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[RP-Ouvert] Le Dispensaire, Vous qui entrez !

Ladylara
Lara était d'accord avec sa sœur, Yann avait fait beaucoup de progrès, il avait surtout un talent inné pour le dessin, la peinture.

- Yann, un grand artiste en devenir ! Tu sais Satinette, j'ai demandé qu'il en fasse un deuxième, que je mettrais dans la galerie du manoir, tout ce qui a trait avec la famille et que Yann a peint ou dessiné à sa place dans la galerie du manoir également !

Lara vit que Satine avait tout prévu, elle avait acheté de vieilles chemises afin de se protéger des taches de peintures éventuelles. Lara prit la chemise que sa sœur lui tendait. Elle se changea après que Satine l'ait fait elle aussi. Lara resta les jambes et les pieds nus mais prévoyait qu'il faudrait une brosse dure pour décoller la peinture qu'elle recevrait sur sa peau nue. Lara qui manqua de réaction fut peinte par sa sœur sur la chemise, de vert pistache. Satine venait de lui peindre un cœur et Lara parti d'un éclat de rire et finit par dire toujours en riant.

- Dis donc sœurette, j'ignorais que nous faisions partie des murs et que nous soyons peintes nous aussi !

Lara prit à son tour un pinceau et peint sur la chemise de sa sœur, un quart de lune avec un bébé couché dessus. un dessin somme toute assez sommaire mais exprimait bien Bébé Lune selon elle. Lara aimait cette complicité avec sa sœur, se taquinant assez souvent provoquant des éclats de rire de bon cœur. Lara demanda qu'elle pièce était à peindre en vert pistache et Satine lui indiqua la pièce. Lara arriva devant la pièce en question pour voir des protections au sol pour éviter que celui-ci soit maculé de peinture. Lara qui regardait pas devant-elle, se prit les pieds dans le pas de la porte et s'étala de tout son long dans la pièce, lâchant du même coup le pot de peinture qui en touchant le sol envoya des éclaboussures qui mouchetèrent les murs sans atteindre le plafond. Lara fut elle aussi mouchetée de peinture sur le visage. Lara ne s'était pas faite mal en tombant mais parti d'un énorme éclat de rire se roulant de rire sur le sol de la pièce.

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Rien n'est vrai, tout est... permis !!!
Domdom
Et voilà l’encapuché qui annonce sa grande carcasse à la porte du dispensaire, suivi comme son ombre par les inséparables Valérien, son fils aîné , âgé de presque dix ans, et Chouchen , le chien jaune à l’allure dégingandée, que Domdom avait trouvé, quelques années auparavant, abandonné au bord d’un chemin, entre Fougères et Laval.

Les deux sœurs jumelles étaient déjà à pied d’œuvre, dans la première salle du dispensaire, badigeonnant les murs de peinture verte,dans une atmosphère détendue, qui faisait plaisir à voir.
Il est est vrai qu’une besogne peut devenir un agréable moment de partage et de complicité quand elle est accomplie dans la bonne humeur.



Bonjour les frangines…Déjà à l’ouvrage  ?
Comment va ce matin ?
Pour ma part , je viens continuer la tâche que j’ai commencée hier, avec Satine, dans la pièce du fond



Petit sourire complice à sa brune en passant, repensant à leurs folies de la veille, après lui avoir déposé un tendre bisou sur la commissure , puis bisé également Lara.
Puis il enchaina, désignant Valérien, d'un léger hochement de menton :



J’ai même emmené avec moi ce jeune artiste qui m’a tellement cassé les oreilles avec son envie de venir barbouiller les murs du dispensaire, que j’ai été obligé de céder.


Ebouriffant d’un geste tendre les cheveux de son blondinet, l’attention du normand pur pomme fut attirée par un tableau qui avait été posé par terre, contre le mur.
Domdom n’était pas spécialement versé dans l’art, mais le tableau qu’il tenait entre ses mains lui parla aussitôt à l’âme.
Il fut de suite accroché (lui, pas le tableau, hein !) par cette technique qu’il n’avait encore jamais vue , cet effet brossé qui atténuait le contraste sans doute trop criard des couleurs vives , sans dénaturer l’œuvre pour autant.

Levant un regard étonné vers les deux sœurs, il les interrogea :



Mais il s’agit du dispensaire !
Je ne savais pas qu’il y a avait un peintre à Epinal.
A qui l’as-tu commandé, Satine ?



Dom tendit le tableau à son fils , se penchant à nouveau sur l’œuvre, un bras entourant l’épaule du gamin afin qu’ils puissent l’admirer ensemble.
Valérien était moins porté sur les dessins qu’Adelin, son cadet , ce qui ne l’empêchait nullement d’apprécier une belle croûte.



En tous cas, j’aime beaucoup cette façon de peindre
Mes compliments à l’artiste
Cette peinture sera parfaite , accorochée au mur face à la porte d’entrée, pour accueillir les visiteurs, vous ne trouvez pas ?



Le conteur était toujours concentré sur le tableau, lorsqu’un bruit de chute , suivi d’un bruit métallique lui fit tourner la tête vers la porte .
C’est alors qu’il aperçut Lara, étalée de tout son long, par terre, les quatre fers en l’air, au milieu d’une flaque de peinture vert pistache, le pot de peinture renversé à ses côtés ;
Une fois le silence dû à l’effet de surprise passé, tout ce petit monde partit d’un grand éclat de rire, devant le cocasse de la situation.
Même Chouchen, qui aboyait joyeusement, visiblement heureux de cette bonne humeur communicative !

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Satineduval
Sa sœur ne tarda pas à répliquer du bout du pinceau, dessinant à son tour un motif qui évoquait bien le bébé Lune qui grandissait vite à présent, rendant la future mère chaque jour un peu plus ronde du ventre.

Satine commençait à sentir que l’enfant pressait de plus en plus sur son bas-ventre, signe que le petit bout poussait gentiment mais irrémédiablement vers la sortie.
La Noiraude ne se sentait pas prête du tout pour l’accouchement, redoutant que quelque chose se passe mal, tout en se réjouissant cependant de pouvoir prendre le bébé dans ses bras et voir enfin à qui il allait ressembler, fille ou garçon, elle s’impatientait, tout comme le futur père.

Celui-ci fit son apparition, fidèle au poste de peintre préféré de Satine, qui se réjouissait toujours de pouvoir continuer seule à seul avec son beau brun l’activité qui leur tenait à cœur ces jours.
Elle adorait les petits moments de complicité à deux qui leur laissaient tout loisir de s’amuser, débordant de fantaisie, finissant par un peu de peinture mauve dans les cheveux noirs de la femme, Dom ayant joué de ses grandes mains colorées dans la tignasse opulente de son aide-peintre.
Ils prenaient grand plaisir à se faire des petites misères qui finissaient par leur procurer un plaisir intense à tout deux.

Satine accueillit le baiser du conteur sur le coin de ses lèvres avec joie, puis caressa la joue du jeune Valérien venu apporter son aide, aucune main, si petite fut-elle ne serait refusée pour accomplir les tâches au dispensaire. L’enfant allait pouvoir se défouler à sa guise et prendre plaisir tout en aidant.

Dom découvrit à son tour le dessin offert par Yann et l’apprécia à sa juste valeur.
Lui donnant réponse, quant à la provenance du petit chef d’œuvre, la Noiraude rectifia le tir :



C’est Yann, l’artiste du coin..mais il me l’a offert de bon cœur, c’était une surprise, pas une commande.

Valérien, merci de venir mettre la main au pinceau, tu pourrais aider ton paternel et le surveiller un peu, il a tendance à en mettre partout tant il s’en donne à cœur joie !

Je ne sais pas pourquoi, mais il a beaucoup d’énergie ces jours, je tente de le calmer, mais il se donne vraiment à fond.


Plissant ses yeux malicieusement en lançant un regard complice à son beau brun, Satine s’apprêtait à proposer à Dom d’aller avec son fils dans la seconde pièce pour y travailler de concert, quand elle vit Lara passer le pas de porte et perdre l’équilibre alors qu’elle marchait droit devant elle, la tête déjà à la peinture ou dans la lune.

Les yeux myosotis écarquillés, voyant une Lara s’aplatir de tout son long dans la peinture verte, Satine en fut figée de surprise. Mortecouille le vol plané !

La voyant se retourner et piquer un fou rire, la Noiraude leva les yeux au ciel, puis pris une mine faussement bougonne :


Lara !!!! On avait dit les murs !!! que les murs !!!
Tu te prends pour un pinceau géant ou quoi ???
Tu inventes une nouvelle technique de peinture à présent ? C’est ça ??
La peinture au corps…ah ça..voilà une belle innovation.
Juste que tu as tout renversé sur le sol…fallait viser le mur !!!
Nous sommes bon pour passer le fond à la chaux blanche..m’enfin…Laaaraaa !!!


Eclat de rire général, Satine allant d’un pas rapide rejoindre celle qui baignait dans la couleur, s’accroupit auprès d’elle pour lui chatouiller les côtes, la punissant de sa petite maladresse par le rire.

Allez..debout !
Tu auras mérité un bon bain ce soir, toi !
Moi aussi d’ailleurs, entre mes cheveux mauves, ta peau verte, on va dire qu’on lance une mode bientôt..
Attention, on va se faire arrêter pour trouble à l’ordre public, si ça continue !!!!


Sourire d’amusement porté à ses lèvres, la future mère alla aider sa jumelle à se relever et retrouver un peu d’équilibre puis donna quelques directives pour la suite des événements.

Mes deux hommes forts, je vous laisse prendre d’assaut la pièce mauve, à vous de jouer !
Lara et moi nous restons ici et on verra bien qui aura fini en premier...à l’attaque !
Faisons trembler ces murs sous nos coups de pinceaux sauvages et hardis.
En remerciement, il y aura un bon gâteau à la courge ce soir.


Satine posa un regard scrutateur sur ses aides, afin de savoir si tout le monde était d’accord avec ses propos.
Ladylara
Lara aura bien besoin d'un bon bain effectivement déjà verte pistache avant-même d'avoir commencé à peindre, elle se demande comment se sera à la fin de la journée, verte des pieds à la tête sans doute. Après un bon fou rire suite à la "punition" de Satine, Elle regarde sa sœur et lui dit.

- Promis sœurette, je peins les murs et je regarde où je mets les pieds ! Va falloir une brosse à poils durs pour m'enlever toute cette peinture, je vais passer du vert à l'écarlate après !

Elle prend en riant un pinceau et se met à peindre le mur devant-elle, travaillant soigneusement afin que le travail soit bien fait. Au bout d'un moment, elle s'arrête et demande à Satine.

- Faut faire aussi le plafond ? Si c'est le cas, je le ferai moi afin de t'éviter de monter à l'échelle, ça me paraît plus raisonnable à mon sens parce qu'avec bébé lune dans ton ventre, se serait pas prudent et j'aimerai t'éviter de faire de la cascade.

Lara se remet à peindre en fredonnant un air Irlandais et pensant au gâteau à la courge de ce soir.

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Rien n'est vrai, tout est... permis !!!
Satineduval
Laissant partir père et fils de leur côté attaquer les murs de la pièce mauve après les avoir gratifié d'un sourire tendre, Satine rejoignit sa sœur pour tenir l'échelle afin de la laisser grimper pour s'occuper du plafond.

Tenant d'une main un barreau, la Noiraude caressa son ventre arrondi qui lui faisait une peu des misères, sentant parfois des tiraillements, des petites lancées dans le bas-ventre qui la rassuraient et la déstabilisait aussi quelque peu.

La future mère ne savait plus trop si ce n'était que le bébé qui s'agitait de plus en plus souvent ou s'il s'agissait de légères contractions annonçant la venue prochaine de sa progéniture si attendue.

Il y avait encore plusieurs détails à fignoler et la Bella espérait avoir encore un peu de répit, souhaitant achever le dispensaire avant la naissance. Elle tentait de se ménager, de rester un peu tranquille, mais une force la poussait à vouloir mettre la main à la tâche un peu partout et elle oubliait bien souvent de se reposer.

Prenant à son tour un pinceau, elle mit du cœur à l'ouvrage et bientôt, grâce à des gestes précis et appliqués, la couleur était étalée de façon bien égale sur les parois.

Allant auprès de sa sœur, Satine vit que celle-ci avait aussi terminé ses deux pans de mur, ne restait alors plus que le plafond.


Parfait Lara !

je pense que tu peux monter à l'échelle à présent, nous sommes quasiment au bout de nos peines, encore un petit effort et ça sera terminé!

Dernier coup de pinceau et on ira voir ce que bricolent les deux hommes dans l'autre pièce, il me semble entendre des rires.
Tu sais, je suis heureuse que Dom ait retrouvé son fils.. c'est un enfant attachant et éveillé, je l'apprécie beaucoup.


Posant une main sur son ventre, se réjouissant d'arriver au terme de sa grossesse, Satine laissa Lara monter sa sœur à l'échelle, prête à en découdre avec le plafond, dernier petit défi pour en avoir terminer avec cette chambre.

Relevant la tête, la Noiraude mordilla ses lèvres puis interrogea sa sœur d'une voix peu rassurée :


Dis..Lara..euhh..ça fait vraiment très mal quand le bébé vient au monde ?
Je ne t'ai pas entendue beaucoup crier quand tu as accouché d'Adria, mais c'était pas ton premier non plus.

Alors..pour le premier, ça craint ou pas?
Y a des choses spéciales à faire ou ne pas faire ?
Tu as un conseil pour moins souffrir ?
On va sortir la magie blanche hein??


Inquiétude légitime d'une femme qui se retrouve aux portes d'une situation inconnue et qui cherche à se rassurer un peu.

Grande première pour la Noiraude, elle voulait absolument que toutes les chances soient de son côté pour que tout se déroule bien et tentait de cacher ses appréhensions.

Elle avait entendu dire que parfois le mauvais œil s'invitait lors des accouchements, elle serait prête à le lui arracher,s'il osait pointer son regard de cyclope sur elle et son bébé Lune.
Domdom
[Pendant ce temps, dans la pièce d'à côté]


Grimpé sur une échelle,tout en donnant de grands coups de pinceau sur son côté de mur, l'encapuché jetait de temps à autre des coups d'oeil en direction de son fils, appliqué , lui aussi , à peindre le bas de la cloison d'à côté.
C'est qu'il y mettait tout son coeur, le gosse, même si parfois son père était obligé de repasser derrière lui, là où il avait laissé quelques bavures.


Si on continue sur ce rythme, on aura fini ce soir,Valérien
On forme une bonne équipe, tous les deux, tu ne trouves pas ?
Satine va être fière de notre travail, à n'en pas douter


D'où il était,Dom pouvait voir des gouttes de sueur couler sur le haut des joues du petit blondinet, vite essuyées d'un revers de manche, preuve qu'il mettait beaucoup d'énergie dans sa tâche.
L'application de son gosse faisait plaisir à voir , en tous cas.


Tu peux faire une pause, mon grand , si tu le souhaites
Aller jouer dehors avec Chouchen, par exemple


Puis, cherchant du regard le chien dans la pièce :

A propos, où est il passé celui là ?
Encore parti vadrouiller ?


L'encapuché mit deux doigts dans sa bouche, pour siffer son chien, comme à son habitude.
Peu de temps après, il vit le grand chien jaune se pointer dans la pièce et se diriger vers lui, queue battante.
Dom eut juste le temps de crier :
CHOUCHEN.....ATTENTIOOOON !
Trop tard !!
Le chien avait déjà renversé d'un battement de queue le seau de peinture que tenait Valérien dans la main, faisant gicler des tâches mauves un peu partout, de ses mouvements de queue, transformée en pinceau, pour le coup.

Une fois la surprise passée, la père et le fils partirent d'un grand éclat de rire , alors que l'encapuché descendait de son échelle à toute vitesse, raflait un chiffon au passage, puis se mettait à nettoyer énergiquement l'appendice caudal de son chien, maculé de mauve :


Eh bien, Chouchen...
Toi aussi, tu voulais te mettre à la peinture, c'est ça ?
On dira à Satine que tu as participé à ta façon au chantier, alors !

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Satineduval
Satine, tenant l’échelle à sa sœur, se mit à sourire en entendant une fois de plus de éclats de rire dans la pièce d’à côté.
Cette fois, n’y tenant plus, elle interpella Lara pour lui dire qu’elle allait voir ce que se passait entre Dom et Valérien, trop curieuse de savoir ce qui avait engendré une si bonne humeur.

Déboulant dans la chambre mauve, la Noiraude compris immédiatement la cause du fou rire du père et de son enfant.
Chouchen, en train de se laisser nettoyer par le conteur en était la preuve flagrante.
Protestant tout en riant elle-même, Satine mis les mains sur ses hanches, tentant pitoyablement de garder un peu de son sérieux :


Hann !! vous êtes des tricheurs !
C’était deux contre deux pour le petit concours de peinture, là je vois que vous avez engagez une aide supplémentaire !
C’est pas juste !
Enfin..c’est plutôt amusant de songer que c’est le chien qui a mis le dernier coup de pinceau.


Petit sourire malicieux devant la mine penaude des deux peintres mâles, qui se voyaient accusés de tricherie.
Scrutant les murs, Satine hocha la tête d’un air très satisfait du travail de ses deux hommes et elle se rendit auprès d’eux pour leur déposer un tendre baiser sur la joue pour les remercier, si contente de pouvoir par la suite lancer la mobilisation générale pour le mobilier à installer au plus vite.


Encore fallait-il dénicher quelques tables, commodes et lits, mais la Noiraude avait déjà visité une grange où se déroulait un marché aux puces et dégoté des éléments qui iraient très bien pour le dispensaire.
Ne restait plus qu’à tester la solidité du matériel pour s’assurer que ses patients ne se retrouvent pas les quatre fers en l’air, ainsi qu’à marchander le tout pour un prix raisonnable, n’ayant somme toute que peu d’écus à disposition.
L’éventualité de proposer ses soins gratuitement en échange au marchand l’effleura. L’idée semblait bonne après tout.


Regardant Dom qui finissait d’essuyer la queue du chien, la petite lorraine lui demanda :

Dis, tu serais d’accord de m’accompagner pour aller vérifier les meubles dans la grange où ils sont entreposés ?
Comme tu es le plus lourd, s’ils résistent à ton poids ça devrait être assez solide pour d’autres hommes.
Tu bûcheronnes souvent, le bois n’a plus de secret pour toi, alors tu viens ?


Remontant une main de sa hanche à ses cheveux noirs, elle en lissa une mèche rebelle qui tombait devant son visage fin.
Domdom
[Un peu plus tard]


Ho !!
On est arrivés !


Ramenant les rênes vers lui d'un geste coulé mais vigoureux, l'encapuché avait réussi à faire stopper le cheval Ardennais qui tractait la carriole qu'un paysan des environs lui avait louée pour l'occasion.
Il se tourna vers son fils Valérien ,assis à ses côtés, qui maintenait Chouchen, son chien jaune dont la queue avait gardé une teinte rosée assez bizarre, entre ses jambes.
Il lui désigna la porte grande ouverte devant laquelle ils s'étaient arrêtés



C'est la grange où est entreposé le matériel pour le dispensaire, mon grand
Allez, zou ! On y va...le propriétaire doit nous attendre , à l'heure qu'il est !



Le grand brun descendit, puis attacha les rênes à une barre de bois, avant de retrouver Valérien et Chouchen à l'entrée .
Il s'adressa en riant à son chien , devenu jaune et rose :



Tu viens de lancer une nouvelle mode, Chouchen 
Tous les chiens du pays vont être verts de jalousie devant ta queue toute rose !!



Le Normand d'origine s'avança ensuite dans la pénombre de la grange , après avoir crié : Y a quelqu'un? , auquel une grosse voix répondit : au fond , messire !.

Après avoir failli trébucher mille fois contre les divers objets qui jonchaient le sol de la grange, il repéra enfin le gros homme barbu qu'il avait déjà rencontré l'avant veille, avec Satine .
L'homme était entouré de deux autres hommes, le trio étant éclairé par une bougie diffusant une lumière étique.

Se tournant derrière lui pour voir où était son fils, il lui tendit la main, afin de l'aider à faire les dernières enjambées pour le rejoindre.

Puis , après avoir salué  les trois hommes, il interpella le propriétaire de la grange :



Bon, alors...
Dame Satine s'est mise d'accord avec vous pour trois armoires, trois commodes , trois étagères et quatre lits , messire, c'est exact ?



Le barbu émit un petit borborygme qui ressemblait plus à un grognement d'ours qu'à un signe d'acquiescement, tout en tendant la main, faisant comprendre qu'il attendait de recevoir de suite le paiement de la transaction .
Domdom secoua la tête négativement d'un air décidé:



Je vous paierai une fois le matériel chargé dans la carriole, messire
Avec l'aide de vos amis, ça devrait aller vite, non ?
Bien entendu , vous ne me facturerez pas la main d'oeuvre !



Dom vit les trois hommes s'interroger du regard, puis jeter un coup d'oeil furtif en direction du grand chien jaune, à côté de lui , qui les regardait , oui aussi, les fixant droit dans les yeux.
Puis, d'un hochement de tête, le grand barbu indiqua aux autre d'obtempérer.

Un quart d 'heure plus tard, tout le matériel était rentré dans la carriole, remplie jusqu'à la gueule, les écus avaient changé de mains, le père , le fils et le chien avaient grimpé dans la carriole, pas mécontents de quitter ces individus et cet endroit un peu louches, qui tenait plus du repaire de receleurs qu'autre chose.

Encore un quart d'heure de route et l'équipage arrivait en vue du dispensaire, dans un bruit de sabots sur le sol, de cliquetis de fer et de bois qui grince .

Et le conteur de s'annoncer de sa voix forte et claire, portant très loin


Youhou !!!!
C'est nous !!!
On a besoin de renforts
De bras musclés pour décharger la carriole!

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Reki_de_grimaud
Chose promise, chose due. Avant de quitter Epinal, il allait aider à transporter les meubles dans le dispensaire. Son amie allait bientôt donner naissance et hors de question qu'elle se fatigue plus. La carriole chargée de meubles divers approchait, et déjà une voix tonitruante invitait à aider.

Youhou !!!!
C'est nous !!!
On a besoin de renforts
De bras musclés pour décharger la carriole!


Hello criais-je , je suis prêt
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Satineduval
La veille, Dom et Satine avaient quittés les lieux pour se rendre en carriole dans les bas-fonds du village, rejoignant une grange où se déroulait un marché aux puces plus ou moins bien fréquentés par la gente humaine.

Fallait dire que la Noiraude, lors de ses veillées de garde se rendait dans tous les coins inimaginables d’Epinal, qu’elle commençait à connaître par cœur.
Sous les regards un peu suspicieux de quelques molosses présents dans le lieu-dit, les deux compères avaient testés les tables et les lits, Dom s’assurant par quelques rebonds sur les sommiers de leur solidité, ce qui avait fait bien rire Satine, adorant le voir prendre plaisir à ce petit jeu.

Elle avait regretté l’absence du petit Valérien, qui aurait aussi pu profiter de s’amuser un peu avec son père, mais le duo avait été pressé par le temps et n’avait pas eu l’occasion d’aller chercher le blondinet à l’auberge.

Après d’âpres marchandages avec le propriétaire à la mine patibulaire et sournoise, Satine avait remercié Dom pour sa présence et celui-ci lui avait gentiment proposé de revenir prendre les meubles pour les décharger ensuite au dispensaire.

Ainsi, attendant l’arrivée de son beau brun, Satinette reçut la visite de son ami Reki, celui qu’elle disait être l’homme le plus parfait à sa connaissance, juste et droit, bon mari, diacre et très actif dans son village, où il avait été maire à plusieurs reprises.
Une personne qui savait donner son attention et sa gentillesse aux autres, tout comme sa marraine Ella, des gens qui lui donnaient toujours un point de repère quand elle trouvait que ce monde était bien sombre et peu amène, pétris de jaloux, de personnes envieuses et avides de pouvoir.

Dans ces moments-là, Satine tournait toujours son esprit auprès de ses amis fidèles, de sa famille élargie, les Lisburn et surtout de sa propre petite famille avec l’enfant à naître et Dom. Ainsi, le courage, en pensant à eux revenait vite au galop.

Serrant affectueusement Reki dans ses bras, la Noiraude lui fit une bise tout en douceur sur la joue, contente de pouvoir lui faire découvrir son nouveau lieu de travail, lui faisant découvrir les pièces, les unes après les autres.

Puis, de retour non loin de la porte d’entrée, un cri se fit entendre, un youhoutement qu’elle reconnut entre mille, Dom était de retour !

Prenant Reki par le bras, Satine sortit sur le pas de la porte pour accueillir le deuxième homme parfait de sa vie. Ils étaient tous deux bien différents l’un de l’autre, mais très cher à son cœur.


Ben qui voilà ?
T’as dévalisé les bas-fonds du village Dom ?
Il me semble que tu as énormément de matériel dans la charrette..
Purée..on va manquer de bras forts, là..


Descendant les quelques marches en compagnie de Reki, la jeune femme déposa un tendre baiser sur la joue du conteur.

Allez…courage !
Sortez-moi ces beaux muscles, qu’on puisse tout disposer au plus vite..
Je sens que Bébé Lune est aussi pressé que moi !


Déposant une main protectrice sur son ventre arrondi, la future maman ressentait depuis quelques jours de tiraillements, signaux que son corps était bientôt prêt à l'ouvrage et à la venue prochain du bébé.

Petite sourire tendre à son beau brun, qui lui aussi était impatient de voir enfin leur progéniture débarquer dans ce monde et de le serrer dans ses bras.
Le temps de la délivrance approchait à grands pas.
Domdom
Sautant lestement de la banquette de la carriole, le grand brun vit tour à tour les silhouettes de Reki, suivi de Satine se dessiner dans l’encadrement de la porte du dispensaire, puis se rapprocher de lui, bras dessus bras dessous.
L’amitié de ces deux là faisait plaisir à voir, en tous cas.

L’encapuché connaissait peu Reki, en fait, mais Satine avait brossé un tableau si séduisant du Nancéien, que Domdom avait de lui l’image de l’homme idéal.
Et comme Satine se trompait rarement dans son analyse sur ses contemporains, le conteur n’avait aucune raison de remettre en doute la pertinence de ce qualificatif.

Après avoir salué Reki d’une chaleureureuse poignée de main , puis l’avoir remercié pour son aide, il rendit une belle bise remplie à ras bord de tendresse et d'amour dans le creux du cou de sa belle brune au ventre tout rond, puis répondit , tout en désignant le chargement hétéroclite de la carriole d’un large geste du bras :



Bon…Eh bien, voilà le travail qui nous attend  !
Tout à l’heure, à la grange, on a chargé à quatre hommes, plus Valérien, qui nous a bien aidé, d’ailleurs.
Cà nous a pris un bon quart d’heure



Légère pression des mains sur les deux épaules de son fils, qui était venu appuyer son dos contre le buste paternel, et l’encapuché continuait :


L’idéal aurait été qu’on soit le même nombre, mais Alta et Alex n’étant pas disponibles, on va faire sans eux


Puis, après un petit sourire appuyé à la future maman , il enchaîna :


Reki et moi, nous occuperons du transport des lits, des armoires et des commodes
Valérien pourra se charger es étagères, car elles ne sont pas lourdes.
Quant à toi, Satine, tu nous désigneras les endroits où tu veux qu’on installe le matériel



Sur ces mots, le passeur d'histoires, suivi par son fils, se dirigea d'un pas volontaire vers l'arrière de la remorque, escaladant difficilement son plateau, au milieu de l'enchevêtrement de matériel qui y était entreposé.

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Alta
Alta se sentant en forme, sa blessure ne le gênant que peut, décida de ce rendre au dispensaire pour donner un coup de main comme il l'avais dit, en arrivant devant devant il vit sati, dom et reki en grande conversion et surpris ce que disais dom en parlant de lui. Comme il me tournais le dos je fit un clin d’œil a sati et reki, puis me plaçant derrière lui je dit :

Comment ça suis pas la!, je t'ai dit que je passerais non! en lui donnant une grande tape sur l'épaule.

Je parti dans un grand éclat de rire, en voyant la tête qu'il faisais croyant voir un revenant.

Allons, allons, ne fait pas cette tête, on croirais que tu voit un fantôme, je lui fit une bise ainsi qu'à sati, puis serra la main de reki chaleureusement, bon si on se mettais au travail?
J'attendis les directives de sati.
Satineduval
La jeune femme reçut le petit baiser dans le cou avec plaisir et, imanquablement, ressentit immédiatement un petit frisson la parcourir, Dom ayant toujours le don de la rendre si sensible à ses lèvres chaudes.

Elle lui rendit un petit baiser à la commissure des lèvres, puis se détacha pour voir arriver Alta en douce derrière Dom et les surprendre par sa présence.
Des bras amicaux de plus étaient les bienvenus pour décharger tout le barda qui trônait dans la carriole.

Recevant la bise de son ami, elle la lui rendit avec affection, puis le remercia d’être venu malgré sa blessure récente, qui semblait en bonne voie de guérison à présent.


Parfait, je vois que tout le monde est là pour le petit emménagement, donc, je vous demanderai de mettre une commode, une étagère, une table et un lit dans chaque chambre..

Tous rejoignirent la remorque contenant le mobilier et là..Satine constata qu’il y avait en fait un lit de trop.
Fronçant les sourcils, elle lissa une mèche de ses cheveux noirs, se demandant s’il fallait le retourner au marchand et se faire rembourser, mais douta fortement que le molosse patibulaire veuille bien reprendre l’objet.

Une petit idée lui vint et elle reprit :


Uhm !! Dom a fait du zèle !
Un lit de trop..mais je sais comment l’utiliser, on va le disposer dans la pièce d’entrée qui est assez spacieuse et en faire une longue bergère agrémentée de coussins douillets, pour que les gens puissent patienter, non loin de la cheminée, ça sera une petite salle d’attente confortable.


Après tout, c’est idéal d’avoir un endroit où elle pourrait elle-même se reposer et peut-être y disposer un berceau pour le bébé lorsqu’elle serait dans le dispensaire, tard la nuit si d’aventure cela devait se produire.

La noiraude avait bien l’intention de laisser l’enfant le moins possible à la garde d’autrui, surtout qu’au début il s’agirait de lui donner le sein très souvent, à ce qu’on lui avait expliqué.

Toujours le confort de leur bébé aurait la priorité et elle veillerait à ce que tout se passe au mieux pour qu’il soit en bonne santé et vigoureux.
Une petite fille ou un petit garçon, peu importait après tout, pourvu que l’enfant soit sain et entier.

Cependant elle ne se faisait pas trop de soucis, Dom et elle étant des personnes en bonne santé et solides, bien assortis physiquement, ayant entendu plus d’une fois des personnes dire qu’ils formaient un beau couple.

Amis, amants, parents, complices, peu importait, ils étaient toujours là l’un pour l’autre et c’était tout ce qui comptait, rester ensemble pour leur bonheur et leur malheur des autres, peut-être.

Devant la charrette, attendant que le déchargement ait lieu, la Bella passa un doigt fin sur la joue du conteur, le caressant avec douceur et lui chuchota :


Même quand tu te trompes, mon beau brun, ça m’arrange toujours !
Merci de t’être chargé du mobilier..avec ces drôles de mécréants, je me demandais si tu allais t’en sortir !
J’ai eu soucis qu’ils te fassent des embrouilles, mortecouilles, mais, finaud comme tu l’es, tu sais te sortir de toutes les situations, toi !


Elle se poussa sur la pointe des pieds pour lui voler un baiser à la commissure des lèvres, doux et tendre à la fois, le remerciant par la gestuelle pour son aide.

Puis reprenant à voix haute, à l’attention de ses amis et à l’enfant :


Je vous laisse prendre en charge tout ça et pendant ce temps, je vais sortir cette fameuse tarte aux potirons, un petit remontant sous forme de mirabelles pour les bras forts et un lait-caramel, pour Valérien.
Lara doit avoir terminé la peinture à présent, on peut commencer.
Merci beaucoup pour votre aide encore.


Se déplaçant pour laisser libre accès à la charrette, elle les observa s'activer à la tâche avec une bel entrain, coordonnant leurs mouvements pour que rien ne se casse au déchargement.
Domdom
Tout est prêt : y a plus qu'à inaugurer!



L'installation du matériel s'était très bien passée, d'autant plus que Dom avait eu l'agréable surprise de voir Alta arriver à point nommé pour les aider, malgré sa blessure.
Après lui avoir rendu sa bisouille, puis remercié pour son aide, le conteur l'avait même un peu taquiné : Faites attention que votre boutonnière ne se réouvre pas, mon cher Alta , sinon, vous serez le premier pensionnaire du dispensaire... Pas très pratique, si vous êtes élu maire, de gérer le village , allongé sur un lit !

Ils avaient tous bien ri, puis commencé à décharger la carriole dans la bonne humeur, tandis que Satine les avait laissés à cette tâche pour aller préparer une délicieuse collation.

L'aménagement du dispensaire avait été plus un bon moment de joie partagée qu'une corvée, tant la bonne humeur régnait et surtout la satisfaction du travail bien fait.
Une fois tout installé, ils s'étaient tous retrouvés dans la pièce d'entrée, dégustant la succulente tarte aux potirons de satine, agrémentée de mirabelle, comme de bons Lorrains qui se respectent .

Une main tenant un verre de mirabelle bien mérité, l'autre fermement posée sur la hanche de la femme de sa vie, dont il enserrait la taille du bras, l'encapuché posait un regard satisfait sur la pièce, que Satine avait transformée en salle d'accueil, tout en devisant avec les amis venus donner un coup de main au dispensaire.


Quand on voit l'état dans lequel tu a récupéré cette maison, Satine, on peut dire qu'on a fait du sacré bon boulot, quand même !
Tu as rendu cet endroit agréable, propre et accueillant



Agrémentant son compliment d'un effleurement des lèvre de Satine des siennes, il laissa ensuite son regard glisser le long des murs encore nus, puis continua :

Il reste deux choses à faire, une fois que tu auras reçu le matériel médical que tu as commandé...


Petit sourire en coin, entretenant le suspense, puis il enchaîna:

D'abord, suspendre le magnifique tableau que Yann a peint
Et puis demander au futur bourgmestre d'inaugurer le dispensaire comme il se doit !



Puis, il se tourna vers Alta, d'un air de lutin malicieux:

Et mon petit doigt me dit qu'il est peut être parmi nous...

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Ladylara
Lara avait terminé de peindre la pièce dans laquelle elle se trouvait et regarda son travail en faisant une mimique de satisfaction. Puis, elle dit.

- Satine ? Satine ? J'ai terminé mon travail ! Si tu veux venir voir si ça te convient, je me ferai une joie de te montrer.

Lara quitta la pièce pour remarquer que du matériel pour aménager le dispensaire était arrivé et elle vit que Reki avait amené les meubles. Alta aussi était là pour donner un coup et elle fut contente de le voir aussi. Elle alla vers Reki à qui elle fit deux gros bisous amicaux sur chaque joue et fit de même avec Alta et fit de même avec Dom avant de dire.

- Ah ça fait vraiment plaisir de vous voir tous les trois, c'est vraiment sympa à vous d'être venus prêter main-forte à Satine. Pour ma part, je fais de mon mieux.

Lara remarqua que Dom avait accroché le tableau peint par Yann à une place de choix et dit.

- Pouvait y avoir meilleur emplacement pour mettre en valeur le chef-d’œuvre de Yann, très bon emplacement.

Lara se réjouissait de voir que le dispensaire était quasiment terminé et pas loin d'ouvrir ses portes, le rêve de Satine allait se réaliser à sa pleine mesure.

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