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[RP] Le Cidre & La Rose - Auberge de Joshin et Arfast

Stephandra
En début de soirée, la jeune femme, errant dans les ruelles de Patay, avait remarqué la présence de donà Joshin en taverne, elle était passée rapidement la saluer afin de prendre de ses nouvelles ainsi que de sa famille. Tristement Joshin lui a annoncé la maladie de son époux, Stéph lui avait signifié qu'elle prierait pour lui et elle le ferait. Mais elle lui avait promis également de passer la voir à leur hotel pour lui présenter son fils.

Stéphandra est repassée au campement, s'est occupée de quelques affaires et une fois que la nourrice en a terminé avec la tétée de l'enfant, celle ci lui tend Joshua afin que Stéphandra s'en occupe comme elle aime tant à le faire. Ne l'allaitant plus pour causes professionnelles plus que pour toutes raisons, elle tente malgré tout de rester une mère ordinaire. Après avoir débarbouillé, langé l'enfant, Stéphandra reprit le chemin de la ville et se rendit à l'endroit.

Joshua âgé d'un peu plus d'un mois, commence à garder les yeux plus longuement ouverts, scruter les alentours, ce qui amuse la jeune femme, tout le long du chemin Stéph lui parle et arrivés à la porte avant de pénétrer dans l'hotel elle lui murmure quelques petits mots doux. Puis lentement elle pénètre dans le lieu , détaille du regard l'endroit qu'elle trouve agencé de bons goûts et chaleureux.

Fait quelques pas dans la pièce et cherche du regard une personne à qui s'adresser, à cette heure peut être les personnes soupent elles... Aussi elle hésite un instant avant d'appeler


Bonser..Y a quelqu'un?

_________________
Joshin


Elle était presque arrivée à la maison lorsqu'elle se rendit compte qu'elle avait laissé sur une chaise un châle auquel elle tenait beaucoup, car son mari l'avait tissé pour elle et l'harmonie des couleurs chatoyantes la ravissait.
Elle revint donc sur ses pas, et fut surprise de voir une missive sur la table. C'était leur ami Dams, et elle l'avait manqué de vraiment peu. Elle le regretta, comme elle regretta aussi qu'il ait décidé de s'établir à Blois. Il leur manquerait, c'était évident, mais ils continueraient de se voir ici ou là-bas.
Elle replia pensivement le parchemin, pensant à tous ces départs qui l'attristaient toujours autant, à tous ces amis au loin qui lui manquaient tous les jours... Elle soupira et alla vérifier si la fenêtre dans la cuisine était bien fermée, lorsqu'elle entendit:

Bonser..Y a quelqu'un?

Elle sourit, et revint rapidement dans la salle. Stephandra était là, comme elle le lui avait promis un peu plus tôt lorsqu'elles s'étaient vues dans la taverne. Elle portait son fils, un beau bébé bien éveillé, et Joshin se sentit tout émue de les voir tous deux.

- Dame Stephandra, quel plaisir de vous voir, et comme votre fils est beau! Il vous ressemble vraiment beaucoup, je suppose qu'on vous le dit souvent. Venez, asseyez-vous. Puis-je vous préparer quelque chose? Quel dommage que François et Anne ne soient pas là, j'aurais tant voulu moi aussi pouvoir vous les présenter. Vous avez connu Anne à sa naissance, elle a déjà presque cinq ans, c'est fou comme le temps passe... Et son frère, à 8 ans passés, commence à ressembler à un petit homme. Si vous en avez le temps, et l'envie, vous pourrez venir à la maison durant votre séjour à Patay. Nous demeurons au 58, rue du Roy, et Elena, notre fidèle gouvernante, s'occupe de nos enfants et de la maison durant nos trop nombreux déplacements.

Tout en parlant, elle avait disposé sur la table des chopes et avait ramené une bouteille du cidre que faisait son mari. Elle les servit, proposa du lait pour le bébé, et ajouta en soupirant:

- Vous allez donc goûter le cidre dont Arfast est si fier, et qui a donné son nom à l'auberge. Ce sera un peu une façon d'être avec lui, malgré tout...

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Stephandra
Azurs balayant la pièce, Stéph n'attend pas longtemps que déjà Joshin vient l'accueillir, la jeune femme lui sourit largement, les deux femmes ont partagé l'air de rien quelques aventures ensemble et Stéph a toujours eu un profond respect pour cette femme dynamique et son époux.

Tout en lui parlant Joshin prépare une table et de quoi se désaltérer, Stéph l'écoute attentivement ayant remarqué le regard maternelle sur son fils elle s'approche doucement de la table en souriant


- Dame Stephandra, quel plaisir de vous voir, et comme votre fils est beau! Il vous ressemble vraiment beaucoup, je suppose qu'on vous le dit souvent. Venez, asseyez-vous. Puis-je vous préparer quelque chose? Quel dommage que François et Anne ne soient pas là, j'aurais tant voulu moi aussi pouvoir vous les présenter. Vous avez connu Anne à sa naissance, elle a déjà presque cinq ans, c'est fou comme le temps passe... Et son frère, à 8 ans passés, commence à ressembler à un petit homme. Si vous en avez le temps, et l'envie, vous pourrez venir à la maison durant votre séjour à Patay. Nous demeurons au 58, rue du Roy, et Elena, notre fidèle gouvernante, s'occupe de nos enfants et de la maison durant nos trop nombreux déplacements.

Son fils beau? Quelle mère pourrait dire le contraire? Pas elle certes, qu'il lui ressemble ce doit être à cause ou grâce à ses grands yeux océans qu'il tient d'elle car pour le reste elle trouve qu'il a tout de son papa, un mini Dandolo comme elle se plait à le dire parfois.

Elle n'a jamais vu François bien qu'entendu parlé maintes fois en Helvétie même en Provence avec l'époux de Joshin, quant à Anne, elle a le souvenir d'une petite poupée née en pleine campagne militaire.Piou déjà cinq années effectivement le temps passe à une vitesse fulgurante...Stéphandra ne s'en rend guère compte, mais imagine son fils dans quelques années à marcher ou courir partout auprès de son père.

Invitation de passer leur rendre visite à leur domicile personnel, naïvement elle a cru qu'ils vivaient ici, elle souffle sur sa mèche rebelle amusée par sa propre candeur.


Oui le temps file et il est précieux, je vous remercie et tenterai de passer rendre visite à vos enfants, cela serait même un réel plaisir que de faire la connaissance de votre petit homme et de revoir votre fillette.

Je gouterai volontiers au cidre de votre époux, oui nous trinquons à son prompt rétablissement et bien entendu qu'il est avec nous en pensée.


Stéphandra lui sourit amicalement, n'imaginant plus sa vie sans son époux, elle ne peut que comprendre la tristesse de son hôte. Elle s'installe avec son fils sur les genoux et regarde Joshin oeuvrer.

C'est très joli ici Donà Joshin, vous en avez fait un endroit accueillant et bien agréable, je me souviens de ce projet qui vous tenez à coeur lors de notre campagne en Genève...Vous avez effectué un travail magnifique et je suis certaine que c'est beaucoup de travail au jour le jour.

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Joshin


Elle rougit sous le compliment de Stephandra. Oui, ils avaient eu beaucoup de travail, mais avaient tant de fois été récompensés par le passage d'amis ou de simples visiteurs!
Elle s'assit en face de la jeune femme, et tout en bavardant amicalement, se souvint de leurs premières rencontres, des longues soirées passées dans des tavernes pas toujours accueillantes, des bavardages et des confidences qui s'échangeaient alors qu'on était si loin de son petit chez soi. Elle se souvint, fugacement, de l'avoir accompagnée chez Dame Justine, qui depuis avait fait d'Arfast son vassal, lui donnant ce beau domaine de Rouvray, avant de se retirer elle aussi chez les nonnes. Qui sait quand elle reviendrait? Elle lui manquait, elle aussi.
L'enfant s'était paisiblement endormi dans les bras de sa mère, et Joshin regardait cette belle jeune femme, qui avait fait un parcours remarquable dans le Royaume. Il semblait aussi qu'elle ait réussi la gageure de pouvoir mener de front une vie publique brillante et une vie privée heureuse, et elle s'en réjouit sincèrement.
Le temps passait agréablement, et cette visite avait été la bienvenue: Joshin se sentait moins mélancolique, et moins angoissée à l'idée de parler à ses enfants. Il n'était que temps.

- Dame Stephandra, laissez-moi vous redire le plaisir que j'ai eu à vous voir. Je vais aller rejoindre mes enfants, si vous le permettez. J'imagine que vous avez établi, comme à votre habitude, un campement pour tous ceux qui sont avec vous. Sachez cependant que je laisse l'auberge ouverte: les chambres en haut sont prêtes, et si vous-même, votre époux ou quelque personne de votre entourage veut s'installer ici, nous en serons honorés.
Comme vous le savez, je vais partir chez les nonnes quelque temps. Mais la maison vous est ouverte également, et je sais que Elena vous recevra de son mieux en notre absence.


Elle se leva, s'approcha de la jeune femme, et glissa un doigt léger sur la joue du bébé, s'émerveillant en silence du velouté de sa peau. D'un mouvement spontané, elle se pencha et embrassa Stephandra sur le front, privauté qu'elle ne s'était jamais permise.

- Qu'Aristote vous garde, vous et votre belle famille. Soyez heureuse et profitez de la vie et de tout ce qu'elle vous offre. Je veux espérer que nous nous reverrons en des jours meilleurs.

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Stephandra
Conversation des plus agréables, Stéphandra ravit de revoir Joshin malgré les moments difficiles que cette dernière semble vivre, si elle pouvait l'aider elle le ferait avec plaisir, mais il y a des choses que l'on ne peut gérer hormis par la prière. Le temps passe rapidement, très rapidement lorsqu'il se fait doux, Joshua s'est endormi sereinement comme cela lui arrive parfois dans les bras de sa mère.

Souvenirs de moments passés en taverne il y a quelques mois, mêlés à ceux des derniers mois où elle les a fugacement croisé en Alençon, mais déjà l'heure de la séparation sonne, c'est ainsi que la brune indique à Stéph qu'elle et son époux ainsi que leurs hommes peuvent s'installer en cet endroit


Mercé de votre proposition, effectivement nous avons choisit un endroit pour notre campement comme a notre habitude, malgré tout je signifierai à Dandolo et nos frères et amis que nous avons l'honneur de pouvoir nous poser chez vous.

Je pense aller saluer vos enfants en votre absence, souhaitant que cette retraite soit profitable à votre famille.


Donà Joshin se redresse lentement avec grâce , caresse la joue de Joshua avec une extrême douceur, la tendresse d'une mère, Stéph l'a toujours trouvé douce et délicate et cette marque d'affection sur la joue enfantine la touche particulièrement.

Plus encore ce baiser déposé sur son propre front, azurs allant chercher le regard de Joshin, sourire sincère amical et franc, main senestre venant frôler délicatement la main caressante de Joshin. Instant émotion auquel ne s'attendait pas Stéphandra, n 'osant que rarement exprimer ses ressentis face aux personnes qu'elle apprécie.


Que le Très Haut vous garde Donà Joshin ainsi que tous ceux que vous aimez. Je prierai pour vous, soyez en sûre et ait secret espoir de vous revoir en de meilleurs moments. Prenez soin de vous et mercé pour tout.

Coeur légèrement serré, elle lui sourit à nouveau, abandonnant sa main et se redressant à son tour avec son fils qu'elle installe bien dans ses bras, puis lentement en échangeant regards et sourire "à qui sait comprendre peu de mots suffisent" les deux femmes sortent ensemble de l'hôtel et se sépare chacune allant rejoindre sa famille.

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Joshin


Revenue depuis quelques jours de son pèlerinage, Joshin prit un matin le chemin de l'auberge.
Elle ouvrit portes et fenêtres, laissant entrer le soleil matinal. Elle reviendrait ce soir pour refermer.
Le coeur serré, elle reprit le chemin de la maison. Bientôt, sans doute, des décisions devraient être prises. Mais pas encore, pas tout de suite, elle en était incapable.

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Leanore


Revenant de chez Joshin et Arfast, elle s'arrêta à l'auberge un peu nostalgique.
Tout semblait en ordre attendant les propriétaires. Léanore se demandait bien ce que deviendrait cette belle demeurre après......
Elle n'osait y penser.
Elle fit le tour de chaque pièce puis quitta l'endroit. Elle devait préparer ses bagages.

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Elena.


Elle n'avait pas besoin qu'on lui dise quoi que ce soit, elle savait ce qu'il y avait à faire. Et de toutes façons, la dame aurait été bien en peine de lui donner un ordre quelconque. Elena la surveillait en permanence, sans en avoir l'air, inquiète de ses allées et venues sans but, inquiète des larmes qui parfois coulaient sans qu'elle fit un geste pour les essuyer, inquiète pour l'avenir qui s'annonçait si sombre. Comment tout cela avait-il pu arriver? Comment le Très Haut, ou Aristote, ou même, tiens, sa Moreneta qu'elle avait tant priée, comment avaient-ils pu permettre pareil malheur?
Tête baissée, dans le petit matin, elle se hâtait vers l'auberge. Le temps était beau et clair, une vraie journée d'été, enfin. Elle ouvrirait grandes les fenêtres, donnerait un coup de balai, rangerait s'il en était besoin, s'assurerait que les lits étaient faits... La dame n'y avait pas pensé, mais peut-être des amis ou connaissances feraient le voyage jusqu'à Patay pour les obsèques du maitre. Il faudrait bien les loger, et les nourrir aussi, et s'occuper de leur confort tant qu'ils seraient là. De bien tristes circonstances, mais le maître aurait souhaité que tout se fasse le mieux possible, et foi d'Elena, elle y veillerait.
Elle entra et se mit rapidement au travail, se refusant à penser à ce qu'il adviendrait de cette auberge, car cela la ramenait inévitablement à la question qu'elle n'osait se poser: qu'adviendrait-il d'elle, qu'adviendrait-il d'eux tous?

Joshin


Elle allait repartir, une fois de plus. Avant de prendre la route, son mince baluchon à la main, elle s'arrêta à l'auberge.
Comme si souvent ces temps derniers, elle en fit lentement le tour, laissant ses pensées vagabonder et retrouvant le souvenir des temps heureux et des rires. Que devait-elle faire? Elle ne savait plus.
Au tout début, dès que son aimé s'en était allé, elle avait pensé la fermer. C'était trop difficile pour elle: elle se souvenait avec une cruelle précision de tous leurs projets, de leurs rêves, de l'enthousiasme avec lequel ils l'avaient ouverte, du travail colossal qu'avait fourni son époux. Puis, peu à peu, et peut-être justement à cause de tous ces rêves, elle avait préféré ne pas prendre de décision trop hâtive.
L'auberge avait été importante pour eux, très importante. C'était aussi, en quelque sorte, un hommage à leur amie Tika, qui avait mis à disposition son aubergerie pour leur mariage, avant de la fermer et de partir vagabonder. Où était-elle? Joshin lui avait écrit pour la prévenir du décès d'Arfast, mais elle n'avait pas encore reçu de réponse. Une inquiétude de plus, ajoutée à son chagrin...
Elle sortit et referma doucement la porte. Rien ne pressait pour la fermeture de l'auberge. Léanore, elle en était sûre, aiderait Elena pour l'entretenir un peu. Elle verrait à son retour.

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Dams.


L'après midi etait fraiche, annonçant une nuit qui le serait encore plus...
Dams arriva à l'auberge, souriant, regardant la belle façade, tant de souvenirs dans ses murs...se disait il...

Il frappa à la porte et entra, en habitué des lieux.
Il esperait que la chambrée occupée tant de fois soit libre et qu'il puisse aller s'y reposer.

Par les courriers de son amie Joshin, il savait qu'Elena avait egalement à s'occuper des enfants, il ne fut donc pas surpris de son absence à l'accueil de l'etablissement.
Alors il attendit patiement qu'elle revienne et alla s'assoir dans le grand fauteuil posé à l'entrée, il etait au chaud, à l'abri du vent, et avait tout son temps ,en attendant sa garde de ce soir...
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Joshin


Cette fois-ci, ils partiraient tous les quatre. La décision, longuement mûrie pendant ses longues journées à Gien, ne serait pas différée plus longtemps. Elle en avait parlé avec Elena, qui pensait aussi que c'était le mieux à faire, surtout pour les enfants.
Elle ne pouvait se résigner à fermer l'auberge, cependant. Et puis il y avait Dams, fidèle entre les fidèles. Il continuerait à veiller à ce que tout demeure en l'état, du moins tant qu'il serait à Patay.
Elle posa la clé bien en vue sur le table, se refusa à tout attendrissement, et partit rejoindre Elena et les enfants.

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Emelyne.
Emelyne passa devant l'auberge et se dit qu'elle languissait que les soldats reviennent. Ils étaient partis depuis bien trop longtemps...

Elle regarda si tout était en ordre et repartit au bureau du cadastre pour voir si l'affichage avait été fait comme elle l'avait demandé...
Octo
Octo venait d'arriver a Patay.Juste un rapide passage.
Il avait rpomis a Joshin de venir voir si tout allait bien.
Il regarda par la fenetre.Il vit que la poussiere s'accumulait.Mais rien n'avait bougé.

IL lui tardait que la campagne finisse pour pouvoir venir s'attabler et parler avec Joshin...

Il se dirigea vers sa maison ou l'attendait Ama....
Joshin


Elle resta un moment devant l'auberge, à regarder la façade et l'enseigne qui se balançait doucement. Celà avait été tellement important pour eux... Elle savait qu'elle ne se résignerait pas facilement à la fermer, même si les visiteurs se faisaient rares. Les rues de Patay lui avaient semblé d'ailleurs bien vides, depuis son retour, et elle avait entendu parler de quelques personnes qui avaient déserté pour aller retrouver des lieux plus animés. Elle soupira et entra.
Tout était en ordre, mais il lui faudrait revenir pour aérer et chasser la poussière. Et faire du feu aussi, la bâtisse était glaciale.
En revenant chez elle, elle continuait à penser à penser à son village. C'était celui de son mari, en fait, mais elle avait appris à l'aimer et finalement elle y était plus attachée qu'elle ne pensait. Elle eut un petit sourire en pensant à l'accueil qui leur avait été fait sur la place du village et qui l'avait touchée au plus haut point. Elle ne connaissait pratiquement pas les personnes qui l'avaient organisé, mais elle leur en était reconnaissante, car c'était de celà qu'elle avait vraiment besoin: un geste d'amitié pour son retour solitaire. Sa surprise avait été grande d'y voir Winnette, qui l'avait assurée qu'elle resterait pour de bon à Patay. Elles avaient eu, par le passé, quelques divergences d'opinion, mais elle avait été très touchée par le message que Winnette lui avait fait parvenir lors de la mort d'Arfast. Son retour à Patay était une bonne chose.
Elle se hâta vers sa maison, il y ferait bon et elle avait besoin d'un peu de repos.


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Joshin


Emelyne était passée à la maison, et le moment passé avec la jeune femme lui avait brusquement donné envie d'aller faire un tour à l'auberge. Elle n'y venait pas de façon régulière, se contentant le plus souvent d'un simple coup d'oeil lorsqu'elle passait devant pour aller à ses champs. Mais il était nécessaire, de temps à autre, d'aller voir si tout était en ordre.
Bien entendu, tout était en ordre: c'était un prétexte à sa venue, une raison de retrouver cet endroit cher à son coeur, porteur de tant de rêves et d'espoirs. Tant qu'elle le pourrait, elle garderait l'auberge ouverte, et peu importait que les visiteurs se fissent rares. Plus important était de voir comme le village s'était vidé, en peu de temps, et comme ses habitants semblaient maintenant calfeutrés dans leurs maisons. C'était bien triste...
Elle referma soigneusement la porte, et repartit. Elle irait passer deux ou trois jours chez les nonnes, et elle prierait pour tous ceux qui lui étaient chers mais aussi pour l'avenir de la vie dans son village.

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