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[RP] Le Cidre & La Rose - Auberge de Joshin et Arfast

Leanore


Léanore était revenue de son voyage blésois et sa première visite fut pour François et Anne. Elle ne savait pas vraiment si Joshin était rentrée d'Orléans ni même Arfast. Elle avait rapporté dans ses bagages un petit cadeau pour sa filleule et Léanore était empressée de le lui offrir. Arrivée devant la maison de ses amis, elle ne fit pas l'agitation habituelle aussi pensa t elle que tout le monde devait être à l'auberge. Elena y allait parfois pour faire un peu de ménage. Son intuition fut bonne puisqu'elle trouva non seulement les enfants et la servante mais aussi Joshin et ô surprise messire Pingouin qu'elle n'avait pas vu depuis des lustres. Il était affaibli et avait fort mauvaise mine. Tous étaient attablés autour d'une tarte qui semblait succulente et Léanore ne voulut pas ennuyer les enfants avec des histoires de maladies. Elle se promit qu'elle s'enquerrait de sa santé dès qu'ils seraient seuls.
Léanore salua donc toute l'assemblée et s'approchant d'Anne, elle déposa devant l'enfant qui avait la bouche pleine de crème un paquet bien ficelé. La petite Anne arracha avec ses petites mains potelées le papier et découvrit un magnifique jeu de construction.



"C'est pour toi mon ange. A Blois, j'ai rencontré une dame qui fabrique des jouets merveilleux avec du bois. Alors j'ai eu envie de t'offrir cela."

Puis elle se tourna vers François pour lui tendre à lui aussi un paquet. Elle savait bien que le garçon ne jalouserait pas sa soeur si il n'avait rien eu, mais Léanore ne voulait pas le laissait de côté. François fut moins fébrile pour ouvrir le paquet et il découvrit un tapis de selle.

"Je ne sais pas si tu as déjà un poney ou un petit cheval François. Mais ce tapis de selle te sera bien utile....."



Elle se tourna enfin vers Joshin pour l'embrasser.

"Comment vas tu mon amie ? Et Arfast ?"

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Joshin


Pingouin salua Léanore, il se dit heureux lui aussi de la revoir, et s'excusa de devoir déjà rentrer. Il fit une vague promesse de revenir bientôt, en espérant voir le maître de maison à sa prochaine venue. Pendant qu'il prenait congé, Léanore était allée un peu à l'écart avec les enfants, et des exclamations ravies se faisaient entendre.
Joshin raccompagna Pingouin jusqu'à la porte, et le regarda partir, songeuse. Sa silhouette voutée, son pas hésitant... de dos, il ressemblait à un vieillard. Elle soupira et entra rejoindre son amie, et les enfants.

"Comment vas tu mon amie ? Et Arfast ?"

Elle sourit un peu.

- Nous allons bien. Nous irons mieux encore lorsqu'il sera enfin de retour à Patay. Mais le commandement d'une armée requiert bien des sacrifices, et il est encore à Orléans... C'est pour celà que j'y passe bien plus de temps que je ne le souhaiterais...

Elle s'approcha des enfants, et découvrit les raisons de tant de joie et d'exclamations.

- Comme c'est beau, et comme tu les a gâtés, Léanore! Vraiment, mille mercis pour eux. Ce jouet en bois est absolument fabuleux, et je sais que Anne laissera son frère l'aider, n'est-ce-pas? Je vois que François en meurt d'envie... Et le tapis de selle, ma foi, sera bien utile. Je crois qu'Arfast envisage de lui donner un poney, au domaine.

Elles restèrent un moment à les regarder jouer, s'amusant avec eux lorsqu'une pièce tombait, cherchant où placer telle autre... Puis elles revinrent s'attabler, et continuèrent leur conversation. Léanore avait beaucoup de choses à raconter, son séjour à Blois avait été intéressant comme toujours, et les Blésois toujours aussi charmants. Mais Joshin la savait très attachée à son village, et quels que fussent les liens qui pourraient la lier à Blois, elle pensait que Léanore resterait à Patay. Elle l'espérait en tous cas.

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Dams.


14 octobre 1458...

Au petit matin, Dams se présenta devant l'auberge de ses amis, sourire aux lèvres, heureux d'être enfin arrivé à Patay.
Il descendit de cheval, prenant dans sa main gauche le couffin dans lequel dormait bien au chaud Fausine, et dans l'autre main deux grands sacs de toile.
L'un contenait des escargots de bourgogne et l'autre était rempli de cêpes.
Le jeune homme ne voulait pas arriver les mains vides, toujours bien reçu ici et savait qu'avec les vituailles rapportées, Elena pourrait ainsi cuisiner de copieux mets.

Faustine ouvrit les yeux, souriante, elle devait certainement reconnaitre la grande et belle façade de la batisse.

Dams frappa avec à la porte d'entrée ...." Ohé, C'est nous ! Il y a quelqu'un ??"

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Joshin


La soirée s'était écoulée paisiblement, les deux amies conversant à bâtons rompus, les enfants jouant avec leur construction, puis chacun était rentré.
Le lendemain matin, Joshin se leva tôt. Dams avait annoncé son arrivée pour le jour même, et elle le savait matinal. Elle se rendit donc directement à l'auberge, et vit sans surprise qu'il tambourinait déjà à la porte.

" Ohé, C'est nous ! Il y a quelqu'un ??"

- Oui, il y a quelqu'un, juste derrière vous
dit-elle en riant. Elle salua Dams, et alla embrasser Faustine qui souriait dans son couffin.

- Avez-vous fait bonne route, au moins? Je suis contente de te voir de retour, mon ami, et Arfast aussi sera heureux de te revoir. Quant aux enfants, n'en parlons pas, je pense qu'ils ne tarderont pas à venir voir Faustine.

Tout en parlant, ils étaient entrés dans la grande salle. Dams lui donna les deux grands sacs de toile, en lui disant qu'Elena en trouverait sans doute l'usage.

- Oh... les premiers cèpes de l'année! Comme ils sont odorants... Merci, vraiment. Et puis des escargots... Et bien, justement, Elena va pouvoir les cuisiner à sa façon.

Elle porta les précieuses victuailles à la cuisine, et sourit intérieurement. Elena ferait une 'cargolade'* , comme dans son pays, et sans doute les Patichons seraient bien surpris de cette façon de les accommoder.

Elle revint vers Dams:


- Votre chambre est prête, Elena y a veillé avec soin. C'est la même que la dernière fois, je te laisse donc t'y installer. Peut-être veux tu prendre un peu de repos. Nous nous verrons dans la matinée, peut-être Arfast sera-t-il rentré à ce moment-là. Tu pourras alors nous raconter tes aventures et tes projets.

Il monta, tenant le couffin de sa fille avec précaution, et elle s'en retourna chez elle, s'occuper de ses enfants qui l'attendaient.



* cargolade: grillade d'escargots sur feu de bois, servie avec de l'aiolli. On fait aussi griller en même temps des saucisses et/ou des côtelettes d'agneau. Repas convivial s'il en est, cuisiné et servi en plein air.

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Dams.


Faustine et Dams gagnèrent leur chambre, tout sourire, la même que d'habitude, où ils se sentaient toujours bien.
Joshin les avait très bien accueillis, dans la bonne humeur habituelle qui faisait egalement le nom de cette maison .

Ils s'installèrent, se reposèrent une bonne heure, bercés par les premiers rayons du soleil d' automne qui passaient par la fenêtre.
Une fois opérationnels, le bain prit et leurs vêtements rangés, ils regagnèrent la grande salle, allant saluer Elena, déjà aux fourneaux.

Cette dame, toujours à pied d 'oeuvre n'arretait pas une seconde, gardant toujours le sourire, tout simplement heureuse.
Faustine, agée maintenant de 9 mois, ne mit pas longtemps à la reconnaitre.
La petite faisait des gestes avec ses bras, voulant être portée par Elena, et des sons sortaient de sa bouche. Elle aussi étéit heureuse.

Dams, gros mangeur et gourmand humait déjà les plats, regardant faire la cuisinière.

Hummm, quelle bonne odeur, nous allons nous regaler !

Le jeune homme souriait en coin, trempa son doigt dans le pot d'aiolli et goutta.
Elena lui tappa sur le bras, lui faisant comprendre que ses manières ne se faisaient pas , puis rit, contente de voir Dams en bonne forme, frais et pas bléssé comme la dernière fois...
la matinée passa ainsi, après dejeuner ils iraient se promener dans les rues de Patay, saluer Arfast, tata Léa, Anne et Francois, ainsi que les autres habitants...

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Arfast


On entendit des bruits de sabot à l'extérieur, puis le hennissement d'un cheval. Quelques instants plus tard, on frappa à la porte. Ce n'était nul autre qu'Arfast, qui était arrivé avec ses troupes au portes de Patay au petit matin. Il avait alors laissé le commandement de l'armée au Premier Faucon Noble et avait filé à toute allure vers la maison, impatiemment de revoir celle qui faisait battre son coeur et ses deux enfants. Ne l'y trouvant pas, il présuma qu'elle était à l'auberge, elle lui avait d'ailleurs parlé de la possible venue de Dams. qui revenait s'installer à Patay.

Il entra, et y trouva son épouse en compagnie de Dams et la petite Faustine. Il s'illumina d'un sourire, et embrassa son adorée, puis fit une chaleureuse poignée de main à Dams, heureux de revoir ce vieil ami.

Une odeur indescriptiblement délicieuse lui parvint alors au nez et il entendit son estomac faire du bruit, les petits plats de son aimée lui manquaient, et ses jours de rations à Orléans étaient derrière lui ...
Arfast


Après s'être joyeusement rempli de toutes les bonnes choses que préparaient son amour, qui bien entendu connaissait la gourmandise de son mari, il sourit et remercia son aimée pour le repas.

- Je suis certain qu'Aristote t'a fait grâce de bien des dons mon coeur, mais il t'a gratifié d'un talent culinaire qui, je dois l'avouer, sait m'affaiblir ...


Il éclata de rire et embrassa son aimée. Il l'aida ensuite à faire la vaisselle, laissant les enfants courir près de Dams et Faustine.
Dams.


Le temps s 'ecoulait...

Mi octobre, Faustine et Dams avaient quitté l'auberge, afin de faire un petit voyage jusqu' à Tours, suite à un evenement inattendu !
Dans la nuit du 17 au 18 octobre, ils furent lachement attaqués par trois brigands et depouillés de leurs biens...
Ils continuèrent leur périple, la petite fort heureusement ne fut pas bléssée...
Revenus très vite, ils allèrent au monastère durant trois jours afin de se ressourcer.

Aujourd'hui, en cette fin de mois, ils retrouvèrent leur chambre dans l'auberge, la vie à Patay allait pour reprendre pour eux!
Ils attendaient le verdict du tribunal où etaient jugés leurs agresseurs.
Une fois cette epreuve terminée, Dams desirait reprendre des fonctions, participer à la renaissance du village, heureux de voir des gens motivés et ses amis.
Léa en etait un exemple à suivre, la jeune femme etant devenue il y a peu tribun.

Pour l'heure, il donna le bain à Faustine, tout en réfléchissant à son avenir, à ses motivations et à une eventuelle fonction...



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Joshin


Elena et les enfants revinrent des bois, joyeux, les joues rosies par le froid, avec chacun un panier de châtaignes. Même Anne avait un panier à sa mesure, qu'elle portait fièrement à deux mains. La gouvernante passa directement à la cuisine, où elle commença à s'affairer. Elle avait bougonné un peu, pour la forme: c'est la veille qu'ils auraient dû manger la 'castanyada', pour sacrifier à la tradition. Mais celà n'avait pas été possible. A son retour du dur travail de la mine, où elle allait pour suivre les recommandations de son mari et pour aider d'une certaine manière le duché, Joshin n'aspirait qu'au repos. On décalerait d'un jour, ce n'était pas bien grave.
Arfast avait monté pour l'occasion quelques tonnelets de cidre, qui se marierait à merveille avec les fruits grillés ou simplement cuits à l'eau.
Elle alluma un bon feu dans la cheminée, et prépara la grande table. Le temps un peu froid n'incitait pas aux sorties, mais elle espérait cependant qu'ils seraient nombreux pour faire honneur aux traditions de son pays.


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Dams.


Dams avait laché un peu ses etudes et son travail...
Ces temps ci, il était très ocupé et studieux...Durant son temps libre il s'occupait de sa fille avec amour.

En ce jour, il était sorti un peu en taverne prendre l'air et des nouvelles du villages, il en avait bien besoin ! La petite faisant sa sieste.
Il croisa rapidement son amie Joshin, qui l'invita à venir partager la castanyada qu' Elena préparait pour ce soir.
Dams lui demanda quel était donc ce plat et Joshin lui expliqua les origines de ces fruits que l'on faisait griller pour la Toussaint.
Le jeune homme aimait decouvrir de nouvelles choses et traditions.

Il fut enchanté de cette bonne nouvelle et la remercia chaleureusement pour cette invitation.
Il ne mit pas longtemps à quitter la taverne, desireux de prendre un bon bain et de préparer Faustine egalement.
Tous deux, une fois en tenue respectable gagnèrent la pièce principale de l'auberge....

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Brigandine
Brigandine avait briqués les mômes, chacun habillés des vêtements du dimanche, même si ce n'était pas dimanche, les cheveux ratissés au peigne fin, et une raie sur le coté pour l’un, les couettes pour l’autre, la queue de cheval pour la 3eme, un chignon la 4eme. Ca sentait bon , plus un seul ongle noir, chacun ses galoches et en route pour l’auberge « Le Cidre et La Rose » déguster les châtaignes comme les y avait conviés Dame Joshin. Résonnaient les sabots des gosses quand il arrivèrent à la partie pavée du village.

Vous vous tenez tranquilles hein tous? Vous grimpez pas sur les chaises, les bancs, les tables, vous visitez po tous les recoins, on s’allonge po sous la table non plus…on ne cure pas le nez, on ne pète pas !!… et SURTOUT on ne chaparde rien de RIEN hein!!!… je compte sur vous !… leur recommanda Brig le long du chemin.

Afin de tenir au mieux tout ce petit monde de l'orphelinat, Brig s’était permise de venir avec Nanoush, une jeune fille de Patay de ses connaissances.

Et ils passèrent la porte de l’auberge.

Bonsoir, dit Brig en entrant.
Joshin


Elena avait bien travaillé. Elle avait apporté des écuelles replies de châtaignes grillées, et les avait disposées sur la grande table. Ce fut ensuite le tour des châtaignes bouillies, qui seraient servies avec un filet de miel pour parfumer et relever leur saveur. Arfast venait de remplir les chopes de cidre odorant lorsque Brigandine fit son entrée.
Bonsoir
Joshin s'avança vers elle, et vit avec plaisir qu'elle avait amené une jeune fille rencontrée quelques jours auparavant. Les enfants étaient méconnaissables, propres et rutilants comme un sou neuf.
- Entrez donc, nous sommes si heureux que vous ayiez pu venir partager la soirée avec nous! François, Anne, venez vite faire connaissance, et placez-vous tous les six en bout de table, vous serez plus à l'aise pour bavarder entre vous.
Peut-être que messire Dams laissera le couffin de Faustine près de vous, il faudra le lui demander gentiment..

Elle fit asseoir tout le monde, heureuse de voir une si belle tablée, et alla chercher Elena à la cuisine.
- Vous avez été à la peine, il est juste que vous soyiez à l'honneur. Venez vous asseoir avec nous.
D'autres patichons viendraient peut-être se joindre à eux, elle l'espérait du moins. Il faisait bon dans la grande salle. Elle croisa le regard de son mari, et ils sourirent: tous deux étaient heureux de partager ce moment avec leurs amis.

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Leanore


Léanore avait eu vent d'une soirée châtaignes à l'auberge de JOshin et Arfast aussi décida t elle de s'y rendre. Elle avait envie de goûter à la spécialité d'Elena. Avant d'entrer elle entendit des cris et des rires d'enfants et elle se demanda soudain si Arfast n'avait pas ramené une lointaine parenté.
Elle s'arrêta dans l'entrée et observa toute la tablée d'enfants qui venaient sans nul doute de l'orphelinat. Brigandine tentait tant bien que mal de les faire tenir tranquille. Léanore s'approcha des trois femmes pour les saluer.

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Mamolu
Sortant tardivement de son échoppe ,Marie se dit que l'invitation de Joshin était pour ce soir .

Elle se rendit rapidement à sa chaumière afin de changer de toilette( diantre elle n'allait tout de même pas se présenter en "souillon" dans une si belle auberge.)

Elle se pomponnât et enfila ses plus beaux atours .

Elle prit Le bouquet de roses qu'elle avait cueillit le matin même dans son jardin, et d'un pas alerte elle se rendit au cidre & la rose.

En entrant elle vit que la fête était déjà bien entamée , apercevant ces dames elle se dirigeât vers elles .

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--Vera


Véra assise en bout de table avait tout juste le menton qui arrivait au niveau des plats. Quand justement un bras venu de plus haut, une dame inconnue, en déposa un juste devant elle. Sa main alla directement aux châtaignes mais elle fit grimace et lacha de suite:

Ah c’est ssaud!!… dit elle en regardant Gaukil et soufflant sur ses doigts. Puis tira légèrement sa langue de sa bouche entrouverte comme pour dire « ho lala » tout en se tenant la main échaudée.

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