[RP]Des Porcs-Epics dans le cloître

Isly avait reçu il y a quelques jours, l’invitation pour la remise des colliers de l’Ordre du Porc-Epic. La fin de semaine s’annonçait calme et il prit son temps pour rejoindre le petit cloître. Il adopta ainsi l’allure du pas pour sa fidèle jument.

La ballade fut courte entre le château et ce petit édifice où se déroulerait la cérémonie. Mais le Blésois eut le temps de contempler le feuillage des arbres qui prenait les couleurs de l’automne.

Il descendit de sa monture quelques toises avant l’entrée du cloître puis y pénétra lentement. Le Brun rejoignit Ninou qui manifestement vérifiait les derniers détails de la cérémonie.

Le récipiendaire salua la Duchesse et se mit à deviser avec elle en attendant les prochains arrivants….
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Une invitation.. L'ordre du Porc Epic.. l'emblême de la reconnaissance par le Duché Orléanais.

Le jour J était arrivée. Une sortie en express du château direction...

Euh c'est où d'jà .. l'Cloître ?

Un instant de doute, puis elle se souvint que ce fameux cloître était près de l'Eglise d'Orléans.
Cela l'arrangeait, car peu disponible ces derniers jours, elle n'aurait pas à parcourir les chemins pour y aller.

Elle contourna l'Eglise et pénétra dans le cloître. Elle aperçut aussitôt non pas les présents mais tout ce qui la touchait de près actuellement...

Quoi ? c'est normal dans mon état non ? Haaan les pâtiss'ries ... hummm oh non j'vais pas résister ...

Le regard plus que lorgnant sur les victuailles, elle réussit tout de même à s'approcher de la duchesse, le chancelier et de Fred, déjà présents.
Un fugace moment de malice la frappa, et c'est avec un grand sourire et un acharnement amusé à jouer de moulinets de bras tout en tentant de se courber un peu, qu'elle salua Ninouchka

Vostre Grasce, quel plaisir à vous trouver en ce lieu dans ce magnifique cloître...

Avant de s'adresser à Islington avec toute la déférence possible.

Votre Grandeur, un égal plaisir à te ..humm à Vous voir icelieu.

Puis se tournant vers Fred, un clin d'oeil en rajout, elle lui fit la bise tout en lui chuchotant

T'as vu comment qu'on salue une duchesse et un chancelier hein ?

On n'échappe pas à la coutume de remettre quelques récompenses ducales lorsqu'on est régnant. Ninou..... enfin La Duchesse tenait à le faire. Les discussions avaient été âpres à la chambre des nobles puis au conseil ducal et Léanore y avait participé. Elle connaissait bon nombre de récipiendaires pour les avoir côtoyés assidument, certains étaient des amis.

Elle se rendit donc au cloître pour la touche finale. Le cloître était un endroit calme, qui appelait à la méditation. Il faisait plutôt frisquet ce matin là mais Léanore ne recula pas devant l'envie de passer par le petit jardin où quelques roses finissaient leur cycle de vie.

Puis elle entra dans la pièce qui avait pris une teinte chaleureuse. Elle ser revit quelques années en arrière où elle recevait son collier et c'était NInouchka, rosière à l'époque qui l'assistait. Comme la roue tourne.

Quelques personnes étaient déjà là et Léanore s'approcha pour les saluer. A tout seigneur tout honneur elle s'inclina devant Ninouchka, protocole oblige, un petit sourire aux lèvres et les yeux un peu pétillants de malice.

Vôtre Grâce, le bonjour.... Quelle belle journée n'est-ce pas ?

Puis elle alla saluer les autres personnes et les féliciter. Elle se demandait qui viendrait hormis les récompensés. Elle était heureuse de voir Mélina qui cette fois acceptait le fameux collier et comme pour la rassurer

Bonjour Mélina...... Tu verras, il est très seyant sur une petite robe cintrée à la taille. Bon certains diront un peu lourd, mais au moins ça t'oblige à te tenir droite, donc excellent pour le maintien.

Elle rit un peu puis alla saluer les autres personnes présentes

Bonjour à tous et félicitation

Un petit sourire amical à Fred qui semblait dans ses petits souliers.
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Le Duc de Chateaurenard connaissait bien le petit cloître qui jouxtait l'église Saint Nicolas. Il y a déjà bien longtemps, Ursus avait installé une petite bibliothèque dans laquelle, de précieux livres et manuscrits attendaient quelques lecteurs amoureux des belles lettres.

C'est Hector, le chambrier de la Maison Valbois qui entretenait le jardin du cloître. Il devait avoir la main verte car les massifs de fleurs embellissaient ce petit havre de paix.

En ce jour, ce n'était pas pour découvrir quelques trésors de la bibliothèque que le Chambellan venait. Il salua Ninouchka avec aux lèvres un sourire de complicité puis s'approcha de Léanore, Fred, Islington et Melina.
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Oh naaaan vlà t-y pas que Fred va se cacher. Abandonnant ceux déjà présents, elle fila le retrouver, comprenant d'un coup qu'il avait pu mal interprété ce qu'elle lui avait chuchoté.
Le voyant , rouge presque comme une pivoine, elle le regarda, tête penchée, un léger sourire puis lui dit à voix basse

hey t'sais... t'as très bin salué Ninou hein ... c't'est moi qu'l'en ai fait un p''tiot peu trop... T'sais entre Ninou c't'est une longue histoire et on aime s'embêter.
Allez r'viens donc avec moi.. C't'est un beau jour, fait beau et on a la plus " Sage " des personnes à nos côtés, notr' duchesse qui va nous attendre.

Et de passer son bras sous le sien et de le tirer vers le centre du cloître.

Fred se sentit rougir encore plus en entendant ce joli compliment que lui faisait la Duchesse.

Il bredouilla :

Votre Grasce est trop bonne, l'éclat du soleil me semble bien pâle comparé à celui de vos yeux...


Melina vint lui prendre le bras et, Fred tout ragaillardi, se laissa entrainer, et sa couleur redevint plus...enfin...moins rouge...
Il sortit de derrière sa colonne, au bras du gouverneur.
Mazette...!! Il était très fier...très honoré...
Il souriait tandis que Melina le guidait jusqu'au milieu du cloître où se trouvait....comme par hasard....le buffet....Au passage il salua Ursus, le Duc de Valbois...

Bien le Bonjour Vostre Grasce..

Puis Leanore, d'un large sourire, qui avait eu la gentillesse de venir ...

Bonjour Dame Leanore

Enfin un nouvel arrivant qu'il ne connaissait pas, mais qui semblait être aussi un récipiendaire...

Je vous souhaite le bonjour Messire

Aliénor arriva au cloitre dans les derniers. Elle salua tout le monde avec un sourire et rejoignit son époux. Elle était de garde la nuit d'avant et n'avait pas pris le temps de se changer pour ne pas faire attendre plus avant la Duchesse et les autres personnes présentes. C'est donc armée et habillée avec des braies et une chemise qu'elle entra dans le cloitre. Son époux n'allait sans doute pas être très heureux qu'elle se présenta ainsi pour une cérémonie et elle fit mine de rien son plus beau sourire à son attention afin de temporiser son courroux.


Bonjour bonjour !

Vostre Grace, c'est une magnifique journée pour cette cérémonie et l'endroit s'y prête bien

Un petit salut à tous au passage, elle était encore la dernière ou dans les dernières comme à son habitude..............
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Bien que son rôle ne consistait qu'à être témoin de la cérémonie et d'enregistrer les noms des récipiendaires et le rang qui leur était accordé, la présence du héraut était nécessaire et c'est donc dans ce cadre qu'il se rendit à la cérémonie organisée dans le but de récompenser les orléanais les plus dévoués et méritant en les élevant ou les faisant entrer dans l'ordre illustre du porc-épique.
Il salua les personnes présentes avant de prendre possession de son pupitre et d'y déposer divers vélins.
La duchesse organiserait cette cérémonie, constituant le dernier office de son règne.
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Deux mois ... c'était sans doute les deux mois les plus longs de sa vie orléannaise lorsqu'il fut élu conseil ducaux. Sceptique au début, il se voyait juste comme conseiller en animation, préférant observer, étudier les diverses fonctions de chacun et de voir en quoi consistait ce travail. Mais le destin en avait décidé autrement puisqu'il fut nommé bailli grâce à son fidèle boulier qui l'avait sorti du pétrin plus d'une fois. Cela n'avait pas été une période facile, presque estivale, se heurtant à certaines difficultées qui avaient failli plus d'une fois, venir à bout de sa motivation, mais son orgueil et sa fierté, avaient renforcé sa détermination et en venir à bout, malgré le cumul de fonction avec une charge de connétablie non négligeable. Cependant, il en avait appris beaucoup, l'équipe économique était forte et soudée. Ils avaient réussi de concert à promouvoir le nouveau système de mines et mettre en place une économie croissante stable et fructueuse permettant au duché de couvrir la première partie de ses dettes. Mais cela lui avait couté pas mal d'énergie et c'était pour son bien et celui de son couple qu'il avait décidé de mettre de coté, cette charge ducale. L'ambition de devenir une étoile montante n'était pas son genre, ayant d'autres priorités dans la vie. Il avait pu au moins voir l'envers du décors, aider à sa façon tout le peuple orléannais et cela lui suffisait amplement.
Aujourd'hui, il est un homme libre, fier de ce qu'il a fait, et c'est touché que la duchesse lui avait écrit ainsi qu'à son épouse, pour les remercier de leur implication dans leur travail.
Comme elle, il avait été surpris de mériter un tel honneur après si peu de temps passé en Orléans, n'ayant fait qu'un mandat. Mais après tout, cette proposition ne se refusait pas, et on ne crachait pas à la figure de ceux qui les avaient accueillis. Ils se rendirent donc après avoir enfilés leur plus belles tenues au fameux cloître ... Mais c'était où ça ?
 
Mon coeur... Sais tu où ce trouve le Cloître ?
 
Ha ... visiblement il n'était pas le seul à ne pas savoir, leur visite du chateau n'avait pas été complète, honte sur eux.
 
-Hum ... Pas vraiment... Mais il suffira de demander et on ne devrait pas avoir trop de soucis pour trouver... Enfin j'espère.
 
Lui tendant le bras, ils se mirent en route vers l'inconnu et l'au delà. En questionnant toute personne rencontrée leur destination et ce ne fut pas aisé car peu le savait... Cela semblait être un endroit bien mystérieux. Néanmoins après plusieurs couloirs traversés, se perdant deux ou trois fois sous des indications fumeuses ... Deux chambres qui auraient méritées d'être testés, et un jardin qui aurait valu le coup d'oeil de s'y attarder, ils trouvèrent enfin ce fameux Cloître, où déjà de nombreuses têtes connues et fameuses d'Orléans étaient déjà présentes. 
 
Il salua d'une révérence la Duchesse encore en fonction.
 
-Bonjour vostre Grasce, ravi de vous revoir après tout ce temps.

Comment était-il possible, alors qu'elle n'avait plus rien à faire, qu''elle arrive toujours en retard?
Elle ne savait pas, vraiment. Elle avait pourtant reçu l'invitation en son temps, elle n'avait pas eu trop d'états d'âme pour répondre... et au final, elle était en retard.
Elle alla saluer la Duchesse, comme il se devait, et elle s'efforça de ne p as penser qu'une nouvelle étape se franchissait aussi pour elle.
Puis elle se glissa parmi tous les invités, en essayant au maximum de passer inaperçue, ce qui ne fut pas bien difficile, à dire vrai.

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Luigi se présenta à la cérémonie. Il était ravie pour les futurs récipients d'air et en particulier celle qui a été son sergent. Il ne desespérait pourtant pas de la voir revenir au poulailler. C'est qu'il avait encore quelques sacs de patate à faire éplucher
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Le "coucou" fait, elle se mit à l'écart avec son époux, c'est à ce moment là qu'elle vit l'arrivée de Luigi, ahhhh... Luigi et ces yeux patatesque !
Elle l'observa, dès fois qu'il aurait eu l'idée de ramener quelques sacs de ce tubercule ! ^^ Elle lui sourit, ravie de le revoir.

Puis, par le plus grand et improbable des hasards juste à côté d'elle il y avait une table avec pleins de belles petites choses à manger et aussi.... Han ! Des pâtes de fruits !!!
La gamine se mordilla la lèvre. Est ce encore là le hasard ? Où sa gourmandise voir son idolâtrie incontrôlable pour ces petites sucreries ont fait le tour d'Orléans ? Et en plus...ils avaient une belle couleur, surement qu'ils doivent être délicieux, succulent voir divin !

Trois personnes étaient appelés pour recevoir la bestiole piquante... une main discrète chipa une petite gourmandise et hop dans la bouche, ni vu ni connue ! Du moins... espéra t'elle.
Elle laissa tranquillement fondre sa friandise dans la bouche...un pur délice, un vrai petit moment d'extase...
Elle regarda tranquillement la cérémonie et zieuta les colliers. Mais, pourquoi donc un porc épic ??
Mystère et boules de fruit !

Alors discrétos elle chuchota à l'oreille de son Chambellan.

Chef...euh Excellence !
J'ai une petite question... pourquoi le porc-épic ?

D'habitude on préfère choisir des animaux avec de la classe...
Petite cogitation...

Est ce pour dire... qui s'y frotte s'y pique ?

Tout le monde était réuni dans le cloître. Un rayon de soleil, entre deux nuages illumina ce lieu paisible. Le Duc de Chateaurenard salua les nouveaux arrivants.

A ses cotés Maywenn, l'ambassadrice du Bourbonnais, chuchotait en mâchouillant on ne sait quoi.

Et voilà qu'elle lui demandait l'origine du porc épic. Une colle ! Ursus n'en savait rien. Ce devait être une idée saugrenue de Lexhor. Lui seul devait connaître le secret de la bestiole.

Le porc qui pique... le porc qui pique. Ma foi je n'ai jamais vu cet animal. Par contre je sais qu'il y a le petit qui pique, le grand pique et le pique épique qui pique... enfin c'est le plus prestigieux celui là.
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Fred se sentit pousser en avant...Une petite menotte féminine...
Il se retourna et vit Melina qui se courbait....
Il fit un pas de côté pour la laisser passer, croyant à un début de révérence...
Lui qui ne connaissait pas les usages, avait bien compris que la Gouverneuse se devait de passer en premier...Au passage il lui chuchota d'un air encourageant :

Les femmes d'abord.....

Puis il sourit et lui fît un clin d'oeil entendu...

Souvenez vous ...

Sauf qu'elle n'avait pas prévu la suite. Et une suite qui ne lui plut mais alors, vraiment pas du tout.
Ces deux messires, complices, la firent passer devant eux, à tel point qu'elle eut l'impression de ne pas toucher terre.
Elle se retrouva donc face à la duchesse, droite comme un " I " alors que Fred et Galaad avaient déjà mis un genou à terre.

l'ridicule n'tue pas hein, c't'est ce qui s'dit ...

A ce moment là, elle crût qu'elle allait mourir de honte, tout en ayant une furtive idée de vengeance qui lui passa par la tête lorsqu'elle jeta un coup d'oeil à ... Ses "galantueurs" qui de bien entendu, semblaient éviter son regard.

Elle ne se précipita point, du fait de sa grossesse manifeste, mais néanmoins mit elle un genou à terre, le regard fixé sur leur Duchesse lorsque celle-ci la nomma.
Mode observation écoutation du pourquoi du comment qu'elle était aujourd'hui une des heureux récipiendaires, puis ce fût l'instant grande réflexionnation car il était pour elle l'heure de faire les choses correctement et de réactionner en prêtant serment.

Un zest de sourire, une once de raclement de gorge pour s'éclaircir la voix

Votre Grâce, devant vous aujourd'hui en toute humilité je me tiens pour vous prêter fidélité.

Et là deux mots lui revinrent à l'esprit, et elle rajouta
« Cominus et eminus » à jamais je servirai mon duché avec entrain, mettant tout mon honneur à le défendre, fidèle à jamais.

Puis elle se tût.

Vint le tour de Fred109, évitant le regard courroucé de la Gouverneuse, il releva les yeux et les posa sur la Duchesse Ninouchka...Mon Dieu pensa-t'il, qu'elle est belle !!...Et c'est un peu troublé qu'il prononça à son tour son serment, d'une voix chevrotante et mal assurée. tant l'émotion était grande

Moi, Fred109, Meunier à Montargis, Commissaire aux Mines et aux Grands Travaux, jure sur les Saintes Écritures de toujours servir le Duché d'Orléans et son Régnant avec fidélité et loyauté....heu.....Comminus et Eminus....Foi de Porc-épic !!

Lorsqu'il eut fini, il baissa la tête en signe d'allégeance, espérant qu'il n'avait point trop dépareillé au milieu de tout ce beau monde...les derniers mots en latin, qu'il avait récupéré à l'oreille, de Melina, car il n'y entendait rien en latin, mais il avait trouvé que cela sonnait joliment...
Il n'avait vraiment pas l'habitude de ce genre de cérémonie...!

Pffff Juste à temps !! Rose avait couru pour ne pas arriver en retard à la cérémonie. ben c'était raté ! Elle se fit toute petite en entrant le plus silencieusement possible dans le cloître et se colla discrètement dans un coin d'où elle pouvait assister à la cérémonie.

Elle était arrivée juste à temps pour assister à la remise des colliers de Melina, Galaad et Fred. et à présent le tour était venu de sa chère marraine, d'Angel et de dame Elisabeth.

Rose était fière de sa marraine, elle lui aurait bien décerné le collier "pâtefruitesque" de la meilleure des marraines. Oui elle était fière que le destin ait mit sur sa route des personnes de qualités comme May et Angel et aujourd'hui il était tout naturel qu'ils reçoivent eux aussi cette récompense.










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Trois petits tours et puis s'en vont
Trois petits tours et puis s'en viennent

C'est ce qui se passait sous les yeux de la duchesse d'Orléans.

Elle attendait patiemment - une des ses vertus – ben oui ... comme tout le monde, elle en a au moins deux - elle attendait donc que chacun ait pris place.

Il y avait eu deux hommes et une femme ... on avait maintenant deux femmes et un homme. Fait exprès ? Que nenni ! Ça s'appelle les hasards de la vie !

Elle avait rassemblé ceux qui travaillaient encore dans le duché et ceux qui pour le moment étaient en dehors. Si en plus, ça faisait "symétrique" ou "géométrique" ou "graphique" ou "mathématique" ... tant mieux ! réfléchir à tout ça occupait les esprits de ceux qui, visiblement commençaient à avoir faim.
Les gestes vers le buffet n'avaient pas échappé à Ninouchka qui avait décidé de ne rien voir. N'était-ce pas la meilleure solution face à une gourmandise irrépressible déguisée en faim ?

Mais pour continuer notre réflexion sur les intentions ayant conduit à la formation des groupes ... On aurait aussi pu dire que la Duchesse avait rassemblé les gens par affinités ... et là, oui, il y avait de ça ! Même beaucoup de ça ! Si en plus ils étaient soit dans le duché soit hors des frontières, elle n'y était pour rien.

Un regard bienveillant sur ceux qui étaient à genou devant elle et elle prit la parole

Maywenn, si vous êtes devant nous ce jour pour recevoir l'Ordre du Porc-Epic, c'est que nos Chambres ont reconnu votre investissement pour la mairie d'Orléans et pour le Duché à sa juste valeur.
Vous avez été un élément important de la Chambre des Elus, mettant toute votre énergie à son service. Nous avons souvenir aussi que vous n'hésitâtes pas à payer de votre personne pour aider au remplissage de la mine d'or. Nous vous en sommes reconnaissante.

Elle se tourna alors vers Elisabeth et Silverangel. Fugitivement, elle se demanda quel prénom portait la petite fille d'Elisa ... il faudrait qu'elle le lui demande après la cérémonie.

Elisabeth, Silverangel ... nous allons nous adresser à vous deux en même temps car il ne nous est pas possible de vous dissocier l'un de l'autre. Vous avez été une équipe remarquable par son travail impeccable, par votre réactivité et votre bonne volonté. Un Commissaire au Commerce sans Bailli ne peut rien et vice-versa. Pas un jour, vous n'avez manqué à vos engagements en Chambre des Elus. Votre bonne humeur et votre énergie, Elisabeth, y ont fait merveille. Votre gentillesse et votre disponibilité au long de ce mandat et votre volonté de rester plus longtemps que prévu pour prester les derniers jours de ce mandat qui s'éternisait, Silver, ont été remarquées.
Vous avez tous deux permis au Duché de remonter la pente sur le plan économique et nous devons à chacun de vous de très sincères remerciements.

Les regardant l'un après l'autre, elle ajouta

Nous écoutons vos serments de fidélité et ensuite nous vous remettrons vos colliers.

(édité pour un ajout)
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Ce qui était bien chez la Duchesse.... autre que ses nombreuses qualités, c'est qu'elle était une des rares personnes qui n'écorchait pas son prénom.
Futile pensez vous ?
Non non, pas pour la gamine, combien de MayVenn, Mayween, Maywen...Et cela même dans des annonces officielles !!!
Et ouai... on peut se dire que c'est pas bien grave... une ch'tite faute, mais tout de même, un si jolie prénom, il est dommage de l'écorcher non ? Vous ne trouvez pas ? Vous vous en fichez ? Ok ok ... on passe ^^

Pour une des rares fois, la gamine posa sans broncher un genoux à terre, il faut dire que c'était pas le tempérament de la gamine de s'agenouiller devant qui que ce soit, rien que pour son baptême elle dû se faire violence ... c'est pour dire !
Quoi qu'il en soit...

Tout en gardant l'équilibre grâce à son intelligent, tendre, adorable et merveilleux époux elle écouta sagement la Duchesse, curieuse finalement de ce qu'on avait à dire sur elle, enfin plutôt de son travail... enfin plutôt de son engagement !
Car finalement quand on oeuvre pour son Duché, c'est plus une question d'engagement que de travail selon la gamine.
Elle esquissa un sourire quand elle fit allusion à la mine... AAAAhhh la mine, le concours organisée en deux jours avec son époux, le stand monté à "l'arrache", la petite affiche qui n'était pas mieux, et que dire sur les plus de 500 bons qu'elle a dû compter et même recompter ! Elle serait surement devenue folle, enfin....encore plus dérangée, si ce petit concours était un échec, mais heureusement pour elle, c'était un vrai petit succès. Ca leur avait prit du temps, de l'énergie et aussi des écus ! Mais cela en valait largement la peine...

Vint maintenant de dire quelque chose... petit mordillement de sa lèvre inférieur avant de se lancer.

Moi, Maywenn Angel de Walburghe, ambassadrice Orléanaise et euh...ah bah oui, finito le gros cumule de fonctions Je fais le serment de me montrer digne de cette distinction qui m'honore par sa symbolique, qu'elle me soit remise par votre main et par les personnes présentes en ce jour.
Je continuerai de servir avec fidélité de près comme de loin le Duché d'Orléans qui m'a adopté et supporté ? qui m'a donné ma chance de rencontrer des Orléanais formidables et de vivre une multitude d'expériences enrichissantes. On va peut être s’arrêter là ?

Elle esquissa un sourire et laissa la parole...

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La duchesse écoutait attentivement ces serments très personnels. Ces jeunes gens avaient décidément le chic pour faire naître les sourires et pour donner envie de passer du temps avec eux.
Elle espérait que les pâtes de fruits déposées sur le buffet à l'intention de Maywenn et la présence de leurs amis surtout, les feraient rester un moment après la cérémonie.
Elle avait envie de les retrouver un peu, d'échanger quelques nouvelles avec eux.

Lorsque Silver se tut, Ninouchka allongea la main vers le coussin de velours.
Les colliers y brillaient de mille feux sous les rayons devenus obliques du soleil couchant.



Elle en prit un, se pencha vers Maywenn d'abord. La duchesse souhaitait ne pas prolonger le supplice de la future maman. Elle l'aida à se relever puis elle mit le collier autour du cou de la très jeune femme.

Félicitations Maywenn. Puisse ce collier être à vos yeux et à ceux des autres, le signe de la reconnaissance du duché d'Orléans pour votre travail.

Elle lui donna une amicale accolade, ne pouvant s'empêcher de se remémorer une certaine soirée à Blois.

Puis, un nouveau collier à la main, elle releva Elisabeth. Elle lui sourit et passa le collier autour de son cou

Félicitations Elisabeth. Ce collier vous l'avez bien mérité ! Qu'il ne soit pas le dernier, c'est ce que je vous souhaite. Et surtout ... restez comme vous êtes !

Un sourire et une accolade chaleureuse avant de prendre le dernier collier du rang de pique.

La duchesse releva le jeune homme et posa le collier autour de son cou

Félicitations Silverangel. Votre investissement pour notre duché a été reconnu par tous. Soyez fier de ce collier que vous méritez.

Elle lui donna une cordiale accolade puis leur laissa le temps à tous les trois de reprendre leurs places.

Elle appela alors ceux qui étaient là pour une élévation

Que s'approchent de nous, dame Joshin, dame Alienor et messire Islington
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La cérémonie se passait sans anicroche. Les récipiendaires étaient tous là. En quelques mots précis, Ninouchka relevait le mérite de chacune et de chacun et recueillait le serment sous l'oeil vigilant et l'oreille attentive du Héraut.

Le Blésois entendit son nom ainsi que ceux de Joshin et de son épouse. Le temps donc des élévations.

Il s'avança puis mit un genou au sol à la droite de Joshin. Il regarda avec un léger sourire la Régnante puis chercha du regard son épouse Ali.....
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Devant elle, trois nobles orléanais. Devant elle, trois personnes méritantes.
Devant elle, trois amis aussi, tous des amis de longue date, des personnes dont la vie était liée à la sienne de plusieurs façons.
Elle était un peu émue de les voir genou en terre devant elle. Mais aussi, elle était heureuse à l'idée que leur mérite aient été reconnus pendant son règne.
Comme pour les six personnes qui venaient d'être récompensées, la duchesse avait eu à coeur de faire en sorte que ce soit encore elle qui remette les colliers. Elle y tenait et en accord avec Orléans, le Héraut du Duché, la cérémonie allait être son dernier acte officiel.
En réalité, ce n'était pas tout à fait vrai. C'était la dernière cérémonie officielle mais pas le dernier acte.

Le dernier acte serait pour demain. Demain ... quand la ville s'éveillerait, elle apprendrait que la duchesse passait la main. Ainsi allait la vie.
Il fallait pouvoir admettre qu'il arrivait un moment où on n'était plus au maximum de ses possibilités. Or, le duché d'Orléans, méritait un duc qui le fasse briller davantage encore, qui le fasse respecter davantage encore.

Son regard se posa, songeur, sur Joshin, Alienor, Islington puis sur les trois colliers qui attendaient sur leur coussin de velours.
Ils étaient faits de deux fils d'or entrelacés et d'un petit porc-épic d'onyx surmonté de la couronne ducale.

Elle sourit et prit la parole

Dame Joshin, si vous êtes devant nous ce jour, c'est que nos Chambres après en avoir discuté, ont reconnu vos mérites. Elles ont reconnu qu'après avoir reçu d'autres récompenses, vous aviez continué à vous investir dans notre duché et pour notre duché. Votre investissement est permanent en réalité.
Nous voudrions dire ici, qu'en devenant duchesse d'Orléans, nous avons eu l'occasion d'assister à la cérémonie de passation de pouvoirs entre vous et le Capitaine Royal qui vous a suivi, messire Kalwynn.
Nous avons en mémoire des images émouvantes ... celles de la peine de vos soldats, des larmes qu'ils essuyaient furtivement, des mots de regret prononcés, des gestes esquissés.
Ces images ne mentent pas dame Joshin et elles disent sans avoir besoin de mots quel Capitaine Royal apprécié de l'Ost vous étiez. D'ailleurs, lorsque vous avez quitté ce poste de Capitaine Royal, les effectifs de l'armée avaient grossi. Quel plus beau palmarès que celui-là ?

Se tournant vers Alienor

Dame Alienor, votre place ici, n'est pas usurpée, elle non plus.
Comme votre voisine, malgré d'autres récompenses, vous avez continué à vous investir sans relâche pour notre duché. Nous donnerons un chiffre révélateur de votre investissement ... vingt mandats ducaux en quatre années ... c'est-à-dire une moyenne de cinq mandat par an. Qui dit mieux ? Ils ne doivent pas être nombreux ceux qui pourront rivaliser avec vous à ce point de vue.
De vous nous pourrions retenir votre travail de Prévôt, mais l'épisode qui nous a le plus marquée est sans conteste, le moment où vous avez été obligée de reprendre, à l'improviste, la place de Melina en tant que tête de liste lors d'élections ducales. Liste unique, ce qui voulait dire, en fonction de nos usages, place de Gouverneur pour vous. Nous vous connaissons depuis longtemps et nous savons par quelles angoisses vous êtes passée, quels efforts vous avez dû accomplir pour faire face à une situation qui ne vous semblait pas dans vos cordes ... et pourtant ! Mise au pied du mur et par amour pour notre duché, vous avez été un excellent Gouverneur et vous, qui aviez peur des chiffres, vous avez multiplié les écus ...

Un geste vers Elisabeth et Silverangel

... avec l'aide de ces jeunes gens. Nous n'allons pas résister au plaisir de donner encore un chiffre. Non contente d'avoir réduit notre dette envers la Couronne sur l'espace de deux mandats, vous avez réussi à diminuer de 10 000 écus les soldes en retard de nos soldats.

Regardant Islington

Messire Islington, comme pour ces deux dames, si vous êtes ici c'est que la Chambre des Nobles et la Chambre des Elus ont reconnu que vous méritiez d'être élevé dans l'ordre du mérite orléanais, l'Ordre du Porc-Epic.
Votre travail n'est pas visible de la majorité du peuple d'Orléans et pourtant il existe bel et bien.
Sans votre travail régulier de Chancelier, c'est-à-dire de président de la Chambre des Nobles, rien n'y serait ni simple ni abouti. Nous avons pu nous appuyer sur vous tout au long de notre règne et vous adressons pour cela un merci tout personnel.
Cependant, ce qui sera retenu en ce qui vous concerne, c'est la révision de la Charte et du Grand Coutumier qui a été menée à son terme.

Elle avait été entamée au cours de l'hiver mais avait stagné faute d'une prise en main structurée et d'un lieu de travail agréable. C'est une entreprise de grande ampleur qui nécessite un esprit vif, capable à la fois d'analyse et de synthèse.

Grâce à votre rigueur, votre méthode de travail stricte, elle a repris de façon efficace pour donner - enfin - des textes fondateurs retravaillés à la satisfaction de ceux qui faisaient partie de la Grande Chambre.

Regard souriant pour chacun d'eux

Nous écoutons vos serments de fidélité et ensuite nous vous remettrons vos colliers.
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Elle avait écouté la Duchesse avec une émotion grandissante: elle lui rappelait des moments qui avaient été pour elle bien difficiles, mais si pleins d'amitié qu'elle ne pourrait jamais les oublier.
Sa Grâce parla ensuite de dame Alienor et de Messire Islington, dont les mérites étaient bien plus grands que les siens, et elle se sentit flattée de se trouver en si bonne compagnie, elle qui n'avait finalement rien fait d'autre que sa tâche de soldat. Sans doute était-il temps pour elle de se tourner vers de nouveaux horizons... mais l'avenir le dirait.

Elle prononça son serment d'une voix un peu fluette, qui s'affermit cependant peu à peu:

- Moi, Joshin de Riveroy, soldat de l'Ost Orléanais, jure de continuer à servir fidèlement le Duché d'Orléans, et son Régnant. J'essaierai aussi de me montrer digne de la distinction que vous voulez bien me donner et de toujours me souvenir de ce qu'elle représente.


Voilà, elle avait fait de son mieux. Comme souvent. Même si ce n'était pas toujours assez...
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Devant sa suzeraine pour quelques heures encore et entre Joshin et son épouse Alienor, Isly se trouvait fort bien accompagné !

La Duchesse d’Orléans s’avança vers lui. Il écouta avec une profonde émotion les mots lui étant destinés. Beaucoup de compliments ! Il avait essayé de faire de son mieux en reconnaissant qu’il était facile de travailler avec elle. Il n’avait pas vu passer ces six mois d’une collaboration tranquille et riche.

De sa voix grave, il prononça le serment :

Moi, Islington de la Neustrie, Seigneur de Montbeaufranc et de Rozières, Chancelier d’Orléans, fais le serment de servir fidèlement et sans compter le Duché d’Orléans et son régnant, chaque jour que le Très-Haut m’accordera de vivre !
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Lorsque la Duchesse l'embrassa, un bref instant, elle se revit il y avait bien des années de celà, lorsqu'elle avait fait sa connaissance à Blois, où elle se rendait souvent avec son époux. Que d'amitiés tissées autour d'une chope de bière! Que de soirées à deviser gaiement, sans trop se préoccuper de l'avenir!
Ninou avait été une amie précieuse, à bien des égards, et maintenant la voici Duchesse de ce Duché qu'elles aimaient toutes deux...
Elle reçut le collier avec humilité, se promettant de le porter aussi souvent que celà lui serait possible.
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Et Arthur, positionné dans un coin, à se tordre de rire devant l'expression de Fred qui se régalait déjà du duché... euh non, du buffet.

Il alla ensuite féliciter tous les récipiendaires, un à un :
Joshin, Islington, Aliénor, Elisabeth, Galaad, Mélina, Silver_angel, Mayween et finalement, Fred, évitant ses postillons relevés de rhum - en aparté, le rhum n'existe pas encore au XVème siècle ^^ - de ce dernier. Et d'un sourire amusé :

Vous surestimez la taille de vostre bouche Messire Fred.

Puis il prit une gourmandise à son tour pour la déguster tranquillement.
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Fred sursauta...Arthur était là...il avala prestement sa bouchée de gâteau...et lui sourit d'un air déconfit, puis s'essuyant, discrètement, la bouche d'un revers de manche, il leva de nouveau son verre:

A vostre santé Arthur ! On m'avait souvent reproché d'avoir une grande gueule, mais jamais une grande bouche... D'un autre côté, l'un ne va pas sans l'autre...

Sur ces mots, il lui fît un clin d'oeil, il éclata d'un rire tonitruant, et se resservit un verre...