Luciedeclairvaux
La fin d'un cycle
La blonde ouvre un oeil. Autour, la forêt entame la valse, la danse macabre qui l'enveloppe et l'attire vers d'autres sérénités, vers la douceur de mondes souterrains et l'assurance de l'oubli. Qui la fait glisser vers la facile déraison.
Non ! reprend-toi Lucie ...
Sa vision se fait plus nette sur les anfractuosités d'une pierre. Une fourmi s'y perd en circonvolutions, à la recherche de la file perdue, et du nid protecteur. Au loin, un oiseau ose une mélodie à deux notes. La vie reprend, méfiante, gardant un il sur les deux furies qui ont fait vibrer l'endroit de complaintes malsaines. La fourmi s'arrête, comme pour toiser l'horizon, perchée sur ses pattes arrières.
Et toi ? N'es-tu point lasse de vivre sans ta fourmilière, loin des sentes connues, de n'avoir point trouvé de couche rassurante. Il est temps désormais. Toi qui t'es offerte, aux quatre vents perdue. Temps de te retrouver. Ramasser les morceaux épars et reformer la carapace nécessaire, brillante et panachée d'iridescentes teintes. Redevenir. L'autre qui tu étais et que tu as tuée.
Retrouver un semblant de paix. Saumur veut te l'offrir, prends-le. Pardonne. Oublie et range au fond de toi les douceurs perdues. Tout au creux de toi, en un soleil interne qui irradie tes yeux.
Oui tu étais celle qui jamais ne doutais.
Reprend-toi, relève-toi.
Des doigts se posent sur la pierre ...
La fourmi a-t-elle eu le temps de fuir ?
Des doigts ??! Juste le temps de mettre le bras valide en bouclier, le coup tombe ! Ultime sursaut de Félina qu'on croyait assommée. Comme un bruit mat. L'explosion d'un os peut-être. Et l'objet vient rouler à un cheveu de sa tempe. La féline patte est encore à portée de crocs. La blonde muée en lionne y imprime la marque de ses canines, jusqu'au sang, avant de faire un bond sur le côté.
Agenouillée dans la mousse, les bras étrangement calés contre son ventre, Lucie, essoufflée, contemple la Panthère.
La blonde ouvre un oeil. Autour, la forêt entame la valse, la danse macabre qui l'enveloppe et l'attire vers d'autres sérénités, vers la douceur de mondes souterrains et l'assurance de l'oubli. Qui la fait glisser vers la facile déraison.
Non ! reprend-toi Lucie ...
Sa vision se fait plus nette sur les anfractuosités d'une pierre. Une fourmi s'y perd en circonvolutions, à la recherche de la file perdue, et du nid protecteur. Au loin, un oiseau ose une mélodie à deux notes. La vie reprend, méfiante, gardant un il sur les deux furies qui ont fait vibrer l'endroit de complaintes malsaines. La fourmi s'arrête, comme pour toiser l'horizon, perchée sur ses pattes arrières.
Et toi ? N'es-tu point lasse de vivre sans ta fourmilière, loin des sentes connues, de n'avoir point trouvé de couche rassurante. Il est temps désormais. Toi qui t'es offerte, aux quatre vents perdue. Temps de te retrouver. Ramasser les morceaux épars et reformer la carapace nécessaire, brillante et panachée d'iridescentes teintes. Redevenir. L'autre qui tu étais et que tu as tuée.
Retrouver un semblant de paix. Saumur veut te l'offrir, prends-le. Pardonne. Oublie et range au fond de toi les douceurs perdues. Tout au creux de toi, en un soleil interne qui irradie tes yeux.
Oui tu étais celle qui jamais ne doutais.
Reprend-toi, relève-toi.
Des doigts se posent sur la pierre ...
La fourmi a-t-elle eu le temps de fuir ?
Des doigts ??! Juste le temps de mettre le bras valide en bouclier, le coup tombe ! Ultime sursaut de Félina qu'on croyait assommée. Comme un bruit mat. L'explosion d'un os peut-être. Et l'objet vient rouler à un cheveu de sa tempe. La féline patte est encore à portée de crocs. La blonde muée en lionne y imprime la marque de ses canines, jusqu'au sang, avant de faire un bond sur le côté.
Agenouillée dans la mousse, les bras étrangement calés contre son ventre, Lucie, essoufflée, contemple la Panthère.
Arbitre a écrit:
4 - Adversaire touché au bras = 1 point.
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