[RP] Couronnement du Duc Nathan et allégeances

Son épée se fracassa sur celle de Tobe. Wyllas le regarda d'un peu plus près, et le reconnut

Tobe ? Tu fous quoi avec eux ? Ils assassinent le duc et tu les défends ? Pars je t'en prie, je ne veux pas me battre contre toi !

Il pointait son épée en leurs direction, prêt a se battre si il le fallait.

Je n'hésiterais pas à t'attaquer, je te préviens tu ne me laisses pas le choix. Je n'ai pas peur de toi !

Fatigué de sa récente maladie, Tobe s’était endormis au fond de la salle, et cela depuis bien avant le début des allégeances, fort heureusement, il ne ronflait point quand il dormait, il était plutôt du genre a marmonner.
Mais il n'avait pas un sommeil si lourd que cela, tobe entendit un coup sourd, un odeur faisandé venais lui picoté les narines, tobe se réveilla en sursaut avec un chausson sur la tête, il le jeta au loin et se leva..

Mouuuuhaaaaaaaa ! Dit il en s’étirant.

Il cligna des paupières et vit la salle, le sol ensanglanté, des gens courant, des personnes blessées, ou se battant les uns contre les autres... Mais ce qui le fit se réveiller d'un coup, d'un seul c'est le corps du Duc Nathan sur le sol étendu la,sans vie, inerte.

Hein ? Dit il .

L'homme qu'il avait rencontré quelques jours plus tôt en taverne était manifestement sans vie, cet homme que tobe qualifier de singulié, presque associable, auprès de la femme du concerné.

Bon... Il leva les yeux et vit Zelgius son cousin assit sur le trône ducal.

Il se mit à marcher en sa direction.

Dites Cousin ! Pouvez-vous m'exp.... Nul le temps de lui parler qu'il vit un homme foncer tête baissée pour attaquer son cousin.

ZELGIUS, Prépare toi à goûter à ma lame, sale traître !

Tobe se mit en travers du chemin de l'homme accompagné de trois "colosse", et il sortit son épée du fourreau.

Halte la !

4 Contre 1 ... Vous voulez devenir duc vous aussi ? Ça vous va à merveille

Pas un pas de plus, je ne veut point devenir Duc, mais quiconque tente de faire du mal à ma famille tâtera de mon épée !

Tobe fit un geste de son épée pour prévenir l'homme de reculer.
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Des chaussons dans le nez ? En tout cas, ça ne sentait pas bon... Ceux qui entouraient la gazoute qui lui avait envoyé ses chausses ne devaient pas se sentir très bien.

Il les renvoya donc bien vite dans la direction d'où ils venaient.

Et ceci en entendant Mine rire à côté de lui ! Il aurait dû lui envoyer un des chaussons dans la bouche en fait... Dommage !

Et les combats continuaient... Aussi se pencha-t'il vers les gardes aux armes de Germigny qui le suivaient depuis qu'il était aveugle durant les grandes occasions pour leur adresser quelques ordres alors que Wyllas s'approchait sans qu'il ne puisse se rendre compte de la scène devant lui.

Je commence à m'ennuyer de ce vacarme. Allez dans la mêlé et tuer ou assommer ceux qui refusent de poser leurs armes et qui ne sont pas des nôtres.

Voilà, ça c'est fait ! Et puis fallait dire quand même que la dizaine de gardes du Dément se devaient de pouvoir l'arrêter si jamais il était pris de folie... Ils devraient donc pouvoir s'occuper de la populace sans grand soucis.
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Sauf.
C'est ce qu'il avait comprit.
L'homme ne l'avait pas tué et il en était heureux. Il était un peu jeune tout de même et n'avait même pas eu le temps de connaitre plus intimement quelques berrichonnes. Ç’aurait été un drame impardonnable en la famille assurément.
Du courage ? Il ne le savait point. Du moins sur l'instant, tout s'était passé si vite ... Il s'était rappelé son arme, sa soeur, son Oncle, son Maître, son Duc, ceux qui finalement formaient sa famille. Ce n'était surement que de l'inconscience. Son état le prouvait bien. Lui qui ne savait pas se battre se retrouvant luttant en tenant tant bien que mal sa lame ... Ridicule.
Nouveau voile.
Le noir cette fois.
Plus aucune force ne l'habitait. Il sentit des bras. On l'emportait. Simplement, il espérait que ce n'était point pour le taillader tranquillement plus loin ...
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Alexans s'était retourné pour voir Alphonse au sol et ensuite c'était avancé pour défendre ceux en arrière de lui, quelques paysans voulant vengence tombaient sous son épée leur arrachant simplement leur fourche ne voulant pas les tuer essayant de les résonner... Alexans c'était fait blesser au bras aussi, il saignait mais il tenait.

Il apperçoit ensuite Wyll courrir vers le trône, sur le coup il ne comprenait pas mais par la suite il comprit, il n'avait pas eu le temps de réagir et alors Alphonse dans un désespoir se jette sur Wyll mais trop blessé...

Alexans s'avance et voit Wyll lever l'épée... Un homme déjà à terre, sans armes, il allait le tuer.. pourquoi?...

Wylll noooon! Arrête...!

Puis il s'arrête, pas grâce à son "non", il avait déjà commencé à resdecente son épée et se mit à courir vers le trône.. Alexans devait prendre une décision, le trône était protégé, trop de gens. Il alla donc vers Alphonse et le prend par le bras...

Vincent on doit le sortir....

Il soulève Alphonse et lui passe un bras autour du cou essayant de le ramener en sécurité se faisant un passage, l'épée à l'autre main.
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Il n'attendit pas une réponse des deux autres, tout cette conversation n'avait été qu'une simple ruse .. Il attendait seulement que ces hommes baissent leurs garde, trop occupé à parlementer et à protéger les autres. Son seul objectif était là devant lui, presque à découvert et aveugle : Zelgius. Il ne voyait complètement rouge sous l'effet de sa rage incontrôlable.

Heureux d'avoir trouvé une entente, Alexans ...

Ce fût les derniers mots qu'il prononça avant de s'ouvrir un passage vers le dément, épée à la main, en bousculant tout ceux qui lui barrait la route

retourne a coté de sont père et du neveux du duc Georges .
et attend les prochains qu il veulent tenter le coup.
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Alexans avait reconnu wyll, il était à l'OST et quadn il portait pas l'habit de soldat, il avait toujours le même costume pour se battre... c'est pas un masque qui le changerait... Encore plus quand il se mit à parler, sa voix était très reconnaissable, Wyll avait du agir sur un coup de tête sans trop réfléchir à son avis...

Wyll je suis du même avis mais pour l'instant il faut protéger tout le monde, les ducs, y compris mon oncle, s'expliqueront à temps voulu. Pour l'instant, il faut protéger les villageois et contre attaquer les rebels... c'est le mieux que l'on puisse faire et surtout raisonner les soldats de l'OST...

Alexans regadait tout le monde s'ils étaient d'accord, il ne voulait plus de sang, du moins, au minimum.
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Il jeta son masque, ça sert à rien de toute façon, Alex l'ayant reconnu ... Vincent pointant une épée, et deux autres inconnus l'agressant

Je vous laisse une chance de vous en sortir, aidez moi, des innocents meurent ! Protégeons les, je ne veux pas me battre contre vous, mais pour les protéger, il y a eu assez de mort avec Nathan .. L'Ost est devenue folle pour protéger ces ducs corrompu

Il les regarda, sincère. Après tout, il voulait seulement protéger les villageois en évitant le plus de mort possible ...

Ça marche ?

Il leur souriait, confiant.

La brune avait appris qu'une cérémonie d'allégeance allait avoir lieu. Un homme qu'elle avait rencontrer dans les tavernes de Châteauroux lui avait proposer de venir y assister. Peut être que cela lui changerait de celles du Béarn. Elle se rendit donc mais là elle trouva quelque chose qui ressemblait beaucoup à un champ de bataille.

Que se passe t'il ici ? demanda t'elle à une femme qui passait par là.

Les ducs ont tuer le duc...

les ducs ? quels ducs ? le duc ? quel duc ? c'était embrouillé tout ça ... des yeux elle chercha Alex. Etait il là ? avec tout ce monde armée il aurait peut être besoin d'aide. Elle tata ses bottes ou se trouvait deux de ses magnifiques dagues, qu'elle fabriquait elle même. Sous sa cape son épée pendait dans son fourreau.

ALEXXXX où êtes vous ?

Elle s'avança tentant de chercher où il pouvait bien être. Puis elle l'aperçu, souplement elle s'approcha de lui.

Alors Alex vous avez besoin d'aide ?

Bon sang mais c'était pire que chez elle ici. Ils avaient des amusements un peu bizarre.
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L'ARCHEVEQUE DANS LA CATHEDRALE

Prévenu sans autres informations qu'un combat avait lieu a quelques pas de la Cathédrale , angelo attrapa tout ce qui était le plus précieux sur l'autel , ordonna que les portes de la Cathédrale furent fermé et indiqua a une poignée de garde de le suivre par une porte dérobée afin de le protéger d'une éventuelle agression
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Wyllas fût soudain pris d'une rage furieuse ... Tout ce qu'il voulait était de venger Nathan, au prix de tuer les siens, ceux de fier. S'en était trop, après le duc, les soldats et les paysans loyaux ? Ça allait finir par quoi, l’annihilation de tout ceux qui n'éprouve aucune traîtrise ? Il était temps d'en finir, de défendre ses principes, ce en quoi il se battait, ce qu'il trouvait juste ! Il déposa en une fraction de seconde un masque sombre sur son visage et s'approcha du Fieriste le plus près, un autre traître, selon lui. Pas un seul instant il doutait de ses gestes, il dégaina et barra la route à Alexans

Ton chemin est terminé, Noldor. Tu paieras pour tes crimes, pour vos crimes

Il dégaina et le fixa, yeux dans les yeux, d'un air familier

L'Ambroise réagit. Ils viennent de tuer Nathan, ils se battent et déjà ils prennent le trône Berrichon. Elle soupire et retire sa chaussure, puis la seconde, se retrouvant pied nue. Qu'importe. Elle envoie les deux, sur le trône du Berry, à la tête du nouveau Duc, en espérant que cela le touche. Puis de sa voix douce, délicate, sortant de ses lèvres appétissante ;

"- Je ne sait pas ce qui est le plus pourris, le Berry, ou l'irrespect de la mort "

Même les traîtres, on droit à un deuil. Elle ne sait pas que Nathan en est un, elle n'a pas compris réellement le but des anciens Ducs. Pour elle se qui compte c'est le respect d'un deuil. Un deuil ... sanglant.
Pour l'instant, les coupables payerons, à ses yeux c'est ce qui compte. Elle ne comprend pas cette trahison. Elle détache également ses longs cheveux roux, qui tombent en ondulations légère jusqu'à ses hanches et forme une aura autour d'elle, elle garde dans ses mains, une lanière de cuire, elle à vu autrefois son Ange gardien faire de même, pour étrangler quelqu'un.
Elle ne comprend pas, elle veux respecter la mort de son cousin, un reste de l'éducation religieuse stricte peut-être et du pardon accorder.
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Ce soir, le Berry connaîtra le prix du sang & des larmes

Il n'avait pas fallu longtemps pour que des camps se forment. Le Dément, toujours assis sur le trône ducal, entendait distinctement le fer s'entrechoquer. Les paroles prononcées assez fortement ou assez proches de lui.

Le brouhaha.

Son filleul était mort. Alleaume l'avait annoncé. Bonne chose que cela.

Le Dément avait la couronne du Duc entre les mains. Il avait arraché cette dernière quand il avait envoyé le blond dans les bras de son amant. Sa main droite servant plus à tenir l'objet qu'à en faire le contour, le suivi des courbes de la couronne était plutôt effectuée par sa main gauche. Main du Démon disaient certains. Les croyants, les fanatiques. Au même titre que des cheveux roux étaient le signe de sorcellerie.

Et les hurlements, les fracas et les combats continuaient. Ici et là, il entendait appeler à la fuite, aux explications, au Berry Libre. Un consulat de cinq anciens Ducs de Berry avait déterminé la direction que prendrait la cérémonie et les mois qui suivraient cet assassinat public.

Le Consulat des Cinq. Un joli nom... Pourquoi pas !

Et au fil de ses pensées, le Champlecy s'était enfoncé dans le trône ducal. Laissant tomber la couronne. Une couronne emplit de souvenir d'asservissement du peuple berrichon. Maintenant qu'ils étaient Indépendants, cette couronne devait être remplacée.

Puis... Sans crier gare alors que personne ne semblait vouloir s'intéresser à lui et était bien plus préoccupé par les quatre autres Duc, le Dément fit raisonner sa voix dans le chaos environnant.

Assez ! Le sang a assez coulé anui.

Le sang ne coulerait pourtant jamais assez pour lui.

Ceux qui tenteront de porter la main sur nous se verront récompenser de leur "loyauté" de la même manière que Nathan !
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Il y a si longtemps qu'elle est partie du Berry, qu'elle ne connaît plus les arnaques de la politique du Duché!
Mais le Poilu l'a appelée. Il avait besoin d'elle et si il l'a fait, c'est que son combat est juste, même si il y a eu mort d'homme !

Alors comme ils l'ont juré cette nuit, elle et ses hommes font un rempart de leur corps pour Georges...

Ils se sont mis en cercle autour de lui, ferraillent dru contre les lames des soldats du duc défunt.

Il est certain que l'homme ne fuit pas, George est au -dessus de tout cela! Mais, il doit rester libre, ne pas tomber sous les assauts pour pouvoir expliquer au peuple le pourquoi de cet assassinat fomenté par les 5 Ducs rassemblés sous les mêmes couleurs.... celle du Berry libre et indépendant!

Il semble que l'étau se resserre autour d'eux, d'une feinte, elle embroche un soldat de la garde ducale, le sang gicle de la blessure se mêlant à celui du défunt Duc...

Le sang de la plèbe, une fois versé à la même couleur que celui des nobles songe-t-elle

Debrinska entend les cris, les pleurs, elle songe qu'ils doivent tuer dans l'oeuf l'émeute qui se prépare, alors, se redressant de tout sa taille, elle crie à pleine voix, consciente d' outrepasser ses droits:

BERRY! pour le Berry libre! Berry à moi!
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Alphonse venait d'assister à une scène orchestrée de main de maître par les anciens Ducs et atrocement sublime tant dans son dénouement que dans sa réalisation. L'effet de stupeur qui envahit les lieux était charmant.
Certains s’effondraient en larmes sans comprendre pourquoi leur Duc était ainsi assassiné par ses Pairs, d'autres simplement hagards, cherchaient dans des regards voisins une réponse à ce drame.
Seuls quelques un savaient pourquoi. Pourquoi son cousin le Duc était ainsi déchu. Pourquoi dans ce lieux semblant une fraction représentative du Berry, certains commençaient à s'entre-déchirer. Devait-il pleurer son noble cousin ou croire que le geste de son Magnificent Oncle est le bon. Que celui de son Capitaine et de son Maître le sont également.
Alors que tout allait très vite dans sa tête il sentit la main de sa sœur broyer la sienne et dans un mouvement sans doute très irréfléchi de sa part, sa cadette partit en avant, bousculant gueux et nobliaux pour s'approcher de leur Oncle. Leur illustre modèle. Le seul qu'ils avaient eu depuis leur enfance à peu de choses près. Se laissant entrainer et écartant de son autre bras ceux qu'il pouvait il réalisa que de toutes façons, il ne pouvait plus perdre personne en ce jour funeste. Si ils avaient des raisons, les explications viendraient plus tard.
Arrivant à hauteur du groupe des cinq, Ernestine se jeta dans les bras de la personne qui ressemblait le plus à un père pour elle et qu'elle ne pouvait renier. Le sang frais de leur cousin venant tâcher sa robe en parti détruite.

Soudain, le jeune d'Aigurande se retourna et sorti son épée du fourreau. La foule et certains contestataires habituels se faisaient de plus en plus menaçants et dangereux. Il ne voulait ni tuer ni blesser quiconque en ce jour mais il défendrait la vie des siens. ceux qui étaient derrière lui étaient en quelque sorte tous de sa famille à présent.
La voix du Capitaine retentit, il est vrai que cette épée, c'est lui qui la lui avait donnée. Il était maintenant de l'Ost berrichon, en plus d'être un Aigurande.
Les ordres fusèrent. Simples, rapides. Protéger et couvrir la retraite pour ne pas dire la fuite évidement, on ne fuit pas en Berry.


Capitaine !

Je tiens la position !
Mettez vous en ordre soldats !


Il n'était dans l'armée qu'un simple soldat mais la cohue l’empêchait de voir qui tenait les rangs ici. C'était le moment de prouver qu'il pouvait faire autre chose que boire et festoyer. Peut être que grâce à son nom, on l'écouterai. Quelques armes se faisaient voir autour de lui, alliées principalement. C'étaient des vieux loups visiblement. Tant mieux. Il n'avait aucune expérience.


Sortez, protégez ma sœur et mon Oncle !
Courrez !


Un filet de sang gicla sur sa joue.
Il para de sa lame une dague l'agressant de front et jeta l'agresseur sur ses fesses d'un coup de pied au ventre. Les coups semblaient venir de partout mais derrière lui, certains avaient déjà commencés à quitter les lieux.
Ils tiendraient peut être finalement.
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* La foule commença a paniquer, les gardes voulèrent tuer les cinq assassins, Shern s'interposa entre lui et un garde, le brave caporale lui sauva la vie, cela était moins une, tenant le Duc entre ses bras, il ne pouvait ni sortir son épée, ni se défendre contre une quelconque attaque. Et il se refusait à déposer le corps de Nathan au sol, sans vie.
Sa fille Susi était là, tenant une dague entre les mains, cela fit sourire Alleaume, elle avait la bravoure de son père, prête à prendre les armes pour aider sa famille et ses proches. Heureusement qu'elle était là d'ailleurs, elle permettrait au Duc d'Argenton de s'exfiltrer de la scène du crime sans trop de dégats, il pouvait compter sur les soldats de l'ost aussi, qui lui été dévoué de par sa fonction de Capitaine du Duché. *

Soldats, autour de moi je vous pris, je dois m'exfiltrer d'ici avec mes compagnons sans que nous n'ayons besoin de faire couler plus de sang Berrichon, seul le sang de la trahison peut être coulé en ce jour. Formez un cordon de sécurité autour de nous cinq, personne ne doit passer !

* Les consignes étaient donnés, ils allaient pouvoir quitter la fête, qui avait tourné au drame en moins de quelques minutes, si jamais il avait su qu'il finirait de cette manière.. le Duc de Berry aurait sans doute fait tuer les cinq anciens Ducs pour qu'ils ne puissent pas lui nuire. Sauf que leur force avait été leur détermination, ainsi que la colère de voir un si mauvais Duc se parjurer de la sorte, s'acoquiner avec la fange Royaliste plus que son statut ne lui autorisait. Et puis il y avait les raisons de l'amour, qui avait grandement compté pour le Duc d'Argenton, un crime, crime passionnelle pour avoir trahie le pacte du sang des trois comparses, Nathan, Zelgius et Alleaume. Jamais ô grand jamais il n'avait imaginé qu'il aurait pu faire une chose pareil... Ses larmes continuaient à couler le long de son doux visage, c'était la première fois depuis si longtemps, qu'il se laissa aller un moment, pleurant à chaude larmes, regretait-il ? Non ils avaient fait cela pour le salut public, pour que le Berry reste un et indiviscible. C'était leur devoir en tant qu'ancien Ducs de prendre faits et causes et de couper là où ça faisait mal..

Les cloches sonnaient, et annoncaient la mort de feu le Duc de Berry, la nouvelle se propageait tel une trainée de poudre, bientôt tout le Berry serait au courant du drame ayant eu court lors de la cérémonie d'allégeance. Tout le monde n'aurait plus que ça à la bouche, c'était une certitude. Il approcha alors de sa fille, déposa le corps sans vie de Nathan d'Ambroise, puis il essuya ses mains sur sa chemise blanche, déjà bien tâchée du sang de sa victime. Sa main vaint ensuite se poser sur l'épaule de son enfant, et il essuya ses larmes de l'autre, afin de ne pas parraitre trop déboussolé par ce qu'il venait de se passer. Elle avait raison, il fallait partir au plus vite, personne ne pouvait dire ce que la foule allait faire, peut être une révolte allait avoir lieu, et ils se feraient tous balayés par le vent de révolte. Il ne savait pas comment les Berrichons prennaient la chose, ni comment lui le prendrait sur le long terme... Bientôt la justice frapperait à leurs portes pour demander des comptes, et alors ils devraient s'expliquer sur ce qu'il venait de se produire..*

Oui, tu as raisons, suivons le Marquis George, nous ne devons pas rester ici plus longtemps, cela commence à être dangeureux.
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Capitaine des armées du Berry
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Il était là depuis le début des allégeances il avait un message à porter au Duc, un message de son frère, juste de simple félicitations pour son poste de Duc. Mais tout ne s'était pas déroulé comme prévu. Arrivé un moment les cinq anciens Ducs s'étaient avancés un à un vers Nathan et l'avaient tués tour à tour. Le Duc est mort, voilà ce que tous les badaud se mettaient à crier, même les cloches de la cathédrales commençait à sonner. Rapidement le messagers prit de quoi écrire et s'y afféra.



Courrier plié et envoyé de suite à l'intéressé.

L’intendant de Mehun sur Yèvre était présent encore une fois à la cérémonie d’allégeances des nobles du Berry. Comme d’habitude, il attendait pour remettre le parchemin de sa maitresse la vicomtesse. Cette année il avait compris que les nobles étaient appelé suivant leur rang donc il attendait qu’on appelle la vicomtesse Floryne de Loisel pour donner le papier au héraut.
Alors qu’il somnole appuyé contre un mur il voit plusieurs ducs s’approcher du trône ducal. Ils sont tout autour de lui et il ne voit rien de là où il est quand soudain il entend « le Duc Nathan est mort ».
Comment ça le Duc Nathan est mort ? Mais de quoi ? Les ducs s’écartent et il voit le Duc Nathan ensanglanté et il comprend qu’il vient d’être assassiné. Assassiné !! Un Duc assassiné en pleine cérémonie d’allégeances ! C’est bien la première fois qu’il voit ça au Berry ! Ce n’est pas que cela allait changer quoi que ce soit à sa propre vie mais il faut qu’il retourne au plus vite informer la vicomtesse, d’autant que son parchemin est pour le duc Nathan, pas pour n’importe quel duc.
L’intendant fait demi-tour et sort rapidement de la pièce.
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Floryne de Loisel
Vicomtesse de Mehun sur Yèvre
Vicomtesse de Neuvy Saint Sepulchre

Le prévôt du Berry était en bonne place lorsqu'il fit le bras armé de son suzerain le duc George déchiré la poitrine du duc Nathan…

Un pas en avant, la main sur la garde de son épée, un geste rapide pour intimer l'ordre à sa police de ne point intervenir… Il ne servait à rien de verser plus de sang berrichon en cette église … Il cherchait à comprendre ce qu'il se passait…

Les conseillers, tels les sénateurs de Rome envers le consul Caesar, avait mit fin au règne despotique et capricieux de Nathan… et même ses plus fidèles serviteurs auraient ce jour les mains couvertes de sang. Les soldats se rangeaient aux côtés des anciens ducs.. Lui-même ne pouvait s'interposer, son suzerain, son beau père même, tous semblaient de connivences…

— Le duc est mort !!!

Un vent de panique commença à parcourir l'église, les curieux fuyant, les principaux acteurs lançant des regards méfiants et s'entourant de divers protecteurs… Non, la chose semblait accepté de tous eux qui dirigeaient le duché… Cependant, les regards horrifiés et consternés de la plupart des notables et autres invités encore présents attestaient de l'horreur de ce geste incompréhensible pour eux.

— Le duc est mort !!!


Cependant, le prévôt se devait de maintenir l'ordre et de protéger les présents, eussent-ils les mains entachés du sang de Nathan…
Peut-être l'acceptation d'une armée de brigands à Bourges était-elle la cause de cet assassinat en règle ? Peut-être les multiples caprices du duc ? Peut-être des choses tenues secrètes dont seule une minorité avait connaissance…
Il vit le regard inquiet de son amie Ysabeau, vit la détermination et l'assurance de ceux qui avaient oeuvré…
Les explications viendraient sans doute très vite…

Ce qui était sûr, est que cela donnait une raison de plus aux armées du roy d'intervenir…
Mais.. Qu'est-ce donc ?… des combats ???

Jimmy de Aragon dégaina son épée et pria le Très Haut de le pardonner pour ce geste impropre en un tel lieu… protéger son suzerain… protéger le peuple berrichon… Voilà ce qu'il lui fallait faire dans cette cohue… Il rejoignit son père Bubul aux côtés du duc George...
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Sombre, taciturne, le Grand brun ténébreux, jette un coup d’œil possessif à la jeune Capitaine, puis laisse tous ses sens remonter à la surface. Il est là pour garder cette foutu porte, empêcher que quiconque sorte ou entre dans la salle mis à part Debrinska et ses frères d’arme.

Défendra cet huis au prix de sa vie, et Deb sortira, vivante, de ce guêpier .
L’a pas suivi pendant tout ce temps pour la laisser prendre et finir au bout d’une corde, ça non !

Il la regarde agir, se repend de l’avoir formé si bien…Elle a profité de ses leçons au maximum, agile et féroce à l’épée, elle s’est fait de muscles à la hache aussi, elle manie mieux que les autres la miséricorde…. Son grand défaut, c’est d’être impulsive parfois, comme ce jour…un ami l’appelle au secours et elle fonce !Comme ce jour !

Korighan jette un coup d’œil dans le couloir, « Cornes de Bouc, bande d’ Escarans (voleurs), arrêtez de palabrer, faut prendre l’eschampe de suite! » pense-t-il.
« Debbbbbbbbbbbb…il y a malmort ici! Ma lame se languit, hâtez- vous ! Si je dois venir te mander, je te bâtonne ic-lieux ! »
Crie le Lieutenant de Deb.

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Debrinska et ses compagnons portent les couleurs du Berry.
Sur sa poitrine, comme un souvenir, est épinglée la médaille des Chevaliers du Berry.
Et malgré cela, les gardes ont eu un mal fou à les laisser rentrer dans la grande salle d’allégeance.
Elle a dû palabrer, argumenter. Et puis les filles et elle ont fait quelques œillades, aguicher les soldats, leur faisant miroiter des merveilles, et le Sergent a fini par donner son accord.

Ils entrent dans la salle en silence. Elle voit Georges penché vers le fauteuil central :
Tout est donc commencé : songe-t-elle

Rapidement, la jeune femme fait signe à ses compagnons de prendre place aux endroits stratégiques.
2 d’entre eux, des forces de la nature, de fins bretteurs, rapides et agiles, prennent position de chaque côté de la grande porte. L’un surveillant le couloir, l’autre la pièce ou a lieu les festivités.

D’un geste, elle ordonne aux autres de se disperser face à la foule, pour éventuellement prévenir les actions des feudataires présent.

Comme capitaine, elle s’est avancée derrière Georges, et tire son épée dissimulée jusque là par
la cape qu’elle rejette et laisse tomber à terre. Il faut protéger son courageux ami, autant ne pas être entravé par du tissus.
La belette pousse son cri de guerre :
« Arda Para Subire! », brûle de t’élever! Ce cri qu’elle a souvent pousser en se battant à ses côtés.
Il semble avoir à l’avantage de tirer l’homme de sa transe meurtrière. Deb le touche à l’épaule, lui indique de venir avec elle.

« Allons Georges, c’est fini ! Vous avez fait ce qui vous semble juste. Venez mes hommes sont là pour ouvrir le chemin ! »

Sans qu’elle ait besoin d’une seule parole, les compagnons qui étaient dans la salle viennent leurs faire escorte.
Ceux de la porte se font menaçants!La voie est libre pour l’instant, mais il faut faire vite.
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Alexans avait su la nouvelle.... Il arrivait en retard sur les lieux, un duc duement élu assassiné sur une "soit disant traitrise".... Il ne savait plus quoi penser, c'étaient des membres du conseil ... Des gens élus, il regarde son oncle et vincent qui ne semble pas impliqué, il est soulagé mais ne sait quoi faire...

En tant que soldat il doit protéger et Alleaume un homme qu'il respecte... Ses idées se bousculairent et ne savait plus quoi penser. Il a toujours cru à la bonne justice au lieu de passer à ce genre d'action mais l'histoire humaine nous révèle beaucoup de meurtre de ce genre...

Il voit Susi au loin et soupire elle protège son père au cas... Alexans se rapproche de son oncle prêt à le défendre au cas...

Mon oncle, bonjour vincent, vous allez bien, il faut quitter les lieux avant que certains veuillent répliquer.

Alexans à la main au pommeau de l'épée et regarde autour...
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Berru était là avec Bubul serrant l'espace autour de son suzerain, Le poilu libérateur.
Main sur l'épée, tout en faisant reculer le vieux duc, il aurait plutôt voulu s'avancer pour décapiter le duc déchu.
Peu importe, ce dernier en avait déjà prit pour son compte et il fallait assurer la sécurité du vieux duc coûte que coûte.
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Toujours en attente de la réponse du Duc, elle entendit l'allégeance du Duc d'Argenton a ses cotés. Entendit, entendit, entendit
Mais pour qui se prend t-il ? Qu'elle message veux t’il faire passer de les faire attendre ainsi ?


Le Marquis d'Aigurande étant appelé se lève pour faire par de son mécontentement que le Duc dans son désir de les voir
ainsi s’amuse à leur dépend et a sa stupeur vit la dague s'enfoncer dans le corps du Duc.

Décide de reculer doucement sous le choc des évènements et de sa vulnérabilité car elle n’avait pas d’arme sur elle, se sent prise par les épaules et entend
Votre Grasce, par ici.

Rapidement par la suite le Baron de Saint-Palais arrive avec un poignard et le Vicomte de Savigny les rejoignis,
pendant que le Vicomte de Germingy l’atteignait Nathan du dos et finalement le
Duc Alleaume d'Argenton lui trancha la gorge.
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Ils étaient 5 , 5 avoir su ce qui allait se passer, 5 qui savaient pourquoi.
Aigurande, Argenton, Germingy, Sancergues, ses compagnons d'infortune étaient là.

Alors excédé et décidé, il avait appelé les nobles à l'allégeance.
Il se plaça quelques pas en avant du Duc, à l'endroit le plus approprié pour empêcher toute personne de laisser le destin d'un fou s'accomplir.

La Duchesse de Mornay fut la première à faire allégeance.
Comme attendu, Nathan plongé dans sa diva paranoïa ne répondit pas.

Le Duc d'Argenton s'approcha.
La blancheur marquait son visage, seul les initiés pouvaient comprendre les imperceptibles tremblements qui agitaient ses mains.
Gilgaalad ferma les yeux un court moment en le voyant, les mêmes tourments devaient leur tordre les boyaux à tous les 5.
Même si George frapperait le premier, il était normal qu'il en aille ainsi, Alleaume était le premier à avancer vers son destin.

Votre Grasce, par ici.

Mots inutiles en d'autres cas, mais clairement accompagnés d'un pas de côté pour isoler Josybabas du trône ducal et se saisir d'un fin poignard.

Allégeance finie, Alleaume parlait à Nathan, signal du début du jugement ducal.

Gilgaalad se signa intérieurement à quelques minutes d'un geste terrible mais nécessaire pour l'avenir du Berry.

George monta les marches, accompagné des gardes, Mine et Zelgius sur les talons.
Il devait arrêter Mine qui se présentait en avance mais m'en fît rien.

Lorsque le sang coula pour la première fois, Gilgaalad blêmit, sa gorge se noua et en quelques secondes la vie de Nathan repassa dans ses yeux.

George frappa, Mine frappa et il fit son devoir.

Trois pas droit devant.

Gilgaalad recula pour laisser passer Zelgius, essayant fine lame et petit larme.
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Oscar suivait la cérémonie avec assez peu d'attention, il faut bien l'avouer, assis sur un banc au dernier rang, occupé à bavasser discrètement et à manger sa pomme.

Le duc Nathan avait fait une petite allocution après avoir signé un parchemin, puis le héraut avait déclamé un discours vibrant sur l'indépendance : à l'opposé de ses convictions, et pourtant Oscar avait eu envie d'applaudir...

Les allégeances avaient commencé, les nobles devaient prêter serment selon l'ordre de préséance.Les ducs s'étaient approchés... et s'ensuivit une scène chaotique qu'Oscar ne vit que du coin de l'œil. Ce qu'il vit distinctement, ce fut le duc Alleaume, la chemise ensanglantée, le corps du duc dans les bras. Et il l'entendit crier "Le duc Nathan est mort !"

Mais que... Hein ? fut la seule chose qu'il dit.

Hébété, mais réalisant progressivement ce qui venait de se passer, il chercha des yeux le prévôt.
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Susi était restée en arrière, mais au moment fatidique elle s'était avancée pour regarder son père prêter allégeance. Elle ne perdit pas une miette de la scène sanglante.
Lorsqu'elle vit son père avec le Duc dans les bras, elle n'eut qu'une idée en tête, le protéger. Sa dague glissa dans sa main et elle s'avança tel un chat à travers la foule. Elle n'allait pas intervenir. Elle paraissait souvent insouciante mais dans l'action elle prenait souvent les bonnes décisions. Elle se plaça donc de telle façon à pouvoir sauter sur la première personne qui s'en prendrait à Alleaume. Elle avait tous les sens en alerte. Qui était dans quel camps? Elle ne le savait pas encore, cela faisait que trop peu de temps qu'elle était revenu vivre au Berry. Elle devait se méfier de tous.
Tout en se demandant ce que le Duc Nathan avait pu faire comme ignominie pour s'attirer ainsi les foudres du Berry.

Mine arriva en retard à la cérémonie des allégeances. Il s'était préparé pour les quelques symboliques minutes qui suivraient son arrivée.

Son poignard était prêt à être utilisé. Si il devait participer, ce serait en frappant de sa main !
Nathan le riche. Nathan le donateur. Mais il ne donnait qu'à ceux qui mourraient bien vite pour récupérer son or ensuite, jamais aux amis qui, eux, survivaient. Et il se pavanait en plus. Affichant des objets et des vêtements qu'il avait du acheter trois fois la somme que la Bourgogne avait volé au Berry.

Ce n'était pas encore à son tour de prêter allégeances, mais qu'importe ! Mine s'avança vers un Nathan déjà debout, où se trouvait déjà Alleaume, Zelgius et George. Ce dernier avait son poignard ensanglanté dans la main.

Alors il s'approcha du trône ducale, sortit son poignard et se jeta sur le Duc pour planter à son tour la lame dans le corps du jeune homme.

Nos pires ennemis sont toujours nos plus proches amis. Voilà qui résumait bien la chose !
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Mine de la Rose Noire - Baron de Saint-Palais et de Sancergues, Ecuyer de l'Ordre de Volpone - Emmerdeur ducal.

Entendant son nom, George s'avance avec ses deux gardes jusque devant le Duc de Berry. Ses deux gardes s'arrêtent net à la limite de la foule pour laisser le poilu s'avancer seul vers son neveu.

Pourtant content de le voir sur le trône, personne en voit que le vieux Duc ne sourit pas. la tête ailleurs, il s'approche de son neveu.

il ne pose pas le genou au sol mais s'avance vers lui

Nathan dit il de sa voix chaleureuse que le jeune duc avait si souvent entendu dans sa jeunesse.

George s'approche du Duc qui se lève pour accueillir son vieil oncle.

D'un signe de la main, il lui dit de rester assis et s'incline pour lui parler à l'oreille

la larme à l'oeil

Nathan, mon neveu, mon Duc, je te pardonne, puisse dieu nous pardonner aussi.

pendant que sa dague à la main s'enfonce dans le corps du duc.

une fois, deux fois, trois fois, il répète le geste sans ne plus retenir ses larmes.

il recule alors, la dague ensanglantée, le visage triste. Le Duc se lève probablement grièvement blessé
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* Il se trouvait toujours genou à terre, fixant le sol, dans une intense réflexion. Il se demandait si le Duc de Berry allait bien, il le trouvait fort pâle ses derniers jours, fuyant, et très peu présent au Conseil ducal. Il ne le reconnaissait pas, comme si un mal ardent avait prit possession de lui, et lui infligeait d'atroces souffrances. Se pouvait-il que Nathan d'Ambroise eu été empoisonné par un espion ? Mais un espion à la solde de qui ? Et comment surtout aurait-il pu s'approcher aussi prêt du Duc, sans en éveiller les soupçons de son entourage..

Ses pensées le quittèrent un instant, se souvenant qu'il était justement en train de prêter allégeance au prêt de son ami, de son amour de Duc, il releva alors le regard, scrutant Nathan dans les yeux, mais petit à petit, son regard se faisait vague, Alleaume avait l'impression qu'il était simplement en train de s'endormir sur le trône, sans répondre aux allégeances qui lui étaient faites. La Duchesse de Mornay attendait elle aussi une réponse du Duc, ils avaient l'air tout deux un peu stupide à attendre au sol de cette manière..

Soudain il se souvaint de ce que Zelgius lui avait apprit quelques jours avant à Argenton... Nathan entretenait des relations avec des hommes royalistes, il se disait même qu'il préférait royalisme à l'indépendance et qu'il serait prêt à trahir sa patrie pour cela. Il lui avait dit qu'il occupé la couche d'autres royalistes, cela rendait Alleaume fou de haine, fou de jalousie devant la trahison qui avait lieu devant ses yeux, alors que Nathan le regardait sans sourciller, il n'avait qu'une envie c'était de lui coller son poing en pleine figure.. Mais il n'en fit rien, par manque de courage ? Sans doute car il se sentait opprimé, triste par ce que le Duc était devenu.

Sans plus attendre, il se releva, et posa une main sur celle de Sa Grâsce... Avant de prendre la parole d'une voix douce et mélancolique.*

Votre Grâsce...... Vous m'avez trahi.
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Capitaine des armées du Berry
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Toujours assise sur son banc, Ysabeau regardait le début de la cérémonie d'allégeance. La duchesse Josybabas de Mornay s'avança la première, puis resta à genoux. Le duc Nathan restait muet.
Le duc Alleaume d'Argenton s'agenouilla à son tour.
Etrange, se dit-elle... pourquoi le duc ne recevait-il pas individuellement chaque allégeance ? Elle se souvenait des files attendant des heures la réponse de George... Décidément, le duc de Berry était bien peu respectueux de ses fidèles vassaux.
Mais peut-être était-ce la coutume ?
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En arrivant au château à peine quelques minutes après le levé du jour, le destin avait fait qu'elle n'avait eu sa missive qu'a la tombé de la nuit, la Duchesse de Mornay en Berry et sa suite prirent donc le temps de se reposer et de se rafraîchir.

En entrant dans la salle fût un peu surprise de voir tant de convives déjà présents, son personnel l'informant ensuite qu'elle aurait l'honneur de commencer.

De son pas volontaire s'avance la tête haute s’arrêtant devant le Duc en le saluant et d'une voie forte et claire.



Moi, Josybabas D’Émeraude, au nom du Duché de Mornay en Berry et des Vicomtés de Lury et de Lignac prêtons allégeance au Berry et nous vous reconnaissons comme suzerain Nathan, Duc de Berry par la grâce des urnes.


Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, Nathan, Duc du Berry, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous et le peuple du Berry et serions là pour vous soutenir, protéger et aider les Berrichons.
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Alphonse dans sa colère toutefois contenue avait raté des choses et fait d'autres de manière maladroites. Plus que maladroites même.
Ainsi donc c'était sa sœur, sa petite sœur, sa fragile sœur, sa ... Elle avait accosté cette homme ! Comment ? Ce n'était qu'une enfant. Une enfant bien jolie et envoutante et ... En fait non ... Ce n'en était plus une et bien qu'il ai vu les regards changer envers sa sœur, il ne l'avait jamais imaginé dans le rôle de la prédatrice. Et ça, il allait lui falloir du temps pour s'en remettre.
Il était vraiment passé à côté de quelque chose. Depuis qu'ils étaient rentrés au Berry, le jeune d'Aigurande était préoccupé par des affaires financières. Il s'était fait piller des revenus de plusieurs mois de transactions et avait du repartir de rien. Heureusement son Oncle lui avait donné de quoi se refaire mais l'esprit occupé, il avait raté les changements s'opérant chez sa sœur. Elle était femme et il allé devoir le gérer. Du moins, faire avec ... Il aurait du mal.

Du coup, il avait laissé de côté les réactions de son interlocuteur mais plus encore, avait raté la plupart des propos qu'il avait tenu après cette révélation, c'est à dire la majeure partie.
Peut être étais-ce mieux, ça lui éviterait de trop cogiter car à coup sur, si il avait été dans la même situation qu'Alexans avec un crétin comme lui en face, il aurait mal réagit.
Il regarda l'homme s'éloigner lentement et rester quelques instants figé à observer sa sœur comme si c'était une étrangère.
Au bout de quelques secondes qui avait du paraitre pour elle et le Noldor incroyablement longues et inutiles, il ouvrit la bouche avec l'intention d'interroger sa sœur mais seul un bégaiement incompréhensible en sorti et un air crétin, heureusement vite corrigé apparu sur son visage.
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L'homme l'écouta avec attention et avait suivi son approche attentivement.
Après qu'il se soit présenté, le prétendant de sa sœur ne paru pas plus étonné que cela de constaté qu'il s'agissait du frère de la plus jolie femme du Berry. Au premier coup d’œil, Alphonse ne pouvait juger si il le trouvait digne de pouvoir ne serait-ce qu'envisager de se rapprocher de sa petite sœur. Il était élégant ... Bien et alors ? Il y en avait pleins qui se donnaient un genre sans pouvoir dire qu'ils avaient inventés la Poire. Nous verrons bien ... Ils étaient partis à discuter non ?

Alphonse écouta le grand au regard fourbe, il était donc frère lui aussi.
Il comprendrait alors pourquoi le jeune non poilu mais barbu s'était intercalé entre Ernestine et lui.



Alexans de Noldor ... J'étudie en compagnie de votre Oncle.
Sachez que dès ce jour, je garde un œil sur vous et vos activités. Que si vous blessez, faites pleurer ou ne serait-ce que froissez ma sœur ... ou sa robe ... Je sais où vous trouver.



Le jeune d'Aigurande avait reprit tout son sérieux d'un coup et son air actuel n'était plus du tout aussi sympathique qu'il y a quelques minutes.
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Alexans eu un petit sourire à la réponse d'Ernestine. Aucun mot ne sortirait de sa bouche, il ne sert à rien de parler, du moins, pas à tout moment. C'est donc avec un silence et un sourire approbateur qu'un homme s'approchait d'eux. Alexans l'avait remarqué bien avant son arrivé, était-ce un homme venant protéger ce qu'il avait déjà commencé avec la demoiselle...Un chaperon peut-être mais ne bouge pas.

Pourquoi il le ferait après tout. C'est elle qui le courtise au bout du compte. C'est elle qui a fait les premiers pas en venant lui parler. Alexans n'était qu'une pauvre victime qui a vu une demoiselle à chaudes larmes sans mouchoir, son visage était en détresse, la galanterie imposait à Alexans d'aller lui sécher les joues avant que tout le maquillage ne parte.

C'est avec amusement qu'il écoute l'homme se présenter. Il n'est pas dupe Alexans, ce n'était pas une présentation amicale mais bien une présentation préventive qui, sans un protocole de politesse, se résumerait à un: "Je suis Alphonse et je suis son frère, bat les pattes et éloigne-toi."

Néanmoins, Alexans comprenait parfaitement cet homme, lui-même était le frère de sa soeur, même si elle était aînée, elle restait une femme et lui son frère c'est donc avec respect et appréhension qu'il répond.

Bonjour messire, je suis Alexans de Noldor, le neveu du vicomte Gilgalaad de Noldor, frère de Theodran de Nolodr, disparu, et de Childerique de Noldor, ravi de faire votre connaissance.

Il était important de mentionner qu'il était frère, pour qu'il comprenne qu'il comprend sa présence ici. Il passe donc le bras devant la Ernestine présentant sa main à l'homme pour lui serrer en guise d'amitié. Alexans oubliait rarement la politesse et était toujours sincère dans ses gestes. Il parlait un minimum pour ne pas prendre toute la place mais aussi pour ne dire que des mots utiles et ne pas allez dans de longues discussions qui n'en valaient pas la peine.
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Alexans aussi parler beaucoup. mais lui, il parlait toujours pour dire quelque chose. Il semblait être le genre d'homme qui a toujours le bon mot à dire, qu'il soit réconfortant ou offensant. Mais pour elle, ils avaient toujours été correctes, ces mots. Une invitation à faire connaissance avec lui, c'était ainsi qu'elle l'avait pris.

Elle suivit du regard le bout du doigt d'Alexans. Bubul, bien sûr. Et bien accompagné, en plus. Elle ne le connaissais pas beaucoup, mais il avait osé lui envoyer une missive où il diffamait sa famille. elle se serait faite sauvage, ce jour là, pour lui montrer à quel point il ne faisait pas partie de la famille Berrichonne. Pas, ou plus... Pourtant, il était présent à l'allégeance. Il allait prêter allégeance à un Duc qu'il ne portait pas en son coeur, ça, l'hypocrisie, Ernestine ne la tolérait pas.

-L'hypocrisie, je vous dis, mon cher. La maîtresse des opportunistes...

Puis il avait repris,parlant de son invitation. Elle sursauta.

-C'est à l'homme de faire l'invitation, si celui-ci espère plus qu'un déjeuner sur l'herbe, répondit-elle fermement.

Elle était satisfaite de sa réponse, mais ne la pensait pas moins véridique.

Ça grouillait de monde. Les allégeances, c'est bien une affaire de nobles, et bien souvent, il y a des nobles que l'on ne voit jamais, d'autre que l'on voit un peu trop, et d'autres que l'on adore retrouver. Aujourd'hui était le comble de l'émotion, mais il fallait rester droite. Malheureusement, l'homme intervint au pire moment, lui susurrant des mots à l'oreille et lui tendant un mouchoir. Tout bas, finalement amusée:

-Eh bien si vous ne voulez pas voir mon visage plein d'émotions, vous n'aviez qu'à pas le regarder.

Elle le regarda, lui sourit et pris le délicat mouchoir.

-Vous êtes bien bon, mon cher Alexans. C'est un jour de fête pour le Berry, mais je vois bien qu'il n'enchante pas tout le monde. Je suis touchée, vous savez. Touchée qu'aujourd'hui, tout le monde ne reconnaisse pas le FIER comme le parti d'un peuple.

Elle parle trop, se laisse emporter, et bientôt parle trop fort, et se rapproche encore d'Alexans jusqu'à coller son bras au sien -une première, regarda son Grascieux Cousin. Elle recouvrit son index du mouchoir blanc et tamponna les endroits humides de larmes.

-Que dîtes vous de discuter, tous les deux sur une étendue d'herbe? Je ferai préparer des salades, vous n'aurez qu'à vous occuper des boissons.

Voilà. C'était dit. Elle connaissait peu de monde en Berry, et ne pouvait se confier qu'à son frère, qui la moquerait tendrement, à son oncle, mais elle n'oserait jamais, et à son cousin, qui lui n'aurait jamais le temps. Bien qu'elle se dit qu'il était le seul à savoir parler correctement des meilleures étoffes par de là le monde et qu'ils devraient tout deux en toucher deux mots.

Longue attente... Une attente qui en valait le coup. Elle écouta le discours de Nathan et de Gilgalaad. Une larme coula. Sa tête resta haute. Une seconde larme vint chevaucher sa joue. Puis une troisième, et ainsi de suite. Il était là un ruisseau. Un ruisseau d'émotions qu'elle se convaincu de cacher. Sa tête se baissa, mais le sourire restait sur ses pulpeuses lèvres.
Il ne fallait pas qu'on la voit pleurer. Ses parents l'avaient longtemps, elle et son frère, éduquée hors du Berry et de ses guerres. Elle ne le regretta pas, le temps était venu de tout rattraper. Et elle était revenue au bon moment.

De son enfance heureuse, elle ne retint que peu de choses. Des parents absents, mais une joie de vivre constante. De son adolescence, et de sa vie d'adulte à venir, elle espérait en retenir bien plus.

Elle faisait partie d'une des plus grande famille du Berry indépendant. C'était SA famille. Sa famille de ducs, sa famille de nobles. Mais surtout, sa famille de justes. Lorsqu'on lui disait, lors de ses voyages, que les nobles ne vivaient que pour eux, elle ne le croyait pas, et rétorquait toujours. Elle avait bien raison.

Les larmes séchées, elle releva la tête, fit le plus grand sourire qu'elle pu montrer, et murmura à elle même:

-Vive le Berry indépendant, et vive sa Grasce Nathan !

Elle accompagnait son cher ami Bubul, ravie de le voir aller un peu mieux.
Lauriane était de la Rochelle, et s'amusait un peu de la descente aux enfers du Berry.
Oui, elle avait adoré le Berry, mais depuis son arrivée , tout allait Crescendo
les gens fuyaient la capitale, ville morte depuis peu.
Elle était là pour soutenir le Baron son ami.

Merci de m'accompagner en ce jour, vous etes un Ange, vous etes mon Ange

lauriane rougit comme un coquelicot

Je suis là pour vous soutenir trésor, et rien ni personne ne peut se mettre entre nous .
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Les rumeurs se propagent rapidement vous savez !
J'ai reçu un courrier il y a peu, ne vous en faîtes pas.

Enfin, le Duc nouvellement élu se présenta. Un "zélateur", ce n'est pas la première image qui se dégageait de cet homme. Il se tût en attendant la suite de la cérémonie.
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Post Tenebras Lux

Jimmy accueillit sa fille avec fierté et tendresse…

Bonjour le plus beau et gentil des pères, comment vas-tu ? J’espère ne pas être trop en retard.

— Non, ma princesse..Regarde , la cérémonie n'a pas même commencée…

Il attendit que les dames se régalassent des tendresses de sa fille, salua Moana puis il s'installa avec Eleanore sur le banc que leur présentait Ysabeau… La chaleur étant grande, il retira sa coiffe et la posa sur le côté, ses genoux servant de siège à Eleanore…

— Mais cela ne saurait tarder… Regarde, les prélats se mettent en place ainsi que la garde...
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Horan fut amusé par la remarque de Moana.. ils n'étaient pas si vieux pourtant ! Il sourit à Ysabeau en signe de reconnaissance, et croisa Oscar.

Bonjour Oscar ! Bien qu'un peu fatigué par la culture de mon champ de blé, je me porte plutôt bien.

Je suppose que oui, à vrai dire la ville est assez... discrète dans la vie publique. Il est donc difficile d'effectuer un conseil municipal, et la réunion publique que la mairesse a organisé n'a pas attiré grand monde. Je ne vois pas trop ce qu'on peut faire de plus à ce niveau là !

Et vous à Sancerre ? J'ai entendu parler dans les tavernes d'une terrible histoire à propos du maire précédent qui aurait "dissimulé" des écus. Est-ce vrai ?
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Post Tenebras Lux

Il était temps, Nathan s'avança vers Gilgaalad qui, commençait à s'impatienter de la longue discussion que Nathan entretenait avec le Duc d'Argenton. Après tout, pourquoi se presser, le temps était là, l'automne ne faisait que de débuter et les feuilles restaient encore accrochées aux arbres.

Il était temps, en effet, la plume fut prise en main, il allait signer, signer pour être le premier duc élu du Berry libre. Un sourire, un sourire de satisfaction. Quand les hommes luttent pour le pouvoir, pour défendre leurs convictions, leurs idées, lorsqu'ils gagnent, la satisfaction est présente. Il en fit un satisfecit par un sourire honnête. Certains dirent qu'il fût né pour gouverner, d'autres non et se firent plutôt imprécateurs, zoïles entre autres. Après tout, il faut de tout pour faire un monde.

Il signa et remit le document à Gilgaalad et prit la parole.

-En ce jour, j'affirme que je mets ma vie au service du Berry Indépendant. Que l'avenir nous soit prospère, je m'y emploierai tel un zélateur. Je me refuse de croire au sisyphe d'un changement de notre pays. Le Berry peut être fier de lui. Le Berry est et sera toujours un pays étincelant. J'en gage avec toute ma conviction.

Et c'était parti pour un festival de cérémonies et de discours. Crescendo, crescendo quand tu nous tiens!
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La blondinette s'approcha d' Ysa, et c'est avec un soulagement notable qu'elle posa son fessier sur le banc à côté de son amie à qui elle fit la bise.

Merci, ça fait du bien de se poser un peu...L'attente est longue, et mes jambes qui m'ont amenée de Sancerre à ici n'en peuvent plus de rester debout sur leurs pieds!!!

Puis elle entendit Horan et lui sourit en le voyant s'approcher

Contente de te voir Horan. Elle lui fit la bisouille. Ah ben nous allons former un joli petit groupe tous sur le banc comme des pépés qui attendent que la journée passe, chope à la main!!!!

Moana prit la chope que lui tendait son fiancé et en but une gorgée
Elle est bien fraîche, cela soulage!!Merci mon amour, tu penses à tout!!
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Seul dans son coin, Horan commençait à s'impatienter.
Il faut dire qu'il faisait encore beau et chaud pour cette période de l'année. Il entendit au loin Moana et décida de s'en approcher.

Bonjour Moana, tu vas bien ? Je t'ai reconnu de loin tu sais ! tu es... unique en ton genre.

Surprise, la baronne Ysabeau l'invitait à la rejoindre.

Je suis heureux de vous rencontrer en ce lieu Dame. J'espère que vous vous portez bien ! Puis-je également me joindre à vous ?
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Post Tenebras Lux

La blondinette sourit lorsqu'elle vit Eleanore et rigola à la révérence.
Elle lui fit un gros bisou sur la joue et lui répondit

Oui, le tonneau est resté à la maison, ce n'est pas à moi de monter dessus et je ne suis pas certaine que le duc apprécie ce type d'estrade!...

Elle lui fit un clin d'oeil amusée et soupira un coup

Bon elle commence quand cette cérémonie??? Marre d'attendre debout sans rien à me mettre dans le gosier!! Si j'avais su, finalement, je l'aurai amené mon tonneau, au moins j'aurai eu un siège sur lequel m'asseoir! Là, je vais prendre racine!!!

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Les allégeances approchaient à grand pas. Le Champlecy n'avait... Aucune envie de s'y rendre et encore moins de donner le change depuis la mort de sa filleule.

Ce fut donc grâce à sa Vicomtesse, qui avait réussi à le convaincre de se rendre au lieu de fête, que l'aveugle et sa femme arrivèrent sur la place publique.
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Arrivé un peu en retard, le De Beauharmont, dont la noblesse n'était pas encore reconnue, alla se glisser jusqu'au Capitaine Taf et les gens autour de lui. Se contentant d'un bref salut il observa avec attention la cérémonie.
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Depuis le temps qu'elle était arrivée, la cérémonie n'avait toujours pas commencé... pourtant elle avait eu le temps de demander une "chope test " à Taf, qui lui en offrit une; voir l'arrivée de son fiancé qui comme elle, s'était rapproché des tonneaux bien garnis; admirer Taf qui s'était changé pour la circonstance...Bref, cette cérémonie allait elle débuter???

La patience n'était point la qualité première de la blondinette, surtout qu'une chope ne pouvait pas être suffisante pour combler l'attente...Elle bavardait donc avec Oscar de tout et de rien, en regardant l'assemblée s'impatienter.
Pour plaisanter, elle demanda à son fiancé avec son sourire taquin aux lèvres.

Tu crois que je dois monter sur un tonneau pour m'insurger de cette attente interminable? Piouffffffffff , même pas de quoi boire pour patienter!!Ils ne prennent pas soin des Berrichons!!! Nous allons nous dessécher à ce rythme là!!!
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Enfin prêt, le Duc d'Aigurande quitte ses appartements pour traverser la place et se positionner dans les rangs des vassaux attendant les paroles de leur nouveau Duc.

Passant près d'Ysabeau, George lui donne une tape dans le dos.

Alors baronne, de sortie à la capitale ? Aristote a t il entendu vos prières pendant votre retraite estivale ?
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Jimmy sourit et s'avança. Finalement, ce furent deux grandes dames qui vinrent le saluer….

— Bonjour Jimmy comment allez-vous ?

Le seigneur de Signy baisa la main d'Astérie.. Puis se redressa pour serrer Ysabeau dans ses bras…

— Fort bien, Astérie.. j'espère qu'il en est de même pour vous !

— Coucou mon ami ! cela me fait plaisir de te voir ! Comment vas-tu ? et ta famille ? Tu viens quand à Sancerre ?

— Le plaisir est partagé ! Comme tu peux le constater, je vais bien, je consulte maints ouvrages et dossiers au château de Bourges, et tout cela est fort intéressant. Je pense qu'Eleanore ne devrait pas tarder, elle s'occupait de Cyrielle. Sans doute viendra-t-elle avec sa gouvernante, Rose. Quant à Arhiana, elle est chez les nonnes, afin de mieux se préparer à l'accouchement.

Il se recula pour laisser passer un convoi de moinillons.. Sans doute les choeurs de la cérémonie.

— Sancerre… Aaaaaah, j'ai bien hâte d'y être.. Il me faut une escorte ou bien y aller avec l'armée de ma fille, j'ai trop de bien à protéger pour les risquer sur les routes. Je suis désolé de vous avoir fait faux bond l'autre jour, il fallait que j'étudie et de plus, j'étais bien trop chargé… J'ai vendu depuis diverses choses au marché, et me voilà plus léger.

Et notre cher Oxytan, toujours au monastère ? J'espère que ta fille viendra, Eleanore en sera ravie.
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A peine eut-il mit la main sur une chope qu'il entendit une voix connue... Moana.

Comment? Les agapes n'étaient pas encore de mise? Norf... Puis arriva Oscar.

Bonjour vous deux. Content de vous voir.

Et de leur tendre une chope à chacun. Ce malgré un regard noir d'un des valets du castel.

Trois tests valent mieux qu'un...

Pardonnez-moi, je dois aller changer ma vesture. Même commissaire aux mines, il ne serait pas de bon goût que j'aille tout empoussiérré au couronnement de not' Duc.
On se retrouve tout à l'heure.

Et de vite filer se changer...
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Ost du Berry: http://garnison-du-berry.forumactif.com/

Asterie aperçue Ysabeau se dirigea vers elle. Bonjour Ysabeau comment allez-vous ?
Elle la remercia d’un léger geste de la tête et d’un sourire , merci.

Vous êtes tout aussi ravissante.Je suis également ravie de vous voir ici , il est vrai qu'il y a peu d’occasion de nous voir.Nous pourrons au moins parler un peu toilette et affaires domestiques cela me changera un peu. .

Elle sourit . Même qu’elle ne soit pas de même opinion politique Asterie appréciait la Baronne de Sury . On pouvait apprécier de personnes non seulement pour leur amitié et l’intérêt qu’elle pouvait vous porter mais également pour leur personnalité et une chose était sûr la Baronne de Sury était une personne d’honneur. Une amitié somme peu particulière une indépendantiste et une royaliste on dit que des contraires et des différences d’opinions peuvent avancées ensembles lorsqu’il y a une chose en commun et cette chose c’était le Berry.

Et comment va votre petite Margaux, j’espère qu’elle ne vous en fait pas trop voir. Elle sourit.

Puis se tourna vers Jimmy qui venait les saluer .Bonjour Jimmy comment allez-vous ?
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Voilà bien quelques jours que Jimmy de Aragon entendait les artisans et ouvriers préparer la Grande Place de Bourges pour les "allégeances" au duc Nathan… En ce jour fastueux, il avait revêtu sa plus belle tenue et attendait que les siens le rejoignent à la fontaine devant la mairie…


Il vit passer dame Ysabeau et leva la main afin d'attirer son attention, elle sembalit bavarder avec Astérie , qu'il avait croisée récemment au conseil......
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"Le rêve d'un enfant enfin exaucé..." De Bambi.

Pour rien au monde, la Biche aurait loupé le couronnement de Son Blond... Tant de temps à espérer le voir finir Duc de Berry, enfin le grand jour était arrivé... Se frayant un chemin parmi les déjà présents, elle s'approcha juste ce qu'il fallait pour ne pas attirer toute la foule sur elle...
Si les péripéties passées avaient été turbulentes, le temps en avait fait une femme presque discrète si ce n'est ce foutu malentendu berrichon qui tombait fort mal... Enfin, quoi qu'il en était, elle était Berrichonne et aujourd'hui était fière d'avoir pour Duc l'Ambroise qu'elle vu pousser au fil des années...

Un regard sur l'Assemblée présente, elle esquissa un sourire sous sa capuche lorsqu'elle vit Georgeounet... Peut être était ce là, le bon moment de lui parler... Attendre la fin de cérémonie pour le chiper dans un coin et lui parler entre quatre yeux... Elle verrait bien en temps voulu... Surtout que son attention se porta sur quelqu'un d'autre à ce même instant... Long soupire qui s'échappa de ses entrailles, elle resta figée quelques secondes avant que le brouhaha de la place publique ne la sorte de ses rêveries...

La cérémonie allait commencé et fièrement elle l'écouterait... Nathan allait être le renouveau du Berry, celui qui avait autant envie qu'elle de le faire renaître...

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La place se remplissait, une petite foule était là, les nobles bien sûr qu'elle salua d'un signe de tête, mais aussi de simples villageois, comme son amie Moana, la fiancée d'Oscar, le maire de Sancerre, à qui elle envoya un baiser ailé, à distance car elle pouvait difficilement la rejoindre.
Le duc arriva, magnifiquement paré. Il n'avait pas répondu à sa missive, nul doute que les préparatifs du couronnement et son travail ducal prenaient tout son temps.
Alleaume la salua.

Elle lui répondit :
Merci de vous préoccuper de cette affaire messire duc. Non, notre duc n'a pas eu le temps de répondre à ma missive, et je n'ai aucune nouvelle de Corentin, qui se trouve je crois toujours à Châteauroux. Je pense que notre maire ou moi-même allons lui écrire, pour lui demander quand il compte revenir à Sancerre pour rembourser la mairie. Je veux bien croire à sa bonne foi, je m'étonne cependant qu'il n'ait jamais averti le conseil municipal de cette opération de sécurité, et qu'il n'ait pas pensé à restituer les fonds la veille du résultat des élections. Mais encore une fois, nous allons écrire et attendrons une réponse avant de lancer la machine judiciaire. Faisons encore un peu confiance. Je ne voudrais pas accabler votre fils tant que je n'ai pas la certitude qu'il a mal agi. Je pense que vous me comprenez...

Elle salua Alleaume, ne voulant pas le déranger davantage. Puis elle fit quelques pas et vit Asterie, resplendissante, arriver sur la place. Elle appréciait beaucoup la médicastre et son dévouement pour le duché.

Bonjour Astérie, vous êtes magnifique dans cette robe. Je suis ravie de vous voir ici.
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La lumière commençait à manquer dans cette forêt un peu à l'est de Bourges.
Premier bivouac avec son ami Saint-aignanais comme lui, Betimoxkor. Rico avait passé sa journée à cueillir des fleurs. Première activité depuis la fin de son armée ! Peut être en garnirait-il son bouclier ?
De retour dans son hamac, le baron devait écrire son allégeance.
Ne pas être à Bourges en ce moment historique était regrettable, mais ainsi va la vie.
Rico se rendit compte qu'il avait oublié deux ou trois choses, tant pis, l'allégeance n'attend pas.
Son texte terminé, il héla son aide de camp.
Gonthier !
Prends ceci, garde le précieusement et va sur la grande place de Bourges, tu iras au couronnement du Duc Nathan et remettra à ses gardes ce parchemin.
Ensuite, tu iras m'attendre à Bourbon, en face de la faculté, installe dans une taverne et attends moi.
L'aide de camp prit la lettre, une pièce pour le voyage et se réjouit, il pourrait revoir sa bien aimée Gwendoline.
Rico quitta son hamac, alla préparer Blanche pour la route cette nuit, il était content, quelques heures avant il venait de recevoir l'autorisation d'étudier en Bourbonnais.
Cela lui permettrait peut être d'oublier un peu ses compagnons de l'Ost, mais on ne refait jamais l'histoire.
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* Il se trouvait face à lui, après lui avoir laché quelques mots par politesse.. Alleaume ne voulait pas l'embarquer maintenant dans une tirade dont il avait le secret. C'était le jour J, c'était son jour, il ne pouvait pas lui en vouloir d'être Duc de Berry et d'avoir moins de temps à lui consacrer..
Le Duc d'Argenton l'avait su bien avant que cela arrive, revêtir l'habit de Duc demande du temps, beaucoup de temps, et comme il n'y a que vingt-quatre heures dans une journée, il faut bien chercher quelques part des coupes de temps à orchestrer.. Si l'on avait peu d'amis comme Alleaume, c'était chose facile, mais le Garçon de Louvières était un homme connu et reconnu. Lui en vouloir ? Non jamais, Alleaume n'était là que pour la réussite du jeune homme, pas pour autre chose.. Enfin, si, il voulait connaitre autre chose du Duc de Berry, mais ce n'était pas le moment.. Ils devaient se consacrer à la réussite du projet ducal.

Aussi, esquissa t-il un léger sourire à la phrase de Nathan.. Ils se voyaient moins, ce n'était pas faux en soit, hormis au conseil ducal, ils n'avaient pas encore eu l'occasion de se retrouver en privé. Malgré que Alleaume se trouvait souvent en mesange à l'attendre, mais il ne venait jamais. Tant pis. Il ne lui en tiendrait pas rigueur, même si un petit sentiment de frustration se faisait sentir en lui. Oui, il avait de fort sentiment pour sa personne, oui, il en voulait encore plus, mais ils étaient en positions de statu-quo pour le moment, et cela ne devrait pas changer en si peu de temps. Il fallai laisser du temps au temps. A sa réplique, il répondit d'une voix basse et douce. *

Nous sommes du même avis, nous ne nous voyons point assez.. Il faut y remédier si tel est votre désir.. Je serai enchanté de vous rendre visite à Louvières, ou bien dans votre bureau ducal au palais Jacques Coeur.. Vous savez que je suis tout disposé à vous servir et à vous visiter.

* Un petit sourire se déssina sur les lèvres du Duc, puis il se recula un peu, afin de laisser de la place, il n'allait pas s'accaparer le Duc de Berry à lui tout seul tout de même ! Une horde de groupies allaient sans doute arriver d'un moment à l'autre, agitant des pancartes en l'air où on pourrait lire " Vive Nathan !", ou encore " Nathan Foreveeeeer ". Rien de plus normal après tout pensa t-il..
Il alla prendre place sur le banc prévu au conseil ducal, il salua son collègue Taf déjà bien présent.. Toutefois il resterait proche du Duc afin d'assurer sa sécurité. Des soldats aussi avait été dépêché pour l'occasion afin d'assurer que le calme allait régner durant toute la cérémonie.. On n'était jamais trop prudent.
La Baronne Ysabeau arriva à sa rencontre, lui parlant de l'affaire de Sancerre concernant son fils ainé. Voila quelque chose qui mettait le Duc de très mauvaise humeur.. Il n'aimait pas que son nom soit mouillé dans des histoires étranges, et celle ci avait un goût d'étrange, de mauvaise blague..

Corentin avait il ou non détourné de l'argent de la mairie ? C'était la question cruciale.. Ses opposants Sancerrois en étaient sur, mais les conseillers ducaux semblaient lui faire confiance. Il n'avait pas d'opinion lui même sur la question.. Il avait du mal parfois à cerner son propre fils, il ne le pensait pas capable de voler, d'autant plus qu'il avait directement dit où se trouvait l'argent.. Malgré tout se serait à la justice de décider si il fallait aller plus loin ou pas, ce n'était pas à lui en sa qualité de père, à dire si oui ou non il était coupable, il s'en remettait à la justice du Duc et du Duché.
Il esquissa de la tête à la demande de la Baronne, puis lui répondit. *

Bonjour Dame Ysabeau, j'ai bien entendu reçu votre missive, avez vous eu une réponse de notre Duc ? J'ai pour ma part demandé à Corentin de rentrer à Sancerre au plus vite afin de rendre l'argent qui appartient à la ville. Le Maire souhaite t-il porter l'affaire devant la justice ? Il est évident que si c'était le cas je ne m'y opposerai pas..
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Capitaine des armées du Berry
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La blondinette avait entendu parler de la cérémonie de couronnement de Nathan et des allégeances que devait faire la noblesse berrichonne à son nouveau duc, élu, pioufffff, vi élu, par les berrichons...

L'urne avait parlé, même si elle avait voté blanc sur son tonneau, Moana respecterait le choix de la majorité, de moutons peut être, mais de la majorité.
Comme toute berrichonne qui aime boire la bière offerte, elle se décida d'aller zieuter l'assemblée et le déroulement de la fête.

Baluchon sur son épaule, où quelques provisions pour la route se mêlaient à ses affaires de rechange pour être présentable le jour J, elle marcha plusieurs jours afin de se rendre au lieu donné soit la place de Bourges.

Contente d'arriver, elle prit une chambre à l'auberge la moins chère mais de qualité convenable malgré tout. Là, elle fit un brin de toilette pour cacher les efforts effectués lors des jours de marche, puis s'habilla avec ses habits de rechange. Enfilant une jolie robe rouge et noire, elle tenta de dompter sa crinière infernale dans un chignon dont quelques mèches retombèrent autour de son visage, puis décidant qu'elle était assez bien fagotée pour regarder de loin la commémoration dont elle ne partageait pas l'engouement, elle descendit quatre à quatre les escaliers pour débouler dans la grande salle de l'auberge et passer directement la porte de sortie.

D'un pas assuré, elle alla en direction de la place de Bourges. Arrivée à bon port, ou en bonne place, elle jeta un regard sur les personnes déjà présentes : forcément les grands du moment étaient bien là. Elle vit également ses amis Horan et Ysa, mais se rappelant qu'ils étaient nobles et elle non, elle préféra rester en retrait. Petit coucou de la main pour leur montrer sa présence, malgré tout, la blondinette n'était quand même pas une sauvage!
Puis, elle se retourna et vit Taf boire avant tout le beau monde une bug. Se faufilant à ses côtés, elle lui murmura

Je peux en avoir une aussi en attendant le début des festivités?
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La jeune femme devait être là ! Son blondinet cousin, devenu Duc du Berry c'était amusant à ses yeux. Elle sortie donc de l'antre qu'elle c'était faite. Une maison en ville, elle c'était constitué un petit palais, avec l'argent qu'elle avait toujours soutirer à Nathan et Johanara. La maison peu meublé, posséder plusieurs pièces de différente taille. Elle avait revêtue sa houppelande simple, ses longs cheveux soigneusement tressé et enchignonée, le désavantage du mariage ...

Une fois arrivée sur la place de Bourges, elle observa les personnes déjà présente. Elle eu un sourire, bien qu'elle soit accompagnée de sa domestique. Celle-ci avait décidé de veiller à se que la sœur de sa maîtresse la baronne mange correctement, celle-ci avait arrêter de manger et avait perdu trop de poids durant les deux derniers mois.
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Ce soir, le Berry connaîtra le prix du sang & des larmes

Annoncé depuis quelques jours, un grand évènement avait lieu en Berry : le couronnement du nouveau Duc.
Afin de s'y rendre, Horan était parti la vieille de Saint-Aignan pour se rendre à la Grande Place de Bourges... il renoncerait certes à une journée de salaire, mais cet évènement était inévitable pour tout berrichon.

Il ne connaissait pas beaucoup de monde dans la capitale, aussi, il s'empressa de s'assoir, isolé dans un coin, pour écouter le discours du Héraut du Berry, Gilgalaad de Noldor.
Une fois celui-ci terminé, Horan se laissa bercer par ce somptueux mélange de musicalité naturelle.

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Post Tenebras Lux

Le 30 septembre de l’an de Pasques 1461 marquera l’histoire du Berry comme étant le jour où le Régnant du Berry prêta, pour la première fois, allégeance au peuple berrichon.

Ce jour, le Duc Nathan sera donc le premier Duc de Berry à prêter serment devant tous.
Pour ce grand jour la grande place de Bourges devait être décorées des plus belles fleurs du pays, des tables couvertes d' un immense buffet devaient être dressées, de la bière devait couler à flot, de la musique devait résonner de plus belle, tout devait être préparée avec grand soin.

Mais d'abord l'annonce...

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Le tumulte à la sortie l'avait empêché de sortir et comme les gens avaient tendance à crever comme des mouches ici il avait bien l'intention de leurs faire les poches. L'homme rabattant sa capuche sur la crane fit donc demi tour, lorsqu'il revient vers la salle du trône celui qu'on appelle le Dément s'y était assis, non content de tuer son meilleur ami il devait l'humilier ensuite ? Cet homme méritait vraiment de crever, mais bon Cradu il était pas payé pour ça. Devant le trône se jouait une tragicomédie, deux amis se déchirant à cause de leurs familles et hurlant à plein poumons dans une sale devenue bientôt vide, ou à force de courir les gens finissent pas atteindre les extrémités de la salle.

Dans ses deux hommes il reconnu le cousin de son maitre, Tobe, l'homme était bien trop droit pour que le demi masqué ne compte sur lui pour sa vengeance et il ne fallait pas oublié que Zelgius est aussi leurs cousins... Contre lui se battait le jeune Angevino-Berrichon Wyllas, qui lui était devenu un ami de son maitre, le Sidjéno conterait surement sur lui pour sa vengeance si jamais il décidait de se venger... Mais travailler au service du demi masqué comportait aussi la notion de prévoir les choses, Cradu devait donc prévoir qu'il souhaiterait justice pour son frère et qu'il aurait besoin de monde. A grandes enjambées il rejoignit les deux hommes se battant devant l'aveugle,
et faisant signe à Tobe de ne rien faire il attrapa Wyllas par le cou en lui chuchotant à l'oreille.

Le demi masqué va avoir besoin de vous pour venger son frère, ne vous battez pas seul face à eux vous serez plus utile dans les jours à venir.

Puis jouant la comédie devant les personnes restante. En tentant de trainer Wyllas hors de la salle voix de grand mère ON.

Allons mon p'tit Wyllas ! Tu as fini de jouer avec tes petits copains ? J'ai fais de la soupe le diner est prêt et tu dois encore te décrotter ! Allez allez viens !

Wyllas s'était déjà préparé a paré son coup lorsque l'homme apparu, il n'en fût que plus surpris ... Il pensait mourir à ce moment, ne faisant pas le poids devant un rose noire en armure ...

Oui, Oui, Grand-Mère, laissez moi le temps de marcher ....

Plus loin dans la salle, il se tourna et chuchota :

Si vous avez des nouvelles, faites moi en signe ... Je suis plus qu'impatient

La foule sortait de plus en plus et malgré quelques malheureux qu'ils avaient du abattre, les gardes et les soldats de l'Ost dont Shern arrivèrent à canaliser la foule. Wyllas, une jeune recrue qui annoncait sa démission, menaca tout le monde puis partit, avant que le caporal puisse intervernir... Ne cherchant pas à comprendre la situation mais avant tout à ramener le calme, Shern se placa près de Zelgius, toujours l'épée à la main, l'uniforme tâché de sang, hêlant ici et là des ordres aux soldats, arrêtant quelques paysans trop agités.
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Les allégeances débutèrent sans rien d'exceptionnel, sauf le droit de préséance usé cette fois, c'était bien la première fois qu'il voyait les nobles de Berry prêter leur allégeance selon leur rang... Mais ce bel ordre ne dura pas.
George arriva, se pencha et la pandemonium débuta. Le seconde de stupeur passée, le soldat et Conseiller qu'il était mit sa main à l'épée et entama un pas en avant. Le Duc était agressé, par un puis deux puis trois puis... Trop de berrichons et non des moindres. Pas de réflexion il lui fallait assumer sa charge. Ouais... Bien belles que ces pensées sauf que ça se passe pas ainsi. A peine il esquissa un pas qu'un poids énorme s'abatti sur son épaule et qu'une voix de basse profonde lui intima un

Pas bouger!
Péremptoire et guère contestable, car même sa main armée fut immobilisée. Il eut beau s'ébrouer et gesticuler rien ne fit céder cette entrave.
Il ne put donc que regarder, horrifié.
Il savait qu'il y avait un risque pour Nathan lors de cette cérémonie publique et en plein air. Mais malgré ce qui se sussurait ici ou là jamais il n'aurait pensé à une coalition des anciens Ducs.
Puis tout alla crescendo, les gardes assignés aux personnalités se mirent en place pour protéger qui ils devaient protéger. Les uns s'écartaient d'autres haranguaient.
Là des rictus d'horreur, ici d'offuscation, ailleurs d'incrédulité... Et l'estrade rougissait du sang de celui qui fut et ne sera pas le premier Duc du Berry libre.

Le choc fit place à tout autre sentiment, les jambes faiblirent et il s'assit.Le Capitaine rallia les soldats... Il n'esquissa pas un mouvement.
Qu'allait-il faire désormais? Déjà des jeunes Fiéristes clamaient leur retrait du parti... Et hurlaient à l'injustice. Basins!!!
La pression emprisonnante se relacha un peu. Il tourna alors la tête et reconnut un des gens d'armes de son parrain Germigny. Norf!

C'est bon j'ai compris, mène-moi au Vicomte...

Dépit et désamour se disputaient la prééminence en lui à présent, mais la réflexion en cours les confinait en tiers plan.
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L'Ambroise, reçu ses chaussures, puis elle vit le corps Ducal transporté sur un brancard, elle explosa, hurla :

"- PUTAIN VOUS FAITE QUOI? "

Elle devient paranoïaque et se met entre le corps du cousin et le brancard. La rousse à les cheveux lâché, les pieds nue, elle vient d'hurler et son teint c'est rougit. Ses émeraudes semblent menaçante et autour de sa main, est visible une lanière de cuir, menaçante. Elle est prête à sauter sur les gens et les étrangler si celle-ci n'obtient pas d'explication quand au déplacement du corps.
Voir Amaëlle en colère est un mauvais signe. Elle est sans cesse calme, belle comme un ange, alors imaginez un ange en colère.
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Ce soir, le Berry connaîtra le prix du sang & des larmes

La jeune femme, perdue s'écarta, elle récupéra ses chaussures et s'éloigna avec le cortège en disant à l'homme :

"- J'suis de la famille à Nathan, j'vous suis. "

Sa veuve. Amaëlle n'avait pas pensé à Flora, comment celle-ci prendrait-elle la mort de son époux? Elle savait que la relation entre les deux c'était rompu, m'enfin c'était si étrange. L'Ambroise laissa le chaos là où il était, tous payeraient, elle s'en fit la promesse. Pied nue elle suivit.
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Ce soir, le Berry connaîtra le prix du sang & des larmes

Si vous souhaitez nous accompagner messire c'est maintenant car le temps presse et je ne veut point que des personnes avec des intention malsaine nous surprennent.

Sur ces parole, Tobe Commença a marcher suicit des deux gardes.


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La petite compagnie arborant les armes de Montusson arrive enfin à Bourges afin d’être présente au couronnement du premier Duc de Berry indépendant Nathan. Loin de se douter de ce qu’il s’y trame en ce moment, les hommes déambulent dans les rues presque vides de la ville pour rejoindre la grand place où se déroule la cérémonie. Le petit groupe prend son temps, les rues vides permettent de visiter la ville comme bon leur semble. Cependant, ce n’est point en ce jour historique que l’on peut se permettre flâner dans les rues de la ville que l’on a l’habitude de visiter.
Ils tournent à gauche puis à droite et se retrouvent dans une ruelle encombré où il est impossible de passer à plus de deux hommes de front. Le jeune homme fait signe de se retourner pour prendre un autre chemin.
Voilà plusieurs heures qu’ils sont en ville et si près du but, mais les cloches se mettent à sonner.

Messire, les cloches ne devraient point encore se faire entendre !

Sourire du jeune homme.

Bien ! Hâtons-nous, on ne doit point s’apercevoir de notre retard.

Trop tard, la place est bondée et la foule ne permet point de s’approcher sans bousculer les personnes qui la quittent. On entend : « le Duc est mort ! » ici et là dans la foule. Le jeune homme fronce les sourcils et descend de sa monture. Il désigne les hommes d’un rapide geste et donne ses ordres :

Toi ! Mets les chevaux à l’écart et attends notre retour. Vous ! Avec moi. Mon père doit se trouver sur l’estrade, il faut le trouver et le mettre en sécurité au plus vite.

Pas un mot de plus, le petit groupe s’engouffre dans la foule et tente de se faire un chemin. En approchant du trône le fracas des armes se fait entendre et il n’en faut point plus à Cyo pour se saisir de son épée et en donner l’ordre à ceux qui l’accompagne. Il était proche et commençait à voir la scène sans en comprendre le sens, on lui fit un passage afin d’être au plus près de l’estrade pour y grimper. Cyo voyait qu’il y avait plus de monde qu’il ne devait y en avoir proche du Duc. Un regard à gauche puis à droite pour se rendre compte que Nathan n’est point là où il devrait être. Les questions fusent dans sa tête et restent sans réponse. Il se rappellera de son retard en ce jour si important pour le Berry. Le jeune homme profite de la pagaille et de l’aide de ses gardes afin d’atteindre le point en hauteur et se faire aussi discret que possible afin de ne point être une victime de plus. Il fait un pas de côté et aperçoit le Dément sur le trône et Sancergues à ses côtés qui affiche un large sourire. Se déplaçant encore, il constate que le Poilu est également là, bien entouré et voit enfin son père. Sans réfléchir, il passe derrière le trône pour le rejoindre et se prend les pieds dans un objet. La couronne ducale ? Le plus beau des trophées en cette journée, à n'en point douter ! Pourquoi se trouve-t-elle à cet endroit ? Pas une autre pensée à ce sujet, il met genou à terre afin de la ramasser et la mettre en sécurité avant de se relever et de se présenter à son père qui est à quelques mètres de lui.

Père !
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