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[RP] L'heure de vérité!!

Apollina
Apo avait reprit la route et quitté SBC, pour deux raisons.

La première celle qu'on pourrait appelé la version officielle donné a tous ces compagnons de voyages, est bien simple, elle se résume a l'appel des chemins, celui qui survient quand vous vous sentez enlisé dans la routine, a deux doigt de mourir d'ennuie.

La seconde raison, qu'elle n'a révélé qu'a très peu de personne, était de reprendre des recherches, d'a nouveau repartir sur les traces de son père. Mais il y a là, bien plus que la simple envie de retrouver sa chère famille, pour se souvenir ensemble des bons moments du passé, ici les maîtres mots seraient plus haine et vengeance.

Alors, elle les avait suivit, et ensemble ils ont chevauché, rit, bu, pleuré, bref ils vivent!! Et elle vit, mais l'ombre de sa vengeance n'a jamais cessé d'assombrir son bonheur, Kachi le sait, "Apo toi aussi tu est double", lui avait elle lâché un soir autour d'un feu de camps.
Lui rappelant à la vitesse d'un éclair, la présence de son passager noir, attisant sa haine.

Apo parle peu, mais elle parle encore moins d'elle, elle offre à la vue de tous, un beau masque souriant d'une jeune fille épanouie, qui parfois se fissure laissant apercevoir, des marques de tristesse. Bien vite elle dissipe le doute, dans l'esprit de ses amis, ou du moins elle fait en sorte de changer de discussion, les laissant avec les questions qu'ils peuvent se poser.

Mais aujourd'hui les secrets vont être révélés, les choses avancé enfin, après ses journées interminables a parcourir toutes les tavernes, les auberges, les lices et autres lieux d'entrainement de groupes armées.
Elle avait écookiesé chaque ville, se renseignant auprès de ceux susceptible de tous voir et n'étant pas trop gourmand.
Oh, elle pourrait vous en citer à la pelle, des noms, des surnoms de gosses de rues, qui contre un écus ou deux, avaient été ses yeux et ses oreilles.

Puis vint Villefranche de Rouergue, et vint le soir, où attablée en taverne depuis un bon moment Apo attendait la bonne nouvelle, la confirmation. Le regard sombre, la mine fermée, la porte de la taverne s'était ouverte, sur un garçon d'a peine dix ans, déboulant à vive allure, le visage rouge de sueur et souriant à l'idée de sa récompense, haletant il lui avait murmuré à l'oreille les mots qu'elle rêvée d'entendre depuis si longtemps.
Remercié d'une belle miche de pain et de quoi l'arroser, le gosse disparu aussitôt.

Il était là, bel et bien là, dans cette ville si loin de tous les endroits où elle a vécue, mais peu importe, le gamin a deux reprises était parti espionner, vérifier et elle était sur.
Il repartait le soir même, mais elle aussi, et leurs pas prendrait la même direction, certain pourrait parler de hasard, elle y voyait plutôt sa destiné, et pensa presque a remercier le très haut un instant.

Le temps de la rencontre serait bientôt venu, et Apo devait s'entourer, il était temps pour elle de révéler la vérité.

Alors ce soir là, à la nuit tombée, elle avait attendu ses amis autour d'un feu de camps, impatiente mais prête, le dénouement n'avait jamais été aussi proche, et elle espérait bien qu'ils la soutiendrait, pour certaines la question ne se posait même pas, pour les autres, elle le saurait vite.

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« Celui qui s'applique à la vengeance garde fraîches ses blessures. »
de Francis Bacon Extrait des Essais
Kachina
Elle voulait un blaireau, un blaireau crevé. Comme celui qui se pavanait dans le bouge de Maleus à Toulouse. Une charogne infâme . Elle ouvrirait un bordel, y inviterait celui qui la narguait par ses pigeons en lui disant se vautrer dans tous les bordels du coin. Et foi de Kachi, elle glisserait entre les draps le cadavre du blaireau,bourré d'asticots et prêt à éclater.

Elle espèrait autant qu'elle redoutait les messages qu'on lui faisait porter ou les volatiles qui se posaient sur le bois de la chariotte.
Les mots vous mènent haut parfois, d'autres vous crucifient.

Elle était là , dans la salle d'armes à décharger sa hargne sur un homme, un maître d'armes à qui elle se préparait à infliger sa botte. Celle d'Enguerrand.
Sauvage et animale, la rage au ventre, elle n'épargnait pas l'homme, évitant ses attaques et le harcelant sans répit de sa lame.

Mais quand elle reçu la missive d'Apo, elle salua son adversaire et le planta là , quittant la salle d'un pas rapide en rangeant sa rapière au fourreau. Elle enfila sa redingote de velours sombre et prit le chemin qui menait au campement.

Sans un mot, elle prit place auprès d'Apo, et son regard clair vint chercher celui de la brune Commingeoise.
Pas besoin de mots. Un soir, Apo avait déjà tout raconté.

Elle s'adossa au tronc d'un arbre, regardant les flammes lècher le ciel, mains venant chercher la rudesse de l'écorce.

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Apollina
Ils étaient arrivés les uns après les autres,

Apo savait qu'elle avait attisé la curiosité de certain, comme pour Stea qui avait poser des questions restées sans réponse, devant la tristesse apparente d'Apo certains jours. Elle lui avait parlé par brides, restant évasive, ne lui révélant rien, Néo s'en était agacé, maugréant que de toute façon elle ne disait jamais rien.

Ce soir elles sauraient!

Kachi était la première arrivée, une des seules a savoir, une de ceux qui seraient à ces cotés à n'en pas douter, malgré ses blessures fraîches, pas celles du corps, mais celles de l’âme, plus profondes, plus difficiles a cicatriser.

Oh biensur elle ne s’apprêtait pas a lancer une offensive armée, mais elle connait la réputation bien mérité d’antan de sa proie, et elle n'a du gagner qu'en superbe au fil des années.

Elle leur expliqua toute l'histoire, sans rentrer dans les détails, les grandes lignes suffisait à dresser les poils de plus d'un.
Comment une enfance heureuse, avait prit fin au milieu d'une nuit, comment elle qui n'était encore qu'une petite fille avait juré vengeance aux assassins de sa mère, comment une âme avait perdue toute innocence pour se remplir de haine.

Elle leur parla du donneur d'ordre, l'envoyé du diable qui avait fait entrer la mort dans sa maison, sans même prendre la peine de descendre de cheval, celui dont elle reconnu la voix, cet accent si particulier, qui la faisait rire il y a tant d'année de cela.
Celui dont le nom avait été murmuré, celui qui pourtant était son sang, celui qu'elle tenait pour responsable.
Le Cosaque, son père!!

Apo leur raconta Villefranche, là où certaine avait perdue une partie de leur vie, là où elle avait rencontré sa chance, sa destinée.
Elle avait retrouvé sa trace, et depuis leur chemin se suivait, mais plus pour longtemps, ils allaient vers le sud, et lui partait vers le nord, ils étaient encore a quelques nœuds l'un de l'autre, et elle ne pouvait laissé filer si belle occasion.

Depuis le temps qu'elle se renseignait sur lui, elle avait apprit a le connaitre, comme un chasseur connait sa proie, elle le savait mercenaire, travaillant au plus offrant.
Une proposition de contrat, une demande à rester dans l'anonymat, une invitation à se rencontrer dans un lieu discret loin de l'agitation des villes, le tout dans un courrier évasif et alléchant. La réponse n'avait pas tardé le rendez-vous était accepté.

Loin d'elle l'idée de penser qu'il ne se méfierait pas, il ne viendra surement pas seul. Et elle en ferait autant, ils étaient réunis là ce soir dans ce but.

Apo leur avait dit l'essentiel, elle avait parlé le plus calmement possible, ce n'était le moment de se laisser déconcentré par les émotions, puis elle s'était tu, les avaient regardé uns à uns, cherchant à lire dans leur yeux, ceux qui lui apporteraient soutiens, ceux qui seront là pour protéger ces arrières.


Je me doute, que vous devez avoir des questions, alors je vous écoute, j’essaierais de répondre le plus précisément et le plus sincèrement.

Se tourne vers Néo et Stea

Et je m'excuse auprès de celles a qui je n'ai su me confier, malgré l'amitié que je leur porte, mais j'espère que vous comprendrez que certaines choses sont parfois difficile à expliquer.
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« Celui qui s'applique à la vengeance garde fraîches ses blessures. »
de Francis Bacon Extrait des Essais
Neolonie
Et elle, la brune, comment se sentait elle?
Dans un sens, elle plane, on ne peut le dire autrement, elle plane sur son nuage aux nuances rousses, mélange de sentiments, de mots écrits ou murmurés, de simples regards qui valent tout l'or du monde.

Mais de l'autre sens, elle a un poids sur l'estomac, plus lourd à mesure que la louve s'assombrit.
On ne peut se savoir cause d'un déchirement sans en ressentir la peine, ni éviter la culpabilité.
Oh, ils ont tous leur part de responsabilité, fierté et ego sans doute mal placés, on ne peut apprécier tout le monde... Mais il n'empêche que la faille est là, que la violence a remplacé l'amour, et que d'autres subissent aussi le déchirement, qui ne voulaient pas avoir à choisir.


Mais ce soir, il ne s'agit pas de ça, on va enfin changer de sujet, qui sait, se souder autour d'un but commun, ou alors, se déchirer dans les choix à faire.
La vie n'est faite que de choix.

Apportant une fiole bien remplie d'armagnac, Néo se pointe vers le feu, se vautrant plus que s'asseyant élégamment, mais d'façon, elle ne sait pas être élégante, et elle s'en moque.


B'soir tout l'monde!

Un tour de regard, le roux n'est pas encore arrivé, il faut dire qu'il n'est pas vraiment du genre à apprécier les feux de camp, ou alors bien loin de la chaleur, posté dans l'ombre.
Un sourire à Kachi, certaine qu'elle aurait été la première, et elle lui lance la fiole en passant.
Puis les onyx qui se posent sur Apo, curieuse de savoir ce qui leur vaut cette convocation, un peu confuse aussi de ne pas avoir prêté attention autant qu'il l'aurait fallu à la brune trop silencieuse.

Tête dans la paume de la main, elle écoute sans mot dire, profitant des silences pour réfléchir à sa propre enfance, se disant que jamais les choses ne sont simples, si ce n'est dans les contes des troubadours.
Les onyx qui se perdent dans la nuit noire, suivant les étincelles comme autant de petites étoiles, elle frissonne, de froid certes mais aussi d'appréhension.
Courir après le passé, après la vengeance... Non pas que ce soit méprisable, mais la vie lui a montré qu'il faut une force de caractère peu commune pour ne pas trembler à l'ultime moment.


T'en fais pas pour nous Apo, chacun a droit à ses secrets.
La vie est assez compliquée et garce pour qu'on évite de les étaler à n'importe qui.

Par contre, si j'ai bien compris, ça veut dire que tu nous d'mandes de t'accompagner pour affronter ton père quelque part dans la campagne?
Du style guet-apen ou les choses prévues comme telles?

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Apollina
Apo sourit en entendant la question de Néo, elle était légitime et c'était bien la première a laquelle elle s'attendait, elle se doutait que certain serait prêt a sortir les épées sur le champs ne serait ce que pour se divertir. Mais le moment n'était pas venu.

Non, Néo pas de guet-append pour le moment, plutôt prévoir mes arrières en cas d'un coup fourré de sa part, d'après mes informations, il voyage seul, mais je doute qu'il vienne sans escorte.
Mon invitation était alléchante, mais évasive, et même s'il se sait fort, il sait qu'il n'ai pas invincible et en homme d'expérience, il a du essayer de se renseigner aussi. J'ai brouillé les pistes du mieux que j'ai pu, nous saurons assez vite si cela a était suffisant.


Elle se tenait là debout, à tenir le montoir, a exposé les raisons de leurs convocations. Cela ressemble si peu à la Apo, elle qui jusqu'ici au sein de ce groupe avait suivit, ne prenant parti que lorsque la situation l’exigée.
Mais la devant eux, et demain avec eux, elle tiendra son destin entre ses mains, elle aura les réponses, elle décidera de la sanction, et elle se sentait forte a cet instant, prête à affronter, celui qui à ses yeux portait le visage du diable.

Tout son corps reflète son assurance, bien ancré sur ses pieds, le buste en avant, le visage relevé, elle reprends expliquant comment elle envisage l'organisation, ses fines mains rythmant ses paroles.


Pour être précise la rencontre aura lieu dans une taverne sur le bord de la route, par sécurité, j'envisage de payer le ou la tavernière pour qu'il aille faire un tour, et que l'un de vous prenne sa place. J'ai quant a moi prévenue que j'aurais avec moi une escorte de deux personnes, je suis censée venir lui proposé un contrat juteux en bonne bourgeoise, je ne peux m'y rendre seule bien entendu.

Clôturant sa phrase par une révérence des plus maladroite, elle rit doucement, avant de reprendre des plus sérieuse

Je suis loin d'être la plus aguerrie dans l’organisation de ce genre d'action, donc je suis preneuse de toutes vos critiques constructives et propositions.
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« Celui qui s'applique à la vengeance garde fraîches ses blessures. »
de Francis Bacon Extrait des Essais
Kachina
- Où et quand ?

La question claque dans l'air du soir. Le regard clair quitte les flammes, vient se poser sur Néo, s'y attarde un instant avant de revenir accrocher celui d' Apo, tout en buvant au goulot de la gourde que vient de lui lancer Néo. L'alcool envahit sa gorge, et va réchauffer son ventre . D'un revers de manche, elle s'essuie...

Elle a de la rage à revendre la Louve et ça ne lui fera pas de mal de plonger s'il le faut sa lame dans le ventre du géniteur d'Apo. Pourvu que celle ci soit bien sure de ce qu'elle veut.

Parce qu'on a parfois envie de tuer qui on aime le plus. Parce que le combat ne sera pas à la loyale, ils sont nombreux, l'homme à ce qu'elle a compris, sera seul ou peu accompagné.

La Brune a déjà tué, plusieurs fois. Sa première victime, une femme, très belle, c'était à Toulouse au cours de l'assaut du castel. Elle n' a jamais oublié, le cri de douleur, le regard qui se voile, la surprise et la peur.....Et le sang..........Et ce sentiment, plus fort que tout d'être un instant Dieu. La toute puissance, la Faucheuse avec qui on commerce un instant.


Si Apo veut la mort de son père, ils le tueront. Sans pitié , comme un chien galeux qu'il faut abattre. Mais rien n'est jamais noir ou blanc. Apo sortira t-elle indemne de ça ?

Elle songe à la missive d'Albius, ses mises en garde. Mais elle a toujours été fille du danger, depuis cette enfance passée à suivre le sien de père. Les traques, les embuscades et le guêt dans les fourrés n'ont pas de secret pour elle depuis lontemps. Fille de brigand..........Elle sourit en songeant à ses mots...Tiens, c'est bien mieux que gueuse, non , pour une dédicace ?

Elle s'entend répondre à Apo, tout en s'accroupissant devant le feu pour y déposer sur les braises fumantes, quelques chataignes ramassées le matin :


- Tu veux juste une protection ? ou tu veux qu'on s'en charge ?

Un oiseau de nuit vient briser le silence qui suit sa question....Elle reste accroupie, tire à elle sa besace et en sort son sac de runes, le tend à Apo :

- Tires une pierre, ma Belle !
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Neolonie
Ahh...
Ben ça parait pas si simple que ça, on n'sait pas si c'est juste une invitation pour lui parler, déballer tout ce qui ne va pas dans sa vie depuis leur séparation, ou si c'est une vengeance lentement mûrie...
Mais après tout, ça ne la regarde pas, Néo.

Que ferait-elle, elle, si elle avait la possibilité de regarder son soit-disant géniteur en face? Sans nul doute, elle l'émasculerait sans grimacer, jouissant de la peur qu'elle lirait dans son regard, ayant juste inversé la machine.
Mais peut être que les autres ne la laisseraient pas faire, peut être qu'ils auraient choisi de la protéger, d'éviter qu'elle ne porte ce trop lourd poids sur les épaules pas si solides...
De toute façon, on ne le saura pas, car il a été laissé pour mort, ou du moins bien assommé, il y a de ça une dizaine d'années, et donc tout est bien loin de la réalité du moment.

Les châtaignes claquent dans la chaleur, rendant leur armes dans un souffle parfumé. Le temps est calme, l'air est serein, et l'on pourrait oublier que l'on parle de mort et d'embuscade.

Allongée sur le côté, non loin des braises, se laissant gagner par la chaleur du feu, rendue nonchalante par les gorgées d'Armagnac, la brune écoute ses amies.
Mais elle n'est jamais capable de rester longtemps silencieuse, il lui faut toujours ajouter son grain de sel.

Alors qu'Apo tire une rune, histoire de mesurer un peu mieux dans quoi elle se lance, n'en déplaise à Albius qui ne croit pas à ces prédictions, Néo sort sa dague, mirant la phrase gravée le long de la lame, premier beau cadeau de son homme.


S'tu veux, j'veux bien faire la tavernière moi!!
Ca j'sais faire, du moment qu'on m'emmerde pas, c'est bien évident.

Pour l'restant, j'suis presque certaine qu'ils accepteront d'rester à peu d'distance, si des fois ça tourne mal.


Enfin, on va l'espérer, pas garanti que le roux la laisse seule dans la taverne, il est fichu d'se dévouer pour jouer le rôle d'un client, mais vu qu'il reste à la tisane, il va pas faire très véridique...
Encore que sa maudite robe de moine puisse servir à le rendre crédible.


Bon d'façon, t'inquiètes pas! On a dit qu'on restait groupés et unis, alors y a pas d'raison d'revenir là dessus. En plus, c'pas pour l'temps que ça vous nous prendre, et au moins, ça f'ra d'l'occupation.

Mais bon, t'peux pas nous l'détailler un peu mieux, l'homme qu'on va rencontrer, des fois qu'il y ait des trucs à savoir...

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Apollina
Oh oui Kachi avait la rage, celle des femmes blessées qui aiment encore, parce que les choses serait bien trop simple si une séparation mettait fin en même temps aux sentiments. Et Apo la soutenait comme elle pouvait, elle offrait une épaule et une oreille attentive, mais les mots réconfortants bien souvent lui manquait.
La louve était là avec eux sauvant la face, Apo sait bien que le moment est surement mal choisi, mais elle sait aussi que la brune sera à ses cotés.
Apo la regarde écoutant ses questions, qui sonnent dans la nuit, comme un désir d’exorciser sa rage, peu importe la raison, peu importe la façon.

Mais non l'heure de la mort n'avait pas encore sonné, la vérité viendrait avant. Apo avait besoin de réponses, de savoir pourquoi la mort était entré dans sa vie telle une tornade emportant tout sur son passage.
Un guet-append au croisement d'un chemin et une lame autre que la sienne transperçant le corps d'un homme qui mourrait sans savoir pourquoi, Non, il en était hors de question.
Elle voulait l'interroger, pouvoir sonder la vérité au fond de ses yeux, et si le sang devait être versé, il ne le serait que de sa main.


Juste une protection, un soutien Kach,

Lui répond elle dans un sourire, puis elle se tait, les explications supplémentaires attendront, Kach lui tends le sac de runes.
La dernière fois elle ne savait quoi demander et avait refusé, et aujourd'hui les mots se bousculent, surtout bien formuler la question, pensa t'elle.
Le vent se levait, souvent il avait parlait a la louve, que lui murmurera t'il ce jour à l'attention d'Apo?

Hésitante, elle plonge la main dans le sac de runes, se concentrant sur sa question, sur la question, Dimanche sera-t-il l'heureux jour d'une vengeance accomplit?
Elle la ressort, la pierre bien serrée dans la paume de sa main, et la laisse glisser sur le sol devant kach, à la lumière des flammes du feu crépitant.

Pendant ce temps Néo questionne, la brune veux jouer a la tavernière, ca l'étonne guère, on est jamais aussi proche des bouteilles, que derrière le comptoir.

Parfait Néo, tu prendra la place du tavernier, et il me faut deux autres personnes pour jouer l'escorte, une qui restera dehors a la porte de la taverne et l'autre a mes cotés, Kach si tu veux bien, j'aimerais que ce soit toi.

Pour ce qui est de l'homme comme tu dis Néo, il s'appel Torvar, vous ne pourrez pas le louper, il est assez grand, de bel stature, des cheveux qui tirent au gris, et un accent prononcé qu'on entends peu dans cette partie de l'empire.

A nouveau elle se tourne vers Kach, pour écouter la prédiction.
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« Celui qui s'applique à la vengeance garde fraîches ses blessures. »
de Francis Bacon Extrait des Essais
Kachina
Ses doigts s'emparent de la pierre, la saisissent et comme elle le fait à chaque fois, caressent le poli du galet. Les runes ne mentent jamais.

Elle observe le signe inscrit sur la pierre, murmure tout bas :

- Dagaz !

et elle relève la tête, regarde Apo. Les chataignes prennent une couleur de brulé, il faudrait les retirer du feu. La Louve a autre chose à faire à cet instant.

Un sourire éclaire son visage que les flammes illuminent. Elle lache d'une traite à Apo, après avoir observé un instant Néo qui contemple sa dague , songeuse...


- La rune de la vérité, la rune lumière. Une rune bonheur Apo ! Porte du bleu !
Ta vie va changer Apo, en bien..........Un anneau d'or à une oreille......Apo...........


Elle a pris le soin de percer chacune de ses runes, elle aime les offrir parfois à ceux qui les choisissent.
Sans plus rien ajouter, elle défait le lien de cuir qui retient sa tignasse sombre et vient le passer dans le trou, formant un pendentif.

Et elle s'approche d'Apo, à la toucher, passe autour du cou de son amie, le lacet et la pierre, et son regard planté dans le sien, lui sourit :


- Va à ce rendez vous. Nous serons là.
Tu connaitras la vérité. Mais c'est une belle rune , Apo.
Le temps est venu pour toi de faire la lumière sur tout ça !


Et en elle même, elle se promet que si cet homme fait du mal à Apo, elle le tue......
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Torvar
[Quelque part dans le Sud, à un autre moment]


Un nouveau jour, une lettre d’une personne inconnue faisant état de sa réputation et de son travail. Travail qu’elle lui offrait s’il voulait bien se donner la peine de la rencontrer. Torvar était perplexe. Aucun de ses contacts ne lui avait signalé qu’on le cherchait, aucun murmure ne faisait état d’une basse besogne à venir… Le Cosaque était suspicieux par nature, il en avait trop vu pour se dire que c’était là une bonne aubaine. D’ordinaire, quand on le contactait, c’était sous couvert de telle ou telle personne, là la missive ne portait aucune référence…

Allumant sa pipe avec quelques herbes qu’il lui restait de ses terres natales, il alla se planter devant la fenêtre. Le choix était nécessaire pour ne pas dire crucial. Les temps n’étaient pas à l’abondance de contrat même si on l’avait contacté récemment pour lui offrir un contrat sur la tête d’un pouilleux qui battait les filles d’une maison de passes, les laissant salement amochées et peu encline à reprendre le travail... Mais le cosaque se faisait difficile. Les années passées à occire du monde sous les ordres de personnes bien nées qui ne voulaient pas se salir les mains lui avaient appris à devenir capricieux... Pourtant il fallait bien manger…

Respirant une bouffée aromatique, il ferma les yeux, transporté quelques instants vers cet ailleurs qu’il regrettait encore parfois, malgré le temps, malgré le poids des années. Puis coinçant sa pipe dans le coin de sa bouche, il se réinstalla sur la chaise, devant le bureau de cette petite chambre qu’il quitterait demain aux premières lueurs du jour. Lettre à la main, il la relisait pour se donner l’envie ou le besoin d’y répondre favorablement mais quelque chose clochait. Un « je-ne-sais-quoi » qui le retenait encore. Pourtant, aux petites heures du matin, Torvar répondit par l’affirmative à cette délicate attention qu’on avait de l’embaucher. Et dans la foulée, il contacta quelques connaissances qui ne rechigneraient pas à venir lui prêter mains fortes le cas échéant. Le cosaque était réglo dans ses affaires. Il payait rubis sur l’ongle sauf une fois et cela lui avait coûté cher, trop, pour recommencer.

S’acquittant d’une lettre au vieux Guibin, lui promettant une bourse pleine et éventuellement de l’action si on venait à leur casser les noix, il savait que les arguments choisis sauraient trouver l’oreille attentive puis une seconde lettre pour le jeune chien fou « Porte-poisse » qui, comme son nom l’indiquait, avait tendance à être le chat noir des mercenaires. Mais Torvar ne pouvait pas jouer les difficiles. Beaucoup de ses anciens amis ne la jouaient plus solo et faisaient partie de groupes bien organisés. Bien que désormais, la plupart s’apparentaient à de vulgaires pilleurs de mairie… le métier se perdait.

Le cosaque était resté deux jours de plus dans cette auberge qu’il l’avait reçu. La serveuse, charmante et peu regardante, réchauffait ses nuits solitaires avec application et détermination ce qui n’était pas pour lui déplaire. Ainsi, il tuait le temps en attendant ses compagnons de route et une éventuelle réponse à cette mystérieuse personne qui l’avait contacté. Et elle ne tarda pas à se manifester. Sourire en coin, Torvar avait bien fait d’anticiper quelques réactions. Elle ne viendrait pas seule, qu’à cela ne tienne, lui non plus. Vieillissant le vieux loup mais pas complètement sénile pour autant. On n’est jamais trop prudent lorsqu’on passe sa vie à ôter son dernier souffle aux autres. Et ce fut ainsi qu’il passa sa dernière soirée en bonne compagnie. Quelques verres d’un alcool aux vertus curatives et expéditives, des rondeurs charnelles dans les bras et le rire de ses deux compagnons d’infortune. Tuer le temps à défaut de tuer les gens. Demain à l’aube, il sera bien assez temps de se rendre au rendez-vous fixé.

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Une idée, une envie d'un RP ? N'hésitez pas, un MP.
Kachina
[Le jour J]

Elle l'a promis, elle sera au côté d'Apo. Elle regarde de cette fenêtre de la chambre où elle a écouté sonner chaque heure de la nuit au clocher, l'horizon. De là viendra le destin d'Apo. Les brumes matinales s'élèvent, se mêlent aux fumées des cheminées. L'automne est là avec son feu , ses nuits plus courtes et le froid qui doucement va s'installer. Elle a froid.......comme chaque matin , ces derniers temps......

Traits tirés, fatiguée, elle contemple son reflet dans le miroir sur pied, bougonne :

- Elle veut jouer les bourgeoises. Soit ! Allons y !

Et elle tire de sa malle ces vêtements qu'elle a fabriqué, destinés aux marchés des environs. Ceux que la vie sur les chemins ne lui permet pas de porter. Ses mains fouillent et choisissent , posent les effêts sur une autre malle et viennent retirer cette chemise d'homme bien trop grande pour elle.

La jupe de velours glisse sur ses hanches et le corsage fin assorti vient épouser son buste. Ses doigts lacent la large ceinture de daim sombre qui vient souligner sa taille. Elle esquisse un sourire à l'image qui s'offre à ses prunelles claires, avant de faire une nouvelle grimace :


- Hum ! Les cheveux ........

Comment faire de sa tignasse rebelle une coiffure de dame ? Elle s'essaie à discipliner sa crinière, s'agace et finit par la tresser en une longue natte, y mêlant un lien de couleur assorti à sa tenue. Rouge..........elle a choisi le rouge....parce que c'est la couleur du sang. Et qu'il s'agit bien là d'une histoire de chair et de sang.

Elle songe à son propre père, et la même douleur vient la prendre au fond des tripes, comme à chaque fois. Il lui manque et si il reste une chance pour Apo de renouer le fil du destin , que la Faucheuse se taise aujourd'hui. Et que le ciel reste clair.

Elle se penche, vient cependant fixer à sa cuisse l'étui de cuir contenant sa dague. Et la Louve ne peut se résigner à dédaigner ses éternelles cuissardes de cuir.

Doucement , n'est pas bourgeoise qui veut........

Ne lui reste plus qu'à trouver Apo.....Elle a donné des ordres à Pochtron. Le bedonnant est aux aguets, aux portes de la ville. Quand l'homme passera les tours portières, elle sera aussitôt avertie....Ils sont tous sur leurs gardes, à trainer dans les ruelles....Impossible de rater leur proie......

Un sourire étire les lèvres pleines de la Brune........L'attrait du danger, comme toujours lui fait cogner le coeur plus fort. Et c'est foutrement bon...........

Elle sort,et le talon de ses bottes claque sur les pavés, se mêlant aux cris des mioches qui jouent non loin à chat perché et aux grivoiseries que lui lancent deux soldats qu'elle croise.......

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Neolonie
[On avait dit: "Tu seras tavernière ma fille!"]


C'est ça, les amies, on compatit à leur peine, on les soutient, on reste fiere et droite, à l'écoute, on est merveilleuse... Ouais, ça donc, c'était dans l'meilleur des mondes!

Parce que l'heure du fameux rendez-vous approche, et que la sauvageonne n'est pas, mais alors pas du tout dans l'état souhaité!
Elle a commencé à boire dès potron-minet avec Kachi, finissant seule au fond d'une taverne, noyant un hypothétique chagrin, plus surement fait de manque que de véritable peine.
Mais comment dire aux autres qu'on se sent mal alors qu'on a tout pour être heureuse, juste parce que l'absence pèse?? Une vraie lavette, la Sans-cœur, ça en d'vient préoccupant!

Un tour au marché, pour piquer de quoi rendre la brune époustouflante, une vraie bourgeoise.
Lequel tour l'a soulagé d'un trop plein de l'estomac au détriment des chausses du vendeur, mais faut c'qu'il faut.

Pendant qu'Apo s'occupe à ses fanfreluches, Néo est allée se tremper dans un baquet d'eau froide, histoire de se débarrasser de certaines effluves bien peu ragoutantes, faut absolument qu'elle ait la tête de l'emploi!
Dire qu'hier soir elle assurait à la compagnie qu'elle était née sobre et le resterait, et c'matin, elle s'est transformée en loque, pfff.

Surtout qu'il y a double enjeu dans la future rencontre.
Le premier, c'est que leur amie trouve les réponses à ses questions, de préférence sans violence, mais sinon, on s'adaptera.
Le second, c'est que le baratineur qui est sensé surveiller la porte, n'a rien trouvé de mieux que d'insinuer qu'il devrait jouer un vrai rôle de séduction, pour que ça fasse plus vrai. Et la victime, j'vous l'donne en mille?
Bref, si l'rouxpirant pouvait s'trouver dans les parages, inutile de dire que ça soulagerait la sauvageonne, peu en état de soutenir une discussion et de résister à l'acharnement du flatteur.

C'est sur ces belles pensées que la brune s'endort sur le matelas bien peu confortable de l'auberge, mais elle est tellement saoule qu'elle pourrait dormir sur des chardons sans s'en sentir dérangée.
Ca va l'faire, ça va aller, d'façon, faudra bien!
Elle a bien la tête de l'emploi, nan, tavernière?

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Apollina
[Le premier jour du reste de sa vie...]

Apo avait eu besoin d'une bonne nuit, alors elle se leva ce matin, au chaud dans les murs d'une chambre d'auberge, sans avoir réussi a trouver le sommeil. Les traits tirés, les cheveux en bataille, elle ne ressemblait en rien à la jeune femme si sure d'elle ces dernier jours.

Elle s’aspergea le visage a grand renfort d'eau froide, avant de se glisser dans un baquet d'eau chaude qu'elle avait fait monter dans sa chambre.
On pourrait penser que depuis le temps tout était bien ficelé, bien préparé, mais alors qu'elle était au matin du jour le plus attendu de sa vie, le doute, la peur, l'envahissait peu à peu. Et le bain ne la détendait pas autant qu'elle aurait espéré.
Elle en sortit prestement, ils avaient un peu de route et il était grand temps de se préparer.


Grace a une Néo qui avait fait une de ses plus belle prestation, elle avait pu parfaire sa tenue rouge sang. Kach lui avait dit du bleu, mais que les runes ne s'en vexe pas, le rouge serait la couleur du jour.
Fin prête, elle fit un tour sur elle même, faisant virevolter sa jupe, ça ne lui allait pas si mal a vrai dire, elle avait fière allure.
Ses cheveux coiffés dans un chignon serré, dégagé sa nuque et son cou autour duquel pendait le lacet de cuir et sa rune, celle qui lui porterait chance, espérait elle.

Dagaz, porte moi chance murmura t'elle à elle même, tenant fermement la pierre entre ses doigts.

Le temps pressait, il lui fallait partir, elle quitta l'auberge pour rejoindre ses amis, quelques heures a chevaucher les attendait encore.

Sur la route, tout en elle remontait, elle revivait seconde après seconde, cette fameuse nuit aucun détail n'avait été oublié depuis ces longues années, sauf ce visage, trop loin dans la pénombre, le seul qu'elle aurait aimé pouvoir graver au plus profond de sa mémoire, mais le seul qu'elle ne put voir cette nuit là.

Ils arrivaient, la taverne était en vue, elle rejeta de son esprit, ses sombres souvenirs, elle devait rester concentrée, ne pas se laisser envahir par la haine, ce moment là viendrait bien assez tôt.

Elle posa pieds à terre, se retourna et vit ses amis là autour d'elle, pour elle!!
KachI avait revêtu une sublime tenue, la bourgeoisie lui allait bien, son brun tomberait amoureux une deuxième fois s'il la voyait ainsi.
Néo, et son rouxpirant étaient biensur de la partie, ce dernier n'avait pas voulu la savoir seule, a affronter pendant de longues heures, les tentatives de séduction, du bien nommé baratineur. Sans oublier Stea, Loic, Jeni et les autres qui assureraient les arrières, dissimulés dans la forêt alentour.

Le tavernier ne se fit pas prier pour aller faire un tour et leur laisser le champs libre, le pouvoir des écus n'avait pas sa pareil. Chacun savait ce qu'il avait a faire, Néo derrière le comptoir, Bara à la porte, tandis que Max, s'installa a une table, avec son éternelle bure, il ressemblait à un prêcheur sillonnant les routes pour remettre dans le droit chemin les brebis égarées.

Apo elle, avisa une table au milieu de la pièce, loin des fenêtres, de l'escalier, et de la porte, le danger pourrait venir de partout, autant se donner le temps de le voir venir. Elle s'assit face à la porte, Kachi à coté d'elle, le soleil déclinait dehors, l'heure serait bientôt venue.
Sa main vint se refermer sur le pommeau de sa dague, pas plus pour se rassurer, que pour en calmer le léger tremblement. Souvent la louve lui avait demandé si elle avait peur, à cet instant, la réponse était sans nul doute, positive.
Oui elle crevé de trouille, mais elle essayait au mieux de n'en laisser rien paraître.

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« Celui qui s'applique à la vengeance garde fraîches ses blessures. »
de Francis Bacon Extrait des Essais
Guibin
Quelques part ailleurs, avec le cosaque



La promesse d’une bourse pleine, d’un peu d’action avait réveillé les vieux instincts de l’ancien garde du purgatoire qu’il était. Guibin, un peu usé mais absolument pas fini s’était empressé de répondre qu’il serait présent. De l’action pour dérouiller ses vieux muscles ! La lettre de Torvar était tombée au bon moment, le tirant de la routine de sa vie. Des années de purgatoire marquent même des années après et sa vie conservait certains aspects de ce lieu de torture qui commençaient à lui faire frisser la folie : chaque chose se devait d’être à sa place rangée parfaitement avec minutie et ordre, tout se devait d’être fermé à double tour, toujours. Il le vérifiait une fois, parfois deux.

Il était donc là, assit dans un coin de taverne avec Torvar et un petit jeune au doux surnom de « Porte-poisse », une main sur son godet, l’autre sur la chair ferme et gourmande de la brune lascive collée à lui, et ses yeux nuits sur le slave. Ce dernier lui avait montré les courriers reçus, histoire d’avoir un avis. Il lui avait donné clairement, il n’était pas du genre mâcher ses mots, ça plaisait ou pas. Une chose qu’il savait c’est que Torvar n’était pas du genre à prendre la mouche pour des vérités assenées, et la vérité du moment était que ça puait à plein nez. Il ne le sentait pas, absolument pas du tout. Forcément, il s’agissait d’une femme à l’autre bout, avec ces engeances là, il fallait se méfier surtout si elles sortaient du cadre de celle qu’il avait sous la main. Et les bonnes mères de famille, mariées, sensiblement bien sous tout rapport étaient peut être parmi les pires, juste derrière les rousses, ces engeances du démon, toutes bonnes pour le buchés sans exception. Les femmes ne sont bonnes que pour peu de choses : tenir une maison et faire le repas, et donner du plaisir. Point. En dehors de ça, une vrai catastrophe. Misogyne ? Oui, totalement et parfaitement assumé.

Les obscurités sur le cosaque., comme pour lui demander encore "t'es sur que t'veux aller voir?". Il aurait été lui, il ne se serait même pas donné la peine de se déplacer, aurait renvoyé la donzelle à son foyer, avec un bon conseil : laisser son père, son frère ou son mari se charger du problème qui semblait être le sien.

Mais voilà Guibin n’était pas le cosaque. Alors il tuait le temps agréablement en attendant le lendemain, le jour du rendez-vous.
Apollina
L'attente, la promesse faite à une morte sur son dernier souffle, revenant en boucle dans sa tête.
Apo faisait le point de sa vie, qui ce soir, ne serait peut être plus. Biensur cette possibilité aussi elle l'avait envisagé, cette rencontre pourrait être un point final.

Le revoir et enfin comprendre, savoir, depuis des année la vengeance guidait sa vie, elle s'en nourrissait, elle avait tout sacrifié à cela, et si le dénouement n'était pas celui qu'elle attendait, que lui resterait il?

Sa vie était, il est sur, moins solitaire depuis le début de l'été, elle avait fait de belles rencontres sur le pic rocheux qu'est Saint Bertrand de Comminges, et quand l'automne approcha, elle suivit les brunes sur les routes.
Quand elle était arrivé SBC s'était avérée être la ville parfaite, loin de tout, au fin fond du royaume, elle en avait fait son terrier, la cachette idéale pour ruminer en paix, remettre ses idées au clair. Puis elle sorti peu à peu de sa torpeur avec les beaux jours de l'été, et pour la première fois depuis longtemps elle s'était remise à vivre, a apprécié les longues soirées en taverne, pendant quelque temps on aurait presque pu la confondre avec le mobilier, tellement elle y était présente.

Cela ne dura pas, les mêmes questions venait la hanter encore et encore, la laissant distraite, renfermée, alors elle chercha a s'occuper, aida à l'animation de la ville. Mais chaque jour de nouveaux départs, lui ajoutait un poids sur la poitrine, le poids de la culpabilité, de ne pas tenir une promesse faite sur un dernier souffle.
Rester à SBC, était comme renoncer à cette promesse, rien là bas ne lui permettait d'avancer dans ses recherches, elle savait que sa place était sur la route, que les informations se monnayait mieux en face à face.
Alors elle les avaient suivit, Kachi, Neo et les cartes biensur, elle n'avait voulu les rejoindre, se débattant assez avec ses propres démons, sans avoir a assumer ceux des autres.
Biensur quand les suivant elle savait ce qu'elle aurait à faire, et elle le ferait, pas pour la gloire, les écus ou même la cause, juste parce qu'elle si était engagé, et qu'elle était une femme de parole.

Elle s'était rappelait d'une phrase souvent entendu, seul on avance plus vite, mais a plusieurs on va plus loin.
Elle devenait une roue en plus pour le carrosse, des bras en plus pour les batailles, et eux l'emmenait sur les routes.
Tant qu'elle n'avait pas réglé ses affaires, elle ne voulait s'engager vraiment, à vouloir tout faire on ne fais rien de bien, alors elle ferait les choses l'une après l'autre.
Elle en était grandi, plus forte, et ses nouvelles amitié semblait assez solide pour être de bon appuis.

Quand elle reçu des nouvelles fraîches la mettant sur ses traces, les choses avaient évolué, certains de ses compagnons de voyage avaient prit une autre route.
Mais dans cet instant si important, ses amis étaient là, avec elle, ils attendaient ensemble, l'oreille tendue, que le bruits des sabots viennent annoncé l'arrivée imminente de Torvar.

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« Celui qui s'applique à la vengeance garde fraîches ses blessures. »
de Francis Bacon Extrait des Essais
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