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[RP] Le Cidre & La Rose - Auberge de Joshin et Arfast

Lena...
Oh si Lena était inquiète... inquiète pour son petit frère, sa compagne et leurs enfants. Et elle ne cesserait jamais de s'inquièter. Qu'a-t-il pris à l'armée d'agresser toute une famille ? Ah ces militaires... qu'ils étaient barbares et stupides ! Mais ça, tout le monde le sait.

La brunette écouta attentivement son frère, les sourcils légèrement froncés et répondit tout naturellement dans sa langue maternelle :


Я волнуюсь для Маржа и тебя ! Я буду брать комнату здесь. Я займусь твоими детьми.*

Elle prit une nouvelle fois son frère contre elle, faisant bien attention à ne pas lui faire mal. Elle l'embrassa sur la joue, les larmes aux yeux. Dieu qu'elle avait peur de le perdre !

Puis derrière elle, une voix féminine. Lena se détacha de son petit frère et ce retourna vers la nouvelle venue. Elle lui rendit son sourire et se présenta.


Меня зов........**

Petit mélange... Lena se racla la gorge et reprit en français cette fois-ci.

Bonjour, je suis Lena, la soeur de Vitali.

Puis elle se mit sur le côté pour laisser place à la jeune femme.

*Je m'inquiète pour Marjo et toi ! Je prendrai une chambre ici. Je vais m'occuper de tes enfants.
**Mon nom.......
Emelyne.
Emelyne s'avança alors dans la pièce et posa son panier sur une table.
J'ai amené ce que j'ai pu. Il n'y a plus de dispensaire depuis longtemps mais j'ai quelques connaissances qui me permettent de prodiguer des soins.

Puis elle se tourna vers Vitali.

Vous êtes blessé?
Vitali
Le jeune homme allait répondre à sa grande soeur lorsque Emelyne fit son apparition. Il passa donc de suite en mode "français" afin de la saluer et de lui répondre.

Bonjour Dame Emelyne. Merci de votre venue.

Il posa une main sur l'épaule de Lena.

Je m'inquiète surtout pour ma compagne, Marjo. Elle est sérieusement blessée au dos, à la cuisse et sur un côté. Je crains qu'il faille la recoudre... Sauriez-vous le faire, par hasard ?

Quant à moi... ça va aller... J'ai juste été rué de coups et ai les côtes cassés... Mais je vous en prie, occupez-vous d'abord de ma compagne.


La douleur le faisait attrocement souffrir mais Vitali était des plus altruistes. Il n'était pas du genre à se préoccuper de lui avant d'avoir l'assurance que ceux qui lui étaient chers étaient entre de bonnes mains.

Il ne présenta pas Lena, puisqu'elle venait de le faire. Mais lorsqu'elle avait évoqué leur lien de parenté, il avait fait un si doux qu'il était impossible d'ignorer les liens tellement forts qui les unissaient.

Afin de ne pas se montrer impoli, il parla à sa grande soeur en français, réservant leur douce langue maternelle à l'intimité.


Soit, je vais en demander une pour toi aussi.

Il marqua un bref silence. Il était si faible et le moindre geste, la moindre parole lui coûtait tant d'effort.

Merci aussi pour les enfants... Marjo et moi n'allons pas arriver à nous en occuper. Nous avons déjà tellement de peine à nous mouvoir...

Il se permit de donner une indication en russe.

Даже при мытье и одевание у нас много трудностей. Мы ничего не можем сделать сами. *

Il poussa un soupire. Il ne lui mentionna pas que pour tenir le coup, il s'était un peu shooté à la morphine. Mais son état calme, un peu stone, le trahissait.

* Même pour se laver et s'habiller nous avons beaucoup de difficultés. Nous ne pouvons plus rien faire par nous-mêmes.
Emelyne.
Ecoutant la réponse de Vitali, elle remarqua qu'il était fatigué et douloureux mais il lui parla de sa compagne qui présentait peut être des blessures plus profondes. Elle se promit de lui proposer de l'examiner après avoir vu sa compagne...

Amenez moi à elle, Messire. Je vais l'examiner. Si vous le voulez bien, je vous verrai après?

Elle reprit son panier et le suivit.
Marjo270496
Marjo se glissa dans la pièce en s'aggripant à tout ce qui lui passait sous les mains, elle ne supportai pas de rester a l'écart et dans l'ignorance malgré les ordres très clairs de Vitali lui interdisant tout déplacement et effort inutile.
Grimaceante, elle s'avança jusqu'à Vitali et déposa un doux baiser sur ses lèvres puis se laissa doucement tomber sur une chaise comme une plume. La brunette avait toujours ses airs de lutin mais ses cheveux noir, dont elle s'occupait si bien d'habitude était emmellés et partaient dans tout les sens, sa peau quant à elle était pâle voir verdatre sous certaines lumières, ses yeux bleu océan d'ordinaire espiègles et rieurs étaient recouvert d'un voile de douleur et de tristesse. Bref elle était dans un sale état. Ses mains tremblaient légèrement mais elle tenta de l'ignorer et plaqua un joli sourire un peu crispé sur son visage.


- Bonjour, je suis Marjo, la compagne de Vitali.

Elle salua la dame d'un léger mouvement de tête.

- Vous alliez venir me voir ?

Elle se mit a trembler un peu plus, terrifié a l'idée d'être recousue.
_________________
Lena...
La brune se sentait invisible. Elle était pourtant bien visible, à côté de son frère, pressant délicatement sa main dans la sienne. Ah qu’elle aimait qu’on ne lui dise pas bonjour… et qu’on ne se présente pas alors qu’elle venait de le faire…

Bref, passons et revenons-en au petit frère.

L’idée d’aider Vitali à se laver et à s’habiller lui décrocha une grimace. Non pas qu’elle ne voulait pas l’aider hein ! Mais le voir nu, NON ! Encore, lorsqu’ils étaient enfants, ça passait. Mais maintenant qu’il était homme, hors de question.
Alors, pour toute réponse, elle se mit sur la pointe des pieds et murmura à son oreille :


Tu m’excuseras p’tit frère mais ça, je peux pas. On essaiera de trouver quelqu’un si tu veux.

Lena refusa gentiment de les suivre. Elle posa une bise sur la joue de son cadet et s’éclipsa.
Vitali
Vitali lui adressa un nouveau sourire. C'était bien une des choses qu'on ne pouvait pas lui ôter : son sourire.

Sa voix était comme lui : lasse et faible.


Juste Vitali, sans messire, sans rien, je vous prie...

Il rassura une énième fois sa grande soeur en lui disant qu'il se débrouillerait pour les choses intimes, que les enfants, c'était déjà beaucoup.

Ce fut là que sa moitié fit son apparition. Le Russe tiqua.


Ma tite abeille, tu es folle de t'être levée !

Il demanda poliment à Emelyne de l'aider à la reconduire dans leur chambre.

Et lorsque Lena le bisa et tenta de s'eclipser, il la retint par le bras.


Hey ! Reste, s'il te plait... Le temps de recoucher Marjo et je reviens vers toi... Tu es d'accord ?

Il avait besoin de sa soeur auprès de lui mais ne savait comment le lui dire. Il lui fit juste un de ces regards dont il avait le secret pour tenter de lui faire comprendre sans parler l'inquiétude qu'il ressentait et qu'il avait besoin d'être réconforté.

D'habitude, Vitali était du genre à être fort, mais en cet instant, il était le petit garçon un peu timide d'autrefois qui recherchait la protection et le soutien de son ainée.
Emelyne.
Avant même qu'il ne l'amène auprès de sa compagne, Emelyne vit entrer dans la pièce une jeune femme extrêment pâle et défaillante, faisant un effort pour embrasser son compagnon avant de s'asseoir sur une chaise.

Bonjour dame, je suis Emelyne, maire de ce village. J'ai reçu un courrier de la propriétaire de cette auberge me disant que mess.... Vitali était malade mais en venant ici j'apprends que vous aussi, êtes blessée... je venais vous examiner... si vous le voulez bien...

Inquiète de voir Vitali aussi mal en point, elle s'aperçut, un peu tard, qu'elle n'avait pas fini de se présenter à l'autre jeune femme qui se mettait en retrait. Contrite, elle lui adressa un petit sourire d'excuse.

Puis le jeune homme gronda doucement sa compagne, le visage soucieux.
A sa demande, Emelyne aida la jeune femme à se relever et elle l'accompagna dans sa chambre.
Se recoucher fut une épreuve pour la jeune femme. Emelyne, l'installa contre des coussins et posa une main sur son front : la fièvre... la jeune femme avait de la fièvre.
Elle regarda ensuite ses yeux, larmoyants, dont les pupilles étaient légèrement dilatées... elle avait prit des substances contre la douleur, ce qui lui avait certainement permis momentanement de se lever.


Emelyne s'affaira alors en poussant le feu dans la cheminée, y fit chauffer de l'eau et prépara des linges propres sur la table.

Puis elle poussa la porte pour aider la jeune femme à se déshabiller pour voir l'état des plaies. Des pansements avaient été faits. Ils semblaient propres.
Elle vérifia chaque plaie, qu'il n'y ait aucun corps étranger, que celle du côté ne « soufflait » pas, signe que le poumon aurait été touché... que les saignements s'étaient taris...

La jeune femme épuisée, sursautait lorsque Emelyne la touchait mais se laissait faire. Les premiers soins avaient enrayé l'infection et la fièvre descendrait bientôt. Emelyne renouvela les cataplasmes et se prépara à recoudre la plaie du coté dont les berges ne fermeraient pas seules.


Dame, je vais devoir coudre la plaie. Elle cicatrisera plus vite. Je vais vous donner une tisane qu'il vous faudra avaler d'un trait car elle a mauvais goût mais elle vous fera dormir un peu et vous sentirez moins l'aiguille. Vous mordrez quand même dans ce cuir.

Elle prépara la tisane, et filtra le liquide obtenu en supprimant les feuilles qui pourraient donner la nausée et tendit le gobelet à le jeune femme... Pendant ce temps, elle présenta l'aiguille à une bougie et attendit qu'elle rougeoit pour la déposer sur un linge propre...
Vitali
Il était sorti de a chambre et avait fermé la porte derrière lui, laissant Marjo se faire soigner tranquillement.

Lui, tout ce qu'il voulait, c'était retrouver sa soeur.

En tâtonnant, il l'appela


Lena ??? LENAAAA ???

Mais ses forces l'abandonnaient pour de bon, cette fois. A trop vouloir s'occuper des siens, il s'était épuisé. Il avait surtout sous-estimé la gravité de ses blessures, nié les douleurs... Ô douce Morphine.. Comme tu nous trompes !

Ses jambes ne le portant plus, il tomba sur le sol... Encore un instant, il garda les yeux ouverts, puis les ferma. Sa chienne, flairant le danger, tenta tout d'abord de le faire réagir par des coups de museau et des petits coups de patte.

Mais l'aveugle était déjà dans un coma profond.

Shura se mit à gémir, puis elle aboya et hurla pour appeler de l'aide.
Emelyne.
Emelyne avait installé la jeune femme sur le coté. La potion commençait à faire effet et ses paupières se fermaient déjà, le sommeil s'imposant.

Emelyne allait glisser le morceau de cuir entre ses dents lorsqu'elle entendit dans la pièce à côté, un bruit sourd et celui qu'un banc que l'on pousse puis aucun bruit.

Elle se redressa et tendit l'oreille : la chienne commença à gémir puis à aboyer. Emelyne déposa le cuir, enveloppa l'aiguille dans le linge et calla la jeune femme avec un coussin dans son dos, la soutenant dans la position où elle commençait à s'endormir et revint dans la pièce où quelques minutes plus tot elle avait laissé Vitali et sa soeur.


Oh! messire Vitali!

Elle le vit allongé par terre, pâle et inconscient. La chienne avait cessé d'hurler mais gémissait tout en tournant autour d'eux, agitée de voir son maïtre dans cet état.

Elle se mit à genou et se pencha sur lui pour vérifier s'il respirait et avec deux doigts sur sa carotide, elle sentit son coeur battre de façon rapide et irréguliere. Elle tapota ses joues et leva la tête pour essayer d'appeler sa soeur qui ne devait pas être très loin...


Dame Lenaaaaa, dame Lenaaaa? Etes vous là?

Elle se leva rapidement et récupera dans son panier le flacon de sels qu'elle passa sous le nez de Vitali mais il ne reagit pas.
Elle ouvrit sa veste et commença à le déboutonner, espérant lui faciliter la respiration et inspectant en même temps ses blessures. Sa peau était couvertes d'échymoses mais pas de plaies visibles. D'un regard connaisseur elle apercut la petite dépression thoracique liée à la double fracture de côtes. Il devait souffrir énormement... à chaque mouvement, chaque soupir
...
Vitali
Lena était partie depuis un moment, bien avant le retour du petit frère.

Frangin dans les pommes, en compote, d'ailleurs. Frangin qui avait tellement abusé de la morphine pour faire taire ses douleurs afin de tenir bon pour les siens que son corps venait subitement de lâcher.

Oui, son coeur battait vite et fort. Mais sa respiration était redevenue régulière, peu à peu. Son coeur agité finit aussi par se calmer, mais ce fut long.

Vitali ne réagissait plus.

Pauvre Emelyne. Elle devait se faire un sang d'encre. Pauvre Marjo aussi, qui allait certainement paniquer complètement en voyant son aimé inanimé.

Mais la douleur était trop vive. Si son corps l'avait lâché, c'était pour le protéger, dans le fond. Le forcer à se reposer. Un état dans lequel il risquait de rester durant quelques jours. Il était extrêment faible.

La pauvre chienne lécha la main de son maître, puis celle de la maîresse. Puis Shura fila près du lit de Marjo, ayant très bien compris que son maître serait installé là.

Elle se coucha tristement à côté du lit, du côté où l'odeur du jeune aveugle était la plus forte. Et y resta sage et immobile, lançant régulièrement un triste regard sur ce qu'il se passait autour d'elle.
Emelyne.
Ne voyant pas la jeune femme revenir, Emelyne sortit dans la rue et demanda à un villageois de l'aider. Un grand gaillard qui passait avec sa fourche sur l'épaule fit l'affaire.

Il entra à la suite du maire dans la salle de l'auberge et sur ses conseils prit Vitali inconscient dans ses bras et le porta dans la chambre à coté de sa compagne. La jeune femme gémissait dans son sommeil, le flanc découvert, attirant le regard du villageois qui fit une grimace en découvrant la plaie.


Ah ben, belle estafilade que voilà! Elle a fait ça comment la dame?

Emelyne lui marmona l'histoire qu'une chute tout en le poussant dehors et en lui glissant un ecu dans la main.

Merci beaucoup, je vais pouvoir m'occuper d'eux maintenant...

Elle retourna voir Vitali et s'aperçut qu'il respirait tranquillement. Ses doigts sur un de ses poignets sentirent son pouls bien frappé et cette fois régulier. Vitali ne repondait toujours pas. Toutefois, son état ne paraissait pas alarmant et ses pupilles étaient normales. Emelyne décida de finir de s'occuper de la plaie à recoudre car la potion ne ferait bientot plus effet.

Elle glissa alors le cuir entre les dents de la jeune femme et reprit l'aiguille à laquelle elle accrocha le fil. Elle se pencha alors sur la plaie et tout doucement, s'arretant dès que la jeune femme bougeait, elle la referma.

Satisfaite de son travail, elle refit les pansements et couvrit dame Marjo. La jeune femme se reveillerait bientot.
A coté d'elle, son compagnon, toujours inconscient, ne bougeait pas. Elle finit de le dehabiller et arrangea son bandage de ses cotés cassées. Lui aussi fut alors couvert et Emelyne put enfin nettoyer ses instruments et relancer le feu dans la cheminée....
Emelyne.
Les jours passaient. La jeune femme avaient retrouvé des forces et ses plaies commençaient à bien cicatriser. Elle souffrait encore un peu mais n'avait plus besoin des substances pour dormir. Par contre, elle demeurait inquiète de voir son compagnon encore dans le coma malgré les explications qu'Emelyne essayait de rendre pas trop alarmantes.

Vitali, dormait. Emelyne ne comprenait pas pourquoi il ne reprenait pas conscience. Il gemissait parfois dans son sommeil et grimaçait. Elle lui donnait alors des calmants. Sa fracture de côtes ne bougeait pas grace au repos involontaire du jeune homme mais elle devait être encore douleuse quand il toussait...
Emelyne avait inspecté sa tête plusieurs fois et surveillait ses pupilles regulierement mais aucun signe ne trahissait une atteinte au cerveau. L'abus de morphine et la fatigue extreme peut être....? Donc elle attendait mais s'inquietait en secret de cet état qui l'affaiblirait encore en ne mangeant pas. Elle arrivait tout juste à lui donner un peu d'eau et ses potions.

Il fallait attendre....
Vitali
Au bout d'une semaine de coma, Vitali recommançait à être conscient, un peu.

Il était horriblement faible et pâle. Oui, la morphine l'avait rendu dépendant. Et une semaine sans l'avait mis en état de manque. Il était fiévreux et délirait lorsqu'il émergeait un peu de son brouillard. Mais par contre, il n'oubliait jamais de donner à sa compagne quelques gestes ou paroles de tendresse. Même si le plus souvent ces dernières étaient inintelligibles.

Ce qu'il sentait surtout, tout au fond de lui, c'était sa fin. Les derniers six mois l'avaient miné, épuisé. Il n'avait fai que de frôler la mort. Maintenant, son corps lui faisait payer toute la maltraitance que Vitali s'était infligé.

Et un beau jour, un peu plus lucide que d'habitude, il réclama à voir sa soeur et ses enfants.
Vitali
Quelques jours plus tard...

Sa soeur était venue, comme demandé. Vitali allait un peu mieux mais demeurait faible.

Longtemps, ils avaient discuté dans la langue qui était la leur le russe. Des décisions importantes furent prisent. Des secrets échangés.

Puis Lena était repartie, un moment, du moins, laissant à son frère ses deux enfants. Il voulait parler à Marjo, lui expliquer ce que Lena et lui avait convenu. Ses paroles étaient pleines d'espoir et de tendres promesses. Mais pour l'instant, il devait partir, disparaître. A son retour, il serait libre de toutes ses chaînes.

Les moments qu'il passa avec Marjo furent le plus tendres possible. Oui. il l'aimait. Il lui tardait de la retrouver. Et il avait le pressentiment qu'elle ne tarderait peut-être pas avant de lui annoncer une heureuse nouvelle.

L'heure tourna, la journée se passa. Une dernière nuit, des aux revoirs pénibles... Comme le temps serait long pour lui sans elle à ses côtés. Il laissa un mot pour tous ceux qu'ils les avaient accueillis et pris soins d'eux à Patay. Quoi qu'il arrive, il ne les oublierait pas.

Lena revint à l'aube. Il était temps de partir. Elle aida son frère à s'installer dans la charrette puis installa à ses côtés ses enfants. La chienne, Shura, les accompagnait aussi.

Ils partirent sans se faire voir. Elle l'emmenait vers un lieu secret, en sécurité. Seul le trio Marjo-Lena-Vitali savait quel était ce lieu.

La page se tournait enfin, laissant entr'appercevoir une autre page, qui elle, était pleine de bonheur.
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