Debrinska et ses compagnons portent les couleurs du Berry.
Sur sa poitrine, comme un souvenir, est épinglée la médaille des Chevaliers du Berry.
Et malgré cela, les gardes ont eu un mal fou à les laisser rentrer dans la grande salle dallégeance.
Elle a dû palabrer, argumenter. Et puis les filles et elle ont fait quelques illades, aguicher les soldats, leur faisant miroiter des merveilles, et le Sergent a fini par donner son accord.
Ils entrent dans la salle en silence. Elle voit Georges penché vers le fauteuil central :
Tout est donc commencé : songe-t-elle
Rapidement, la jeune femme fait signe à ses compagnons de prendre place aux endroits stratégiques.
2 dentre eux, des forces de la nature, de fins bretteurs, rapides et agiles, prennent position de chaque côté de la grande porte. Lun surveillant le couloir, lautre la pièce ou a lieu les festivités.
Dun geste, elle ordonne aux autres de se disperser face à la foule, pour éventuellement prévenir les actions des feudataires présent.
Comme capitaine, elle sest avancée derrière Georges, et tire son épée dissimulée jusque là par
la cape quelle rejette et laisse tomber à terre. Il faut protéger son courageux ami, autant ne pas être entravé par du tissus.
La belette pousse son cri de guerre :
« Arda Para Subire! », brûle de télever! Ce cri quelle a souvent pousser en se battant à ses côtés.
Il semble avoir à lavantage de tirer lhomme de sa transe meurtrière. Deb le touche à lépaule, lui indique de venir avec elle.
« Allons Georges, cest fini ! Vous avez fait ce qui vous semble juste. Venez mes hommes sont là pour ouvrir le chemin ! »
Sans quelle ait besoin dune seule parole, les compagnons qui étaient dans la salle viennent leurs faire escorte.
Ceux de la porte se font menaçants!La voie est libre pour linstant, mais il faut faire vite.
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