[RP] Le Cidre & La Rose - Auberge de Joshin et Arfast

Dams se trouvait posé à l'autre bout de la table et vit arriver Joshin et ses deux enfants, puis Brig accompagnée de toute la joyeuse troupe de bambins, très soignés, bien habillés, heureux de decouvrir un nouveau lieu, regardant partout...

Le jeune homme souriait en coin, savait que la soirée allait être très animée et pensait déjà au yeux de Joshin quand le calme allait être rompu par le chahut des enfants, tous pleins de vie.

Il se leva et alla deposer le couffin vers François et Anne.
Faustine ouvrit les yeux et prononçà quelques sons, souriante, heureux de les revoir tous les deux.
Ils s'ocupaient d'elle souvent, la gardait, toujours avec amour et tendresse, aux petits soins pour cet enfant en bas âge.

Puis ce fut au tour de Léa d'arriver, elle s'empressa d'aller rejoindre les dames présentes, sans même apercevoir Dams, tant il était sage ^^

Marie, ma future filleule qui allait commencer sa pastorale fit son entrée elle aussi, la pièce de vie se remplissait, la bonne humeur et la joie de se retrouver se ressentaient !
Dams se leva, alla rejoindre Arfast, voulant l'aider à servir les convives, saluant de la main comme il aimait le faire toutes les dames du village, déjà très ocupées à se raconter les derniers potins du pays...

Il s'approcha du groupe et leurs tendit un plateau sur lequel se trouvaient des bols de cidre.

Tenez mesdames servez vous, je vous en prie, çà donne soif de papoter^^

Il leurs lançà un sourire taquin, les appréciant toutes enormément !

Le plateau vide, il retourna chercher de nouveaux bols, les enfants s'impatientaient et eux aussi voulait gouter l'exellente boisson de l'auberge...

Gaukil prit plusieurs châtaignes grillées qu’il fit rouler rapidement dans ses mains, puis les posant, en choisit une qu’il commença à éplucher en soufflant dessus, et il fit ainsi pour que chacun en ai une à manger, puis mangeant la sienne il recommença. Véra et Alantique le regardaient faire, comme il les roulait d’abord dans ses mains pour ne pas se brûler et voulurent l‘imiter.

Mais voilà que les premières châtaignes échappant des mains des fillettes roulèrent sous la table, il se baissa pour ramasser, mais une roula jusqu’au devant de la porte d’entrée sans que personne ne s‘en aperçoive. Tout comme il ne vit pas en se redressant que Véra voulant regarder sous la table, de son bras en mouvement fit tomber ses épluchures. Gaukil continait de machouiller des châtaignes tranquillement. Il avait soif mais n’osait demander.

La douceur de la jolie dame remplaça la rusticité de la grosse Berthe. Oh bien sûr, ils n'avaient pas eu faim même si la nourriture était peu variée et même parfois un peu brûlée. OUtre les différents moments où ils se retrouvaient autour de la table, ils étaient un peu livrés à eux mêmes. Une petite fille de la même taille que Véra gonfla les effectifs. Comme toujours Zénobie avait ouvert grand ses yeux et ses oreilles pour enregistrer tous les renseignements qu'elle pouvait récolter sur son nouvel environnement. Elle s'y plaisait finalement même si elle n'arrivait pas vraiment à se mêler aux autres enfants. Il faudra pourtant bien un jour, un jour........ En attendant, ils eurent droit à une toilette complète et Zénobie fut heureuse qu'il y ait des plus petites qu'elle. Ainsi la jolie dame n'avait pas du la déshabiller, ni la laver toute occupée par les soins donnés à Véra et Atlantique. Elle s'était laissée coiffer de bonne grâce.
Elle suivit donc le mouvement et tous allèrent chez la dame qui avait apporté une tarte. Il y avait d'autres enfants et des sieurs. Zénobie en voyant ces hommes eut un mouvement de recul mais ils semblaient gentils, ils sentaient bon, riaient de bon coeur. Elle s'installa là où on lui dit mais tout de même pas trop près du messire déjà assis près d'un panier où gazouillait un bébé. Zénobie avala tristement sa salive car elle revit dans la frimousse du bébé, celle de son petit frère exécuté sauvagement dans les bras de sa mère. Elle réussit à refouler ses larmes, regarda autour d'elle si on l'avait regardée. Puis comme les autres mangea les châtaignes grillées.

Lorsque les dames étaient entrées avec les enfants, Anne avait failli battre des mains, tant elle était contente. Ce n'était pas souvent que des enfants entraient dans l'auberge, elle ne se souvenait d'ailleurs pas d'en avoir déjà vus.
Maman était partie dans l'après-midi en emportant les tartes qui sentaient si bon, et quand elle était revenue elle lui avait dit que des enfants viendraient peut-être, dans la soirée. Et les enfants étaient là, maman ne s'était pas trompée.
On les installa tous ensemble, et Anne les regarda avec curiosité, puis leur sourit largement. Peut-être que lorsqu'il ne resterait plus de châtaignes ils joueraient avec elle? Le jeu que sa marraine lui avait ramené de Blois était dans sa chambre, à la maison, alors autant l'oublier.
Anne regarda son frère, il était gentil avec elle, mais parfois il disait qu'il n'avait pas le temps de jouer, ou alors il voulait jouer à la guerre et prenait un bâton pour imiter les épées de leurs parents, mais elle aimait d'autant moins qu'elle perdait toujours. Mais ces enfants connaissaient sans doute d'autres jeux, qu'ils lui apprendraient sûrement.
En attendant, tout le monde mangeait, et elle commença à faire comme les autres. Elle regarda avec intérêt le petit garçon qui épluchait les châtaignes et les distribuait, et elle tendit la main pour en profiter.
- Je peux en avoir une aussi? Comment tu t'appelles? Moi je m'appelle Anne..

Dams termina de servir et retourna à sa place, desireux de deguster les chataignes préparées avec amour par Elena.
Comme à chaque occasion, elle cuisinait très bien, ne laissant rien au hazard, frisant la perfection !

Le jeune homme en prit une poignée, commençà à les decortiquer et se regala de ce met tout en regardant la " scène" qui se jouait dans la pièce de vie de l'aubrege....
Il passait un bon momment, sage comme une image, pensant aux taquineries de son amie Joshin, entendues en taverne sur la politique qu'il soutenait et sa foix ^^

Il souriait en coin, s'etant fait avoir pour une fois, son amie ayant fait feu la première...

Le groupe de femmes étaient en train de papoter pendant que les enfants dégustaient les châtaignes. Gaukil avait pris les "choses en main" si l'on pouvait dire ainsi puisqu'il montrait aux plus petites comment s'y prendre.
Elles furent interrompues par Dams qui leur proposait un rafraichissement.

"Oh Dams, je ne t'avais point aperçu. Il faut dire que te voilà bien sage parmi toute cette marmaille ce qui est fort étonnant. Serais-tu souffrant ?"

Elle sourit bien contente de sa petite taquinerie bien amicale. Puis silencieusement, elle se mit à observer les enfants qui faisaient connaissance. Ils avaient semble t il chacun leur caractère. Elle préféra ne pas les importuner dans leurs jeux persuadée qu'il fallait mieux les laisser entre eux pour cette première rencontre.

Dams sourit à Léa, la regarda et lui retorqua:

Moi ? Souffrant ? Je n'espère pas Léa...Mais j'avoue qu'en ecoutant tes mots le doute m'envahit...Arf...
Dois je consulter ? A ton avis ?
Tu es medicastre il me semble...
Alors je veux bien venir te voir, afin que tu m'examines, même sous toutes les coutures ^^

Il rosit légèrement, souriant de plus belle en coin, se voyant déjà etendu à demi nu dans le "cabinet" de la belle brune !

Dams continua de deguster les chataignes, tout sourire depuis cette conversation ou ....cette invitation subtile^^

Arfast fut bien heureux quand Dams s'offrit pour l'aider à servir le couvert et verser le cidre. Il accepta volontiers. Toute cette marmaille qui parcourait gaiement l'auberge lui faisait chaud au coeur. Que c'était beau de voir tous ces enfants heureux et gourmands ... Il jeta un regard complice à son aimée et songea à quelle point elle avait eu une bonne idée. C'était une occasion heureuse de manger avec leurs amis.

Léanore semblait elle aussi ravie tout comme Dams. Jetant un regard, Arfast vit sa fille qui discutait avec un petit garçon et cela le fit sourire. C'était là une belle occasion pour les enfants de se faire des amis. Bien que François étaient plus vieux que la plupart, son père s'approcha et lui dit:

- François, va donc jouer avec eux, tu verras ils sont très gentils, et puis tu ne voudrais pas laisser ta soeur toute seule non ? Je suis sûre qu'Anne voudrait présenter son grand frère à ses nouveaux amis.

Il lui donna une petit tape affectueuse dans le dos et le poussa gentiment vers les autres enfants. La bonne odeur lui vit alors au nez et il se mit à saliver discrètement à l'idée du repas qui les attendait.

François regardait les enfants de l'orphelinat qui s'amusaient, et vit Anne qui allait vers eux. Il aurait eu très envie d'aller jouer avec eux, mais il se sentait trop vieux pour jouer avec eux. Il jeta un regard aux adultes, ses parents, Dams, Mamolu et Léanore semblaient en discussion et occupés à préparer le repas. Il se dit qu'il aurait aimé avoir des amis de son âge ce soir.

Lorsque son père vint le voir pour lui dire:

François, va donc jouer avec eux, tu verras ils sont très gentils, et puis tu ne voudrais pas laisser ta soeur toute seule non ? Je suis sûre qu'Anne voudrait présenter son grand frère à ses nouveaux amis.

Il ne se fit pas prier, il serra son père puis alla rejoindre les autres enfants qui mangeaient des châtaignes à bon train. Bien vite il attira sur lui l'attention et présenta Anne comme sa jeune soeur. La plupart semblaient ravis d'avoir avec eux un ''grand'' et Anne semblait ravie de voir son frère avec eux, bien qu'elle était un peu jalouse de la place qu'il prenait ...

Son mari lui apporta un bol de cidre, et elle le remercia d'un sourire. Elle vit Brigandine qui levait son bol, et se demanda, tout d'un coup, si elle lui avait présenté son mari. Elle s'approcha d'elle:

- Ma chère Bri, mon mari était à la cave, où il entrepose son cidre, lorsque vous êtes arrivée. Et ensuite, j'avoue avoir manqué à tous mes devoirs. Pardonnez-moi.
Elle fit un signe à son mari, qui la rejoignit:
- Laissez-moi donc vous présenter Arfast de Rivesroy, mon mari. Un emploi du temps trop chargé ne lui permet pas d'être aussi présent qu'il le souhaiterait dans le village, c'est pourquoi vous ne l'avez pas encore rencontré chez Léanore. Mon coeur, voici Brigandine, qui a ouvert l'orphelinat, et qui s'en occupe avec beaucoup de dévouement.

Ils bavardèrent un peu, puis elle reprit sa place à table.Tout semblait se passer le mieux du monde, et elle pensa que c'était là un instant béni, où le temps semble s'arrêter pour mieux profiter du moment présent.
Les enfants faisaient connaissance peu à peu, et Joshin s'en réjouit. Elle pensa que bientôt ce serait l'anniversaire d'Anne, et qu'elle pourrait organiser une grande fête à laquelle tous les enfants seraient conviés. Elle en parlerait aussi à Amalya, elle regrettait un peu de voir si rarement la jeune Blésoise, mais peut-être pourrait-elle venir avec ses deux enfants? A la première occasion, elle lui en dirait un mot, ou bien à Octo, dès qu'elle les croiserait à la caserne.
Elle revint au moment présent, décida de goûter les châtaignes avec le miel, et pensa que l'année prochaine, elle essaierait de faire d'autres pâtisseries pour accompagner les châtaignes. Elle allait y réfléchir.(*)

Gaukil regarda la petite mome et lui tendit la chataigne qu'il venait d'éplucher. Moi c'est Gaukil! Et elle, montrant Véra, c'est ma soeur Véra. Et il n'ajouta point mots sur lui ou sur les autres enfants, le fait d'avoir nommé Véra comme sa soeur, il voulait donner l'impression que lui aussi avait une famille"normale".

Il ne voulait pas dire à la môme qu'ils étaient tous de la rue et puis elle était bien trop petite pour comprendre cela estima t il. Quand arriva un jeune garçon, il avait l'air.. il était.. Gaukil se sentit mal à l'aise de voir la différence.. il imagina qu'il devait avoir une belle chambre pour lui tout seul, et tous ce dont des parents aimants auraient pu lui offrir.. il baissa la tête et recommença à éplucher des chataignes.


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La dame en avait de bien bonnes: qu'elle s'asseye à table avec eux, rien de moins! Et qui irait chercher les châtaignes à la cuisine, au fur et à mesure que les écuelles se vidaient? Et qui s'inquiéterait de donner à boire aux enfants? Car les adultes buvaient tous, et bien, et le cidre coulait sans compter... mais enfin ce n'était pas une boisson pour les enfants. Elle s'en alla donc chercher un pichet de lait, qu'elle avait mis à tiédir auprès du feu, et commença à remplir les gobelets. C'est ainsi qu'elle entendit un des enfants de l'orphelinat dire à Anne:
-Moi c'est Gaukil! Et elle,.. c'est ma soeur Véra
Sa soeur? il y avait donc des frères et soeurs à l'orphelinat? Il lui faudrait demander à la dame ce qu'il en était. François arrivait à ce moment-là, et il prit place à côté de lui. Elle l'entendit dire à Gaukil:
- Je m'appelle François, et je suis le frère d'Anne. C'est amusant, tu es ici avec ta soeur, et moi aussi.
Elle s'éloigna, son pichet vide à la main. François était un bon petit, mais elle craignait qu'il ne s'ennuie. Sa soeur était encore trop petite, et il manquait parfois un peu de compagnie. Connaître d'autres enfants lui ferait du bien.

Véra se rua sur le gobelet de lait...et une fois de plus fit grimace et dit:

Ah c’est ssaud!!… regardant Gaukil puis tous et soufflant sur ses doigts. Elle tira légèrement sa langue de sa bouche entrouverte comme pour dire « ho lala » tout en se tenant la main échaudée...la même!

Et enfin souria en s'adressant à la petite Anne: Avant touzer ton bol, faut faire comme ça! Et elle souffla dessus du plus qu'elle pouvait...sinon tu vas de crûler fort hein!!!

Moi ze me suis crûler mais pas fort...z'ai pas mal parce que ze suis pas très crô petite... que si on est crô petite bin on pleure hein quon même...ajouta t elle avec la mine sérieuse de grande conseillère en la matière, esquissant ensuite un petit rire en plaçant sa main devant sa bouche et elle ressouffla, ce gobelet ne lui résisterait pas longtemps, foi de Véra!

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Gaukil entendit le jeune garçon lui parler.. sur le coup il ne voulait pas répondre, mais après tout il avait mordu à l'hameçon, il pensait Véra sa soeur, et cette dernière trop occupée à tout ce qui pouvait faire ventre, n'avait rien entendu pour le contredire, alors il fit mine de rien, le visage un peu grave:

Oui enfin amusant... puis lui chuchota: "je sais pas toi mais moi des fois elle m'énerve hein! Pas la tienne?" Puis il lui fit un clin d'oeil et lui tendit une chatagne épluchée.

Il regarda alors sa soi disante soeur commencer à faire sa maline avec l'autre petite soeur en question et souria, parce qu'en la regardant il se dit que maintenant il ne pouvait plus non plus se passer d'elle.