Apollina
Apo avait reprit la route et quitté SBC, pour deux raisons.
La première celle qu'on pourrait appelé la version officielle donné a tous ces compagnons de voyages, est bien simple, elle se résume a l'appel des chemins, celui qui survient quand vous vous sentez enlisé dans la routine, a deux doigt de mourir d'ennuie.
La seconde raison, qu'elle n'a révélé qu'a très peu de personne, était de reprendre des recherches, d'a nouveau repartir sur les traces de son père. Mais il y a là, bien plus que la simple envie de retrouver sa chère famille, pour se souvenir ensemble des bons moments du passé, ici les maîtres mots seraient plus haine et vengeance.
Alors, elle les avait suivit, et ensemble ils ont chevauché, rit, bu, pleuré, bref ils vivent!! Et elle vit, mais l'ombre de sa vengeance n'a jamais cessé d'assombrir son bonheur, Kachi le sait, "Apo toi aussi tu est double", lui avait elle lâché un soir autour d'un feu de camps.
Lui rappelant à la vitesse d'un éclair, la présence de son passager noir, attisant sa haine.
Apo parle peu, mais elle parle encore moins d'elle, elle offre à la vue de tous, un beau masque souriant d'une jeune fille épanouie, qui parfois se fissure laissant apercevoir, des marques de tristesse. Bien vite elle dissipe le doute, dans l'esprit de ses amis, ou du moins elle fait en sorte de changer de discussion, les laissant avec les questions qu'ils peuvent se poser.
Mais aujourd'hui les secrets vont être révélés, les choses avancé enfin, après ses journées interminables a parcourir toutes les tavernes, les auberges, les lices et autres lieux d'entrainement de groupes armées.
Elle avait écookiesé chaque ville, se renseignant auprès de ceux susceptible de tous voir et n'étant pas trop gourmand.
Oh, elle pourrait vous en citer à la pelle, des noms, des surnoms de gosses de rues, qui contre un écus ou deux, avaient été ses yeux et ses oreilles.
Puis vint Villefranche de Rouergue, et vint le soir, où attablée en taverne depuis un bon moment Apo attendait la bonne nouvelle, la confirmation. Le regard sombre, la mine fermée, la porte de la taverne s'était ouverte, sur un garçon d'a peine dix ans, déboulant à vive allure, le visage rouge de sueur et souriant à l'idée de sa récompense, haletant il lui avait murmuré à l'oreille les mots qu'elle rêvée d'entendre depuis si longtemps.
Remercié d'une belle miche de pain et de quoi l'arroser, le gosse disparu aussitôt.
Il était là, bel et bien là, dans cette ville si loin de tous les endroits où elle a vécue, mais peu importe, le gamin a deux reprises était parti espionner, vérifier et elle était sur.
Il repartait le soir même, mais elle aussi, et leurs pas prendrait la même direction, certain pourrait parler de hasard, elle y voyait plutôt sa destiné, et pensa presque a remercier le très haut un instant.
Le temps de la rencontre serait bientôt venu, et Apo devait s'entourer, il était temps pour elle de révéler la vérité.
Alors ce soir là, à la nuit tombée, elle avait attendu ses amis autour d'un feu de camps, impatiente mais prête, le dénouement n'avait jamais été aussi proche, et elle espérait bien qu'ils la soutiendrait, pour certaines la question ne se posait même pas, pour les autres, elle le saurait vite.
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« Celui qui s'applique à la vengeance garde fraîches ses blessures. »
de Francis Bacon Extrait des Essais
La première celle qu'on pourrait appelé la version officielle donné a tous ces compagnons de voyages, est bien simple, elle se résume a l'appel des chemins, celui qui survient quand vous vous sentez enlisé dans la routine, a deux doigt de mourir d'ennuie.
La seconde raison, qu'elle n'a révélé qu'a très peu de personne, était de reprendre des recherches, d'a nouveau repartir sur les traces de son père. Mais il y a là, bien plus que la simple envie de retrouver sa chère famille, pour se souvenir ensemble des bons moments du passé, ici les maîtres mots seraient plus haine et vengeance.
Alors, elle les avait suivit, et ensemble ils ont chevauché, rit, bu, pleuré, bref ils vivent!! Et elle vit, mais l'ombre de sa vengeance n'a jamais cessé d'assombrir son bonheur, Kachi le sait, "Apo toi aussi tu est double", lui avait elle lâché un soir autour d'un feu de camps.
Lui rappelant à la vitesse d'un éclair, la présence de son passager noir, attisant sa haine.
Apo parle peu, mais elle parle encore moins d'elle, elle offre à la vue de tous, un beau masque souriant d'une jeune fille épanouie, qui parfois se fissure laissant apercevoir, des marques de tristesse. Bien vite elle dissipe le doute, dans l'esprit de ses amis, ou du moins elle fait en sorte de changer de discussion, les laissant avec les questions qu'ils peuvent se poser.
Mais aujourd'hui les secrets vont être révélés, les choses avancé enfin, après ses journées interminables a parcourir toutes les tavernes, les auberges, les lices et autres lieux d'entrainement de groupes armées.
Elle avait écookiesé chaque ville, se renseignant auprès de ceux susceptible de tous voir et n'étant pas trop gourmand.
Oh, elle pourrait vous en citer à la pelle, des noms, des surnoms de gosses de rues, qui contre un écus ou deux, avaient été ses yeux et ses oreilles.
Puis vint Villefranche de Rouergue, et vint le soir, où attablée en taverne depuis un bon moment Apo attendait la bonne nouvelle, la confirmation. Le regard sombre, la mine fermée, la porte de la taverne s'était ouverte, sur un garçon d'a peine dix ans, déboulant à vive allure, le visage rouge de sueur et souriant à l'idée de sa récompense, haletant il lui avait murmuré à l'oreille les mots qu'elle rêvée d'entendre depuis si longtemps.
Remercié d'une belle miche de pain et de quoi l'arroser, le gosse disparu aussitôt.
Il était là, bel et bien là, dans cette ville si loin de tous les endroits où elle a vécue, mais peu importe, le gamin a deux reprises était parti espionner, vérifier et elle était sur.
Il repartait le soir même, mais elle aussi, et leurs pas prendrait la même direction, certain pourrait parler de hasard, elle y voyait plutôt sa destiné, et pensa presque a remercier le très haut un instant.
Le temps de la rencontre serait bientôt venu, et Apo devait s'entourer, il était temps pour elle de révéler la vérité.
Alors ce soir là, à la nuit tombée, elle avait attendu ses amis autour d'un feu de camps, impatiente mais prête, le dénouement n'avait jamais été aussi proche, et elle espérait bien qu'ils la soutiendrait, pour certaines la question ne se posait même pas, pour les autres, elle le saurait vite.
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« Celui qui s'applique à la vengeance garde fraîches ses blessures. »
de Francis Bacon Extrait des Essais