[RP] Couronnement du Duc Nathan et allégeances

Bubul27

Bubul, en tant que vassal d'Aygurande, accompagna George à la cérémonie d'allégeance.
Suite aux ordres donnés par son suzerain en privé, il s'arrêta lorsque George s'avança devant le trône ducal.

Alors que tous devaient penser que George allait prester allégeance, celui-ci sortit une dague et poignarda son neveu de plusieurs coups, ne lui laissant aucune chance de survivre.

Dans la confusion grandissante de cette scène, et alors qu'Alleaume et M1ne s'acharnaient à leur tour sur le duc défunt, Bubul vint se placer aux côtés du duc George afin de préserver son intégrité et de le protéger d'éventuels assauts de proches du Palluau.
Discrètement, il prit la dague des mains de son suzerain et la cacha dans son mantel.

C'est alors qu'il murmura à son suzerain.
Mon ami, pour votre sécurité, il serait bon de ne pas rester icelieu.
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Skarr

Oscar suivait la cérémonie avec assez peu d'attention, il faut bien l'avouer, assis sur un banc au dernier rang, occupé à bavasser discrètement et à manger sa pomme.

Le duc Nathan avait fait une petite allocution après avoir signé un parchemin, puis le héraut avait déclamé un discours vibrant sur l'indépendance : à l'opposé de ses convictions, et pourtant Oscar avait eu envie d'applaudir...

Les allégeances avaient commencé, les nobles devaient prêter serment selon l'ordre de préséance.Les ducs s'étaient approchés... et s'ensuivit une scène chaotique qu'Oscar ne vit que du coin de l'œil. Ce qu'il vit distinctement, ce fut le duc Alleaume, la chemise ensanglantée, le corps du duc dans les bras. Et il l'entendit crier "Le duc Nathan est mort !"

Mais que... Hein ? fut la seule chose qu'il dit.

Hébété, mais réalisant progressivement ce qui venait de se passer, il chercha des yeux le prévôt.
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Gilgaalad

[HRP] petit souci IRl qui m'ont empêché de prendre mon tour, mais si vous avez bien lu, le héraut est intervenu juste avant Zelgius[IRL]

Ils étaient 5 , 5 avoir su ce qui allait se passer, 5 qui savaient pourquoi.
Aigurande, Argenton, Germingy, Sancergues, ses compagnons d'infortune étaient là.

Alors excédé et décidé, il avait appelé les nobles à l'allégeance.
Il se plaça quelques pas en avant du Duc, à l'endroit le plus approprié pour empêcher toute personne de laisser le destin d'un fou s'accomplir.

La Duchesse de Mornay fut la première à faire allégeance.
Comme attendu, Nathan plongé dans sa diva paranoïa ne répondit pas.

Le Duc d'Argenton s'approcha.
La blancheur marquait son visage, seul les initiés pouvaient comprendre les imperceptibles tremblements qui agitaient ses mains.
Gilgaalad ferma les yeux un court moment en le voyant, les mêmes tourments devaient leur tordre les boyaux à tous les 5.
Même si George frapperait le premier, il était normal qu'il en aille ainsi, Alleaume était le premier à avancer vers son destin.

Votre Grasce, par ici.

Mots inutiles en d'autres cas, mais clairement accompagnés d'un pas de côté pour isoler Josybabas du trône ducal et se saisir d'un fin poignard.

Allégeance finie, Alleaume parlait à Nathan, signal du début du jugement ducal.

Gilgaalad se signa intérieurement à quelques minutes d'un geste terrible mais nécessaire pour l'avenir du Berry.

George monta les marches, accompagné des gardes, Mine et Zelgius sur les talons.
Il devait arrêter Mine qui se présentait en avance mais m'en fît rien.

Lorsque le sang coula pour la première fois, Gilgaalad blêmit, sa gorge se noua et en quelques secondes la vie de Nathan repassa dans ses yeux.

George frappa, Mine frappa et il fit son devoir.

Trois pas droit devant.

Gilgaalad recula pour laisser passer Zelgius, essayant fine lame et petit larme.
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Vincent07

Vincent arriva au début de la scène après l’arrivé de Georges, cela n’était pas encore commencer, alors il prit place regardant Nathan, faire les anoblissements quoi que le duc avait bien changer il avait l’air fatigué comme si du poisson avait était versé dans son vin.

Il regarder la fine assemblé et Georges d’un coup d’un seul papy sortis sa dague et planta le duc a plusieurs reprise puis mine se jeta dans la batail zel mit un coup de canne, Nathan tomba dans les bras d alleaume, qui prit le pouls de Nathan au niveau du cous et qui ce leva et déclara que Nathan était mort.

Avec les coups qu’il a reçus évidement qu’il n’aurait pas survécu
Il se mit devant son père et sortis son épée a fin de protéger le Hérault du Berry.

Il chuchota a son père étiez-vous au courant ?

Ce demande si il aura réponse, mais par déduction, Nathan avait dur faire un truc mal au conseil ducal ou la raison était autres, peut être qu’il ne le saura jamais.
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Josybabas

Toujours en attente de la réponse du Duc, elle entendit l'allégeance du Duc d'Argenton a ses cotés. Entendit, entendit, entendit
Mais pour qui se prend t-il ? Qu'elle message veux t’il faire passer de les faire attendre ainsi ?

Le Marquis d'Aigurande étant appelé se lève pour faire par de son mécontentement que le Duc dans son désir de les voir
ainsi s’amuse à leur dépend et a sa stupeur vit la dague s'enfoncer dans le corps du Duc.

Décide de reculer doucement sous le choc des évènements et de sa vulnérabilité car elle n’avait pas d’arme sur elle, se sent prise par les épaules et entend
Votre Grasce, par ici.

Rapidement par la suite le Baron de Saint-Palais arrive avec un poignard et le Vicomte de Savigny les rejoignis,
pendant que le Vicomte de Germingy l’atteignait Nathan du dos et finalement le
Duc Alleaume d'Argenton lui trancha la gorge.
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Wyllas

Wyllas était présent, il attendait la fin de la cérémonie pour parler à son ami et duc, Nathan. Il attendait là, parmi la foule bavarde d'impatience, lui-même trouvait que la cérémonie avait assez duré. Ça faisait un bon moment qu'il était là à attendre que tout se termine. Et puis un événement attira son attention : Les anciens ducs dissimuler un peu partout, de plus en plus impatient.

Après Alleaume vint George, il se demanda ce qu'il se passa, pourquoi étaient-ils tous ici ? Pourquoi s'approchait-il de lui alors que leurs promesses d'allégeance étaient sûrement déjà faite ... C'est alors qu'il compris.

En retard, il était trop en retard. La dague s'était déjà enfoncé dans le corps du pauvre duc. Désormais, tout ce qu'il pouvait faire c'était de rester là, la bouche grande ouverte, les yeux figé dans le vide. Et puis vinrent les coups des autres traîtres, Mine et Zelgius et Gilgaalad pour finir avec le dernier coup, celui d'Alleaume.

Il ne compris plus rien, pourquoi les membres du même parti ont tué leur propre collègue, ami, filleul ? Il faisait partie de ce parti, mais jamais il eut l'ombre de cette traîtrise, tout avait pourtant été minutieusement préparé, théâtralement même. Il se contenta de regarder le visage de chacun d'entre eux, eux tous, devait être éliminé, c'était désormais la seule chose qui contait à ses yeux : Faire honneur à Nathan.

Berruyer

Berru était là avec Bubul serrant l'espace autour de son suzerain, Le poilu libérateur.
Main sur l'épée, tout en faisant reculer le vieux duc, il aurait plutôt voulu s'avancer pour décapiter le duc déchu.
Peu importe, ce dernier en avait déjà prit pour son compte et il fallait assurer la sécurité du vieux duc coûte que coûte.
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Alexans

Alexans avait su la nouvelle.... Il arrivait en retard sur les lieux, un duc duement élu assassiné sur une "soit disant traitrise".... Il ne savait plus quoi penser, c'étaient des membres du conseil ... Des gens élus, il regarde son oncle et vincent qui ne semble pas impliqué, il est soulagé mais ne sait quoi faire...

En tant que soldat il doit protéger et Alleaume un homme qu'il respecte... Ses idées se bousculairent et ne savait plus quoi penser. Il a toujours cru à la bonne justice au lieu de passer à ce genre d'action mais l'histoire humaine nous révèle beaucoup de meurtre de ce genre...

Il voit Susi au loin et soupire elle protège son père au cas... Alexans se rapproche de son oncle prêt à le défendre au cas...

Mon oncle, bonjour vincent, vous allez bien, il faut quitter les lieux avant que certains veuillent répliquer.

Alexans à la main au pommeau de l'épée et regarde autour...
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Ysabeau

Le duc est mort !

Ysabeau se leva d'un bond, effarée. Le duc... assassiné, et par ses propres amis, les membres du conseil ducal, d'anciens ducs.
Assassiné, en pleine cérémonie d'allégeance...
A... Elle respira un bon coup, se rapprocha d'Oscar.

Oscar, tu te rends compte ? trois, quatre, à s'acharner sur le duc ? George, Mine, Zelgius, Alleaume qui lui donne le coup de grâce ? Mais dans quel duché vivons-nous ? Sommes-nous des barbares ?

Elle avait la gorge serrée, les mots se bousculaient, et pourtant Aristote savait si elle s'était opposée ces derniers temps au duc Nathan à propos des finances de Sancerre. Mais de là à l'assassiner...

C'est un crime Oscar... Tu crois qu'ils vont être traînés en justice ?
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Moana

Assise sur son banc avec ses amis et son fiancé, ne voyant pas vraiment la scène, Moana attendait désespéremment la fin de la cérémonie pour festoyer et surtout boire et manger.

Soudain, des rumeurs, des bousculades et ... un cri Le duc Nathan est mort!
Écarquillant les yeux, ne comprenant pas vraiment ce qu'il se passait, elle chercha du regard Oscar pour se rassurer et entendit Ysa parler de crime...

Perdue, ne sachant pas quoi penser ni faire d'ailleurs...Stupéfaite et abasourdie...la blondinette resta sur son banc, et répondit automatiquement à la question rhétorique de son amie

Vi, il semblerait que nous soyons des sauvages dans ce duché!! Quatre contre un : quelle preuve de courage!!! La justice?? Je suis pas sure qu'elle existe encore en Berry. Dans tous les cas, faut se méfier même de ses amis puisque la fin justifie les moyens!!!

Elle se tut puis murmura Pauvre Berry!!
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Debrinska

Debrinska et ses compagnons portent les couleurs du Berry.
Sur sa poitrine, comme un souvenir, est épinglée la médaille des Chevaliers du Berry.
Et malgré cela, les gardes ont eu un mal fou à les laisser rentrer dans la grande salle d’allégeance.
Elle a dû palabrer, argumenter. Et puis les filles et elle ont fait quelques œillades, aguicher les soldats, leur faisant miroiter des merveilles, et le Sergent a fini par donner son accord.

Ils entrent dans la salle en silence. Elle voit Georges penché vers le fauteuil central :
Tout est donc commencé : songe-t-elle

Rapidement, la jeune femme fait signe à ses compagnons de prendre place aux endroits stratégiques.
2 d’entre eux, des forces de la nature, de fins bretteurs, rapides et agiles, prennent position de chaque côté de la grande porte. L’un surveillant le couloir, l’autre la pièce ou a lieu les festivités.

D’un geste, elle ordonne aux autres de se disperser face à la foule, pour éventuellement prévenir les actions des feudataires présent.

Comme capitaine, elle s’est avancée derrière Georges, et tire son épée dissimulée jusque là par
la cape qu’elle rejette et laisse tomber à terre. Il faut protéger son courageux ami, autant ne pas être entravé par du tissus.
La belette pousse son cri de guerre :
« Arda Para Subire! », brûle de t’élever! Ce cri qu’elle a souvent pousser en se battant à ses côtés.
Il semble avoir à l’avantage de tirer l’homme de sa transe meurtrière. Deb le touche à l’épaule, lui indique de venir avec elle.

« Allons Georges, c’est fini ! Vous avez fait ce qui vous semble juste. Venez mes hommes sont là pour ouvrir le chemin ! »

Sans qu’elle ait besoin d’une seule parole, les compagnons qui étaient dans la salle viennent leurs faire escorte.
Ceux de la porte se font menaçants!La voie est libre pour l’instant, mais il faut faire vite.
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Andhara_velvet

Etant initialement présente pour accompagner son vicomte, elle n'avait prêté qu'une oreille évasive à toute la cérémonie d'allégeances qu'elle trouvait autant ennuyeuse que pompeuse.
Cependant, le fait que le brun quitta son bras pour rejoindre Nathan la sortit de sa rêverie et se figura devant être un minimum attentive à ce qu'il se déroulerait.
Après tout, elle n'avait jamais vu son brun s'agenouiller devant qui que ce soit et c'était pour elle une occasion de voir encore une autre facette de sa personnalité.
Mais en l'occurrence… elle resta dans l'expectative quand il se contenta de rester aux côtés du blondinet, devenu Duc du Berry, avec qui elle s'était récemment réconcilié.

Elle connaissait depuis presque le début, l'amour mêlé de haine qui liait le brun au blond mais jamais… jamais elle n'aurait pu imaginer une seule seconde ce qui allait se produire.
Encore enceinte à ce moment-là, c'est dans un hoquet de surprise qu'elle vit le crime se faire aux yeux de tous.
Ebahie, elle n'en croyait pas ses yeux. Non pas qu'elle n'ait jamais vu de mort, ce fut pendant longtemps son lot quotidien, mais la mise en scène avait quelque chose de terriblement provocateur d'autant qu'elle ne comprenait pas pourquoi. Et pourquoi Zel ne lui avait rien dit ? Autant de questions qui sur l'instant se mélangeaient dans son esprit alors que, écœurée, elle décida de quitter la salle sans attendre son brun.
Elle rentrerait seule, l'attendant chez eux pour avoir des explications…

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Korighan

Sombre, taciturne, le Grand brun ténébreux, jette un coup d’œil possessif à la jeune Capitaine, puis laisse tous ses sens remonter à la surface. Il est là pour garder cette foutu porte, empêcher que quiconque sorte ou entre dans la salle mis à part Debrinska et ses frères d’arme.

Défendra cet huis au prix de sa vie, et Deb sortira, vivante, de ce guêpier .
L’a pas suivi pendant tout ce temps pour la laisser prendre et finir au bout d’une corde, ça non !

Il la regarde agir, se repend de l’avoir formé si bien…Elle a profité de ses leçons au maximum, agile et féroce à l’épée, elle s’est fait de muscles à la hache aussi, elle manie mieux que les autres la miséricorde…. Son grand défaut, c’est d’être impulsive parfois, comme ce jour…un ami l’appelle au secours et elle fonce !Comme ce jour !

Korighan jette un coup d’œil dans le couloir, « Cornes de Bouc, bande d’ Escarans (voleurs), arrêtez de palabrer, faut prendre l’eschampe de suite! » pense-t-il.
« Debbbbbbbbbbbb…il y a malmort ici! Ma lame se languit, hâtez- vous ! Si je dois venir te mander, je te bâtonne ic-lieux ! »
Crie le Lieutenant de Deb.

Maellyne

La douce Maellyne ( juste en apparence) accompagnée d'isa et des ses amis se tiennent devant la porte pour empêcher les gens d'entrer et de sortir.

Elle avait fait le serment de toujours rester à leurs côtés et c'était pas maintenant qu'elle allait manquer à sa parole.

Elle avait reçu une belle épée. Cadeau de son amie Deb et elle ne souhaitait qu'une chose s'en servir s'il le fallait.

Elle se tenait fière comme un paon prête à surgir au moindre mouvement.
Elle jeta un regard à Korighan . Elle savait que comme elle il n'attendait que ca. Faire sortir George , le justicier du Berry et le protéger au péril de sa vie.
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Andhara_velvet

Arrivant devant la grande porte, celle-ci fut rapidement mise à l'attention et protection de gardes.
Elle, grosse de plus de huit mois, regarde l'un deux d'un air froid et implacable comme elle savait l'être auparavant pour calmer un cheval trop fougueux.

Inutile de jouer de l'arme avec moi, vous voyez bien que je ne suis pas en mesure de me battre avec vous, quand-bien même j'en connaîtrait le maniement des armes.

Toujours jouer la prudence quand elle peut éviter le bain de sang. Certes elle savait très bien se battre s'il le fallait mais autant jouer sur sa position diminuée, comme elle l'estimait souvent, de "simple femme bientôt mère" car de toute façon l'envie n'y était pas.

J'aimerai simplement quitter les lieux de ce… carnage… ajouta-t-elle sur un ton de dégoût qui n'était que trop sincère. Si cela m'est possible, bien-sûr… je ne voudrai pas accoucher à vos pieds.

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Couronnement du Duc Nathan et allégeances

Wyllas

Son épée se fracassa sur celle de Tobe. Wyllas le regarda d'un peu plus près, et le reconnut

Tobe ? Tu fous quoi avec eux ? Ils assassinent le duc et tu les défends ? Pars je t'en prie, je ne veux pas me battre contre toi !

Il pointait son épée en leurs direction, prêt a se battre si il le fallait.

Je n'hésiterais pas à t'attaquer, je te préviens tu ne me laisses pas le choix. Je n'ai pas peur de toi !

Tobe

Je préviens que Tobe peut être blesser, mais faut quand même y aller vu sa carrure et le fait qu'il porte une armure complète en plus d'un bouclier.

Ce que je fait ? Tu me demande ce que je fait ? A ces mots, Tobe fut pris d'une colère comme jamais il n'avait eu.

Je protège mon sang... ma famille !!!! Dit il d'un geste de colère.

Je n'hésiterais pas à t'attaquer, je te préviens tu ne me laisses pas le choix. Je n'ai pas peur de toi !

Attaque moi ! Pauvre fou ! Personne n'attaque un Rose Noire sans en subir les conséquences. Je te respecte, toi ainsi que Primaelle, mais je n’hésiterais pas a tuer quiconque ose lever la main sur les membres de ma famille.

Tobe hurlas la devise de sa famille a pleins poumons (devise qui signifie « Douce comme la rose mais piquante comme ses épines. »)
SUAVE UT ROSA, AT PUNGENTIS UT SPIENAE !!!!

A ces mots, Tobe engagea le combat en portant un premier coup avec son épée en direction du bras de Wyllas, tout en empoignant son bouclier .

Retire toi, ce n'est pas ton combat !

Il hurla ensuite ces mots :

Et vous tous ! Le sang a assez coulé, Arrêter de vous battre !!! Ou vous goutterez au même sort que l'ancien Duc.
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Tobe

Fatigué de sa récente maladie, Tobe s’était endormis au fond de la salle, et cela depuis bien avant le début des allégeances, fort heureusement, il ne ronflait point quand il dormait, il était plutôt du genre a marmonner.
Mais il n'avait pas un sommeil si lourd que cela, tobe entendit un coup sourd, un odeur faisandé venais lui picoté les narines, tobe se réveilla en sursaut avec un chausson sur la tête, il le jeta au loin et se leva..

Mouuuuhaaaaaaaa ! Dit il en s’étirant.

Il cligna des paupières et vit la salle, le sol ensanglanté, des gens courant, des personnes blessées, ou se battant les uns contre les autres... Mais ce qui le fit se réveiller d'un coup, d'un seul c'est le corps du Duc Nathan sur le sol étendu la,sans vie, inerte.

Hein ? Dit il .

L'homme qu'il avait rencontré quelques jours plus tôt en taverne était manifestement sans vie, cet homme que tobe qualifier de singulié, presque associable, auprès de la femme du concerné.

Bon... Il leva les yeux et vit Zelgius son cousin assit sur le trône ducal.

Il se mit à marcher en sa direction.

Dites Cousin ! Pouvez-vous m'exp.... Nul le temps de lui parler qu'il vit un homme foncer tête baissée pour attaquer son cousin.

ZELGIUS, Prépare toi à goûter à ma lame, sale traître !

Tobe se mit en travers du chemin de l'homme accompagné de trois "colosse", et il sortit son épée du fourreau.

Halte la !

4 Contre 1 ... Vous voulez devenir duc vous aussi ? Ça vous va à merveille

Pas un pas de plus, je ne veut point devenir Duc, mais quiconque tente de faire du mal à ma famille tâtera de mon épée !

Tobe fit un geste de son épée pour prévenir l'homme de reculer.
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Wyllas

Je répète, Wyllas peut être blessé (Tant qu'il garde tout son corps ...)

Il s'arrêta net, comme figé devant la probabilité de venger Nathan. Zelgius était si près ... Il était si près de la réussite, tué un aveugle : Voilà une tache simple.

ZELGIUS, Prépare toi à goûter à ma lame, sale traître !

Pour l'effet de surprise, c'était peine perdu ... Il voulu bien continuer à cracher ses insultes, mais 4 colosses approcha.

4 Contre 1 ... Vous voulez devenir duc vous aussi ? Ça vous va à merveille

Il ne fît que sourire, un peu trop confiant. Il serra la manche de son épée jusqu'à ce que ses phalanges menace d'exploser hors de son corps.

Il se lança, entraîné par un courroux presque idiot. Plus rien ne comptait désormais, hormis la vengeance, le temps semblait s'être ralentie ... Était-ce le signe de sa fin éminente ou d'une réussite glorieuse ?

Zelgius

Des chaussons dans le nez ? En tout cas, ça ne sentait pas bon... Ceux qui entouraient la gazoute qui lui avait envoyé ses chausses ne devaient pas se sentir très bien.

Il les renvoya donc bien vite dans la direction d'où ils venaient.

Et ceci en entendant Mine rire à côté de lui ! Il aurait dû lui envoyer un des chaussons dans la bouche en fait... Dommage !

Et les combats continuaient... Aussi se pencha-t'il vers les gardes aux armes de Germigny qui le suivaient depuis qu'il était aveugle durant les grandes occasions pour leur adresser quelques ordres alors que Wyllas s'approchait sans qu'il ne puisse se rendre compte de la scène devant lui.

Je commence à m'ennuyer de ce vacarme. Allez dans la mêlé et tuer ou assommer ceux qui refusent de poser leurs armes et qui ne sont pas des nôtres.

Voilà, ça c'est fait ! Et puis fallait dire quand même que la dizaine de gardes du Dément se devaient de pouvoir l'arrêter si jamais il était pris de folie... Ils devraient donc pouvoir s'occuper de la populace sans grand soucis.
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Alexans

Alexans avait avec lui Alphonse, seul, Vincent l'avait aidé mais préférait probablement défendre... Il l'amenait plus loin derrière les combats. Il cherchait des yeux quelqu'un qui pourrait prendre soin de lui....

Ça va aller Alphonse, ça va aller, reste éveiller..

il le regarde étourdit mais toujours conscient.

C'est moi Alexans, je te ramène en lieu sur tu n'as plus rien à craindre, tu t'es battué jusqu'au bout, tu as fait ton devoir Alphonse.

Il apperçoit Ernestine au loin, il pourrait lui amener mais il devenait plus lourd.

Un effort Alphonse, aide-moi, marche un peu, utilise tes dernières force...

Alexans le tenait bien, laissait son épée au sol et marchait vers Ernestine, il avait un mal de chien au bras mais ne voulait pas rien laisser tomber...
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Alphonse.

Sauf.
C'est ce qu'il avait comprit.
L'homme ne l'avait pas tué et il en était heureux. Il était un peu jeune tout de même et n'avait même pas eu le temps de connaitre plus intimement quelques berrichonnes. Ç’aurait été un drame impardonnable en la famille assurément.
Du courage ? Il ne le savait point. Du moins sur l'instant, tout s'était passé si vite ... Il s'était rappelé son arme, sa soeur, son Oncle, son Maître, son Duc, ceux qui finalement formaient sa famille. Ce n'était surement que de l'inconscience. Son état le prouvait bien. Lui qui ne savait pas se battre se retrouvant luttant en tenant tant bien que mal sa lame ... Ridicule.
Nouveau voile.
Le noir cette fois.
Plus aucune force ne l'habitait. Il sentit des bras. On l'emportait. Simplement, il espérait que ce n'était point pour le taillader tranquillement plus loin ...
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Wyllas

Un homme innocent était là, par terre, presque inconscient. La rage lui disait de l'abattre, rien de plus ne lui donnait plus envie que la mort de cette homme, pourtant innocent. Il voulait avoir le gout du sang dans sa bouche, il regarda Alphonse pendant que sa respiration s’accélérait, il leva l'épée pointant la lame vers son crâne. C'est là qu'il comprit qu'il allait trop loin ... En voulant venger son ami, il devenait comme ses meurtriers ... Il se pencha pour souffler :

Dort mon ami, dort. Tu ne peux plus rien faire dans ton état, ton courage m'impressionne tout de même

Il le désarma avant de le pousser par terre, doucement.

Il se jura avant de continuer sa marche vers le despote tant détester, qu'il ne tuerait aucun innocent.

Alexans

Alexans s'était retourné pour voir Alphonse au sol et ensuite c'était avancé pour défendre ceux en arrière de lui, quelques paysans voulant vengence tombaient sous son épée leur arrachant simplement leur fourche ne voulant pas les tuer essayant de les résonner... Alexans c'était fait blesser au bras aussi, il saignait mais il tenait.

Il apperçoit ensuite Wyll courrir vers le trône, sur le coup il ne comprenait pas mais par la suite il comprit, il n'avait pas eu le temps de réagir et alors Alphonse dans un désespoir se jette sur Wyll mais trop blessé...

Alexans s'avance et voit Wyll lever l'épée... Un homme déjà à terre, sans armes, il allait le tuer.. pourquoi?...

Wylll noooon! Arrête...!

Puis il s'arrête, pas grâce à son "non", il avait déjà commencé à resdecente son épée et se mit à courir vers le trône.. Alexans devait prendre une décision, le trône était protégé, trop de gens. Il alla donc vers Alphonse et le prend par le bras...

Vincent on doit le sortir....

Il soulève Alphonse et lui passe un bras autour du cou essayant de le ramener en sécurité se faisant un passage, l'épée à l'autre main.
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Rico_hirson

Le dernier Sénéchal du Berry arrivait en retard, il passait tout son temps à l'étude et ne savait plus du tout ce qui se passait ailleurs, lorsqu'il vit toute cette animation et entendit :
il y a eu assez de mort avec Nathan .. L'Ost est devenue folle pour protéger ces ducs corrompuRico mit la main sur son épée, ne la retira pas pour ne pas provoquer, il voulait simplement savoir à quoi s'en tenir, et se défendre au cas où, pourquoi tout ceci digne de Rome, certes mais pas dans sa gloire.
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Wyllas

Wyll peut être blessé

Il n'attendit pas une réponse des deux autres, tout cette conversation n'avait été qu'une simple ruse .. Il attendait seulement que ces hommes baissent leurs garde, trop occupé à parlementer et à protéger les autres. Son seul objectif était là devant lui, presque à découvert et aveugle : Zelgius. Il ne voyait complètement rouge sous l'effet de sa rage incontrôlable.

Heureux d'avoir trouvé une entente, Alexans ...

Ce fût les derniers mots qu'il prononça avant de s'ouvrir un passage vers le dément, épée à la main, en bousculant tout ceux qui lui barrait la route

Alphonse.

Tout devenait flou.
Ses paupières se fermaient contre son gré. C'était donc ça que l'on ressentait en ces cas là. Ça qui arrivait lorsqu'on perdait beaucoup de sang. Ou bien était-il juste une petite nature qui sait.
Il avait une fois tranché la gorge d'un homme. C'était pour protéger sa sœur lorsqu'ils parcouraient les routes. Il avait été mal lui même. Les mains en sang. La tête qui tourne.
Aujourd'hui aussi sa main était en sang mais cette fois c'était le sien. Et si il se sentait si mal ce n'était point d'avoir tué mais la douleur et le sang, son sang.
Rouge.

Il n'entendait que peu ce qui se passait autour de lui et tout lui paraissait à la fois aller très vite et en même temps il se sentait d'un coup simple spectateur. Comme si il n'était pas réellement présent.
Un coup. C'est ce qu'il ressentit. Mais celui là n'était pas comme le premier. Un regard, Alexans. Il était là et s'était placé devant lui. Surprise mais réconfort. Norf de norf.
Mais les bousculades continuèrent. Il ne tint rapidement plus. S’effondra. Un voile. Que se passait-il. Il sentit des coups de pieds, rouvrit les yeux et vit le visage de Vincent près de lui, entrain de s'affairait. Il appuyait sur sa plaie et le malmena en le tournant et serra fort, d'un coup sec pour stopper les saignements.

Merci ... Je ... veille.

il resserra la main autour de son épée et chercha du regard son Oncle et le Héraut, son Maître. Il les aperçut et vit le Duc, Zelgius. Sauf que ce qu'il vit en se retournant pour surveiller l'approche de la foule l'effraya au plus au point.
L'homme avec qui Alexans palabrait quelques instants plus tôt se jeta vers Zelgius, épée au clair. Alphonse n'eut ni le loisir de comprendre ni celui de réfléchir. Il se jeta lui aussi comme il pu, en travers de sa route. Se fit horriblement mal à sa plaie fraichement pansée et lâcha un cri de douleur qui fit se retourner plusieurs gardes vers lui et vers le drame entrain de se dérouler.
Il mit un genou à terre et s'appuya sur sa main senestre pour tenter de se relever mais n'eut au final le temps de faire quoi que ce soit. L'homme était déjà sur lui, furieux. un demi Alphonse à genoux ne ferait pas le poids si il voulait vraiment passer ....
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Vincent07

retourne a coté de sont père et du neveux du duc Georges .
et attend les prochains qu il veulent tenter le coup.
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Arnak

Le feu crépité au centre du groupe d'hommes.
Les traits étaient tirés, et le manque de sommeil se faisait sentir, mais la bonne humeur était au rendez vous, l'ambiance était bonne. Ca discuté paisiblement, ça se raconté quelques blagues.
C'est alors que les bruits d'un cavalier se firent entendre...
Le groupe suspicieux se leva et commença à empoigner épées, haches et bouclier...

Mais ils le reconnurent .

- Que viens tu faire là? dis un des hommes.

- Le Nathan.. Nathan à été assassiner par les Ducs... Il l'on saigné comme un porc.

- Qui les "Ducs"? dit un autres compagnons.

- Ben Tous! Le Poilu , Mine, Le Dement...
quoique pour Alleaume ce n'est pas certain, j'avais pas de vu sur ces mains...
Mais en tout cas quand je suis partis, il pissé le sang le Nathan dans les bras du conquérant...
Et les gens d'armes commençaient à se battre sévère. J'ai chevauché rapidement jusqu'à vous... pour vous annoncer cette nouvelle...
Nouvelle qui d'ailleurs se répand plus vite que le flot de sang s'échappant du corps du Duc!!

Arnak plongea son regard dans les flammes...

mmh... Peut être que finalement elle aurait toujours du être là ,sa place... Au pieds du trône .
Car c'est lourd le poids la couronne ... trop lourd pour les esprits faibles.
Sa condamnation est à l'image de son règne... sans compassion... sans compromis.

Assurément le Berry restait un lieu de combattant, de guerrier et de jugement expéditif... Point de pitié.
...
Espérants que le nouveau régnant soit un homme plus fort et plus grand, les hommes reprirent leur route, laissant le cavalier repartir en ville.

Alexans

Alexans avait reconnu wyll, il était à l'OST et quadn il portait pas l'habit de soldat, il avait toujours le même costume pour se battre... c'est pas un masque qui le changerait... Encore plus quand il se mit à parler, sa voix était très reconnaissable, Wyll avait du agir sur un coup de tête sans trop réfléchir à son avis...

Wyll je suis du même avis mais pour l'instant il faut protéger tout le monde, les ducs, y compris mon oncle, s'expliqueront à temps voulu. Pour l'instant, il faut protéger les villageois et contre attaquer les rebels... c'est le mieux que l'on puisse faire et surtout raisonner les soldats de l'OST...

Alexans regadait tout le monde s'ils étaient d'accord, il ne voulait plus de sang, du moins, au minimum.
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Vincent07

Vincent avez vus Alphonse il se mit à terre, afin de penser ses blessure, du moins les premiers gestes, soulève la chemise du gars délicatement et fouille dans sa besace appliqua une plante qui va stoppé un peux l’hémorragie prit un linge propre puis le mit là où il avait mis c est plante , et enfin a bandage autour de la blessure pour maintenir le tout .

Evité de remuer trop sa devrais arrêter le saignement un peux le temps qu’on finisse cette guerre n’en fait pas trop et protéger le Hérault du Berry je reviens vite.

Avais vus son cousin en mauvaise posture, fasse un homme masqué, il fit le tour du gars qui était trop captiver par son cousin et arriva derrière lui avait sorti sa dague et fit touché la pointe dans le dos de l’homme qui menacer son cousin.

ET bien vous vous attaqué un a Noldor ?

Vous devait être bien imprudent très cher ?

Au moindre geste elle se plantera dans votre dos.
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Wyllas

Il jeta son masque, ça sert à rien de toute façon, Alex l'ayant reconnu ... Vincent pointant une épée, et deux autres inconnus l'agressant

Je vous laisse une chance de vous en sortir, aidez moi, des innocents meurent ! Protégeons les, je ne veux pas me battre contre vous, mais pour les protéger, il y a eu assez de mort avec Nathan .. L'Ost est devenue folle pour protéger ces ducs corrompu

Il les regarda, sincère. Après tout, il voulait seulement protéger les villageois en évitant le plus de mort possible ...

Ça marche ?

Il leur souriait, confiant.

Alexans

Alexans se battait et se retourne brusquement quand il ressentit quelqu'un à son dos... Surpris mais était contant il ne sera pas seul, Alphonse était là à se battre, d'une drôle de manière un peu mais Alex ne pouvait pas parler avec son manque d'expérience mais remerci son père de lui avoir obliger d'apprendre des techniques...

Pleutre, moi? Jamais, je défendrai toujours ma famille et faite att....

Par surprise il voit Alphonse recevoir un coup à l'épaule mais Alexans réplique en même temps transpercant le ventre de son ennemie...

Restez debout Alphonse ce n'est pas terminé regardez, c'est... Wylll que mais on est a...

Alexans est surpris de voir un ami le menacer, il n'a pas eu le temps de vraiment parler qu'il monta sa garde et se mettant un peu en face d'Alphonse le sachant blessé mais savait aussi que s'il se battait contre cet homme, il n'avait pas grand chance de s'en sortir. Alexans opta pour une diplomatie rapide se sauvant lui mais aussi Alphonse.

Mon chemin, mes crimes... Écoutez, je ne veux pas me battre avec vous, je ne fais que défendre mon oncle j'ai rien à voir dans cette histoire... J'étais pas au courant... Mon oncle est...

Regarde à l'arrière, son oncle est un peu plus loin, un peu plus aux abris...

Je n'ai pas le temps de parler Wyllas mais passez votre chemin... On aurait pas du assassiner le duc de cette façon, la justice aurait du régler ça..

Alexans avait l'épée en main prêt à se défendre, Alphonse près de lui...

Votre soeur, elle est en sécurité?

Attend la réponse de Wyllas... Bouscule un peu Alphonse pour qu'il monte sa garde il semblait s'endormir...
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Azilize

La brune avait appris qu'une cérémonie d'allégeance allait avoir lieu. Un homme qu'elle avait rencontrer dans les tavernes de Châteauroux lui avait proposer de venir y assister. Peut être que cela lui changerait de celles du Béarn. Elle se rendit donc mais là elle trouva quelque chose qui ressemblait beaucoup à un champ de bataille.

Que se passe t'il ici ? demanda t'elle à une femme qui passait par là.

Les ducs ont tuer le duc...

les ducs ? quels ducs ? le duc ? quel duc ? c'était embrouillé tout ça ... des yeux elle chercha Alex. Etait il là ? avec tout ce monde armée il aurait peut être besoin d'aide. Elle tata ses bottes ou se trouvait deux de ses magnifiques dagues, qu'elle fabriquait elle même. Sous sa cape son épée pendait dans son fourreau.

ALEXXXX où êtes vous ?

Elle s'avança tentant de chercher où il pouvait bien être. Puis elle l'aperçu, souplement elle s'approcha de lui.

Alors Alex vous avez besoin d'aide ?

Bon sang mais c'était pire que chez elle ici. Ils avaient des amusements un peu bizarre.
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M1ne

Mine avait suivi d'un œil la suite des événements alors que tout commencé à dégénérer. Il aurait ri de voir trois des anciens Ducs se faire entourer de leurs gardes si la situation n'avait pas été celle-ci.

Il attrapa un villageois qui s'était un peu trop approché de lui afin d'essuyer le sang sur son poignard avant que celui-ci ne sèche et ne ternisse le brillant de la lame.

Après s'être assuré qu'il ne restait aucune goutte de sang sur le poignard et que tout se trouvait sur la chemise du paysan qu'il avait attrapé, il repoussa ce dernier dans la foule agitée sans faire attention à l'endroit où il atterrissait.

Mine se positionna ensuite à droite du trône ducal et vit les deux chausses jetées de quelque part dans la foule atterrir dans la figure du Dément. Cette fois, en revanche, il ne put s'empêcher de rire.
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Mine de la Rose Noire - Baron de Saint-Palais et de Sancergues, Ecuyer de l'Ordre de Volpone - Emmerdeur ducal.

Angelo_de_montemayor

L'ARCHEVEQUE DANS LA CATHEDRALE

Prévenu sans autres informations qu'un combat avait lieu a quelques pas de la Cathédrale , angelo attrapa tout ce qui était le plus précieux sur l'autel , ordonna que les portes de la Cathédrale furent fermé et indiqua a une poignée de garde de le suivre par une porte dérobée afin de le protéger d'une éventuelle agression
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Alphonse.

Les choses se calmèrent un peu après l'intervention de Zelgius.
Le nouveau Duc appelait à se calmer. Peut être était-il écouté. Par certains du moins.
Alphonse prit le temps de jeter un œil aux alentours et vit Alexans, le prétendant de sa sœur. Il se rapprocha d'un pas ou deux et quasi à dos avec celui-ci lui glissa.

C'est étrange mais je ne vous voyait pas vous battre ainsi.
Cependant je m'en réjouis.

Parant une courte lame.

Au moins vous n'êtes pas un pleutre et je préfère ça pour ma sœur ...

Sur ces derniers mots. L'Aigurande sentit une brûlure intense au côté gauche. Son côté le moins protégé. Il y colla son bras et aperçu une tâche rougeâtre imbiber sa chemise.
Il n'avait ni l'habitude de se battre ainsi ni celle d'être blessé ! Il n'avait que rarement vu son sang couler et la tête lui tourna un peu. Il s'affaissa légèrement mais tint debout malgré tout. Espérons qu'ils cessent vite sinon ...
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Wyllas

Wyllas fût soudain pris d'une rage furieuse ... Tout ce qu'il voulait était de venger Nathan, au prix de tuer les siens, ceux de fier. S'en était trop, après le duc, les soldats et les paysans loyaux ? Ça allait finir par quoi, l’annihilation de tout ceux qui n'éprouve aucune traîtrise ? Il était temps d'en finir, de défendre ses principes, ce en quoi il se battait, ce qu'il trouvait juste ! Il déposa en une fraction de seconde un masque sombre sur son visage et s'approcha du Fieriste le plus près, un autre traître, selon lui. Pas un seul instant il doutait de ses gestes, il dégaina et barra la route à Alexans

Ton chemin est terminé, Noldor. Tu paieras pour tes crimes, pour vos crimes

Il dégaina et le fixa, yeux dans les yeux, d'un air familier

Alexans

Écoute Vincent et voit quadn même des soldats se battre il y a aussi une différence entre ne pas avoir d'expérience et ne pas savoir se battre... Alexans repris le dessus sur le soldat et d'un coup bien placé lui coupe la cheville et perd un pied...

Ha bien voilà fallait juste que je m'accroupis... Vincent je ne suis pas un lâche il faut juste protéger Gil....
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Amaelle.

L'Ambroise réagit. Ils viennent de tuer Nathan, ils se battent et déjà ils prennent le trône Berrichon. Elle soupire et retire sa chaussure, puis la seconde, se retrouvant pied nue. Qu'importe. Elle envoie les deux, sur le trône du Berry, à la tête du nouveau Duc, en espérant que cela le touche. Puis de sa voix douce, délicate, sortant de ses lèvres appétissante ;

"- Je ne sait pas ce qui est le plus pourris, le Berry, ou l'irrespect de la mort "

Même les traîtres, on droit à un deuil. Elle ne sait pas que Nathan en est un, elle n'a pas compris réellement le but des anciens Ducs. Pour elle se qui compte c'est le respect d'un deuil. Un deuil ... sanglant.
Pour l'instant, les coupables payerons, à ses yeux c'est ce qui compte. Elle ne comprend pas cette trahison. Elle détache également ses longs cheveux roux, qui tombent en ondulations légère jusqu'à ses hanches et forme une aura autour d'elle, elle garde dans ses mains, une lanière de cuire, elle à vu autrefois son Ange gardien faire de même, pour étrangler quelqu'un.
Elle ne comprend pas, elle veux respecter la mort de son cousin, un reste de l'éducation religieuse stricte peut-être et du pardon accorder.
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Ce soir, le Berry connaîtra le prix du sang & des larmes

Vincent07

Vincent protéger son père il avait dû faire couler le sang d’un garde pour protéger son père, shern se débrouiller bien lui aussi , alexan était arriver il faillit ce faire toucher, il défendrait les ex duc du Berry ,quand soudain une voix ce fit entendre , zel était assis sur le trône , il serais donc le remplaçant de Nathan.

Assez de sang avais couler tout comme les larmes de ce qui était coupable aux yeux du peuple , mais si c’était la seul solution pour que le Berry retrouve le calme , il baisser son arme sans pour autant la ranger.

Un paysan avec sa fourche arriva vers son père, pour essayer de l’enfourché, il avait vus et zel venez de dire plus de sang alors il rangea son épée se battra a main nus, ce mit devant le paysan lui en poigna la fourche et la lui tira de mains, et la jeta plus loin elle arriva dans les pied de zel.

Il poussa le paysan désarmé qui se retrouva le coup à terre et prit fuite vers la sortis, puis fit signe a zel pour s excusé pour la fourche, mais avait oublié qu’il ne voyer plus rien.

Cousin ta qualité de combat et pas top, il vaudrait mieux que tu ne restes pas là. Fais toi un chemin et part je protègerais le Hérault et les ducs ici présent. Nous avons l’ost et la maréchaussée pour nous aider à calmer ce monde sa devrais aller, toi file.

Puis regardé autour de lui, zel avait-il calmé tout le monde ou beaucoup avait eu peur.

Et ce mit a crié Nous avons un nouveau duc, Zelgius le Dément est le nouveau duc.

Puis regarder la foule toujours en train de ce chamailler.
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Zelgius

Il n'avait pas fallu longtemps pour que des camps se forment. Le Dément, toujours assis sur le trône ducal, entendait distinctement le fer s'entrechoquer. Les paroles prononcées assez fortement ou assez proches de lui.

Le brouhaha.

Son filleul était mort. Alleaume l'avait annoncé. Bonne chose que cela.

Le Dément avait la couronne du Duc entre les mains. Il avait arraché cette dernière quand il avait envoyé le blond dans les bras de son amant. Sa main droite servant plus à tenir l'objet qu'à en faire le contour, le suivi des courbes de la couronne était plutôt effectuée par sa main gauche. Main du Démon disaient certains. Les croyants, les fanatiques. Au même titre que des cheveux roux étaient le signe de sorcellerie.

Et les hurlements, les fracas et les combats continuaient. Ici et là, il entendait appeler à la fuite, aux explications, au Berry Libre. Un consulat de cinq anciens Ducs de Berry avait déterminé la direction que prendrait la cérémonie et les mois qui suivraient cet assassinat public.

Le Consulat des Cinq. Un joli nom... Pourquoi pas !

Et au fil de ses pensées, le Champlecy s'était enfoncé dans le trône ducal. Laissant tomber la couronne. Une couronne emplit de souvenir d'asservissement du peuple berrichon. Maintenant qu'ils étaient Indépendants, cette couronne devait être remplacée.

Puis... Sans crier gare alors que personne ne semblait vouloir s'intéresser à lui et était bien plus préoccupé par les quatre autres Duc, le Dément fit raisonner sa voix dans le chaos environnant.

Assez ! Le sang a assez coulé anui.

Le sang ne coulerait pourtant jamais assez pour lui.

Ceux qui tenteront de porter la main sur nous se verront récompenser de leur "loyauté" de la même manière que Nathan !
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Alexans

Alexans n'en croyait pas ses yeux et se retournait un peu vers son oncle...

Vous avez donc participé... Vous avez tué le duc mon oncle...

Alexans soupir et voit que les gardes s'agitent et arrive rapidement et Alexan sort finalement son épée.

Vincent, protège ton père amène le vite je....

Sans avoir le temps de parler voilà qu'il reçoit un coup d'épée qu'Alexans évite de justesse.

C'est bien maintenant que j'aurais besoin de toi Theo mon frère....

Alexans n'était pas le plus doué au combat et esquive les coups surtout...

Vincent merde, met-le en sécurité je ne tiendrai pas longtemps....

Alexans se débat de peine et de misère, il avait bien appris avec son père et continu, contre-attaquant parfois mais se sent complètement débordé.
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Debrinska

Il y a si longtemps qu'elle est partie du Berry, qu'elle ne connaît plus les arnaques de la politique du Duché!
Mais le Poilu l'a appelée. Il avait besoin d'elle et si il l'a fait, c'est que son combat est juste, même si il y a eu mort d'homme !

Alors comme ils l'ont juré cette nuit, elle et ses hommes font un rempart de leur corps pour Georges...

Ils se sont mis en cercle autour de lui, ferraillent dru contre les lames des soldats du duc défunt.

Il est certain que l'homme ne fuit pas, George est au -dessus de tout cela! Mais, il doit rester libre, ne pas tomber sous les assauts pour pouvoir expliquer au peuple le pourquoi de cet assassinat fomenté par les 5 Ducs rassemblés sous les mêmes couleurs.... celle du Berry libre et indépendant!

Il semble que l'étau se resserre autour d'eux, d'une feinte, elle embroche un soldat de la garde ducale, le sang gicle de la blessure se mêlant à celui du défunt Duc...

Le sang de la plèbe, une fois versé à la même couleur que celui des nobles songe-t-elle

Debrinska entend les cris, les pleurs, elle songe qu'ils doivent tuer dans l'oeuf l'émeute qui se prépare, alors, se redressant de tout sa taille, elle crie à pleine voix, consciente d' outrepasser ses droits:

BERRY! pour le Berry libre! Berry à moi!
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Amaelle.

La rousse ne céda pas à la panique, bien qu'elle sentie les larmes venir lorsqu'elle compris que le blondinet cousin était mort. Elle resta immobile, la foule s'alarma et elle la fendit, vers se qu'elle devina être le corps du blond. Elle détester les blonds. Du moins c'est se qu'elle annoncer sans cesse, elle aimer au plus profond de son être l'Ange noir qui avait veillé sur elle et apprécier beaucoup trop, son cousin Nathan. La jeune Claire, derrière elle tenta de la retenir vers l'arrière. Elle avait simplement oublier, qu'Amaëlle avait passé du temps avec la Main, avec des brigands et des soldats, puis la voilà devant le corps ensanglantée.

Elle devint une statue, une statue immobile devant la mort et le sang, la violence qu'elle détester. Elle resta figée, plantée, fixant le corps sans vie. Sa crinière rousse toujours attaché avec soin. C'était presque ridicule de voir qu'elle tenait à Nathan plus que se qu'elle le disait sans cesse.
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Ce soir, le Berry connaîtra le prix du sang & des larmes

Alphonse.

Alphonse venait d'assister à une scène orchestrée de main de maître par les anciens Ducs et atrocement sublime tant dans son dénouement que dans sa réalisation. L'effet de stupeur qui envahit les lieux était charmant.
Certains s’effondraient en larmes sans comprendre pourquoi leur Duc était ainsi assassiné par ses Pairs, d'autres simplement hagards, cherchaient dans des regards voisins une réponse à ce drame.
Seuls quelques un savaient pourquoi. Pourquoi son cousin le Duc était ainsi déchu. Pourquoi dans ce lieux semblant une fraction représentative du Berry, certains commençaient à s'entre-déchirer. Devait-il pleurer son noble cousin ou croire que le geste de son Magnificent Oncle est le bon. Que celui de son Capitaine et de son Maître le sont également.
Alors que tout allait très vite dans sa tête il sentit la main de sa sœur broyer la sienne et dans un mouvement sans doute très irréfléchi de sa part, sa cadette partit en avant, bousculant gueux et nobliaux pour s'approcher de leur Oncle. Leur illustre modèle. Le seul qu'ils avaient eu depuis leur enfance à peu de choses près. Se laissant entrainer et écartant de son autre bras ceux qu'il pouvait il réalisa que de toutes façons, il ne pouvait plus perdre personne en ce jour funeste. Si ils avaient des raisons, les explications viendraient plus tard.
Arrivant à hauteur du groupe des cinq, Ernestine se jeta dans les bras de la personne qui ressemblait le plus à un père pour elle et qu'elle ne pouvait renier. Le sang frais de leur cousin venant tâcher sa robe en parti détruite.

Soudain, le jeune d'Aigurande se retourna et sorti son épée du fourreau. La foule et certains contestataires habituels se faisaient de plus en plus menaçants et dangereux. Il ne voulait ni tuer ni blesser quiconque en ce jour mais il défendrait la vie des siens. ceux qui étaient derrière lui étaient en quelque sorte tous de sa famille à présent.
La voix du Capitaine retentit, il est vrai que cette épée, c'est lui qui la lui avait donnée. Il était maintenant de l'Ost berrichon, en plus d'être un Aigurande.
Les ordres fusèrent. Simples, rapides. Protéger et couvrir la retraite pour ne pas dire la fuite évidement, on ne fuit pas en Berry.

Capitaine !

Je tiens la position !
Mettez vous en ordre soldats !

Il n'était dans l'armée qu'un simple soldat mais la cohue l’empêchait de voir qui tenait les rangs ici. C'était le moment de prouver qu'il pouvait faire autre chose que boire et festoyer. Peut être que grâce à son nom, on l'écouterai. Quelques armes se faisaient voir autour de lui, alliées principalement. C'étaient des vieux loups visiblement. Tant mieux. Il n'avait aucune expérience.

Sortez, protégez ma sœur et mon Oncle !
Courrez !

Un filet de sang gicla sur sa joue.
Il para de sa lame une dague l'agressant de front et jeta l'agresseur sur ses fesses d'un coup de pied au ventre. Les coups semblaient venir de partout mais derrière lui, certains avaient déjà commencés à quitter les lieux.
Ils tiendraient peut être finalement.
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Asterie

Elle fût agrippé et repoussé sur le coté sans ménagement, il est vrai que ce n’était pas l’heure des courtoisies.
Après n’avoir pu dire que deux mots elle revient à elle se débattit comme elle pouvait contre les bras qui l’encerclaient .

Baronne je vous en conjure rester ou vous êtes !

Rester ou je suis ! Mais par Aristote comment voulez vous que je reste ou je suis ! un homme est à terre ensanglanté et…

Baronne ! je viens de vous dire !!

Son cerveau avait du mal à assimilé ce qui se passait le Duc était à terre ensanglanté ,elle voulait juste s’avoir si …Réussissant à faire un pas de plus entendit le duc d’Argenton déclarer que le Duc était mort.

Elle se débattit comme elle le pouvait ne pouvant faire grand-chose . Elle était entravé par sa toilette aucune armes sur elle sauf un couteau dans un de ses jupons mais ce n’était pas pour s’en saisir qu’elle voulait se dégager du garde qui la maintenait .

Tout se passait rapidement les soldats aidant à protéger les auteurs de ce qui venaient de se passer . Des nobles hurlant au scandale au meurtrier ! Puis le broua de la foule l’indignation .

Elle releva la tête et aperçue son filleul sur le trône elle resta immobile , le temps de réaliser mais réaliser quoi .Elle tourna son regard vers son filleul et dit sans qu’un sons ne sortent pourquoi . Elle fût une nouvelle fois agripper on la souleva et poussa de coté .

Vous voulez vraiment risquer votre vie Baronne ! Ne voyez donc vous pas ! Vous allez vous faire blessé venez par ici

Si , je vois, je vois murmurant je vois que si 5 ducs ont tué le Duc en place c’est qu’il avait du y avoir …elle secoua la tête se laissant entraîner par un des gardes ,non ce n’était pas possible pas Nathan il n’aurait pas pu trahir le Berry , il …c’était la seule explication la trahison du Duc du Berry était la seule explication rationnelle à ce qui venait de ce passer . Ce ne pouvait être que cela …Il fallait qu'elle sache mais avant il fallait qu'elle soit hors de porté non pas des 5 mais de la foule .Le mouvement de foule et l’hystérie qui pouvait en découler comme un ras de marrée sans que les acteurs eux même puisse se rendre compte de ce qui se passait était beaucoup plus dangereux ...
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Alleaume

* La foule commença a paniquer, les gardes voulèrent tuer les cinq assassins, Shern s'interposa entre lui et un garde, le brave caporale lui sauva la vie, cela était moins une, tenant le Duc entre ses bras, il ne pouvait ni sortir son épée, ni se défendre contre une quelconque attaque. Et il se refusait à déposer le corps de Nathan au sol, sans vie.
Sa fille Susi était là, tenant une dague entre les mains, cela fit sourire Alleaume, elle avait la bravoure de son père, prête à prendre les armes pour aider sa famille et ses proches. Heureusement qu'elle était là d'ailleurs, elle permettrait au Duc d'Argenton de s'exfiltrer de la scène du crime sans trop de dégats, il pouvait compter sur les soldats de l'ost aussi, qui lui été dévoué de par sa fonction de Capitaine du Duché. *

Soldats, autour de moi je vous pris, je dois m'exfiltrer d'ici avec mes compagnons sans que nous n'ayons besoin de faire couler plus de sang Berrichon, seul le sang de la trahison peut être coulé en ce jour. Formez un cordon de sécurité autour de nous cinq, personne ne doit passer !

* Les consignes étaient donnés, ils allaient pouvoir quitter la fête, qui avait tourné au drame en moins de quelques minutes, si jamais il avait su qu'il finirait de cette manière.. le Duc de Berry aurait sans doute fait tuer les cinq anciens Ducs pour qu'ils ne puissent pas lui nuire. Sauf que leur force avait été leur détermination, ainsi que la colère de voir un si mauvais Duc se parjurer de la sorte, s'acoquiner avec la fange Royaliste plus que son statut ne lui autorisait. Et puis il y avait les raisons de l'amour, qui avait grandement compté pour le Duc d'Argenton, un crime, crime passionnelle pour avoir trahie le pacte du sang des trois comparses, Nathan, Zelgius et Alleaume. Jamais ô grand jamais il n'avait imaginé qu'il aurait pu faire une chose pareil... Ses larmes continuaient à couler le long de son doux visage, c'était la première fois depuis si longtemps, qu'il se laissa aller un moment, pleurant à chaude larmes, regretait-il ? Non ils avaient fait cela pour le salut public, pour que le Berry reste un et indiviscible. C'était leur devoir en tant qu'ancien Ducs de prendre faits et causes et de couper là où ça faisait mal..

Les cloches sonnaient, et annoncaient la mort de feu le Duc de Berry, la nouvelle se propageait tel une trainée de poudre, bientôt tout le Berry serait au courant du drame ayant eu court lors de la cérémonie d'allégeance. Tout le monde n'aurait plus que ça à la bouche, c'était une certitude. Il approcha alors de sa fille, déposa le corps sans vie de Nathan d'Ambroise, puis il essuya ses mains sur sa chemise blanche, déjà bien tâchée du sang de sa victime. Sa main vaint ensuite se poser sur l'épaule de son enfant, et il essuya ses larmes de l'autre, afin de ne pas parraitre trop déboussolé par ce qu'il venait de se passer. Elle avait raison, il fallait partir au plus vite, personne ne pouvait dire ce que la foule allait faire, peut être une révolte allait avoir lieu, et ils se feraient tous balayés par le vent de révolte. Il ne savait pas comment les Berrichons prennaient la chose, ni comment lui le prendrait sur le long terme... Bientôt la justice frapperait à leurs portes pour demander des comptes, et alors ils devraient s'expliquer sur ce qu'il venait de se produire..*

Oui, tu as raisons, suivons le Marquis George, nous ne devons pas rester ici plus longtemps, cela commence à être dangeureux.
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Capitaine des armées du Berry
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Ernestine.

La scène s'était déroulé de façon méthodique. Plus rien n'avait pourtant de sens. Le peuple hurlait, criait, pleurait, ou semblait ne pas y croire. Pourtant, beaucoup l'avaient dit. "Le duc est mort". Vive le Duc. Elle qui était revenue de loin pour retrouver son Berry natal et sa famille. Elle qui devait mieux connaître son cousin, le premier Duc du Berry indépendant. Mais... Il lui correspondait tellement. partout où elle allait, elle entendait parler de son cousin. Ils auraient pu se ressembler.

Pourtant, les lames s'étaient enfoncées dans la blanche chaire de sa Grasce. Les lames avaient disparus, ne laissant qu'un flot de sang. Il avait perdu jusqu'à la dernière goutte, en ce jour d'allégeance. Ernestine ne savait pas. Elle ne savait rien du tout. Pourquoi? Comment? Comment une telle machination avait-elle pu être mise en place?

Peu importe. Les actes étaient fait, la chaire était déchirée. Et la scène était terriblement belle. L'amour, la haine. Le rouge, le blanc. Elle hurla, un son ridicule sortit de sa bouche. Les larmes coulaient. Il y avait probablement une raison pour laquelle le Duc devait mourir. Et son adoré Oncle ne pouvait être devenu mauvais.

Même plus en colère contre son frère -cette querelle n'avait plus aucune importance, elle lui serra fort la main, puis tenta de le tirer vers elle en se levant. Elle poussa l'assemblée, alors que des fous ne pensaient qu'à se mettre les autres dans la poche, encore et toujours. Sa robe, sa plus belle robe, se déchira sous les pieds du peuple, mais sa pudeur était préservée. Elle n'écoutait pas les lames, ni les gardes de Nathan. Elle n'écoutait personne et se jeta vers son Oncle le Poilu, sans mot dire, la peau blafarde et les yeux révulsés de terreur. Elle ne pensait même pas à cet instant, elle ne chercher qu'à suivre son oncle. De toutes façons, dans une atmosphère aussi anarchique, il n'y a pas de raisons.

Cradu

Il était là depuis le début des allégeances il avait un message à porter au Duc, un message de son frère, juste de simple félicitations pour son poste de Duc. Mais tout ne s'était pas déroulé comme prévu. Arrivé un moment les cinq anciens Ducs s'étaient avancés un à un vers Nathan et l'avaient tués tour à tour. Le Duc est mort, voilà ce que tous les badaud se mettaient à crier, même les cloches de la cathédrales commençait à sonner. Rapidement le messagers prit de quoi écrire et s'y afféra.

Orian,
Votre frère est mort assassiné sous mes yeux par les cinq anciens Ducs.
Alleaume de Niraco, George le Poilu, votre oncle Mine de la Rose Noire, votre cousin Zelgius de Champlecy et Gildalaad de Noldor.

Il est mort le peuple le cris dans les rues.

Cradu.

Courrier plié et envoyé de suite à l'intéressé.

Susissss

Tous les pions s'étaient mis en place comme sur un échiquier. Susi regarde son père, l'émotion qui coule sur son visage et voit autour les épées se découvrir.
Certains gardes se font occire. L'ex-apprentie mercenaire commence a s’inquiéter. Ne sachant pas qui peut être une menace pour Alleaume, elle prie pour que son père lâche l'infortuné Duc.
Face aux épées qui se lèvent sa dague ne sera pas d'une grande aide.
Après la surprise les yeux de certains marquent la haine. Il serait bon de ne pas avoir à subir un retour en force de la foule.
Regard vers Alexans qui lui aussi c'est positionné pour défendre son ainé.
Et de se rapprocher de son père, cette fois il doit suivre le vieux George, visage d'ancien qu'elle n'eut pas de mal à reconnaitre. Quand elle était petite, le duc George était déjà vieux et cela aide beaucoup à le reconnaitre.

Père, je vous en conjure, il faut le lâcher, et partir. Père... S'il te plait...

Et pour une fois, la brunette ne piaille pas, la brunette est froide et clame. Elle qui peut à loisir pigner pour un rien, dans une telle situation, elle n'évalue que le danger.

Floryne.de.loisel

L’intendant de Mehun sur Yèvre était présent encore une fois à la cérémonie d’allégeances des nobles du Berry. Comme d’habitude, il attendait pour remettre le parchemin de sa maitresse la vicomtesse. Cette année il avait compris que les nobles étaient appelé suivant leur rang donc il attendait qu’on appelle la vicomtesse Floryne de Loisel pour donner le papier au héraut.
Alors qu’il somnole appuyé contre un mur il voit plusieurs ducs s’approcher du trône ducal. Ils sont tout autour de lui et il ne voit rien de là où il est quand soudain il entend « le Duc Nathan est mort ».
Comment ça le Duc Nathan est mort ? Mais de quoi ? Les ducs s’écartent et il voit le Duc Nathan ensanglanté et il comprend qu’il vient d’être assassiné. Assassiné !! Un Duc assassiné en pleine cérémonie d’allégeances ! C’est bien la première fois qu’il voit ça au Berry ! Ce n’est pas que cela allait changer quoi que ce soit à sa propre vie mais il faut qu’il retourne au plus vite informer la vicomtesse, d’autant que son parchemin est pour le duc Nathan, pas pour n’importe quel duc.
L’intendant fait demi-tour et sort rapidement de la pièce.
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Floryne de Loisel
Vicomtesse de Mehun sur Yèvre
Vicomtesse de Neuvy Saint Sepulchre

Horan

Alors que la grande, la fastueuse, la miraculeuse cérémonie de couronnement du Grand et Unique Duc de Berry Indépendant Nathan s'éternisait dans un ennui total, celle-ci pris une tournure dramatique.

Un assassinat de Duc ? C'est original. Au moins, ces gens là ont le sens des responsabilités.
Ce qui est dommage, c'est que je doute que le prochain Duc ait une meilleure politique pour le Berry.

Il réfléchit quelques instants et ajouta :

Quoique, on ne peut pas faire pire.
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Post Tenebras Lux

Jimmy_de_aragon

Le prévôt du Berry était en bonne place lorsqu'il fit le bras armé de son suzerain le duc George déchiré la poitrine du duc Nathan…

Un pas en avant, la main sur la garde de son épée, un geste rapide pour intimer l'ordre à sa police de ne point intervenir… Il ne servait à rien de verser plus de sang berrichon en cette église … Il cherchait à comprendre ce qu'il se passait…

Les conseillers, tels les sénateurs de Rome envers le consul Caesar, avait mit fin au règne despotique et capricieux de Nathan… et même ses plus fidèles serviteurs auraient ce jour les mains couvertes de sang. Les soldats se rangeaient aux côtés des anciens ducs.. Lui-même ne pouvait s'interposer, son suzerain, son beau père même, tous semblaient de connivences…

— Le duc est mort !!!

Un vent de panique commença à parcourir l'église, les curieux fuyant, les principaux acteurs lançant des regards méfiants et s'entourant de divers protecteurs… Non, la chose semblait accepté de tous eux qui dirigeaient le duché… Cependant, les regards horrifiés et consternés de la plupart des notables et autres invités encore présents attestaient de l'horreur de ce geste incompréhensible pour eux.

— Le duc est mort !!!

Cependant, le prévôt se devait de maintenir l'ordre et de protéger les présents, eussent-ils les mains entachés du sang de Nathan…
Peut-être l'acceptation d'une armée de brigands à Bourges était-elle la cause de cet assassinat en règle ? Peut-être les multiples caprices du duc ? Peut-être des choses tenues secrètes dont seule une minorité avait connaissance…
Il vit le regard inquiet de son amie Ysabeau, vit la détermination et l'assurance de ceux qui avaient oeuvré…
Les explications viendraient sans doute très vite…

Ce qui était sûr, est que cela donnait une raison de plus aux armées du roy d'intervenir…
Mais.. Qu'est-ce donc ?… des combats ???

Jimmy de Aragon dégaina son épée et pria le Très Haut de le pardonner pour ce geste impropre en un tel lieu… protéger son suzerain… protéger le peuple berrichon… Voilà ce qu'il lui fallait faire dans cette cohue… Il rejoignit son père Bubul aux côtés du duc George...
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Shern

Shern était resté stupéfait, choqué devant ce spectacle. Ne comprenant pas les raisons de cet acte, le soldat se dit que si le Duc avait été assassiné par les 5 anciens ducs, c'est que cela avait était fait dans l'interêt du Berry. Un mouvement de panique s'installe. La foule court, crie et geins.

Le soldat fait son choix, il s'avance vers le trône et arrive juste à temps pour intervenir. Un des gardes personnels de feu le Duc du Berry dégaine son épée et fonce sur ld Duc d'Argenton qui tient Nathan dans ses bras. Shern tire son épée avant le dit garde et d'un grand coup latéral au ventre il le neutralise. Le Chaos s'installe.

Vincent tue un autre garde resté fidèle à Nathan, mais bientôt certains se jettent sur les deux, sur les gardes du Poilu, sur tous ceux autour du cadavre. Shern arrive à les repousser en fendant l'air de son brand, mais pour combien de temps?

Une femme accompagnée d'hommes d'armes fait signe au poilu de partir, et au vu chaos, Shern ne sait qui aider. Il pense aider Zelgius mais celui-ci tue sans difficulté un paysan qui l'attaque.

Il essaye donc d'ouvrir une voie au milieu de la foule avec celle qui est appellé Deb par ses hommes.

Peut-être après réfléchira-t-il à tout cela mais maintenant il faut agir, er sauver de la vindicte populaire ses supérieurs et amis.
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Korighan

Maellyne

Andhara_velvet

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Andhara_velvet

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Debrinska

http://img191.imageshack.us/img191/4074/mdaillei.jpg
http://img848.imageshack.us/img848/1874/colliertissu1.png

Moana

Alexans

Ysabeau

Berruyer

Vincent07

Josybabas

Wyllas

Gilgaalad

[HRP] petit souci IRl qui m'ont empêché de prendre mon tour, mais si vous avez bien lu, le héraut est intervenu juste avant Zelgius[IRL]

Bubul27

Skarr

Asterie

La cérémonie commençait à durer un peu on pouvaient entendre des chuchotements de pars et d’autres . Asterie soupira se demandant quand la cérémonie allait enfin commencer.
Quand enfin le Hérault annonça le déroulement de la cérémonie , elle sourit enfin des allégeances qui allaient se faire dans l’ordre sans que ce soit la pagaille .

Elle aperçue son filleul s’approcher du trône , elle fronça les sourcils bizarre se dit elle ,mais bon après tout connaissant son filleul .
Elle leva légèrement la tête et se mis sur la pointe des pieds pour regarder ce qui se passait la Duchesse Josybaba était agenouillée , ainsi que Le duc Argenton .

Le duc du Berry n’avait pas l’air de bouger elle sourit . Une autre lubie du Duc voulait ‘il voir ses vassaux un genoux à terre juste pour le plaisir de les faire attendre .

Lorsqu 'elle aperçue le Duc Argenton se lever sans que le duc du Berry ne fasse de mouvements en avait il assez d’attendre .Elle retient son souffle grimaça légèrement . Il se passait quelque chose mais quoi ? C’était bien la première fois que …elle fut interrompu dans ses pensés ...

Elle fut interrompu dans ses pensés lorsqu’elle aperçue le Duc d' Aigurande s’approcher d’un pas altier et déterminer quelques chose se passait mais quoi…

Puis tout à coup comme au ralentit enfin c’est ce qu’elle ressentit se demandant si elle était vraiment entrain d’assistée à la scène le Duc d’aigurande c’était approcher du duc puis c’était reculer avait ‘elle bien entendu d’où elle était elle avait juste entendu la fin

Citation:

dieu nous pardonner aussi

Di…[i] et on pouvait apercevoir un couteau ensanglanté .

Elle en resta bouche bé se retourna vers ses voisins Ho c’était tout ce qui sortit de sa bouche un simple ho ! Elle ne réagit pas pourtant ce n’était tout de même pas la première fois qu’elle voyait un homme tenant un poignard dans les mains et du sang mais là !
Un autre son sortit de sa bouche eh si cela continuait elle allait faire toutes les voyelles .

Le temps quelle réagisse pour un médecin cela se passait de commentaires M1ne c’était avancer également elle leva la main comme -ci elle pouvait faire quelque chose et pareil poignarda le duc.

Étaient ils devenus fou!

Elle se rua vers la scène enfin essaya car avec le mouvement de foule c'était assez difficile , les regardant bouche bé c'était assez rare de la voir dans cet état mais là Le poilu , M1ne , Zel ! comment avaient 'ils pu se tournant vers le Duc agenouillé se tenant le ventre .

On la poussa Baronne reculer vous !

Mais je ,mais que ! le Duc en montrant du doigt vous êtes devenu fou !

Il faut que je ...
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Susissss

Susi était restée en arrière, mais au moment fatidique elle s'était avancée pour regarder son père prêter allégeance. Elle ne perdit pas une miette de la scène sanglante.
Lorsqu'elle vit son père avec le Duc dans les bras, elle n'eut qu'une idée en tête, le protéger. Sa dague glissa dans sa main et elle s'avança tel un chat à travers la foule. Elle n'allait pas intervenir. Elle paraissait souvent insouciante mais dans l'action elle prenait souvent les bonnes décisions. Elle se plaça donc de telle façon à pouvoir sauter sur la première personne qui s'en prendrait à Alleaume. Elle avait tous les sens en alerte. Qui était dans quel camps? Elle ne le savait pas encore, cela faisait que trop peu de temps qu'elle était revenu vivre au Berry. Elle devait se méfier de tous.
Tout en se demandant ce que le Duc Nathan avait pu faire comme ignominie pour s'attirer ainsi les foudres du Berry.

Alleaume

* Alors qu'il se trouvait toujours à genou, il fût bousculé par les gardes ducaux du Duc George, qui lui intimèrent l'ordre de se pousser, il ne comprit pas tout de suite ce qu'il se passait sous ses yeux, il se recula alors, laissant la scène à la disposition de George... Le Baron M1ne venait aussi de s'avancer, pourtant ce n'était pas à son tour d'avancer, puisque dans l'ordre du protocole il se devait que les Vicomtes et Vicomtesses passent après les Marquis et les Ducs...
Pourtant il n'en était rien, les deux hommes s'avancèrent vers le Duc, une lame sortit de la poche du Duc George, qui frappa, frappa, et frappa encore le corps du jeune Duc de Berry, M1ne, juste derrère arriva à son tour, et planta sa lame dans le corps du Duc, sans que celui-ci ne puisse faire quoi que se soit.
Puis le tour de Zelgius arriva, plantant sa lame dans le dos de Nathan qui avait bien du mal à tenir encore debout après l'assaut qu'il venait de recevoir, que devait-il donc faire ? Secourir l'homme qu'il aimait, ou bien achever celui qui avait trahi la confiance de Alleaume ? Celui qui complotait contre l'indépendance du Berry ? Dure dilemme qui se devait d'être réglé en quelques minutes, voir quelques secondes même.

Il devait le tuer, il ne pouvait pas faire autrement après avoir entendu les paroles de son ami, au départ, il pensait que tout ceci n'était que folie, mais voyant petit à petit Nathan s'éloigner de lui, il ne pouvait que se résoudre et accepter la vérité. Il n'était rien d'autre qu'un petit paon dragueur qui rêvait simplement de remplir son lit de tout les royalistes renommés, pire encore, il aurait été capable de sacrifier l'indépendance du Berry pour ses amourettes de passage. Un Duc instable au final, qui était prêt à renier le pacte du sang qu'ils avaient fait voila maintenant deux mois, entre les murs d'Argenton.

Alleaume se retrouva quelques secondes plus tard avec Nathan dans les bras, mi-mort, mi-vivant.. Il ne devait lui rester que quelques minutes à vivre, c'était son dernier souffle, et il avait le droit de confesser ses pêchés avant que le Très Haut ne l'emporte. Le Duc d'Argenton s'agenouilla, tenant le duc de Berry entre ses bras.. Un filet de sang perlait sur le bout de ses lèvres, il essayait de dire quelques choses, mais rien ne sortait hormis quelques sanglots et hoquets.
Sa main douce se posa sur le visage pâle de Nathan d'Ambroise, et la fine lame, inviscible à l'oeil nu qui se trouvait dans sa manche, se planta dans la gorge du jeune blond, sans que celui-ci ne puisse faire quoi que se soit.. Le sang coula avec abondance, éclaboussant Alleaume sur les pans de sa chemise.
Une fiole dans sa sa besace fût rapidement sortit, et il en remplit le sang du Duc, du premier Duc de l'histoire du Berry qui fut assassiné.

Il se releva, portant le Duc mort entre ses bras, les larmes coulant de ses yeux, il se tourna vers la foule, et il hurla alors. *

Le Duc Nathan est mort !!
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Capitaine des armées du Berry
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M1ne

Mine arriva en retard à la cérémonie des allégeances. Il s'était préparé pour les quelques symboliques minutes qui suivraient son arrivée.

Son poignard était prêt à être utilisé. Si il devait participer, ce serait en frappant de sa main !
Nathan le riche. Nathan le donateur. Mais il ne donnait qu'à ceux qui mourraient bien vite pour récupérer son or ensuite, jamais aux amis qui, eux, survivaient. Et il se pavanait en plus. Affichant des objets et des vêtements qu'il avait du acheter trois fois la somme que la Bourgogne avait volé au Berry.

Ce n'était pas encore à son tour de prêter allégeances, mais qu'importe ! Mine s'avança vers un Nathan déjà debout, où se trouvait déjà Alleaume, Zelgius et George. Ce dernier avait son poignard ensanglanté dans la main.

Alors il s'approcha du trône ducale, sortit son poignard et se jeta sur le Duc pour planter à son tour la lame dans le corps du jeune homme.

Nos pires ennemis sont toujours nos plus proches amis. Voilà qui résumait bien la chose !
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Mine de la Rose Noire - Baron de Saint-Palais et de Sancergues, Ecuyer de l'Ordre de Volpone - Emmerdeur ducal.

Zelgius

Le Dément était toujours aux côtés du Duc quand George s'approcha de ce dernier. Il savait parfaitement ce qui allait suivre. L'heure était venue et rien ne pourrait plus les arrêter. Si quelqu'un un jour se souviendrait du Duc Nathan, ce ne serait pas pour avoir été le premier Duc de Berry Indépendant, non.

Ce serait pour avoir été le premier Duc de Berry assassiné par quelques uns des nobles de ce même Berry. Et pas des moindres. Les anciens Ducs de Berry. Chacun d'entre eux frapperait Nathan. Alleaume l'achèverait.

Si le Champlecy n'avait pas eu ce souci de cécité, il aurait certainement esquissé un sourire au premier coup donné. Enfin son filleul voyait son sang couler. Mais il était aveugle ! Aussi ne put-il qu'entendre les coups se succéder et les paroles de George se répercuter dans l'environnement immédiat de la scène du meurtre.

Le Berry était un peuple de sauvages, là était la preuve ! Mais peut-être pas si sauvages que cela. Peut-être que certaines volontés se dessinaient dans les esprits de certains des anciens Ducs meurtriers.

Mine suivit. Il n'y avait pas eu besoin de le pousser très avant pour qu'il participe. Alleaume eut été un cas plus délicat à convaincre, mais lorsque la vérité lui eut été annoncée, le ton de sa voix avait changé et le Dément l'avait senti.

Le Héraut ensuite. Oui, voilà qui devait être amusant à voir !

Puis ce fut son tour. La lame dissimulée dans la canne de sa soeur fut bien vite sortie pour aller se nicher entre les côtes du filleul du brun. Un nouveau coup, de nouveau du sang et voilà que le Dément poussa violemment vers Alleaume.

Quelques minutes de plus et le Champlecy se laissa tomber à la place de Nathan. Le trône ducal... Pas si confortable que ça au fond !
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Georgepoilu

avec l'accord de JD Nathan

Entendant son nom, George s'avance avec ses deux gardes jusque devant le Duc de Berry. Ses deux gardes s'arrêtent net à la limite de la foule pour laisser le poilu s'avancer seul vers son neveu.

Pourtant content de le voir sur le trône, personne en voit que le vieux Duc ne sourit pas. la tête ailleurs, il s'approche de son neveu.

il ne pose pas le genou au sol mais s'avance vers lui

Nathan dit il de sa voix chaleureuse que le jeune duc avait si souvent entendu dans sa jeunesse.

George s'approche du Duc qui se lève pour accueillir son vieil oncle.

D'un signe de la main, il lui dit de rester assis et s'incline pour lui parler à l'oreille

la larme à l'oeil

Nathan, mon neveu, mon Duc, je te pardonne, puisse dieu nous pardonner aussi.

pendant que sa dague à la main s'enfonce dans le corps du duc.

une fois, deux fois, trois fois, il répète le geste sans ne plus retenir ses larmes.

il recule alors, la dague ensanglantée, le visage triste. Le Duc se lève probablement grièvement blessé
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Zelgius

Et alors que les allégeances débutaient enfin, le Dément quitta le bras de sa rousse pour s'approcher du trône ducale.

Sa charge de Vice-Duc lui donnant la prérogative de se trouver proche du Duc en place lui permis de passer sans que des questions ne se posent.

Le Dément se retrouva donc à la gauche de son filleul et glissa quelques mots à son oreille afin qu'il reste attentif à ce qui allait suivre.
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Alleaume

* Il se trouvait toujours genou à terre, fixant le sol, dans une intense réflexion. Il se demandait si le Duc de Berry allait bien, il le trouvait fort pâle ses derniers jours, fuyant, et très peu présent au Conseil ducal. Il ne le reconnaissait pas, comme si un mal ardent avait prit possession de lui, et lui infligeait d'atroces souffrances. Se pouvait-il que Nathan d'Ambroise eu été empoisonné par un espion ? Mais un espion à la solde de qui ? Et comment surtout aurait-il pu s'approcher aussi prêt du Duc, sans en éveiller les soupçons de son entourage..

Ses pensées le quittèrent un instant, se souvenant qu'il était justement en train de prêter allégeance au prêt de son ami, de son amour de Duc, il releva alors le regard, scrutant Nathan dans les yeux, mais petit à petit, son regard se faisait vague, Alleaume avait l'impression qu'il était simplement en train de s'endormir sur le trône, sans répondre aux allégeances qui lui étaient faites. La Duchesse de Mornay attendait elle aussi une réponse du Duc, ils avaient l'air tout deux un peu stupide à attendre au sol de cette manière..

Soudain il se souvaint de ce que Zelgius lui avait apprit quelques jours avant à Argenton... Nathan entretenait des relations avec des hommes royalistes, il se disait même qu'il préférait royalisme à l'indépendance et qu'il serait prêt à trahir sa patrie pour cela. Il lui avait dit qu'il occupé la couche d'autres royalistes, cela rendait Alleaume fou de haine, fou de jalousie devant la trahison qui avait lieu devant ses yeux, alors que Nathan le regardait sans sourciller, il n'avait qu'une envie c'était de lui coller son poing en pleine figure.. Mais il n'en fit rien, par manque de courage ? Sans doute car il se sentait opprimé, triste par ce que le Duc était devenu.

Sans plus attendre, il se releva, et posa une main sur celle de Sa Grâsce... Avant de prendre la parole d'une voix douce et mélancolique.*

Votre Grâsce...... Vous m'avez trahi.
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Capitaine des armées du Berry
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Alleaume

* Après avoir écouté le discours du Duc, et du Hérault, le moment des allégeances étaient arrivés.. Cette fois ci un ordre protocolaire était respecté et avait été mit en place, de la haute noblesse à la petite noblesse. Il ne savait pas pourquoi cet ordre avait été mit en place, mais pourquoi pas après tout. Lorsque la Duchesse de Mornay s'avança, il regarda attentivement l'allégeance se dérouler sous ses yeux, puis il s'avança à son tour, voyant que personne ne le faisait.

Il avança vers son Duc, et plia le genou devant lui.*

Moi, Alleaume de Niraco, Duc des terres d'Argenton, nous prétons allégeance au Berry, et au Duc Nathan d'Ambroise légitimement élu par les urnes, et reconnu par le Conseil Ducal.
Je vous dois désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium), et que si une guerre devez vous opposer à un tiers, je prendrai cause pour vous.
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Capitaine des armées du Berry
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Ysabeau

Toujours assise sur son banc, Ysabeau regardait le début de la cérémonie d'allégeance. La duchesse Josybabas de Mornay s'avança la première, puis resta à genoux. Le duc Nathan restait muet.
Le duc Alleaume d'Argenton s'agenouilla à son tour.
Etrange, se dit-elle... pourquoi le duc ne recevait-il pas individuellement chaque allégeance ? Elle se souvenait des files attendant des heures la réponse de George... Décidément, le duc de Berry était bien peu respectueux de ses fidèles vassaux.
Mais peut-être était-ce la coutume ?
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Jimmy_de_aragon

Et la bénédiction ? Jimmy avait écouté le discours virevoltant et enflammé de Gilgaalad. L'indépendance, une bonne chose pour le Berry qui enfin pourrait se gérer elle-même sans souffrir des caprices du Roy, sans être asservi ou balloté selon les besoins du tyran.

Ah, les grands du duché allaient porter allégeances… Il se redressa légèrement et se tourna pour mieux les voir arriver et s'incliner devant le duc du Berry.
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Josybabas

En arrivant au château à peine quelques minutes après le levé du jour, le destin avait fait qu'elle n'avait eu sa missive qu'a la tombé de la nuit, la Duchesse de Mornay en Berry et sa suite prirent donc le temps de se reposer et de se rafraîchir.

En entrant dans la salle fût un peu surprise de voir tant de convives déjà présents, son personnel l'informant ensuite qu'elle aurait l'honneur de commencer.

De son pas volontaire s'avance la tête haute s’arrêtant devant le Duc en le saluant et d'une voie forte et claire.

Moi, Josybabas D’Émeraude, au nom du Duché de Mornay en Berry et des Vicomtés de Lury et de Lignac prêtons allégeance au Berry et nous vous reconnaissons comme suzerain Nathan, Duc de Berry par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, Nathan, Duc du Berry, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous et le peuple du Berry et serions là pour vous soutenir, protéger et aider les Berrichons.
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Gilgaalad

Enervé par la tournure des évènements, Gilgaalad arqua un sourcil.
Un regard noir vers ses affaires pour voir s'il avait emporté le truc dont il ne se servait jamais.
D'un geste décidé, il attrapa son bâton cérémonial et tapa 3 fois sur l'estrade avec force.

BAM, BAM, BAM.

Messsires, Mesdames les Nobles du Berry, vous êtes appelés à venir formuler votre allégeance au Duc Nathan.

Que la Haute Noblesse s'approche.

Se tournant vers Nathan.

Votre Grasce, Leurs Magnificences GeorgePoilu, Marquis d'Aigurande et Awacks, Marquis de Saint-Amand Montrond ainsi que leurs Grasces Josybabas, Duchesse de Mornay et Alleaume, Duc d'Argenton ont été appelés pour vous faire allégeance.
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Alphonse.

Alphonse dans sa colère toutefois contenue avait raté des choses et fait d'autres de manière maladroites. Plus que maladroites même.
Ainsi donc c'était sa sœur, sa petite sœur, sa fragile sœur, sa ... Elle avait accosté cette homme ! Comment ? Ce n'était qu'une enfant. Une enfant bien jolie et envoutante et ... En fait non ... Ce n'en était plus une et bien qu'il ai vu les regards changer envers sa sœur, il ne l'avait jamais imaginé dans le rôle de la prédatrice. Et ça, il allait lui falloir du temps pour s'en remettre.
Il était vraiment passé à côté de quelque chose. Depuis qu'ils étaient rentrés au Berry, le jeune d'Aigurande était préoccupé par des affaires financières. Il s'était fait piller des revenus de plusieurs mois de transactions et avait du repartir de rien. Heureusement son Oncle lui avait donné de quoi se refaire mais l'esprit occupé, il avait raté les changements s'opérant chez sa sœur. Elle était femme et il allé devoir le gérer. Du moins, faire avec ... Il aurait du mal.

Du coup, il avait laissé de côté les réactions de son interlocuteur mais plus encore, avait raté la plupart des propos qu'il avait tenu après cette révélation, c'est à dire la majeure partie.
Peut être étais-ce mieux, ça lui éviterait de trop cogiter car à coup sur, si il avait été dans la même situation qu'Alexans avec un crétin comme lui en face, il aurait mal réagit.
Il regarda l'homme s'éloigner lentement et rester quelques instants figé à observer sa sœur comme si c'était une étrangère.
Au bout de quelques secondes qui avait du paraitre pour elle et le Noldor incroyablement longues et inutiles, il ouvrit la bouche avec l'intention d'interroger sa sœur mais seul un bégaiement incompréhensible en sorti et un air crétin, heureusement vite corrigé apparu sur son visage.
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Amaelle.

L'Ambroise-Niraco soupira, un profond soupire désespéré ... Elle adorait sa sœur, elle l’idolâtrais même ... Mais lorsqu'elle la vit arriver dans des mètres - qui lui semblèrent des kilomètres - de tissu somptueux elle ne pu s'empêcher de laisser échapper se sourire à fendre l'âme.

Elle observa le visage de sa sœur, frappée une nouvelle fois par leurs ressemblances et leurs différences. Exubérante & discrète. Leurs traits semblaient proche mais lointain, on ne pouvait pas se tromper sur leurs liens, elles étaient bien sœurs. Un sourire angélique s'étira sur ses lèvres et les yeux pétillèrent, alors qu'elle observer la scène qui aller se dérouler.
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Ce soir, le Berry connaîtra le prix du sang & des larmes

Johanara_

Les grands portes s'ouvrirent soudain sur la divine cousine du Duc. Non seulement la belle rousse s'était permise un retard assez conséquent pour être remarqué mais en plus elle avait laissé la discretion bien au chaud dans son carrosse.

Nathan sa moitié, son adoré couronné Duc. Elle se sentait peu ou prou comme la Reine mère.

Aussi sa tournure, plus encore qu'à l'accoutumée, fut elle parée des plus exquises extravagances de la mode parisienne. Très haute de taille, dépassant par la même bon nombre de damoiseau d'une jolie tête couronnée, elle s'avança altière traînant derrière elle des mètres de taffetas et de soie immaculés, brodés de fils d'argent et cousus de véritables perles.

Sa chambrière l'avait quelque peu gourmandé.
"Ma Dame, votre robe à elle seule nourrirait deux villages berrichons. C'est encore pire qu'à votre mariage. Tout ceci est il bien nécessaire?"
Ma foi oui pauvre courge! Nathan devenait Roi, enfin Duc! Il fallait lui faire honneur!

Sa luxuriante crinières aux vifs reflets rutilants tombait en cascade de feu jusqu'à ses hanches chaloupées et le roux flamboyant contrastait avec la blancheur opaline des plumes de cygne qui ornaient ses boucles soyeuses.

Elle en avait trop fait la berrichonne, mais tout ce luxe et cette débauche d'argent n'étaient là que pour satisfaire les goûts excentriques de son exquis cousin.

Si la madone avait été moins belle, sa robe d’apparat l'aurait sans doute écrasé et elle aurait fini par être ridicule. Mais Johanara portait l'extravagance à merveille.

Et puis le masque de la noble sculpturale et froide tomba, laissant apparaitre le minois fragile et sensible de celle qui vivait des jours bien gris en Limousin lorsqu'elle aperçut sa sœur Amaelle et son oncle le Poilu. De vieux amis aussi, Ysabeau , Alleaume, et les autres qu'elle était toujours ravie de saluer et de revoir. Tiens la fille de son mari était là aussi! Un sourire affectueux à Ambre...

Mais tous ces regards, en ce jour, seraient portés à son Duc.

Alexans

Alexans n'a jamais aimé les menaces, vraiment pas et cet homme vient de manquer l'occasion de se taire, surtout que c'est sa soeur qui est venu le courtiser et non le contraire....

Est-ce cela des menaces? Je n'ai jamais aimé des menaces et dans ce cas, je vous laisse votre soeur, c'est elle qui est venue me courtiser et non le contraire messire...

Vous êtes ami de mon oncle tant mieux pour vous, jamais je n'aurais été aussi menaçant envers un courtisan de ma soeur ou courtisane de mon frère, je fais confaince au bon jugement de Childerique et de... soupir... Theodran. Je crois que c'est votre soeur qui sera déçu de ce qui va se passer à cette seconde....

Regarde Ernestine et sourit.

Demoiselle Ernestine, je suis désolé, mais vu aux menaces de votre frère je vais donc vous laisser, vous feriez mieux de ne vous approchez de personnes parce que tous vont recevoir des menaces.

Alexans n'a jamais eu la langue dans sa poche il savait se comporter mais le pire, c'est que l'homme, Alphonse, ne lui a même pas serré la main, lui qui l'avait tendu.

Messire, vous manquez de tact, mon oncle aurait probablement été ravi que je vous invite votre soeur et vous à un repas au château mais vous avez manquez de respect, peut-être sur une autre occasion.

Fait signe de la tête, s'éloigne de quelques pas pour être sur de ne rien froisser et regarde son oncle finir son discours.
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Alphonse.

L'homme l'écouta avec attention et avait suivi son approche attentivement.
Après qu'il se soit présenté, le prétendant de sa sœur ne paru pas plus étonné que cela de constaté qu'il s'agissait du frère de la plus jolie femme du Berry. Au premier coup d’œil, Alphonse ne pouvait juger si il le trouvait digne de pouvoir ne serait-ce qu'envisager de se rapprocher de sa petite sœur. Il était élégant ... Bien et alors ? Il y en avait pleins qui se donnaient un genre sans pouvoir dire qu'ils avaient inventés la Poire. Nous verrons bien ... Ils étaient partis à discuter non ?

Alphonse écouta le grand au regard fourbe, il était donc frère lui aussi.
Il comprendrait alors pourquoi le jeune non poilu mais barbu s'était intercalé entre Ernestine et lui.

Alexans de Noldor ... J'étudie en compagnie de votre Oncle.
Sachez que dès ce jour, je garde un œil sur vous et vos activités. Que si vous blessez, faites pleurer ou ne serait-ce que froissez ma sœur ... ou sa robe ... Je sais où vous trouver.

Le jeune d'Aigurande avait reprit tout son sérieux d'un coup et son air actuel n'était plus du tout aussi sympathique qu'il y a quelques minutes.
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Ambre..

Comment aurait-elle pu n'être point là ? Elle qui vivait à présent aux côtés de Nathan, qui apprenait sous sa tutelle sa nouvelle vie d'adulte, et qui l'aimait sincèrement, aussi sincèrement et prosaïquement qu'elle aimait son frère. Une mauvaise fièvre l'avait retenue à Louvières une bonne dizaine de jours, au chaud dans son lit, mais elle avait su par les gens de la maisonnée que son protecteur avait été élu Duc : la nouvelle n'avait pas manqué de lui redonner un peu de baume au coeur, et c'est une Ambre fatiguée mais guérie qui s'était préparée à assister à la cérémonie. Une dernière décoction de plantes pour la route, un bon châle sur les épaules, et la jouvencelle monta en voiture pour se faire conduire au sacre. Le pas cadencé des chevaux la berça au point qu'elle manqua de se rendormir, mais tandis que l'attelage s'approchait de la cathédrale, l'excitation prit le pas sur les restes de sa fatigue. Nathan était Duc !

Avec hâte, elle lissa les plis de sa robe, et dès que le cocher lui eut ouvert la porte de la voiture et l'eut aidée à descendre, elle pressa le pas vers le parvis. Heureusement, d'autres personnes arrivaient encore, et elle put se glisser sans difficulté parmi la foule, suivant le sillage de son garde qui lui ouvrit le passage jusqu'aux bancs où elle put prendre place. Nathan était là, sérieux, fier et concentré, et elle le trouva beau ainsi, bien qu'elle le sût tout à fait prétentieux. Elle aurait pu être amoureuse de lui, oui. Mais elle l'aimait. Non point d'un amour charnel ou passionnel, mais elle l'aimait. Il était le seul, avec Euzen, à la comprendre, et à la considérer comme une jeune adulte à qui l'on pouvait parler sérieusement. Elle se dévouait à l'apprentissage qu'il lui donnait, s'appliquait des heures à rédiger de belles lettres qu'il lui faisait encore et encore réécrire jusqu'à ce que la moindre virgule soit parfaitement à sa place, se retenait de lancer les piques savoureuses qui lui venaient sur le bout de la langue et se parait d'un sourire engageant en lieu et place d'une grimace enfantine. Telle était l'Ambre qui grandissait auprès de Nathan, et qui avait pour lui autant d'affection que de reconnaissance. Il savait se faire obéir de l'insolente jouvencelle : elle acceptait, sous sa direction, de se mettre au pas de la bonne éducation qu'elle n'avait jamais vraiment voulu intégrer auparavant.
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Alexans

Alexans eu un petit sourire à la réponse d'Ernestine. Aucun mot ne sortirait de sa bouche, il ne sert à rien de parler, du moins, pas à tout moment. C'est donc avec un silence et un sourire approbateur qu'un homme s'approchait d'eux. Alexans l'avait remarqué bien avant son arrivé, était-ce un homme venant protéger ce qu'il avait déjà commencé avec la demoiselle...Un chaperon peut-être mais ne bouge pas.

Pourquoi il le ferait après tout. C'est elle qui le courtise au bout du compte. C'est elle qui a fait les premiers pas en venant lui parler. Alexans n'était qu'une pauvre victime qui a vu une demoiselle à chaudes larmes sans mouchoir, son visage était en détresse, la galanterie imposait à Alexans d'aller lui sécher les joues avant que tout le maquillage ne parte.

C'est avec amusement qu'il écoute l'homme se présenter. Il n'est pas dupe Alexans, ce n'était pas une présentation amicale mais bien une présentation préventive qui, sans un protocole de politesse, se résumerait à un: "Je suis Alphonse et je suis son frère, bat les pattes et éloigne-toi."

Néanmoins, Alexans comprenait parfaitement cet homme, lui-même était le frère de sa soeur, même si elle était aînée, elle restait une femme et lui son frère c'est donc avec respect et appréhension qu'il répond.

Bonjour messire, je suis Alexans de Noldor, le neveu du vicomte Gilgalaad de Noldor, frère de Theodran de Nolodr, disparu, et de Childerique de Noldor, ravi de faire votre connaissance.

Il était important de mentionner qu'il était frère, pour qu'il comprenne qu'il comprend sa présence ici. Il passe donc le bras devant la Ernestine présentant sa main à l'homme pour lui serrer en guise d'amitié. Alexans oubliait rarement la politesse et était toujours sincère dans ses gestes. Il parlait un minimum pour ne pas prendre toute la place mais aussi pour ne dire que des mots utiles et ne pas allez dans de longues discussions qui n'en valaient pas la peine.
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Alphonse.

Alphonse était persuadé d'avoir déjà prit la parole mais apparemment non ! Ce devait être l'émotion de l'instant et la liesse emportant le lieu.
Il faut dire qu'ils vivaient là un moment historique que tous garderaient en mémoire. Le héraut, Maître Gilgaalad, qui l'avait prit comme poursuivant d'armes et lui même coucheraient sur vélins tous les détails de la cérémonie pour que les générations future n'oublient pas.
Pour que cette histoire soit contée par delà les plaines berrichonnes, par delà les montagnes transalpines, Outre-rhin, au delà de les mers de Bretagne et du Sud. Que les peuples se battants pour leur indépendance et défendre leurs convictions sachent qu'au cœur du Royaume de France, un petit Duché au gens si braves et fiers avait réussi. Comme une lueur d'espoir parmi les guerres et déchirements de notre époque.

Le jeune d'Aigurande était venu avec sa bien-aimée sœur, toujours aussi somptueuse et toujours aussi digne de leur famille. A tel point qu'un messire, bourgeoisement vêtu était tout bonnement entrain de la courtiser à quelques pas de lui seulement !
Il n'en fallait pas moins à l'ainé pour le piquer au vif. Qui pouvait se permettre d'approcher ainsi sa petite sœur. Si jeune. Si innocente et si fragile, du moins en apparence, car lui savait qu'elle était plus solide qu'il n'y paraissait.
Il avait toutefois du mal à se faire à l'idée que ce n'était plus une petite fille toute mignonne qui souriait à tout va et qui se baladait la main dans la sienne pour être près de son grand frère et toujours dans ses pattes mais bien d'une jeune femme plus que séduisante, surclassant de loin toutes celles qu'il pouvait lui même convoiter et espérer. Une jeune femme qui faisait maintenant tourner la tête de tous les hommes qu'elle croisait. Même son oncle ne la reconnaissant pas avait failli tenter sa chance.

Blague à part, il se rapprochait de sa tendre fleur et bien évidement de l'autre.
Il avait l'air de prendre grand soin de son apparence, bien peigné, raie sur le côté, habits luxueux, ce n'était assurément pas l'un de ses malandrins trainant parfois du côté du marché près des remparts mais quelqu'un soit de bonne famille, soit sachant donner le change. Il devait s'en faire une opinion.
Ce n'était pas le lieu évidement mais prendre contact, savoir qui il était et le surveiller de près dans ses prises d'initiatives auprès de sa gracieuse.

Bonjour Messire.
Je me présente : Alphonse, frère ainé de cette charmante fleur.
A qui ai-je l'honneur ?

Tout en se présentant, Alphonse affichait un sourire de façade point trop prononcé, qui pour sa sœur passerait pour de la politesse et pour l'homme, si il était effectivement entrain de la courtiser, comme une mise en garde.
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Ernestine.

Alexans aussi parler beaucoup. mais lui, il parlait toujours pour dire quelque chose. Il semblait être le genre d'homme qui a toujours le bon mot à dire, qu'il soit réconfortant ou offensant. Mais pour elle, ils avaient toujours été correctes, ces mots. Une invitation à faire connaissance avec lui, c'était ainsi qu'elle l'avait pris.

Elle suivit du regard le bout du doigt d'Alexans. Bubul, bien sûr. Et bien accompagné, en plus. Elle ne le connaissais pas beaucoup, mais il avait osé lui envoyer une missive où il diffamait sa famille. elle se serait faite sauvage, ce jour là, pour lui montrer à quel point il ne faisait pas partie de la famille Berrichonne. Pas, ou plus... Pourtant, il était présent à l'allégeance. Il allait prêter allégeance à un Duc qu'il ne portait pas en son coeur, ça, l'hypocrisie, Ernestine ne la tolérait pas.

-L'hypocrisie, je vous dis, mon cher. La maîtresse des opportunistes...

Puis il avait repris,parlant de son invitation. Elle sursauta.

-C'est à l'homme de faire l'invitation, si celui-ci espère plus qu'un déjeuner sur l'herbe, répondit-elle fermement.

Elle était satisfaite de sa réponse, mais ne la pensait pas moins véridique.

Alexans

Alexans regarda trop bien son oncle discourir et tendant l'oreille vers la demoiselle près de lui il rigola à sa première ligne.

Au contraire demoiselle, c'est grâce à cette émotion que je l'ai remarqué et maintenant je peux voir votre petit sourire amusé, qui n'est pas désagréable à voir.

Il s'amusa à dire ces mots tout bas mais assez pour qu'elle comprenne bien mais toujours en regardant son oncle et ne la regardant pas. Avait-il à peine jeté un oeil sans tourner la tête pour voir ce sourire en coin, cela l'amusait, comme s'il y avait un côté de lui qui ignorait la demoiselle, peut-être était-ce simplement une petite provocation.

Fête oui, pour tous non... Le FIER est l'investigateur, de quoi être fière sans mauvais jeux de mots, le parti d'un peuple mais le peuple ne peut être d'accord sur tout, sinon la guerre n'existerait pas demoiselle Ernestine, ni la guerre, ni la politique, sans désaccord la politique n'a plus lieu d'être....

Ceux qui sont maintenant en désaccord ce sont surtout ceux qui ont manqué un occasion de se taire...

Au même moment il lui pointe du doigt discrètement Bubul le désignant et replace sa main sur le long de son corps..

Ces êtres ont manqué leur coup, ils pensaient réussir, être opportuniste, ça n'a pas été le cas. Maintenant le Berry indépendant, il faudra se battre pour qu'elle le reste, pas nécessairement avec les armes, mais avec les mots.

Puis senti le bras de la demoiselle la toucher, ne sachant si cela était fait exprès ou non, sans être nécessairement désagréable, il eu un sourire.

Vous faites l'invitation, n'est-ce-pas à l'homme de la faire habituellement demoiselle Ernestine.... Néanmoins, je m'occuperai volontier de la boisson.

Il releva la tête écoutant à moitié le discours de son oncle.
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Ernestine.

Ça grouillait de monde. Les allégeances, c'est bien une affaire de nobles, et bien souvent, il y a des nobles que l'on ne voit jamais, d'autre que l'on voit un peu trop, et d'autres que l'on adore retrouver. Aujourd'hui était le comble de l'émotion, mais il fallait rester droite. Malheureusement, l'homme intervint au pire moment, lui susurrant des mots à l'oreille et lui tendant un mouchoir. Tout bas, finalement amusée:

-Eh bien si vous ne voulez pas voir mon visage plein d'émotions, vous n'aviez qu'à pas le regarder.

Elle le regarda, lui sourit et pris le délicat mouchoir.

-Vous êtes bien bon, mon cher Alexans. C'est un jour de fête pour le Berry, mais je vois bien qu'il n'enchante pas tout le monde. Je suis touchée, vous savez. Touchée qu'aujourd'hui, tout le monde ne reconnaisse pas le FIER comme le parti d'un peuple.

Elle parle trop, se laisse emporter, et bientôt parle trop fort, et se rapproche encore d'Alexans jusqu'à coller son bras au sien -une première, regarda son Grascieux Cousin. Elle recouvrit son index du mouchoir blanc et tamponna les endroits humides de larmes.

-Que dîtes vous de discuter, tous les deux sur une étendue d'herbe? Je ferai préparer des salades, vous n'aurez qu'à vous occuper des boissons.

Voilà. C'était dit. Elle connaissait peu de monde en Berry, et ne pouvait se confier qu'à son frère, qui la moquerait tendrement, à son oncle, mais elle n'oserait jamais, et à son cousin, qui lui n'aurait jamais le temps. Bien qu'elle se dit qu'il était le seul à savoir parler correctement des meilleures étoffes par de là le monde et qu'ils devraient tout deux en toucher deux mots.

Alexans

Alexans avait assisté au déroulement de la cérémonie, il avait profiter de regarder les choses se dérouler. Le Berry semblait fort, du moins, vivant. Les gens s'étaient rassemblé, beaucoup de gens.

Alexans c'était assis un peu à l'écart surveillant un peu tout le monde. Son regarde se porta sur Ernestine toujours aussi droite et fier mais voilà les larmes qui coulent avec le discours... Un petit sourire amusé apparait sur son visage, ho il s'est bien apperçu qu'elle l'avait remarquer mais le sourire ne changea pas.

Mais non loin une autre chose attirait son attention, Bubul il était accompagné d'une demoiselle, son oreille se tendit dans la foulé... Il n'entendit pas le murmure dans l'oreille mais il était plutôt choqué de la proximité de celui-ci envers cette femme alors qu'il était marié à sa cousine... Puis le pire arrive.

Je suis là pour vous soutenir trésor, et rien ni personne ne peut se mettre entre nous .

Trésor, trésor, se dit-il... La liaison est plutôt claire pour lui... Bubul n'est rien d'autre qu'un tricheur et un coureur de jupon, tricher sa femme en public, une vrai honte pour lui....

Son regard se reporte sur Ernestine et se lève se rapprochant d'elle et sort un mouchoir, puis doucement à côté d'elle lui essuie quelques larmes.

Vous ne devriez pas pleurer demoiselle Ernestine, une si jolie fierté comme la vôtre et un si jolie visage ne devrait pas être cammouflé par de tendres larmes de joie, lui chuchote-t-il amusé à l'oreille.

Il lui laisse donc le mouchoir restant près d'elle et écoutant les discours devant l'assemblée.
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Ernestine.

Longue attente... Une attente qui en valait le coup. Elle écouta le discours de Nathan et de Gilgalaad. Une larme coula. Sa tête resta haute. Une seconde larme vint chevaucher sa joue. Puis une troisième, et ainsi de suite. Il était là un ruisseau. Un ruisseau d'émotions qu'elle se convaincu de cacher. Sa tête se baissa, mais le sourire restait sur ses pulpeuses lèvres.
Il ne fallait pas qu'on la voit pleurer. Ses parents l'avaient longtemps, elle et son frère, éduquée hors du Berry et de ses guerres. Elle ne le regretta pas, le temps était venu de tout rattraper. Et elle était revenue au bon moment.

De son enfance heureuse, elle ne retint que peu de choses. Des parents absents, mais une joie de vivre constante. De son adolescence, et de sa vie d'adulte à venir, elle espérait en retenir bien plus.

Elle faisait partie d'une des plus grande famille du Berry indépendant. C'était SA famille. Sa famille de ducs, sa famille de nobles. Mais surtout, sa famille de justes. Lorsqu'on lui disait, lors de ses voyages, que les nobles ne vivaient que pour eux, elle ne le croyait pas, et rétorquait toujours. Elle avait bien raison.

Les larmes séchées, elle releva la tête, fit le plus grand sourire qu'elle pu montrer, et murmura à elle même:

-Vive le Berry indépendant, et vive sa Grasce Nathan !

Gilgaalad

Gilgaalad écouta Nathan prêter serment attentivement.
Il ne fallait pas qu’il oublie de faire signer le document pour pouvoir l’archiver correctement.
Nathan ayant fini, c’était à son tour d’officier. Il s’avança donc de quelques pas
D’une voix plus forte, il s’adressa aux personnes présentes.

Mes chers amis, la cérémonie va se poursuivre par une bénédiction en la cathédrale.
Nous qui avons lutté sans relâche pour pouvoir enseigner la signification de ce jour avec fierté, nous qui pourrons expliquer à nos enfants l’histoire glorieuse de notre lutte pour la liberté.
Soyons conscients de garder en nos cœurs ce jour où notre Duc Nathan fut le premier Duc de Berry à prêter serment devant son peuple et non devant un roy de France.

Sans se soucier que l’archevêque de Bourges devrait attendre pour sa bénédiction, Gilgaalad profita de la tribune qui lui était offerte pour rappeler son attachement à l’indépendance du Berry .

Ce jour marque infailliblement l’indépendance du Berry
Nul Berrichon digne de ce nom ne pourra oublier que c’est
par une lutte de tous les instants,
par une lutte du juste contre l’oppresseur,
par une lutte ardente et valeureuse, qu’elle a été acquise.

Cette lutte faite de larmes, de feu et de sang, nous devons en être fiers.
Nous n'avons ménagé ni nos forces, ni nos privations, ni nos souffrances pour voir se tenir cette cérémonie.

Gilgaalad laissa quelques instants de silence dans son intervention pour mieux profiter de l'instant présent.
L'instant était unique et il voulait que tous s'en souviennent.

Berrichons, Berrichonnes,

Au plus profond de vous-même, vous savez que cette cause fut juste et noble, que cette lutte était nécessaire pour mettre fin à l’oppression qui nous était imposée par la force.

De Levan à Nicolas, tous ont voulu ou veulent encore nous soumettre leur dictature.
Ils ont ri de voir nos terres spoliées au nom de textes prétendument légaux, qui ne faisaient que reconnaître le droit du plus fort ;
Ils ont ri de voir que la loi n'était jamais la même, selon qu'il s'agissait d'un Berrichon ou d'un royaliste ;
Ils ont ri de voir que leur justice était accommodante pour les uns, injuste pour les autres.

Nous avons vu nos richesses envolées, nos villes et notre château pillés, nos mines délabrées,
Nous avons pleuré nos blessés et nos morts dans des combats voulus par eux.
Mais tout cela, même si ces meurtrissures sont trop récentes pour que notre mémoire puisse les avoir oubliées, tout cela est désormais fini.

Le Duché de Berry a été proclamé indépendant et notre cher duché est maintenant entre les mains de ses propres enfants.
Vive le Berry, Vive Nathan, Qu’Aristote nous bénisse.

Le héraut se recula pour aller écouter la bénédiction de Mgr Angelo.[/b]
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Lauriane.

Elle accompagnait son cher ami Bubul, ravie de le voir aller un peu mieux.
Lauriane était de la Rochelle, et s'amusait un peu de la descente aux enfers du Berry.
Oui, elle avait adoré le Berry, mais depuis son arrivée , tout allait Crescendo
les gens fuyaient la capitale, ville morte depuis peu.
Elle était là pour soutenir le Baron son ami.

Merci de m'accompagner en ce jour, vous etes un Ange, vous etes mon Ange

lauriane rougit comme un coquelicot

Je suis là pour vous soutenir trésor, et rien ni personne ne peut se mettre entre nous .
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Bubul27

Bubul, très faible depuis de longues semaines, se devait de se rendre en grand place de Bourges pour l'avènement officiel du Berry indépendant.
Après de longues et sanglantes années de guerres pour arriver à cette délivrance, nous pouvions enfin remercier le Très Haut et son bras armé, le duc Georgepoilu, sans qui rien de tout cela n'aurait pu voir le jour.
Pauvre Berry, toutefois qui voyait en ce jour un pantin se glorifier de cela, alors qu'il n'en était point l'instigateur.

Bubul avait été alité des jours durant et heureusement pour lui son hostel particulier se trouvait tout proche de la dite place.
Le Baron était encore très faible, mais au bras de dame Lauriane, sa douce et divine amie, il arriva au lieu de rassemblement et resta aux abords pour ne point déranger à la cérémonie et à la messe qui allait commencer.

Merci de m'accompagner en ce jour, vous etes un Ange, vous etes mon Ange, lui murmura-t-il au creux de l'oreille.
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Horan

Les rumeurs se propagent rapidement vous savez !
J'ai reçu un courrier il y a peu, ne vous en faîtes pas.

Enfin, le Duc nouvellement élu se présenta. Un "zélateur", ce n'est pas la première image qui se dégageait de cet homme. Il se tût en attendant la suite de la cérémonie.
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Post Tenebras Lux

Ysabeau

Le duc était arrivé. La Cérémonie pouvait enfin commencer. Ysabeau posa son godet, lissa sa robe, se leva pour entendre le serment de Nathan.
Il signa le parchemin que lui tendait Gil, et prononça de fortes paroles.

Le Berry est et sera toujours un pays étincelant. J'en gage avec toute ma conviction.

Un pays étincelant, son cher Berry... Pourquoi pas ? Elle aussi le souhaitait fort. Un pays en paix, prospère, où chacun ne penserait qu'à servir au mieux des intérêts de tous. Un rêve, quoi...
Elle applaudit au serment de Nathan.
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Jimmy_de_aragon

Jimmy accueillit sa fille avec fierté et tendresse…

Bonjour le plus beau et gentil des pères, comment vas-tu ? J’espère ne pas être trop en retard.

— Non, ma princesse..Regarde , la cérémonie n'a pas même commencée…

Il attendit que les dames se régalassent des tendresses de sa fille, salua Moana puis il s'installa avec Eleanore sur le banc que leur présentait Ysabeau… La chaleur étant grande, il retira sa coiffe et la posa sur le côté, ses genoux servant de siège à Eleanore…

— Mais cela ne saurait tarder… Regarde, les prélats se mettent en place ainsi que la garde...
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Ysabeau

Ah, Oscar, bonjour ! bonjour Horan, heureuse de vous rencontrer ici, mais oui, venez, la banquette est longue, il y a de la place pour tout le monde...

Elle se poussa un peu pour leur faire place, et trinqua avec plaisir puis se rafraîchit le gosier. Oui, il faisait chaud dans la salle. Puis elle se pencha vers Oscar et lui murmura

des nouvelles de Corentin ? il t'a répondu ? il est venu en taverne ? va-t-il acheter les miches que tu as mises sur le marché ?
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Horan

Horan fut amusé par la remarque de Moana.. ils n'étaient pas si vieux pourtant ! Il sourit à Ysabeau en signe de reconnaissance, et croisa Oscar.

Bonjour Oscar ! Bien qu'un peu fatigué par la culture de mon champ de blé, je me porte plutôt bien.

Je suppose que oui, à vrai dire la ville est assez... discrète dans la vie publique. Il est donc difficile d'effectuer un conseil municipal, et la réunion publique que la mairesse a organisé n'a pas attiré grand monde. Je ne vois pas trop ce qu'on peut faire de plus à ce niveau là !

Et vous à Sancerre ? J'ai entendu parler dans les tavernes d'une terrible histoire à propos du maire précédent qui aurait "dissimulé" des écus. Est-ce vrai ?
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Post Tenebras Lux

Skarr

Oscar sourit à l'allusion d'Horan.

On cause beaucoup dans les tavernes, semble-t-il... Et moi qui ai tout fait pour garder cela discret !

En tout cas, avec des mouches aussi efficaces, je sais ce que vous pourriez faire pour la bonne ville de Saint-Aignan : vous engager dans la police ! Le prévôt recrute, et en plus, il n'est pas loin...

Et de montrer Jimmy assis sur le même banc, avant de sortir une pomme qu'il commença à manger, histoire de s'occuper en attendant que le duc fasse son apparition. S'il plantait les pépins de sa pomme maintenant, ils auraient sûrement le temps de germer...
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Unmort

Il était temps, Nathan s'avança vers Gilgaalad qui, commençait à s'impatienter de la longue discussion que Nathan entretenait avec le Duc d'Argenton. Après tout, pourquoi se presser, le temps était là, l'automne ne faisait que de débuter et les feuilles restaient encore accrochées aux arbres.

Il était temps, en effet, la plume fut prise en main, il allait signer, signer pour être le premier duc élu du Berry libre. Un sourire, un sourire de satisfaction. Quand les hommes luttent pour le pouvoir, pour défendre leurs convictions, leurs idées, lorsqu'ils gagnent, la satisfaction est présente. Il en fit un satisfecit par un sourire honnête. Certains dirent qu'il fût né pour gouverner, d'autres non et se firent plutôt imprécateurs, zoïles entre autres. Après tout, il faut de tout pour faire un monde.

Il signa et remit le document à Gilgaalad et prit la parole.

-En ce jour, j'affirme que je mets ma vie au service du Berry Indépendant. Que l'avenir nous soit prospère, je m'y emploierai tel un zélateur. Je me refuse de croire au sisyphe d'un changement de notre pays. Le Berry peut être fier de lui. Le Berry est et sera toujours un pays étincelant. J'en gage avec toute ma conviction.

Et c'était parti pour un festival de cérémonies et de discours. Crescendo, crescendo quand tu nous tiens!
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Skarr

Oscar délaissa le tonneau de bug pour rejoindre Moana et la baronne, non sans avoir rempli des chopes pour les distribuer aux dames. Horan s'était rapproché lui aussi.

Bonjour messire Horan ! Comment allez-vous ? J'espère que tout se passe bien au conseil municipal de Saint-Aignan.
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Moana

La blondinette s'approcha d' Ysa, et c'est avec un soulagement notable qu'elle posa son fessier sur le banc à côté de son amie à qui elle fit la bise.

Merci, ça fait du bien de se poser un peu...L'attente est longue, et mes jambes qui m'ont amenée de Sancerre à ici n'en peuvent plus de rester debout sur leurs pieds!!!

Puis elle entendit Horan et lui sourit en le voyant s'approcher

Contente de te voir Horan. Elle lui fit la bisouille. Ah ben nous allons former un joli petit groupe tous sur le banc comme des pépés qui attendent que la journée passe, chope à la main!!!!

Moana prit la chope que lui tendait son fiancé et en but une gorgée
Elle est bien fraîche, cela soulage!!Merci mon amour, tu penses à tout!!
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Ysabeau

Bonjour ma petite Eleanore, comme tu as grandi ! Non, Moana n'a pas apporté son tonneau... Moana ! viens donc t'asseoir à côté de moi ! on est bien sur le banc...

dit Ysabeau en montrant la place à côté d'elle. Peut-être que son amie viendrait l'y rejoindre, ainsi que la petite Eleanore, et qui sait, son papa ?
Elle commençait à trouver le temps fort long. Cette cérémonie qui n'avait pas encore commencé, qui durerait certainement plus que de raison, et puis les allégeances... Pffff... Elle étouffa un baîllement.
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Horan

Seul dans son coin, Horan commençait à s'impatienter.
Il faut dire qu'il faisait encore beau et chaud pour cette période de l'année. Il entendit au loin Moana et décida de s'en approcher.

Bonjour Moana, tu vas bien ? Je t'ai reconnu de loin tu sais ! tu es... unique en ton genre.

Surprise, la baronne Ysabeau l'invitait à la rejoindre.

Je suis heureux de vous rencontrer en ce lieu Dame. J'espère que vous vous portez bien ! Puis-je également me joindre à vous ?
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Post Tenebras Lux

Andhara_velvet

Accompagnant de sa présence le vicomte, Dément et aveugle de son état, elle tenait son bras pour mieux guider son pas au milieu des autres personnes tout en donnant l'impression de le suivre lui.
Des codes, subtils, avaient été décidés entre eux et il suffisait d'une pression de main sur le bras de son non-mari pour lui dire silencieusement ce qu'il avait besoin de savoir.
Jamais elle n'aurait ressenti la moindre pitié pour lui, elle le savait capable de beaucoup, même dans son nouvel état.
Elle, encore ronde et approchant de la délivrance de l'enfantement, avait prit son air le plus altier pour l'occasion et il était évident que le premier qui oserait la moindre moquerie ou remarque se verrait se faire assassiner du regard, promesse, peut-être silencieuse, du passage à l'acte ensuite.

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Moana

La blondinette sourit lorsqu'elle vit Eleanore et rigola à la révérence.
Elle lui fit un gros bisou sur la joue et lui répondit

Oui, le tonneau est resté à la maison, ce n'est pas à moi de monter dessus et je ne suis pas certaine que le duc apprécie ce type d'estrade!...

Elle lui fit un clin d'oeil amusée et soupira un coup

Bon elle commence quand cette cérémonie??? Marre d'attendre debout sans rien à me mettre dans le gosier!! Si j'avais su, finalement, je l'aurai amené mon tonneau, au moins j'aurai eu un siège sur lequel m'asseoir! Là, je vais prendre racine!!!

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Eleanore_de_aragon

Eleanore arriva tranquillement, en vérité elle était bien énervée, au moment de partir, le chenapan de fripon avait posé ses pattes pleines de boue sur sa belle robe.

Elle salua ses amis, puis apercevant au loin son père, elle se faufila, et alla directement vers lui.

Elle lui murmura : Bonjour le plus beau et gentil des pères, comment vas-tu ? J’espère ne pas être trop en retard.

Elle regarda autour d’elle, rassurée, tout le monde trépignait d’impatience.

Elle vit Ysabeau et Moana

Bonjour Dame Ysabeau, Vous allez bien ?

Elle regarda Moana lui sourit et taquine fit une révérence devant elle

Et, toi Moana, as-tu perdu ton tonneau ?
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Zelgius

Les allégeances approchaient à grand pas. Le Champlecy n'avait... Aucune envie de s'y rendre et encore moins de donner le change depuis la mort de sa filleule.

Ce fut donc grâce à sa Vicomtesse, qui avait réussi à le convaincre de se rendre au lieu de fête, que l'aveugle et sa femme arrivèrent sur la place publique.
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Ysabeau

Ysabeau faillit s'étrangler et reverser son godet de poire, gentiment offert par Taf, sur sa belle robe. Qui donc la tapait ainsi dans le dos ? Quel malotru... Une voix familière...
Elle se retourna... c'était le duc d'Aigurande en personne, hé bien... il se conduisait vraiment comme un paysan.

Alors baronne, de sortie à la capitale ? Aristote a t il entendu vos prières pendant votre retraite estivale ?

Elle ne releva pas, le salua

Cela fait déjà un mois que je suis de retour messire duc, et que je m'emploie à servir le Berry et Sancerre. Et oui, j'attends... J'attends depuis déjà fort longtemps dans cette salle, ces cérémonies sont décidément interminables...

Elle le quitta pour rejoindre son amie Moana.
Tu as raison ma belle, on n'en peut plus, et j'en ai assez de piétiner. Viens avec moi, on va s'asseoir. Venez aussi m'sieur le maire... J'ai mal aux pieds !

Et elle se dirigea vers un banc recouvert de velours rouge, pour s'y reposer et terminer son godet.
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Shern

Arrivé un peu en retard, le De Beauharmont, dont la noblesse n'était pas encore reconnue, alla se glisser jusqu'au Capitaine Taf et les gens autour de lui. Se contentant d'un bref salut il observa avec attention la cérémonie.
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Taf

Il se croyait en retard mais non en fait... Tant mieux, il aurait pas aimé. A peine installé il vit arriver Shern, qui heureusement n'avait pas pris la place qu'il réservait à Déesse. L'aurait plus manqué que ça tiens.

Ca va toi? Cette permission se passe tranquillement?

Il commençait à trépigner sur son siège... Elle était où?
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Ost du Berry: http://garnison-du-berry.forumactif.com/

Moana

Depuis le temps qu'elle était arrivée, la cérémonie n'avait toujours pas commencé... pourtant elle avait eu le temps de demander une "chope test " à Taf, qui lui en offrit une; voir l'arrivée de son fiancé qui comme elle, s'était rapproché des tonneaux bien garnis; admirer Taf qui s'était changé pour la circonstance...Bref, cette cérémonie allait elle débuter???

La patience n'était point la qualité première de la blondinette, surtout qu'une chope ne pouvait pas être suffisante pour combler l'attente...Elle bavardait donc avec Oscar de tout et de rien, en regardant l'assemblée s'impatienter.
Pour plaisanter, elle demanda à son fiancé avec son sourire taquin aux lèvres.

Tu crois que je dois monter sur un tonneau pour m'insurger de cette attente interminable? Piouffffffffff , même pas de quoi boire pour patienter!!Ils ne prennent pas soin des Berrichons!!! Nous allons nous dessécher à ce rythme là!!!
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Gilgaalad

Gilgaalad s'approcha de Nathan et interrompit la conversation.

Lorsque votre grasce est prête, je l'invite à se présenter devant les Berrichons pour prêter serment.

Laissant les Ducs à leur discussion, le héraut s'en alla vérifier que tout était bien prêt et qu'il avait emporté son livre des vertus.

Le livre en main, il se plaça à côté de l'écritoire où se trouvait déjà le serment que Nathan allait prononcé.
Le Duc y apposerait sa signature pour qu'il puisse le ranger dans ses archives.

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Georgepoilu

Enfin prêt, le Duc d'Aigurande quitte ses appartements pour traverser la place et se positionner dans les rangs des vassaux attendant les paroles de leur nouveau Duc.

Passant près d'Ysabeau, George lui donne une tape dans le dos.

Alors baronne, de sortie à la capitale ? Aristote a t il entendu vos prières pendant votre retraite estivale ?
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Ysabeau

Ysabeau sourit et répondit à Astérie

La petite Margaux va bien, c'est une enfant très sage... Mais pour l'instant, elle est chez les nonnes, je l'y ai conduite car elle avait un petit problème de santé, oh pas très grave mais on n'est jamais trop prudent. Elle est très bien soignée là bas, on m'a envoyé des nouvelles.
Je suis plus inquiète pour mon Oxy... Il soigne une "six roses" chez les moines, et le traitement semble bien long. Je prie pour qu'il nous revienne en bonne santé, et je vous avoue qu'il me manque.
Mais je ne veux pas vous ennuyer avec mes soucis, nous sommes icelieu pour faire fête à notre duc n'est-ce pas ?

Tout en parlant, elle avait vu le signe de main de son ami Jimmy. Jimmy, nouvellement nommé Prévost des Maréchaux...

Pardon Asterie, je vais dire bonjour à mon cher Jimmy. Mais nous nous verrons certainement au cours de la cérémonie, et au Castel ou à l'Université. Et je suis à ta disposition si le duché a besoin de mes services.

Elle s'en fut rejoindre Jimmy

Coucou mon ami ! cela me fait plaisir de te voir ! Comment vas-tu ? et ta famille ? Tu viens quand à Sancerre ?
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Jimmy_de_aragon

Jimmy sourit et s'avança. Finalement, ce furent deux grandes dames qui vinrent le saluer….

— Bonjour Jimmy comment allez-vous ?

Le seigneur de Signy baisa la main d'Astérie.. Puis se redressa pour serrer Ysabeau dans ses bras…

— Fort bien, Astérie.. j'espère qu'il en est de même pour vous !

— Coucou mon ami ! cela me fait plaisir de te voir ! Comment vas-tu ? et ta famille ? Tu viens quand à Sancerre ?

— Le plaisir est partagé ! Comme tu peux le constater, je vais bien, je consulte maints ouvrages et dossiers au château de Bourges, et tout cela est fort intéressant. Je pense qu'Eleanore ne devrait pas tarder, elle s'occupait de Cyrielle. Sans doute viendra-t-elle avec sa gouvernante, Rose. Quant à Arhiana, elle est chez les nonnes, afin de mieux se préparer à l'accouchement.

Il se recula pour laisser passer un convoi de moinillons.. Sans doute les choeurs de la cérémonie.

— Sancerre… Aaaaaah, j'ai bien hâte d'y être.. Il me faut une escorte ou bien y aller avec l'armée de ma fille, j'ai trop de bien à protéger pour les risquer sur les routes. Je suis désolé de vous avoir fait faux bond l'autre jour, il fallait que j'étudie et de plus, j'étais bien trop chargé… J'ai vendu depuis diverses choses au marché, et me voilà plus léger.

Et notre cher Oxytan, toujours au monastère ? J'espère que ta fille viendra, Eleanore en sera ravie.
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Ysabeau

Mon Oxy... oui, il est toujours au monastère. Je l'ai vu voici deux jours, les moines l'ont laissé sortir un court instant et il m'a rejointe à la Sancerroise... Mais pour me dire hélas qu'il était loin d'être guéri et qu'il restait derrière les murs.
Ma petite Margaux est aussi chez les nonnes, un léger problème de santé, mais je pense qu'elle reviendra, je ne sais quand.
Heureusement les amis sont là, mais ils me manquent.
J'ai oublié de te féliciter pour ta nomination, te voilà Prévost ! bravo !

Elle se tourna, regardant à droite, à gauche, devant, derrière...

Tu penses que le couronnement commencera bientôt ? Ils nous font attendre...

dit-elle à Jimmy en pouffant
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Taf

A peine eut-il mit la main sur une chope qu'il entendit une voix connue... Moana.

Comment? Les agapes n'étaient pas encore de mise? Norf... Puis arriva Oscar.

Bonjour vous deux. Content de vous voir.

Et de leur tendre une chope à chacun. Ce malgré un regard noir d'un des valets du castel.

Trois tests valent mieux qu'un...

Pardonnez-moi, je dois aller changer ma vesture. Même commissaire aux mines, il ne serait pas de bon goût que j'aille tout empoussiérré au couronnement de not' Duc.
On se retrouve tout à l'heure.

Et de vite filer se changer...
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Ost du Berry: http://garnison-du-berry.forumactif.com/

Susi

La jeune Niraco avait pris sa décision. Cela faisait des semaines qu'elle était à Chateauroux et qu'on ne lui avait rien appris sur l'actuelle faune importante du Berry. Elle avait bien le souvenir du vieux duc George, qui déjà dans son enfance était le vieux duc seul figure berrichonne dont elle se souvenait à part son père. Mais voilà, Su' avait 15 ans, Su' était revenu pour se réconcilier avec le monde, arrêter un peu ses conneries, peut être même lâcher l'apprentissage du brigandage - pillage, oublier le passé et bouffer le futur. Hélas, pour le moment elle n'avait rien à se mettre sous la dent. Personne a rendre chèvre, et comme on dit "pas de projet tue le projet.

C'est après avoir commandé un baquet d'eau chaude à l'aubergiste, s'être lavé, habillé, que Susi s'était rendu en place publique.
Elle joua des coudes afin d'arriver assez près pour voir quelque chose.
Place! J'veux voir... Pardon... y a mon père là bas... pardon... t'es trop grand j'vois pas derrière! petite gueule d'ange avec sourire qui va bien ...M'ci !
Elle aperçut sont père au loin et commença à faire de grands gestes. Il y a avait du monde, et il ne semblait pas la voir. Peut être qu'il l’ignorait... et voilà Susi qui se met à gueuler pour en avoir le cœur net. Mains en porte voix :

PÈREUUUUUUUUUUHhhhh!!!!!!!!!!!!

Haussement d'épaule quand les gens autour d'elle commencent à lui faire des remarques désobligeantes. Elle décide de rester clame mais ronchonne :

J'vois pas le dérangement... c'est pas pour quelques cris, hein... en plus la cérémonie n'est pas commencée encore, alors, j'peux crier, j'gueule pas plus fort que vos cochons ou vos chiens, hein !

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Asterie

Asterie aperçue Ysabeau se dirigea vers elle. Bonjour Ysabeau comment allez-vous ?
Elle la remercia d’un léger geste de la tête et d’un sourire , merci.

Vous êtes tout aussi ravissante.Je suis également ravie de vous voir ici , il est vrai qu'il y a peu d’occasion de nous voir.Nous pourrons au moins parler un peu toilette et affaires domestiques cela me changera un peu. .

Elle sourit . Même qu’elle ne soit pas de même opinion politique Asterie appréciait la Baronne de Sury . On pouvait apprécier de personnes non seulement pour leur amitié et l’intérêt qu’elle pouvait vous porter mais également pour leur personnalité et une chose était sûr la Baronne de Sury était une personne d’honneur. Une amitié somme peu particulière une indépendantiste et une royaliste on dit que des contraires et des différences d’opinions peuvent avancées ensembles lorsqu’il y a une chose en commun et cette chose c’était le Berry.

Et comment va votre petite Margaux, j’espère qu’elle ne vous en fait pas trop voir. Elle sourit.

Puis se tourna vers Jimmy qui venait les saluer .Bonjour Jimmy comment allez-vous ?
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Gilgaalad

A la vue de la grand place, Gilgaalad se transforma instantanément en maître de cérémonie.
Le Duc de Berry voulait du faste, du prestige, que ce jour soit mémorable dans l’histoire du Berry.
Le Vicomte était arrivé tôt.
D’un geste, d’un mot, il régentait premier boutellier, chambellan, grand échansson, ou autre grand officier de la cour, qui eux-mêmes régentaient leurs suivants. Suivants houspillant d’obscurs laquais s’agitant en tout coin de la grand place !

Planté sur la longue estrade qui barrait toute le devant du parvis de la cathédrale, Gilgaalad était pensif, observant le manège de quelques bougres qui tentaient vainement de le satisfaire en déplaçant le lourd trône ducal d’un demi-mètre plus à gauche, vingt centimètre plus au sud pour bénéficier de plus de soleil, un mètre de recul par sécurité.
Enfin, un sourire, un geste, et les visages rouges d’efforts soupirèrent d’aise.
Le trône ducal était en place.

Déjà, Gilgaalad passait à autre chose, dans son esprit prenaient place les différents protagonistes. La foule se tenait à distance, tenue en retrait de l’estrade par un cordon de gardes en grand uniforme. La haute Noblesse se placerait sur l’avant, et par là la petite Noblesse. Mgr de Montemayor… hum… sur la droite du trône.

Quelques consignes aux gardes pour finir. Les bourgeois et notables aux premiers rangs, le clergé en face des marches, le petit peuple occuperait les derniers rangs.
Gilgaalad grommela, cela lui rappelait les fêtes du PARS a contrario des populades. L’arrivée des premières personnes tira le héraut de sa torpeur.
Il rajusta sa tenue et s’avança au devant du Duc.
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Jimmy_de_aragon

Voilà bien quelques jours que Jimmy de Aragon entendait les artisans et ouvriers préparer la Grande Place de Bourges pour les "allégeances" au duc Nathan… En ce jour fastueux, il avait revêtu sa plus belle tenue et attendait que les siens le rejoignent à la fontaine devant la mairie…

Il vit passer dame Ysabeau et leva la main afin d'attirer son attention, elle sembalit bavarder avec Astérie , qu'il avait croisée récemment au conseil......
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Skarr

Oscar avait laissé les affaires de Sancerre pour venir voir la cérémonie d'investiture du nouveau duc de Berry... pas tant qu'il soit particulièrement heureux du résultat des élections, que pour voir au moins une fois les allégeances de la noblesse être renouvelées et les serments prêtés à nouveau. Et pour boire à l'œil, aussi. Tiens, quand on pense à la boisson... sa fiancée Moana était près d'un tonneau, pas juchée dessus pour une fois, et profitait d'une bug en compagnie de Taf. Il alla les rejoindre.

Bonjour, mon amour. Et bonjour à vous, Taf. Comment allez-vous ? et madame ?
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Bimba18

"Le rêve d'un enfant enfin exaucé..." De Bambi.

Pour rien au monde, la Biche aurait loupé le couronnement de Son Blond... Tant de temps à espérer le voir finir Duc de Berry, enfin le grand jour était arrivé... Se frayant un chemin parmi les déjà présents, elle s'approcha juste ce qu'il fallait pour ne pas attirer toute la foule sur elle...
Si les péripéties passées avaient été turbulentes, le temps en avait fait une femme presque discrète si ce n'est ce foutu malentendu berrichon qui tombait fort mal... Enfin, quoi qu'il en était, elle était Berrichonne et aujourd'hui était fière d'avoir pour Duc l'Ambroise qu'elle vu pousser au fil des années...

Un regard sur l'Assemblée présente, elle esquissa un sourire sous sa capuche lorsqu'elle vit Georgeounet... Peut être était ce là, le bon moment de lui parler... Attendre la fin de cérémonie pour le chiper dans un coin et lui parler entre quatre yeux... Elle verrait bien en temps voulu... Surtout que son attention se porta sur quelqu'un d'autre à ce même instant... Long soupire qui s'échappa de ses entrailles, elle resta figée quelques secondes avant que le brouhaha de la place publique ne la sorte de ses rêveries...

La cérémonie allait commencé et fièrement elle l'écouterait... Nathan allait être le renouveau du Berry, celui qui avait autant envie qu'elle de le faire renaître...

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Georgepoilu

Quelques jours auparavant, lors d'une visite à AIgurande, le vicomte Gilgaalad, toujours héraut de Berry avait signalé à son vieux compagnon de route que le nouveau Duc de Berry voulait recevoir les allégeances de ses vassaux en place publique de Bourges.

le vieux Duc sourit de ne jamais y avoir pensé en se disant qu'il était bien ce neveu, qu'il allait donner la fraîcheur de sa jeunesse à notre pays.

Pour éviter d'arriver en retard et crotté par le trajet, George s'était rendu dans son hôtel particulier - toujours en construction pour y résider jusqu'à la cérémonie.

Voyant le désordre laissé par les derniers tisserands, George grommelle en enjambant les tissus laissés devant la porte de sa chambre.

Les boisons ayant coulés à flot la veille à la taverne du coin, c'est par le bruit sur la grand place de Bourges où donnait la fenêtre de sa chambre, que le Duc d'Aigurande sort de ses songes.

La foule qui se réunit, le personnel ducal qui monte le décorum pour recevoir le duc, voilà qui résonne dans sa tête comme un tambour. maudite bug se dit George en posant pied hors de son lit.

le soleil semble levé depuis quelques heure,s il est grand temps de se préparer. mousse à raser, lame à la main, la barbe en premier.
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Ysabeau

La place se remplissait, une petite foule était là, les nobles bien sûr qu'elle salua d'un signe de tête, mais aussi de simples villageois, comme son amie Moana, la fiancée d'Oscar, le maire de Sancerre, à qui elle envoya un baiser ailé, à distance car elle pouvait difficilement la rejoindre.
Le duc arriva, magnifiquement paré. Il n'avait pas répondu à sa missive, nul doute que les préparatifs du couronnement et son travail ducal prenaient tout son temps.
Alleaume la salua.

Citation:

Bonjour Dame Ysabeau, j'ai bien entendu reçu votre missive, avez vous eu une réponse de notre Duc ? J'ai pour ma part demandé à Corentin de rentrer à Sancerre au plus vite afin de rendre l'argent qui appartient à la ville. Le Maire souhaite t-il porter l'affaire devant la justice ? Il est évident que si c'était le cas je ne m'y opposerai pas..

Elle lui répondit :
Merci de vous préoccuper de cette affaire messire duc. Non, notre duc n'a pas eu le temps de répondre à ma missive, et je n'ai aucune nouvelle de Corentin, qui se trouve je crois toujours à Châteauroux. Je pense que notre maire ou moi-même allons lui écrire, pour lui demander quand il compte revenir à Sancerre pour rembourser la mairie. Je veux bien croire à sa bonne foi, je m'étonne cependant qu'il n'ait jamais averti le conseil municipal de cette opération de sécurité, et qu'il n'ait pas pensé à restituer les fonds la veille du résultat des élections. Mais encore une fois, nous allons écrire et attendrons une réponse avant de lancer la machine judiciaire. Faisons encore un peu confiance. Je ne voudrais pas accabler votre fils tant que je n'ai pas la certitude qu'il a mal agi. Je pense que vous me comprenez...

Elle salua Alleaume, ne voulant pas le déranger davantage. Puis elle fit quelques pas et vit Asterie, resplendissante, arriver sur la place. Elle appréciait beaucoup la médicastre et son dévouement pour le duché.

Bonjour Astérie, vous êtes magnifique dans cette robe. Je suis ravie de vous voir ici.
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Asterie

[Domaine de Château neuf sur cher]

Asterie se trouvait dans son bureau à faire quelques courriers et étudier le fameux code d’Hildegarde elle avait devant elle plusieurs formule elle avait beau essayer mais il y avait toujours quelques chose qui manquait elle avait déjà réussi à trouver trois des éléments il en contenait cinq.
Elle repoussa ses parchemins puis s’adossa à son fauteuil. Lorsque son majordome Gaston frappa à la porte.
Madame pardonner mon intrusion mais vous venez e recevoir une missive du bureau du Hérault.

Merci Gaston, cela doit être la convocation pour la cérémonie d’allégeance du Duc Nathan.

Elle prit la missive et sourit.
Il était question de son allégeance mais également du couronnement du premier Duc du Berry indépendant. Cela allait être une belle cérémonie.
Quelques jours plus tard dans ses appartements elle s’apprêta pour se rendre au château pour la cérémonie.
Elle avait décidé de se rendre rapidement dans son bureau du Bailli pour en profiter pour déposer des annonces pour les fonctionnaires, il en fallait et malheureusement, ils se faisaient rares ses derniers temps elle se demandait même où ils pouvaient bien être. Le travail pourtant n’était tout de même pas lourds.

[Arrivée au château de Bourges].

Aider de son cocher Firmin elle descendit de sa voiture

puis se dirigea à l’entrée du château salua les gardes et se dirigea rapidement dans son bureau, déposa les annonces et se rendit dans la salle des allégeances. Il se trouvait déjà du monde des badaus qui venaient par curiosité.

Elle se présenta au maître de cérémonie et se dirigea vers les personnes déjà présentent. La cérémonie d’allégeance était aussi l’occasion de réunir la noblesse Berrichonne et de discuter des différents faits divers.

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Rico_hirson

La lumière commençait à manquer dans cette forêt un peu à l'est de Bourges.
Premier bivouac avec son ami Saint-aignanais comme lui, Betimoxkor. Rico avait passé sa journée à cueillir des fleurs. Première activité depuis la fin de son armée ! Peut être en garnirait-il son bouclier ?
De retour dans son hamac, le baron devait écrire son allégeance.
Ne pas être à Bourges en ce moment historique était regrettable, mais ainsi va la vie.
Rico se rendit compte qu'il avait oublié deux ou trois choses, tant pis, l'allégeance n'attend pas.
Son texte terminé, il héla son aide de camp.
Gonthier !
Prends ceci, garde le précieusement et va sur la grande place de Bourges, tu iras au couronnement du Duc Nathan et remettra à ses gardes ce parchemin.
Ensuite, tu iras m'attendre à Bourbon, en face de la faculté, installe dans une taverne et attends moi.
L'aide de camp prit la lettre, une pièce pour le voyage et se réjouit, il pourrait revoir sa bien aimée Gwendoline.
Rico quitta son hamac, alla préparer Blanche pour la route cette nuit, il était content, quelques heures avant il venait de recevoir l'autorisation d'étudier en Bourbonnais.
Cela lui permettrait peut être d'oublier un peu ses compagnons de l'Ost, mais on ne refait jamais l'histoire.
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Ernestine.

L'Aigurande, toujours au courant des ragots. Et quel ragot ! Son cousin, le magnifique Duc du Berry serait couronné en ce jour sur la place de Bourges. Alors discrètement, elle avait fait préparer un cheval de noble race, de noble appartenance pour se déplacer jusqu'à Bourges. Aussi, son frère l'accompagnerait. Elle n'avait aujourd'hui pas cette envie de donner une image de fille imbue de sa personne. Pourtant, elle l'était. Un peu, peut être, et peut être était-ce de famille.
Aujourd'hui, une fierté de plus entrait en sa famille. Nathan, le fier Duc du Duché du Berry indépendant. Çà sonnait bien, plutôt très bien, même. Elle avait de même fait préparer ses robes et bijoux: ne pas passer pour une fille imbue de sa personne, mais pas pour une gueuse non plus. Sa robe favorite pour les grandes occasion qu'elle portait à merveille était de couleur bordeaux, ornée de fil qu'on aurait cru d'or et d'argent sur le col et les coutures. Une excentricité pleine de charme qui lui était naturelle. Et de toutes façon, il fallait qu'elle l’éblouisse, son cousin, qu'il la remarque, voire qu'il ne remarque qu'elle. Et ça, c'était vraiment imbu de sa personne.

Elle passa les portes de Bourges accompagnée de son frère, Alphonse, et se dirigea vers la place où elle fit attacher les chevaux, et se précipita, avec grâce, vers la place.
Elle y vit son Duc de cousin. Quel prestige ! Il était l'idéal, en ce jour. Une classe incomparable, peigné, coiffé, habillé comme un prince. Somptueux. Elle souri, fit un léger signe de main, et se faufila dans le public pour essayer de gruger des places. Elle était bien la nièce et cousine des Ducs.

Alleaume

* Il se trouvait face à lui, après lui avoir laché quelques mots par politesse.. Alleaume ne voulait pas l'embarquer maintenant dans une tirade dont il avait le secret. C'était le jour J, c'était son jour, il ne pouvait pas lui en vouloir d'être Duc de Berry et d'avoir moins de temps à lui consacrer..
Le Duc d'Argenton l'avait su bien avant que cela arrive, revêtir l'habit de Duc demande du temps, beaucoup de temps, et comme il n'y a que vingt-quatre heures dans une journée, il faut bien chercher quelques part des coupes de temps à orchestrer.. Si l'on avait peu d'amis comme Alleaume, c'était chose facile, mais le Garçon de Louvières était un homme connu et reconnu. Lui en vouloir ? Non jamais, Alleaume n'était là que pour la réussite du jeune homme, pas pour autre chose.. Enfin, si, il voulait connaitre autre chose du Duc de Berry, mais ce n'était pas le moment.. Ils devaient se consacrer à la réussite du projet ducal.

Aussi, esquissa t-il un léger sourire à la phrase de Nathan.. Ils se voyaient moins, ce n'était pas faux en soit, hormis au conseil ducal, ils n'avaient pas encore eu l'occasion de se retrouver en privé. Malgré que Alleaume se trouvait souvent en mesange à l'attendre, mais il ne venait jamais. Tant pis. Il ne lui en tiendrait pas rigueur, même si un petit sentiment de frustration se faisait sentir en lui. Oui, il avait de fort sentiment pour sa personne, oui, il en voulait encore plus, mais ils étaient en positions de statu-quo pour le moment, et cela ne devrait pas changer en si peu de temps. Il fallai laisser du temps au temps. A sa réplique, il répondit d'une voix basse et douce. *

Nous sommes du même avis, nous ne nous voyons point assez.. Il faut y remédier si tel est votre désir.. Je serai enchanté de vous rendre visite à Louvières, ou bien dans votre bureau ducal au palais Jacques Coeur.. Vous savez que je suis tout disposé à vous servir et à vous visiter.

* Un petit sourire se déssina sur les lèvres du Duc, puis il se recula un peu, afin de laisser de la place, il n'allait pas s'accaparer le Duc de Berry à lui tout seul tout de même ! Une horde de groupies allaient sans doute arriver d'un moment à l'autre, agitant des pancartes en l'air où on pourrait lire " Vive Nathan !", ou encore " Nathan Foreveeeeer ". Rien de plus normal après tout pensa t-il..
Il alla prendre place sur le banc prévu au conseil ducal, il salua son collègue Taf déjà bien présent.. Toutefois il resterait proche du Duc afin d'assurer sa sécurité. Des soldats aussi avait été dépêché pour l'occasion afin d'assurer que le calme allait régner durant toute la cérémonie.. On n'était jamais trop prudent.
La Baronne Ysabeau arriva à sa rencontre, lui parlant de l'affaire de Sancerre concernant son fils ainé. Voila quelque chose qui mettait le Duc de très mauvaise humeur.. Il n'aimait pas que son nom soit mouillé dans des histoires étranges, et celle ci avait un goût d'étrange, de mauvaise blague..

Corentin avait il ou non détourné de l'argent de la mairie ? C'était la question cruciale.. Ses opposants Sancerrois en étaient sur, mais les conseillers ducaux semblaient lui faire confiance. Il n'avait pas d'opinion lui même sur la question.. Il avait du mal parfois à cerner son propre fils, il ne le pensait pas capable de voler, d'autant plus qu'il avait directement dit où se trouvait l'argent.. Malgré tout se serait à la justice de décider si il fallait aller plus loin ou pas, ce n'était pas à lui en sa qualité de père, à dire si oui ou non il était coupable, il s'en remettait à la justice du Duc et du Duché.
Il esquissa de la tête à la demande de la Baronne, puis lui répondit. *

Bonjour Dame Ysabeau, j'ai bien entendu reçu votre missive, avez vous eu une réponse de notre Duc ? J'ai pour ma part demandé à Corentin de rentrer à Sancerre au plus vite afin de rendre l'argent qui appartient à la ville. Le Maire souhaite t-il porter l'affaire devant la justice ? Il est évident que si c'était le cas je ne m'y opposerai pas..
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Capitaine des armées du Berry
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Unmort

Qu'il en fût infatué ne négligea pas sa qualité tellurienne, ce ne fut pas un sisyphe de voir la chose de la sort, l'entendre un peu plus, la vivre se révélait être impossible. Nathan dans un dilemme de conscience, de vie, ne sut comment se comporter. On eut pu dire de lui, que le garçon de Berry fut sémillant.
Oui Nathan, Duc de Berry, ne lésina pas sur la mise en valeur de son statut. Fat, arrogant, prétentieux... Foutaises d'une jalousie mal avisée. Il fit preuve d'une opiniâtreté sans égale afin de faire comprendre que sous ses apparences de non-catonnien, sous les atours du faste et de la démesure, se cachait sans équivoque, un salut sérieux d'une ténuité exemplaire. Certains le pensèrent inapte à gouverne, n'ayant pas les prérequis idoines. Malheureusement pour les zoïles personnes, Nathan sut le faire. L'éducation à Aigurande était de bonne qualité.
Nathan Duc de Berry indépendant, voilà un titre congru!

La cérémonie, qui, verrait apparaître le premier duc du Berry indépendant, se déroulerait sur la grande place de Bourges. La place par excellence de la capitale Berrichonne. La place qui connut les plus beaux hôtels particuliers d'Europe, la place qui connût, notamment, l'hôtel Particulier des Louvières, la résidence principale de Nathan. Il n'eut pas loin pour arriver au lieu. Il n'eut pas à traverser la ville de Bourges, là où, un pandémonium aurait pu connaître sa reviviscence. Quand bien même que le jeune Ambroise faisait gage de satisfecit à voir sa ville grouiller de gens. Il s’estomaquait de la longueur des trajets. Attendre, attendre et franchir les impedimentas, ce qui le vicia la plupart du temps. La vie dans les terres reculées, un réel plaisir, mais, tout le monde savait le garçon de Louvière doté d'un ego surdimensionné. Il en devint même un parangon à en croire les émules faisant acte de son égotisme prolifère.
Il ne tança pas, il ne put s'y résoudre. Il acceptait et ainsi allait sa vie.

Un homme sans cœur est un homme sans logis. Nathan était arrivé, et, il dut bien l'admettre, il connut une certaine jaculation à l'idée de se faire introniser officiellement Duc de Berry. Non pas comme un enfant qui eût attendu la friandise. Nathan ne fut jamais de ces gens que l'on pouvait acheter par la friandise, il était, en réalité, impossible de le faire. Voilà l'auguste affaire. Nathan était conscient de son honneur il s'en résulta une outrecuidance.
Il deviendrait le séide de son peuple et il en devint fanatique, de cette idée qui lui trottait dans la tête.

-Votre grâce, ravi de vous voir. Nous ne vous voyons de moins en moins dernièrement. Nous nous en inquiétons.

Le ton fut bas, comme s'il fut inquiet.
Et il attendit.
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Moana

La blondinette avait entendu parler de la cérémonie de couronnement de Nathan et des allégeances que devait faire la noblesse berrichonne à son nouveau duc, élu, pioufffff, vi élu, par les berrichons...

L'urne avait parlé, même si elle avait voté blanc sur son tonneau, Moana respecterait le choix de la majorité, de moutons peut être, mais de la majorité.
Comme toute berrichonne qui aime boire la bière offerte, elle se décida d'aller zieuter l'assemblée et le déroulement de la fête.

Baluchon sur son épaule, où quelques provisions pour la route se mêlaient à ses affaires de rechange pour être présentable le jour J, elle marcha plusieurs jours afin de se rendre au lieu donné soit la place de Bourges.

Contente d'arriver, elle prit une chambre à l'auberge la moins chère mais de qualité convenable malgré tout. Là, elle fit un brin de toilette pour cacher les efforts effectués lors des jours de marche, puis s'habilla avec ses habits de rechange. Enfilant une jolie robe rouge et noire, elle tenta de dompter sa crinière infernale dans un chignon dont quelques mèches retombèrent autour de son visage, puis décidant qu'elle était assez bien fagotée pour regarder de loin la commémoration dont elle ne partageait pas l'engouement, elle descendit quatre à quatre les escaliers pour débouler dans la grande salle de l'auberge et passer directement la porte de sortie.

D'un pas assuré, elle alla en direction de la place de Bourges. Arrivée à bon port, ou en bonne place, elle jeta un regard sur les personnes déjà présentes : forcément les grands du moment étaient bien là. Elle vit également ses amis Horan et Ysa, mais se rappelant qu'ils étaient nobles et elle non, elle préféra rester en retrait. Petit coucou de la main pour leur montrer sa présence, malgré tout, la blondinette n'était quand même pas une sauvage!
Puis, elle se retourna et vit Taf boire avant tout le beau monde une bug. Se faufilant à ses côtés, elle lui murmura

Je peux en avoir une aussi en attendant le début des festivités?
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Taf

Voilà le grand jour était là. Bien avant que le soleil ne darde ses rayons sur la place, celle-ci fut discrètement entourée par un service d'ordre officieux.
Rien n'était vraiment redouté de la part des berrichons. Mais des séides à la mine grise avaient été vus. Malades ou mineurs effrénés? Toujours est-il qu'après un vol, un incendie, quoi d'autre encore? Bien des choses se voyaient possibles.
La surveillance était en place, avec l'aléatoire lié à ce genre de rassemblement. L'officier berruyer n'avait plus qu'à aller changer de vesture puis rejoindre les rangs des Conseillers qui seraient présents en ce jour unique.

Au passage, il testa la qualité de la bug offerte... Parfaite! Il réfréna son envie de faire de même avec les victuailles... Un regret l'accompagna jusqu'en son logis...
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Ost du Berry: http://garnison-du-berry.forumactif.com/

Amaelle.

La jeune femme devait être là ! Son blondinet cousin, devenu Duc du Berry c'était amusant à ses yeux. Elle sortie donc de l'antre qu'elle c'était faite. Une maison en ville, elle c'était constitué un petit palais, avec l'argent qu'elle avait toujours soutirer à Nathan et Johanara. La maison peu meublé, posséder plusieurs pièces de différente taille. Elle avait revêtue sa houppelande simple, ses longs cheveux soigneusement tressé et enchignonée, le désavantage du mariage ...

Une fois arrivée sur la place de Bourges, elle observa les personnes déjà présente. Elle eu un sourire, bien qu'elle soit accompagnée de sa domestique. Celle-ci avait décidé de veiller à se que la sœur de sa maîtresse la baronne mange correctement, celle-ci avait arrêter de manger et avait perdu trop de poids durant les deux derniers mois.
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Ce soir, le Berry connaîtra le prix du sang & des larmes

Ysabeau

Comme tous les nobles du Berry, Ysabeau avait été conviée au couronnement du duc Nathan. Bien qu'elle n'eusse pas les mêmes opinions politiques, bien que son cœur saignasse toujours à la pensée que les berrichons avaient choisi de rompre avec le royaume de France, elle respectait l'avis de la majorité, et elle appréciait Nathan qui se donnait pour le Berry.
Elle revêtit donc une robe écarlate, fit atteler un coche, et se rendit à Bourges, sur la grand place.
Il y avait déjà du monde, la place était décorée d’oriflammes, un petit rayon de soleil... Allons, la cérémonie serait sans nul doute belle.
Elle avait écrit au duc, l'avant-veille, car, fidèle membre du conseil municipal de Sancerre, elle partageait les soucis du maire concernant les finances du village.
Elle espérait qu'il aurait le temps de lui répondre, mais se doutait bien que le couronnement et les allégeances lui prendraient du temps.
Sur la place, elle salua Kateline, qui lui sembla bien fatiguée... Norf, couvait-elle quelque chose ? puis se dirigea vers Alleaume.

Bonjour messire Alleaume. Nous voici réunis pour une grande fête... Au fait, avez-vous bien reçu ma missive concernant les finances de Sancerre ? Les pigeons s'égarent parfois...
lui dit-elle en souriant.
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Horan

Annoncé depuis quelques jours, un grand évènement avait lieu en Berry : le couronnement du nouveau Duc.
Afin de s'y rendre, Horan était parti la vieille de Saint-Aignan pour se rendre à la Grande Place de Bourges... il renoncerait certes à une journée de salaire, mais cet évènement était inévitable pour tout berrichon.

Il ne connaissait pas beaucoup de monde dans la capitale, aussi, il s'empressa de s'assoir, isolé dans un coin, pour écouter le discours du Héraut du Berry, Gilgalaad de Noldor.
Une fois celui-ci terminé, Horan se laissa bercer par ce somptueux mélange de musicalité naturelle.

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Post Tenebras Lux

Primaelle

Edit : le sujet traine trop, et j'ai une mort à mettre en route, du coup Kate n'aura pas pu venir ce jour là...

Gilgaalad

Le 30 septembre de l’an de Pasques 1461 marquera l’histoire du Berry comme étant le jour où le Régnant du Berry prêta, pour la première fois, allégeance au peuple berrichon.

Ce jour, le Duc Nathan sera donc le premier Duc de Berry à prêter serment devant tous.
Pour ce grand jour la grande place de Bourges devait être décorées des plus belles fleurs du pays, des tables couvertes d' un immense buffet devaient être dressées, de la bière devait couler à flot, de la musique devait résonner de plus belle, tout devait être préparée avec grand soin.

Mais d'abord l'annonce...

Citation:

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Alleaume

* Aujourd'hui aurait lieu la cérémonie d'allégeance envers le nouveau Duc de Berry. Il se trouvait pour le moment dans son bureau à la garnison, en effet, il n'avait pas de bureau au palais Jacques Coeur, c'était un comble tout de même ! Il était obligé de squatter le bureau du connétable Berruyer, car il n'avait aucun endroit pour ranger ses montagnes de paperasses.. Se trouvant donc dans ses quartiers à la caserne, il avait l'occasion de rencontrer un peu mieux les soldats, se fondre avec eux lui permettrait de se faire accepter plus facilement d'eux.. Ce n'était pas facile d'être un nouveau capitaine, qui était étrangé à l'ost..Et même pire, il était le Renard dans la bergerie. Commander toute les forces du Berry était un poids sur les épaules du Duc.
Il était le premier Capitaine a cumuler ses fonctions avec celles d'une armée seigneuriale, cela lui donnait un sentiment de pouvoir que certains considéraient bien mal.. Les jaloux étaient bien entendus les plus mal placés pour avoir quelque chose à en redire, mais il était si facile de critiquer lorsqu'on est incapable d'une quelconque réussite, grand bien leur fasse !
Il ne tirait ni gloire, ni argent de l'exercice du pouvoir.. C'était bien la différence de ceux voulant faire carrière pour avoir un jolie cv à afficher !

Il quitta la caserne en début d'après-midi, afin de se rendre au Palais ducal. La cérémonie n'allait pas tarder à commencer, et il comptait bien être un des premiers cette fois-ci. Il passait tellement de temps dans l'exercice de ses tâches, qu'il n'arrivait jamais à l'heure d'habitude, arrivant souvent même à la cloture des allégeances. Mais étant un vassal sans failles dans ses devoirs, le Duc ne l'avait jamais recalé. Peut être qu'un jour un duc moins complaisant lui ferait retirer ses fiefs pour son retard, tant pis, il n'en avait pas besoin pour vivre après tout. La valeur de la noblesse n'a que celle que l'on veut bien lui donner.. Il avait vécu sans pendant longtemps, il pourrait le revivre sans problème, car on sait ce qu'on laisse.
Après avoir chevauché dans la ville durant quelques minutes, il arriva enfin aux portes du palais. Il laissa son destrier à l'écurie, puis traversa les couloirs du château, afin de se rendre dans la salle du trône.
Il devait être déjà là, le beau blond, portant avec fierté la couronne ducale, assit sur le trône avec majesté. Il se souvaint alors de la proposition coquine faites dans les locaux du FIER il y a peu, concernant justement la dites salle du trône.. Cela le fit sourire imaginant le jeune Duc en uniforme militaire, l'air martial prêt à recevoir Alleaume.

Arrivant enfin devant la dites salle, il approcha du garde, et il l'annonça alors en ses termes. *

Sa Grâce Alleaume de Niraco, Duc d'Argenton !

* Il entra dans la dites salle, puis voyant le trône au loin, VIDE ! Personne dans la salle, norf de norf, mais qu'elle était donc cette plaisanterie ? Il se gratta la tête, se demandant s'il ne s'était pas trompé de jours.. Et bien non, on était bien le 30 septembre d'après ce qu'il pensait.. Il sortit alors de la salle, puis se dirigea vers un des pages trainassant dans le château. *

Dites moi l'ami.. Je suis à la recherche de la cérémonie d'allégeance du Duc ! Il me semblait qu'elle devait se passer au castel de Bourges, dans la salle du trône pour être un peu plus précit.. Enfin bref, comme d'habitude quoi ! Comment se fait il, que Sa Grâce ne soit point présente ? Ne me dites pas qu'il est encore en train de compter fleurette !

- Et bien Votre Grâce ! N'êtes vous pas au courant ? La cérémonie d'allégeance et le couronnement auront lieu sur la Grande place de Bourges. C'est une première ! Enfin, vous avez aussi inauguré les forêts Berrichonnes.. C'était assez sympa dans le genre !

Norf de norf.

* Sur ses mots, il partit presque en courant, non pas que l'évocation du souvenir lui ai fait peur, disons qu'il n'avait guère envie de parler plus longtemps, et qu'il devait se dépécher, sinon il serait bel et bien en retard ! Un peu plus tard, il arriva enfin sur la grande place de la capitale, puis il vit le trône ducal, puis il le vit, le beau blond, installé sur son trône.. Qu'il était beau en Duc pensa le jeune homme.. S'il avait pu, il lui aurait sans doute sauté dessus sans rien dire, mais ce n'était ni le lieu, ni l'occasion. Il s'avança juste, puis fit une révérence devant le Duc de Berry, avant de prendre place dans la file des nobles qui allaient prêter allégeance en ce nouveau jour. Quelques mots s'échappèrent de la bouche du Duc d'Argenton. *

Votre Grâce, c'est un plaisir de vous voir.
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Capitaine des armées du Berry
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Cradu

Le tumulte à la sortie l'avait empêché de sortir et comme les gens avaient tendance à crever comme des mouches ici il avait bien l'intention de leurs faire les poches. L'homme rabattant sa capuche sur la crane fit donc demi tour, lorsqu'il revient vers la salle du trône celui qu'on appelle le Dément s'y était assis, non content de tuer son meilleur ami il devait l'humilier ensuite ? Cet homme méritait vraiment de crever, mais bon Cradu il était pas payé pour ça. Devant le trône se jouait une tragicomédie, deux amis se déchirant à cause de leurs familles et hurlant à plein poumons dans une sale devenue bientôt vide, ou à force de courir les gens finissent pas atteindre les extrémités de la salle.

Dans ses deux hommes il reconnu le cousin de son maitre, Tobe, l'homme était bien trop droit pour que le demi masqué ne compte sur lui pour sa vengeance et il ne fallait pas oublié que Zelgius est aussi leurs cousins... Contre lui se battait le jeune Angevino-Berrichon Wyllas, qui lui était devenu un ami de son maitre, le Sidjéno conterait surement sur lui pour sa vengeance si jamais il décidait de se venger... Mais travailler au service du demi masqué comportait aussi la notion de prévoir les choses, Cradu devait donc prévoir qu'il souhaiterait justice pour son frère et qu'il aurait besoin de monde. A grandes enjambées il rejoignit les deux hommes se battant devant l'aveugle,
et faisant signe à Tobe de ne rien faire il attrapa Wyllas par le cou en lui chuchotant à l'oreille.

Le demi masqué va avoir besoin de vous pour venger son frère, ne vous battez pas seul face à eux vous serez plus utile dans les jours à venir.

Puis jouant la comédie devant les personnes restante. En tentant de trainer Wyllas hors de la salle voix de grand mère ON.

Allons mon p'tit Wyllas ! Tu as fini de jouer avec tes petits copains ? J'ai fais de la soupe le diner est prêt et tu dois encore te décrotter ! Allez allez viens !

Tobe

Tobe n'en croyais pas ses yeux, ni ses oreilles d’ailleurs, une silhouette encapuchonné venais d'empoigner Wyllas avec force et le menais a la sortis, le plus curieux fut cette vois de vielle dame . une vielle dame pouvais elle avoir autant de force ?

Tobe fut soulager de ne pas à avoir à affronter son ami Wyllas, la tension redescendit.

Il se retourna vers Zelguis

Tout va bien cousin ?

Il se retourna ensuite vers les trois gardes

Vous trois, occupez vous de faire sortir les blesser et les mener a un médicastre, je m'occupe personnellement de la protection du cousin. Allez ! Rendez vous utiles !!!
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Wyllas

Wyllas s'était déjà préparé a paré son coup lorsque l'homme apparu, il n'en fût que plus surpris ... Il pensait mourir à ce moment, ne faisant pas le poids devant un rose noire en armure ...

Oui, Oui, Grand-Mère, laissez moi le temps de marcher ....

Plus loin dans la salle, il se tourna et chuchota :

Si vous avez des nouvelles, faites moi en signe ... Je suis plus qu'impatient

Alekine

Alek venait de rentrer de son voyage. Il était parti avec un duc, qu'il ne l'aimait pas, il le trouvait faux et manipulateur, il avait accepté l'élection du bout des lèvres.
Et il apprend que les anciens ducs l'avaient tués. Alek leur en voulait, le tuer comme César était trop d'honneur pour lui.
Qu'allait il se passer, Alek ne le savait pas, mais il aiguisa sa fidèle épée. il fallait bien prévoir même l'imprévisible.
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Là où je vais? Vers mon destin, et j'y vais rapidement.
Mais non ce n'est pas une épée, c'est une croix un peu coupante.

Shern

La foule sortait de plus en plus et malgré quelques malheureux qu'ils avaient du abattre, les gardes et les soldats de l'Ost dont Shern arrivèrent à canaliser la foule. Wyllas, une jeune recrue qui annoncait sa démission, menaca tout le monde puis partit, avant que le caporal puisse intervernir... Ne cherchant pas à comprendre la situation mais avant tout à ramener le calme, Shern se placa près de Zelgius, toujours l'épée à la main, l'uniforme tâché de sang, hêlant ici et là des ordres aux soldats, arrêtant quelques paysans trop agités.
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Alban_de_niraco

Alban N'interviendrait plus pour le moment, trop de choses et il en était dépassé, néanmoins il regarda la scène, un duc mort et des Berrichons en train de s'entretuer

*il sourit même*

C'était donc ça le Berry, un Duc élu faisant n'importe quoi et un autre sur le trône qui à mon avis n'avait pas sa place dessus...

Personne ne pouvait le voir mais lui voyait ce qu'il pouvait se passer, décevant ça l'était...

En attendant il préféra s'occuper d'un énergumène Bandit du L.D qui voulait le descendre sans vraiment savoir pourquoi, très belle la vie en ce moment...

Mais il continua de regarder sa petite série, marrante en soi.
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Taf

Les allégeances débutèrent sans rien d'exceptionnel, sauf le droit de préséance usé cette fois, c'était bien la première fois qu'il voyait les nobles de Berry prêter leur allégeance selon leur rang... Mais ce bel ordre ne dura pas.
George arriva, se pencha et la pandemonium débuta. Le seconde de stupeur passée, le soldat et Conseiller qu'il était mit sa main à l'épée et entama un pas en avant. Le Duc était agressé, par un puis deux puis trois puis... Trop de berrichons et non des moindres. Pas de réflexion il lui fallait assumer sa charge. Ouais... Bien belles que ces pensées sauf que ça se passe pas ainsi. A peine il esquissa un pas qu'un poids énorme s'abatti sur son épaule et qu'une voix de basse profonde lui intima un

Pas bouger!
Péremptoire et guère contestable, car même sa main armée fut immobilisée. Il eut beau s'ébrouer et gesticuler rien ne fit céder cette entrave.
Il ne put donc que regarder, horrifié.
Il savait qu'il y avait un risque pour Nathan lors de cette cérémonie publique et en plein air. Mais malgré ce qui se sussurait ici ou là jamais il n'aurait pensé à une coalition des anciens Ducs.
Puis tout alla crescendo, les gardes assignés aux personnalités se mirent en place pour protéger qui ils devaient protéger. Les uns s'écartaient d'autres haranguaient.
Là des rictus d'horreur, ici d'offuscation, ailleurs d'incrédulité... Et l'estrade rougissait du sang de celui qui fut et ne sera pas le premier Duc du Berry libre.

Le choc fit place à tout autre sentiment, les jambes faiblirent et il s'assit.Le Capitaine rallia les soldats... Il n'esquissa pas un mouvement.
Qu'allait-il faire désormais? Déjà des jeunes Fiéristes clamaient leur retrait du parti... Et hurlaient à l'injustice. Basins!!!
La pression emprisonnante se relacha un peu. Il tourna alors la tête et reconnut un des gens d'armes de son parrain Germigny. Norf!

C'est bon j'ai compris, mène-moi au Vicomte...

Dépit et désamour se disputaient la prééminence en lui à présent, mais la réflexion en cours les confinait en tiers plan.
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Ost du Berry: http://garnison-du-berry.forumactif.com/

Tobe

Tobe ne pouvais dormir en sachant la dépouille de l'ancien Duc a même le sol, une dépouille dont personne ne se souciais. Même un traître si noble soit il a le droit de trouver le repos, sachant qu'une fois jugé par ses paire ici bas, le très haut le jugera a son tour.
Tobe avais avec lui deux Soldat de Germigny mis a sa disposition le temps que tout se calme.

Tobe leur intima l'ordre de ramener un brancard improvisé afin de transporter le corps du défunt duc. Les deux solda acquiescèrent d'un hochement de tête.

Il leur fallut 5 bonne minute pour confectionné un brancard. Tobe les aida a placer le corps rigide, froid et couvert de sang sec, cela faisait quelques heures déjà que le duc était ainsi.

Les deux soldat soulevèrent le brancard et suivirent Tobe qui partais vers la sortie de la salle.
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Amaelle.

L'Ambroise, reçu ses chaussures, puis elle vit le corps Ducal transporté sur un brancard, elle explosa, hurla :

"- PUTAIN VOUS FAITE QUOI? "

Elle devient paranoïaque et se met entre le corps du cousin et le brancard. La rousse à les cheveux lâché, les pieds nue, elle vient d'hurler et son teint c'est rougit. Ses émeraudes semblent menaçante et autour de sa main, est visible une lanière de cuir, menaçante. Elle est prête à sauter sur les gens et les étrangler si celle-ci n'obtient pas d'explication quand au déplacement du corps.
Voir Amaëlle en colère est un mauvais signe. Elle est sans cesse calme, belle comme un ange, alors imaginez un ange en colère.
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Ce soir, le Berry connaîtra le prix du sang & des larmes

Tobe

Dame, écartez vous je vous en prie, je n'ai que très peu de temps pour l’emmener chez un médicastre pour que sa veuve puisse le pleurer et lui faire ses adieu dignement. Si vous voulez nous rejoindre la bas, nous, nous devons nous hâtez.

(RP¨en halle : Processio autem defuncti Ducis En total accord avec Nathan, le contrat de confiance ! )
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Amaelle.

La jeune femme, perdue s'écarta, elle récupéra ses chaussures et s'éloigna avec le cortège en disant à l'homme :

"- J'suis de la famille à Nathan, j'vous suis. "

Sa veuve. Amaëlle n'avait pas pensé à Flora, comment celle-ci prendrait-elle la mort de son époux? Elle savait que la relation entre les deux c'était rompu, m'enfin c'était si étrange. L'Ambroise laissa le chaos là où il était, tous payeraient, elle s'en fit la promesse. Pied nue elle suivit.
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Ce soir, le Berry connaîtra le prix du sang & des larmes

Alban_de_niraco

Quand Alban entendit Amaelle il ne pouvait ne pas réagir mais c'était dur car il aimait cette femme et savait qu'elle faisait partie de la famille...

Il s'approcha d'elle, la prenant par le bras...

Amaelle, voulez-vous venir avec moi, j'aimerais vous tenir compagnie, le souhaitez-vous ?

Cette femme était remarquable, il avait discuté avec et ne voulait pas la laisser dans un tel état, la comprenant bien entendu....
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Tobe

Amaelle. a écrit:

"- J'suis de la famille à Nathan, j'vous suis. "

Alban_de_niraco. a écrit:

Amaelle, voulez-vous venir avec moi, j'aimerais vous tenir compagnie, le souhaitez-vous ?

Si vous souhaitez nous accompagner messire c'est maintenant car le temps presse et je ne veut point que des personnes avec des intention malsaine nous surprennent.

Sur ces parole, Tobe Commença a marcher suicit des deux gardes.

(la suite du RP se fait sur le RP dédié au cortège sus nommé plus haut.)

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Amaelle.

L'Ambroise fût stoppé par Alban.Elle se souvient de celui-ci, elle avait chercher à faire connaissance avec sa belle famille et c'était retrouvée face à celui-ci. Elle regarda d'un air glaciale et mauvais son bras, violé de nombreuses fois, elle détester désormais les contacts masculine sur elle.

"- Je vous suit. Mais après je devrait rejoindre les Ambroise, ma famille "

Elle le précise, son sang est Ambroise, son mariage est Niraco.
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Ce soir, le Berry connaîtra le prix du sang & des larmes

Cyo

La petite compagnie arborant les armes de Montusson arrive enfin à Bourges afin d’être présente au couronnement du premier Duc de Berry indépendant Nathan. Loin de se douter de ce qu’il s’y trame en ce moment, les hommes déambulent dans les rues presque vides de la ville pour rejoindre la grand place où se déroule la cérémonie. Le petit groupe prend son temps, les rues vides permettent de visiter la ville comme bon leur semble. Cependant, ce n’est point en ce jour historique que l’on peut se permettre flâner dans les rues de la ville que l’on a l’habitude de visiter.
Ils tournent à gauche puis à droite et se retrouvent dans une ruelle encombré où il est impossible de passer à plus de deux hommes de front. Le jeune homme fait signe de se retourner pour prendre un autre chemin.
Voilà plusieurs heures qu’ils sont en ville et si près du but, mais les cloches se mettent à sonner.

Messire, les cloches ne devraient point encore se faire entendre !

Sourire du jeune homme.

Bien ! Hâtons-nous, on ne doit point s’apercevoir de notre retard.

Trop tard, la place est bondée et la foule ne permet point de s’approcher sans bousculer les personnes qui la quittent. On entend : « le Duc est mort ! » ici et là dans la foule. Le jeune homme fronce les sourcils et descend de sa monture. Il désigne les hommes d’un rapide geste et donne ses ordres :

Toi ! Mets les chevaux à l’écart et attends notre retour. Vous ! Avec moi. Mon père doit se trouver sur l’estrade, il faut le trouver et le mettre en sécurité au plus vite.

Pas un mot de plus, le petit groupe s’engouffre dans la foule et tente de se faire un chemin. En approchant du trône le fracas des armes se fait entendre et il n’en faut point plus à Cyo pour se saisir de son épée et en donner l’ordre à ceux qui l’accompagne. Il était proche et commençait à voir la scène sans en comprendre le sens, on lui fit un passage afin d’être au plus près de l’estrade pour y grimper. Cyo voyait qu’il y avait plus de monde qu’il ne devait y en avoir proche du Duc. Un regard à gauche puis à droite pour se rendre compte que Nathan n’est point là où il devrait être. Les questions fusent dans sa tête et restent sans réponse. Il se rappellera de son retard en ce jour si important pour le Berry. Le jeune homme profite de la pagaille et de l’aide de ses gardes afin d’atteindre le point en hauteur et se faire aussi discret que possible afin de ne point être une victime de plus. Il fait un pas de côté et aperçoit le Dément sur le trône et Sancergues à ses côtés qui affiche un large sourire. Se déplaçant encore, il constate que le Poilu est également là, bien entouré et voit enfin son père. Sans réfléchir, il passe derrière le trône pour le rejoindre et se prend les pieds dans un objet. La couronne ducale ? Le plus beau des trophées en cette journée, à n'en point douter ! Pourquoi se trouve-t-elle à cet endroit ? Pas une autre pensée à ce sujet, il met genou à terre afin de la ramasser et la mettre en sécurité avant de se relever et de se présenter à son père qui est à quelques mètres de lui.

Père !
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Georgepoilu

A peine son acte posé, George voit ses fidèles vassaux Berruyer et Bubul l'entourer, le prévôt berrichon, sans doute tirailler entre sa fonction et son allégeance rejoint aussi son suzerain. Même s'ils avaient souvent des divergences politiques, en ce triste jour d'automne, le poilu se dit qu'il avait bien choisi ses vassaux.

Il aperçoit également la pétillante Debrinska qui n'avait pas hésiter à le rejoindre avec ses hommes pour veiller sur lui, dès qu'elle avait reçu sa missive. toujours présente quand il avait besoin d'elle.

Perdu dans ces brèves pensées, le poilu réalise cependant l'agitation qui commence à gagner la foule au fur et à mesure que la rumeur se répand " le Duc de Berry est mort, assassiné par ses amis et surtout les 5 derniers Duc de Berry".

le secret était resté entier jusqu'au moment fatidique, juste quelques fidèles avaient été averti qu'ils devaient être présents pour des raisons de sécurité et aucun duc n'avait failli à sa mission. Zelgius, mine, Gilgaalad et Alleaume, tous avaient fait leur devoir.

George voit encore le regard d'incompréhension de son neveu quand il avait plongé sa dague dans le corps de cet enfant qu'il avait vu grandir et aimé. Qui pourrait comprendre qu'il avait porté cet acte non pour le Berry ou sa famille mais pour sauver son neveu ?

Contrairement à Alleaume, il ne croyait pas en une collusion de Nathan avec les français, mais son neveu s'égarait et risquait la noirceur de son âme. Pour le sauver, il avait frappé son neveu, pour le sauver tant qu'il en était encore temps. Les vrais raisons de son geste, le poilu s'était juré de ne jamais les révéler pour ne pas noircir l'honneur du défunt.

George fait signe d'emporter la dépouille de Nathan

un Duc de Berry ne doit pas être livré aux charognards, emportez sa dépouille ! dit il en s'adressant à un de ses compagnons, avant de réalisé que des berrichon avaient déjà emporté le corps.

Norf de norf, sortons d'ici, le sang a suffisamment coulé, inutile de faire ruisseler celui d'innocents et retrouvez le corps de mon neveu pour l'amener à Aigurande, il devrait reposer aux côtés de celui de feu mon épouse.

Et le Duc quitte l'assemblée escorté de ses vassaux et amis. un de ses gardes tire par le bras le Zelgius qui passionné ne réalise pas qu'il vaut mieux se retirer.

un autre neveu au sol

Alphonse, est ce le moment de faire la sieste, allez suis moi ! on se retire !

il prend par la main sa nièce Ernestine pour l'emmener avec lui et quitte les lieux sous bonne escorte
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[RP] Couronnement du Duc Nathan et allégeances