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[RP] Le Cidre & La Rose - Auberge de Joshin et Arfast

--Ansaldo_colonna

L'homme s'inclina à nouveau devant elle avant de répondre:

C'est la qualité des personnes qui l'habitent qui font le luxe d'une auberge.

Souriant,il s'installa à une table, la dame Joshin l'ayant en peu de temps servi d'une chope de cidre bien fraîche. Sa fille ne s'était pas trompée, l'accueil était parfait et ces quelques jours en ce lieu présageaient d'être des plus confortables.

Ma fille a décidé de poser ses valises dans votre ville. Ca me déplaît fortement, je dois vous l'avouer...J'aime l'avoir à mes côtés.

L'homme fit une pause, réfléchissant en silence, pour en arriver à cette conclusion.

Mais je ne peux rien lui refuser, et je comprend qu'une vie itinérante comme la mienne commence à lui peser. Elle besoin d'amies comme vous.
Elle m'a parlée d'un couple aussi: Aelide et Adalrik. J'aimerais les rencontrer pour qu'ils veillent sur elle.
Et je veux aussi confier à l'homme de loi du village quelques économies qui resteraient à la disposition d'Alleluia si le besoin s'en faisait ressentir.


Il lui sourit. Finalement sa fille, comme d'habitude avait fait preuve de discernement en se posant ici. Lui-même ressentait les bienfaits de cette petite ville sur son humeur.
Joshin


Il lui expliqua brièvement les raisons de sa venue à Patay, et Joshin l'écouta avec attention.
Elle avait craint le départ d'Alleluia, tout d'abord parce qu'il en avait déjà été question quelque temps auparavant, et puis aussi parce que, bizarrement, plusieurs Patichons nouvellement installés partaient dès qu'ils en avaient la possibilité. Mais, grâce au ciel, rien de tel pour Alleluia, bien au contraire.


- Je crois que vous avez tort d'être soucieux pour l'avenir de votre fille à Patay, c'est un village en principe calme, et elle y est appréciée, ce qui est tout naturel dès qu'on la connait un peu.

Elle sourit doucement:

- Comme sont naturelles aussi, bien sûr, vos inquiétudes: on aimerait avoir ses enfants toujours près de soi, avec l'impression illusoire qu'ainsi on pourra mieux les protéger. Mais on sait bien qu'ils doivent aller vivre leur vie...

Facile à dire, plus difficile, bien plus difficile à appliquer, avait-elle envie d'ajouter.

Dehors, tout était calme sous le soleil éclatant de cette fin juillet. Il faisait bon dans la grande pièce qui conservait un peu de fraicheur. Elle resservit une chope de cidre bien frais, et assura le père d'Alleluia qu'il pouvait rester autant qu'il le souhaiterait, et qu'elle était ravie de l'avoir à l'auberge,. Ce qui était vrai.


_________________
--Ansaldo_colonna


Plusieurs jours après, le dimanche 19 août

Et les jours s'écoulèrent plus ou moins calmement pour le Messire Colonna.
D'ici il essayait de faire marcher son commerce même si tout devenait de plus en plus difficile: une affaire en Helvétie lui posait souci et il devait s'y rendre pour la régler au plus vite.
Mais sa fille passant avant tout le départ avait été repoussé: Alleluia était amoureuse...Le jeune prétendant semblait l'être aussi puisqu'il lui avait demandé sa main. Le souci restait les mots prononcés par Adalrik à leur sujet. En particulier au sujet du jeune Braise.
Il dû faire preuve de toute la patience qu'il avait pour enfin démêler le vrai du faux et essayer de comprendre par les mots embellis de l'amoureuse qui était ce Braise.
S'est donc relativement calmé et prêt à le rencontrer à nouveau que le marchand s'installa à sa table de travail pour écrire une missive au jeune homme, lui demandant de venir le voir.

Ceci fait il descendit dans la salle commune pour laisser un mot à Dame Joshin.




Chère dame Joshin,

je dois recevoir ici le jeune Braise cet après-midi.
Auriez-vous l'obligeance de me faire porter dans ma chambre un pichet de cidre et deux chopes.
Je vous en remercie d'avance.

Que votre journée soit excellente.
Avec toute mon amitié.

Ansaldo Colonna


Il remonta ensuite dans sa chambre prier le Très-Haut pour que tout se passe comme il le fallait.
Braise.
Une modeste chaumine, le 19 d'août

La température montait : ce serait à nouveau une de ces journées brûlantes où l'air vous semble comme une chape de plomb.
Après une toilette rafraîchissante à l'eau glacée du puits, Braise s'ébrouait comme un chiot quand le pigeon se posa sur la margelle. Il le déroula avant d'en prendre connaissance.



Jeune homme,

je vous attend à l'auberge de dame Joshin pour que nous puissions enfin faire connaissance comme il se doit, sans interruption intempestive.

Cordialement.

Ansaldo Colonna

Immédiatement un noeud se forma dans son estomac et il se courba vers le seau pour s'asperger le visage... ce qu'il ne ferait pas pour Luia.
Le jeune homme avait du mal avec toutes ces histoires de famille, lui même n'en ayant jamais vraiment eu une.
Leur sort dépendait de cette nouvelle rencontre car cette fois il n'échapperait pas aux questions : il n'y aurait pas de nouvel esclandre pour lui éviter l'interrogatoire.

Le jeune patichon regagna l'intérieur de sa chaumine afin de se préparer. Sa garde-robe se réduisant à l'essentiel, il n'eut pas à hésiter des heures... la missive ne précisant pas l'heure de leur rencontre, il préférait arriver trop tôt que trop tard.

Avant de sortir, il saisit le foulard de Luia sur son oreiller et le porta à son visage avant de le humer d'une grand inspiration. Les odeurs ont ceci que particulier qu'elles vous transportent à la vitesse de la lumière vers ce qu'elles évoquent. Immédiatement, il la vit devant lui et il se sentit prêt.
Glissant le foulard sur son coeur, il prit la route vers la taverne de Joshin qui se trouvait à quelques centaines de pas de chez lui.

Devant la porte, il hésita un court instant, prit une profonde inspiration et entra.
--Ansaldo_colonna


Ansaldo était perdu dans ses pensées debout devant la fenêtre de sa chambre quand il vit le jeune homme arriver. Il sourit doucement en voyant l'air coincé que ce dernier portait sur son visage: l'entretien semblait le rendre aussi anxieux que lui.
Laissant échapper un profond soupir il se détourna pour se diriger vers la porte de la chambre afin de rejoindre Braise qui entrait désormais dans l'auberge.
Arrivé au rez de chaussé il se trouva face à celui qui voulait lui prendre sa fille.


Bonjour sieur Braise...Un long silence s'en suivi, puis un bref sourire éclaira le visage de Colonna...Merci d'être venu aussi rapidement! Pour le bien de nous tous, il est temps de nous entendre...Venez avec moi. Nous allons faire l'entretien dans ma chambre.

Colonna s'en attendre le précéda jusqu'à ses appartements. Il servit à chacun une chope de cidre, lui indiqua une chaise sur laquelle s'asseoir et en prit une autre pas très loin. Poussant la bolée de cidre vers lui il le fixa dans les yeux tout en lui demandant.

Ainsi vous voulez épouser ma fille....

Il prit une gorgée du breuvage rafraîchissant avant de continuer.

En êtes-vous digne? Adalrik semblait soupçonner le contraire....Même si j'ai des doutes désormais sur la cohérence de ses propos.

Posant son regard sur lui, il attendit sa réaction.
Braise.
La porte franchie, Braise se trouva au rez-de-chaussée de l'auberge... où l'attendait déjà le père de Luia. Surpris de le voir surgir devant lui, il en resta muet le temps qu'ils montent en sa chambre à l'étage pour discuter devant une bolée de cidre.

Colonna était homme d'une belle prestance et, bien malgré lui, Braise le détailla quand il ne le regardait pas, cherchant en lui ce qu'il avait transmis à Luia... la beauté de la jeune fille devait lui venir de sa mère. Tenté de rire, il se mordit la lèvre inférieure et se retint de boire le cidre d'une seule traite, tant il était nerveux et craignait d'en asperger le tapis précieux sous ses pieds.

Maintenant les choses sérieuses allaient commencer et Ansaldo Colonna le fixait d'un regard franc.


"Ainsi vous voulez épouser ma fille....
...
En êtes-vous digne? Adalrik semblait soupçonner le contraire....Même si j'ai des doutes désormais sur la cohérence de ses propos."


Malgré sa résolution, il dut boire une gorgée de cidre pour que sa bouche paralysée veuille bien se décider à parler. Sa main tremblait légèrement et il la maudit.

Oui, je désire plus que tout épouser votre fille. une respiration ample... il plante à nouveau son regard dans celui du père.

Oui, j'en suis digne ! Il a presque crié, s'en aperçoit et baisse le ton.

... J'en suis digne, si être digne de l'épouser signifie de l'aimer plus que ma vie même, de vouloir son bonheur, de la protéger du malheur, des malveillants et des malfaisants, de prendre soin d'elle et d'essayer de lui offrir la vie à laquelle elle aspire.

Une tirade longue, trop longue, précipitée, saccadée d'où ressortait la plus grande sincérité... il but une longue rasade de cidre et attendit muet la réaction de son interlocuteur.
--Ansaldo_colonna


Le père écouta la tirade un peu saccadée au début, puis fluide et passionnée. Il hocha la tête en souriant à Braise. Le jeune homme avait de tels accent de sincérité qu'il ne pouvait mettre sa parole en doute.
Il se reconnaissait même dans ses propos : lui-même avait aimé de cette manière sa pauvre femme partie trop tôt. Elle l'avait laissé avec cette petite fille si jolie mais si seule. Il avait du coup reporté son amour sur elle, la protégeant comme elle pouvait... de tout son amour de père.
Il ne la laisserait donc pas à un pantin.

Mais l'homme au fond lui plaisait.

Il restait juste une petite chose...ou deux. Colonna se leva et se mit à marcher, mains derrière le dos. Il stoppa devant Braise.


Alleluia m'a dit que vous prépariez votre pastorale. J'espère que c'est sérieux, et que vous avez une foi profonde!

L'homme grommelle: Pas comme ces jeunes d'aujourd'hui qui ne croient en rien, qui doute de tout, et qui vont à l'Eglise comme chez le commerçant, pour acheter des certificats pour assouvir leur désir.
Braise.
Colonna avait été attentif à son discours et Braise espérait ne pas se tromper en reconnaissant de la bienveillance dans le regard qu'il portait sur lui. Le silence était revenu entre eux, peuplé de réflexions.
Bien plus pour se donner une contenance que par soif, auparavant étanchée, le jeune homme saisit à nouveau son gobelet et avala de petites gorgées de cidre.
Assis devant lui, immobile, le père de Luia était pensif. Soudainement, celui-ci se leva et arpenta de long en large le plancher avant de poursuivre.


"Alleluia m'a dit que vous prépariez votre pastorale. J'espère que c'est sérieux, et que vous avez une foi profonde!"


A ces mots, un sourire naquit sur les lèvres du prétendant, la réponse était facile et elle fusa.

C'est sérieux, oui, très sérieux ! Je crois au Très-Haut du plus profond de mon âme. Cette pastorale arrive un peu tard dans ma vie, mais je n'avais jamais eu la possibilité de la faire auparavant.

Braise repensa à Luia, création divine, et à son visage transcendé après la cérémonie... son sourire, si c'était possible encore, s'agrandit.

Notre paroisse a de la chance d'avoir Frère Oscar, il m'a beaucoup appris et j'attends mon baptême avec impatience pour faire, comme vous tous, partie de la grande famille.

Comme l'esprit a de l'esprit parfois : Braise repensa soudainement à son "don du Très-Haut" et jugea qu'il valait mieux éviter d'en faire mention devant Messire Colonna.
--Ansaldo_colonna


Colonna hocha la tête plusieurs fois en guise de répartie...
L'affaire s'annonçait plutôt bien: ce jeune homme lui plaisait n'en déplaise à Adalrik.
Brusquement il s'approcha et il posa la main sur l'épaule de Braise qu'il serra gentiment avant d'annoncer:


Je ne sais si c'est une bêtise de ma part... ou si c'est ma très sainte femme qui me guide ainsi du Soleil, mais...je vous donne ma fille, jeune homme!!!

Un sourire éclatant illumina enfin le visage d'Ansaldo.

Mais prenez garde Braise...Si j'apprend que vous l'avez fait pleurer ne serait-ce une seule fois, je rapplique rondement pour vous faire connaître votre sort...qui sera des plus pénibles je vous en garantie!

Il reprit un air plus aimable, si c'est possible de sa part.

Pour l'heure, Fils, buvons à ces fiançailles, et dite-moi quand vous comptez la prendre pour femme. Mes affaires m'appellent et je veux que ça se fasse vite.

C'est ainsi avec Colonna, c'est comme dans le négoce : la chose t'intéresse, tu ne tergiverses pas, et tu achètes de suite!
Il resservit les deux chopes puis leva la sienne pour trinquer et clore ainsi l'affaire.
Braise.
"Je ne sais si c'est une bêtise de ma part... ou si c'est ma très sainte femme qui me guide ainsi du Soleil, mais...je vous donne ma fille, jeune homme!!!"

Braise faillit mourir, foudroyé de bonheur.
Une phrase, une seule... il était noyé dans la félicité.
Comme tout un chacun le sait, l'eau et la foudre ne font pas bon ménage et le jeune homme se sentait grillé jusque la moelle.

Le sourire de son futur beau-père le fit revenir un peu à la vie et ses menaces non voilées le sortirent de sa léthargie. Le jeune homme n'osa la question de savoir s'il avait le droit de faire pleurer Luia de joie tant la réponse était évidente.
Braise comprenait l'amour d'Ansaldo pour sa fille, le fait qu'il voulait la protéger de la souffrance et du malheur, car lui aussi désirait cela plus que tout... que sa vie soit douce, qu'elle soit heureuse, que le rire peuple son existence.

Le Patichon pensait beaucoup, imaginait déjà la joie de Luia en apprenant la nouvelle et en oubliait donc de répondre, un sourire niais flottant sur ses lèvres.


"Pour l'heure, Fils, buvons à ces fiançailles, et dite-moi quand vous comptez la prendre pour femme. Mes affaires m'appellent et je veux que ça se fasse vite."

Comme un automate, Braise trinqua, heureux et sonné de se faire appeler "fils". Il but une gorgée de cidre et tenta de répondre à sa question.


Je dois écrire de nouveau à Frère Oscar pour tâcher de savoir quand je peux être baptisé. Dès que je ferai partie de la grande famille aristotélicienne, nous pourrons, Luia et moi... et vous aussi bien sûr... décider avec le diacre d'une date pour le mariage.

Mariage ! Il avait prononcé le mot, enfin ! Tout devenait possible ! Braise était fou de joie et comptait faire une belle surprise à Luia en lui apprenant.
--Ansaldo_colonna


A priori le bonheur de Braise n'était pas feint et Ansaldo se laissa gagner à la joie qui rayonnait de son futur gendre. Lorsqu'il parla baptême, il hocha la tête, se promettant d'aller en toucher deux mots au diacre. Ce dernier semblait plutôt solide: il comprendrait la situation.

Braise, où comptez-vous habiter une fois marié? Je sais que vous avez une petite chaumine, sûrement très confortable...

L'homme avait des manières et était diplomate....à ses heures.

Ma fille ne se mariera pas sans dot: elle apportera au ménage bien plus qu'elle n'utilise mais je veux vous aider un peu plus. Je peux si vous le souhaiter vous acheter une maison. Une grande maison pour loger tous les p'tits enfants que vous êtes sensés me donner.

Colonna se redressa d'un coup! Bon sang, il venait de réaliser ce que cette petite phrase renfermait: son enfant chérie allait devenir une femme, une amante, une mère....
L'homme se leva, mains derrière le dos comme à son habitude, et se tint ainsi devant Braise le regard rêveur, qu'il planta ensuite dans celui du jeune homme.


Une GRANDE maison!
Ca vous dit?
Braise.
Le Colonna pouvait être redoutable, il voulait le meilleur pour Luia et Braise le comprenait. Cependant ses paroles étaient difficiles à entendre : le jeune homme savait qu'il ne pourrait apporter à sa future le confort matériel auquel elle avait toujours été habituée, tout au moins au début.

Messire Colonna, je vous laisse voir avec Alleluia pour ce qui est de sa dot et de ce que vous voulez lui offrir.
De mon côté, je vais m'occuper de nous trouver une maison, grande oui, avec un jardin et dans un quartier agréable de Patay.
Luia sait que les débuts de notre vie de couple seront plus compliqués en terme d'aisance matérielle, nous en avons discutés.

La seule chose que j'aimerais lui offrir mais ne le peut, c'est une belle robe pour notre mariage et de quoi acheter des alliances. Donc c'est un prêt que je vous demande si vous voulez bien me l'accorder et je vous rembourserai dès que je le peux... certainement au printemps prochain.


Braise avait beaucoup parlé, il se tut.
--Ansaldo_colonna


Colonna apprécia la réponse plus qu'il ne l'aurait imaginer. Après tout, il avait commencé ainsi: avec une affaire que son père lui-même lui avait légué mais qui n'avait rien de reluisant. Seul un travail acharné l'avait mené où il était aujourd'hui.
Il regarda le jeune homme quelques minutes puis sorti de sa chemise une chaîne en or à laquelle était accrochée une alliance d'une belle finesse.
Il la décrocha cérémonieusement la gardant dans la paume de sa main un instant.
Retenant son émotion il l'offrit enfin au jeune homme.


L'alliance de la mère d'Alleluia...Hum... Je souhaiterais qu'elle la porte si vous êtes d'accord.

Une main sur l'épaule de Braise il le raccompagna enfin à la porte de sa chambre.

Et je vous ferai porter une caissette avec ce qu'il faut pour l'achat de la votre et de la robe.

Une dernière tape sur l'épaule de son futur gendre et il le salua d'un:

Et bienvenue dans la famille!
Joshin


Ils étaient allés jusqu'à l'auberge, sans se presser, prenant le temps de bavarder et de profiter de la belle journée qui s'offrait à eux.
Lorsqu'ils arrivèrent, elle eut un peu de remords de ne pas être passée plus tôt: trop prise par ses obligations à la caserne, elle en venait à délaisser trop d'autres choses. Il lui faudrait réfléchir à celà, et essayer de trouver comment elle pourrait arriver à tout concilier.
Ils entrèrent. Bien entendu, tout était en ordre. Il est vrai que sa présence n'était pas indispensable, l'auberge tournait bien, et elle était heureuse de savoir que messire Ansaldo_Colonna s'y plaisait.
Elle pria une servante d'aller l'informer qu'il avait une visite, et lui demander si son état de santé lui permettait de les recevoir.
En attendant sa venue, elle fit le tour de la grande salle avec Kalwynn, prenant plaisir à lui montrer son agencement. Rien de luxueux, certes, mais elle espérait que les hôtes de passage s'y trouvaient bien.

_________________
--Ansaldo_colonna


Ansaldo était en pleine écriture de missives quand un petit coup timide se fit entendre à la porte. Sa grippe l'avait couché quelques jours, et même avec les tendres soins de sa fille, il avait pris du retard dans son travail.
Il posa sa plume avec un soupire: ses affaires du côté de Genève avaient pris un mauvais tournant et il devrait vite se résoudre à quitter Patay pour aller régler certaines choses là-bas. Mais pas avant le mariage.

Il aboya à la porte.


"ENTREZ!"

Le jeune servante ouvrit doucement et annonça qu'il avait une visite. La dame Joshin et un de ses amis l'attendaient dans la salle s'il se sentait assez vaillant pour les rejoindre.
Colonna la remercia avec un sourire aimable et la suivit aussitôt. Il appréciait la jeune femme, et un peu de compagnie le changerait de ses papiers ou de sa fille qui ne savait pour le moment ne lui parler que de son Braise!
C'est avec un sourire comblé qu'il entra dans la pièce, saluant la belle Joshin avec tous les égards qu'elle méritait.


"Chère hôtesse, je suis ravi et heureux de vous revoir. Comment allez-vous chère Joshin?"
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