais liée par le même respect et la même envie d’avancer dans la paix et l’harmonie.

Même Asami, l’amie de toujours, avait réussie à se libérer, accompagnée de Kazuaki que Ria avait vue naitre et qui à présent se tenait sur ses deux jambes. Le temps passait si vite.

Ils étaient tous là, ou presque, ces gens qu’elle avait accueillie au Tengu et qui depuis lors lui rendaient visites régulièrement. Même les derniers installés avaient mis de coté leur timidité et s’étaient joint au petit rassemblement.

Laissant quelques instants le premier groupe, elle alla accueillir les derniers arrivants, taquinant Akastuki sur sa belle mise. Comme Sam-san, il s’était très tôt investit pour le village et il était celui avec qui Ria avait le plus vite développé des affinités. Le cœur sur la main et toujours de bonne humeur, il était un peu ce grand frère qu’elle n’avait jamais eu. Prévenant et serviable, il savait cependant ne pas se montrer trop envahissant. Sans pour autant paraitre trop familière, Ria pouvait mettre de coté ses réserves sans qu’il y ait d’équivoques entre eux.

Il y eut le joli minois d’Alrena, semblant un peu mal à l’aise mais bravant l’inconnu malgré tout. La jeune femme s’était montrée vive d’esprit et enjouée dès les premiers instants. Rare femme parmi les hommes, elle ne se laissait pas démonter et participait sans complexes. Ria lui fit signe de la main, l’invitant à se rapprocher.

Bienvenue Alrena-san. Puis plus bas. Ne vous laissez pas impressionner par le monde et profitez sereinement.

Confiant la jeune femme à Akastuki, Ria poursuivie son petit tour, saluant le sage Takashi et jetant un œil aux fameux onigiri qu’il avait proposé d’apporter.

Konba wa à vous Takashi-san. Ils ont l’air plus qu’honorables vos onigiri et je suis certaine qu’ils auront du succès.

Il était l’un des derniers arrivé, tant à la fête qu’au village et déjà, elle avait pu noter le calme et la sérénité que dégageait cet homme. Fidèle à ses convictions et profondément attaché aux traditions, il s’intégrait en douceur et avec intelligence aux habitués.

Takashi-san, auriez-vous l’amabilité d’aider Asami-san à porter son panier ? Je la vois qui nous rejoint avec son fils.

Elle et Ria étaient le jour et la nuit, si différentes mais irrémédiablement liées. Il y a des choses qui ne s’explique pas mais qui se vivent tout au long d’une vie sans que rien ne bouleverse l’ordre établi. Dès leur première rencontre, Asami s’était montrée comme un rai de lumière sur les chemins sombres où pouvait se perdre Ria. La profonde amitié qui en avait découlé ne s’était jamais ternie même dans les moments les plus difficiles.

C’est un réel plaisir que de vous voir Asami-san. Et toi Kazuaki-chan, tu deviens un vrai petit homme !

Invitant tout le monde à se rapprocher des victuailles, elle lança le début des festivités, si l’on pouvait dire ainsi.

Je tenais à vous remercier tous d’être venu et de donner à cette journée cette convivialité à laquelle j’aspirais. Je ne vous cache pas tout le plaisir que j’ai de vous voir si nombreux à avoir répondu à l’invitation et j’espère que vous apprécierez tout autant que moi. Mais trêves de bavardages, buvez, mangez et surtout, amusez-vous.

Elle allait enfin pouvoir s’asseoir un peu et soulager ses jambes de ce poids inhabituel.

... Le vieille aveugle se réveilla de sa courte sieste après avoir entendu quelques personnes parler entre elles. Il remercia une énième fois son bandeau. Ce magnifique ustensile qui lui permettait de roupiller sans que les gens s'en aperçoivent, un objet presque magique tout compte fait... Du moins, son effet le plus pratique. Il se redressa légèrement en levant le nez en l'air. Les sens aux aguets, il essaya d'identifier les personnes présentes. Il reconnu l'odeur, ainsi que la voix des deux jeunes femmes présentes, Samuza ainsi que Ria, mais il ne reconnu pas un des parfums porté par le vent, et la voix était tout aussi inconnu à ses oreilles.
Il décida qu'il était temps de ce joindre aux festivités.
S'appuyant sur son bâton, il ce dirigea vers les personnes présentes. Les deux jeunes femmes étaient le plus près de lui, il décida d'aller d'abord leurs parler.
Après s'être incliné, il se redressa doucement, et sourit.

- Konba wa, Samuza-sama, Ria-san... Comment allez v... Commença-t-il, avant de plisser le front, entendant quelque chose d'étrange, puis il sourit amusé en comprenant de quoi il s’agissait. Pardonnez moi... Comment allez vous ? reprit-il en souriant. Dites moi, est-ce une couronne de fleurs que vous avez sur la tête ? Puis-je en prendre une ? Dit-il, en "regardant" les jeunes femmes, tour à tour.

Il s'appuya sur son bâton, toujours tout sourire, le nez en l'air...

Asagoro fut le premier à se présenter et malgré les réticences qu’il avait évoquées lorsqu’elle lui avait proposé de se joindre au reste du village, il était venu. Elle l’accueillit d’un sourire qui même si le vieil aveugle ne pouvait le voir, serait perçut comme lui seul en avait le secret.

Bienvenu Asagoro-san. Je me porte bien, merci.

Les formules de politesses échangées, elle prit le paquet tendu et le disposa avec le reste des mets, montrant bien que tout serait mis en commun.

Faites mais n’hésitez pas à venir vous servir et discuter avec tout un chacun. Je suis certaine que vos histoires intéresseront les plus jeunes.

Elle le regarda s’éloigner, satisfaite de voir que sa proposition n’avait pas totalement été ignorée. A défaut de déplacer tout le village, au moins seraient-ils deux à profiter d’une belle journée.

Suivirent de peu le shomin qui avait si gentiment accédé à sa requête et la tribun. Saluant de nouveau, elle les invita à prendre place.

C’est un plaisir de vous voir Miamoto-san. Je vous sais très occupé et je suis d’autant plus honorée de votre présence ici.

Ria ne pu retenir un sourire amusé aux propos de Sam-san et aidant cette dernière à disposer les moshis elle lui souffla discrètement :

Inspirez, expirez, Sam-san ! Laissez de cotés vos charges et vos soucis et profitez de cette journée.

Elle avait l’habitude de côtoyer la jeune femme et savait à quel point celle-ci prenait tout à cœur. C’était parfois un peu usant mais ne gâchait en rien la sympathie qu’elle avait pour Samuza. C’était d’ailleurs ce qui la poussait à tant de franchise, quitte à froisser un peu l’orgueil de leur nouvelle tribun.

Coiffant l’une des jolies couronnes de feuilles sur les cheveux de Samuza, elle en prit une seconde pour elle-même et taquine, ajouta :

Il y a peu, on m’a comparée à une fillette, prouvons-le !

Rien ni personne n’entamerait sa bonne humeur et elle comptait bien le montrer, même s’il était évident qu’elle passerait d’avantage de temps assise à converser qu’à cavaler. D’humeur enfantine, il était vrai, mais parfaitement consciente de son ventre rond.

Samuza avait été informée grâce au shômin, d'une sorte de fête des feuilles rouges, sûrement quelque chose pour célébrer l'automne,

Elle prit une petite pile de feuilles qu'elle avait prises dans son bureau de Tribun, et une plume, qu'elle gardait toujours sous la main, pour signer, écrire et noter diverses choses qu'elle trouvait intéressantes !

Samuza arriva enfin à l'endroit indiqué et incline la tête,

Komban, je sais qu'il se fait tard demo je n'ai pas réussi à me libérer avant...gomen,

Elle afficha un doux sourire, pour détendre l'atmosphère, comme à son habitude...

Comment allez-vous ? L'air frais, est très agréable vous ne trouvez pas ?

Elle s'adressait à tout le monde présent,

Enfin un moment de détente, je suis très heureuse de pouvoir vous retrouver avec ce temps si agréable,

Certes, il fait nuit/noir mais, la brise du vent détendait les esprits et reposait le corps...

J'ai peu de temps pour me détendre en ce moment, entre mon travail de Tribun et celui de Chef de Police, j'ai parfois du mal à trouver le juste équilibre...surtout avec la situation actuelle de la police...enfin bref ! Je suis ici pour évacuer tout ça, donc je vais éviter d'en parler !

Samuza déposa ses affaires sur le sol, où l'herbe fraîche caressait ses mains déposées sur la terre, puisque elle s'était assise à même le sol , pour profiter au maximum de la nature, qu'elle avait du mal à regarder en ce moment, en raison du manque de temps dont elle était la cible

Bon, je n'avais jamais remarqué autant, la beauté de l'automne !

Elle avait déjà donné à Ria un coffret d'arômes à thé mais elle avait ramené un petit quelque chose en plus...

-Des mochis qu'elle avait confectionné l'après midi même pour en conserver le goût;

-Des couronnes de fleurs et de feuilles, qui donnaient un aspect champêtre à ceux qui les portaient

Allez-y, je vous en prie, je les ai confectionné pour chacun d'entre nous !

Elle montra du doigt les couronnes en espérant que quelqu'un accepterait d'en porter, après tout le temps que cela lui avait pris, pour en faire !



Elles étaient réussies iie ?
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Cela faisait un moment déjà que l’idée lui trottait dans la tête. Les distractions étaient rares à Kokura mais l’augmentation progressive de la population donnait à espérer un réel changement. Il n’était toutefois pas question d’encourager les comportements irrespectueux et ce qu’elle avait à proposer ce jour là était ouvert à tout à chacun. Du plus humble au plus fortuné, du plus jeune au plus vieux, chacun y trouverait une place égale à son voisin.

Si le printemps était une saison riche en couleur et renouveau, l’automne n’avait rien à lui envier. La végétation se préparait au long sommeil hivernal et se parait pour l’occasion de couleurs chaudes et chatoyantes. Comment ne pas associer les ors et les rouilles aux phases du soleil ? Pour qui savait prendre le temps de s’arrêter et contempler ce qui l’entourait, c’était un régal des sens.

Si le but premier était de profiter pleinement du paysage, Ria avait néanmoins dans l’esprit de rassembler les habitants de Kokura en une fête accessible à tous. A cet effet, elle avait fait porter quelques jarres de saké de sa production ainsi que des galettes de riz au miel sur le lieu du rassemblement. Elle l’avait choisie au plus près du village, ne pouvant plus elle-même cavaler par mont et par vaux à cause de son ventre de huit mois. Cependant, les érables et les ginkgos étaient majoritairement présents sur le site et c’est entouré d’une multitude de nuances de jaunes et de rouges que se tiendrait la fête.

Des nattes avaient été disposées pour permettre à ceux qui n’en possédaient pas de s’installer confortablement et elle ne doutait pas que chacun apporterait un petit quelque chose à partager. Convivialité et partage seraient les mots d’ordre de la journée et qui sait, peut-être que la jeunesse trouverait à régaler les plus anciens de pitreries et jeux dont ils avaient le secret. Elle espérait en tout cas que même les plus timides viendraient partager ce moment.

Ria-san le salua d'un signe de tête.

Il lui sourit.

Je pense que cela se fera doucement

Voilà qui commençait d'ailleurs, puisque Akastuki-san s'approcha de lui, verre à la main et lui proposa en lui souhaitant la bienvenu. Kaiji inclina la tête en prenant le verre.

Arigatô Akastuki-san.

Kaiji sourit entendant Alrena-san chercher désespérément son prénom.

Konnichi wa Alrena-san, ravi de vous revoir.