Torvar
La nuit avait été courte. Torvar lavait passé entre les cuisses de la jolie tavernière tandis que Porte-poisse et Guibin sétaient occupés comme ils le souhaitaient. Mais au petit matin, Torvar les avait découvert dans la grande salle, à moitié endormi sur une table pour ce qui était du jeunot tandis que le plus vieux des deux reposait entre une jolie paire de seins. Ajustant sa ceinture de cuir sur ses hanches avant denfiler son long manteau de peau, il passa aux côtés de ses amis et les éveilla dun geste de la main sur lépaule.
- Allez les gaillards, il est lheure pour les braves
Murmures à peine audible mais qui avait eu leffet escompté. Il était temps de se mettre en route afin darriver au lieu de rendez-vous qui serait, si lintuition de Torvar et de Guibin ne se trompait pas, bien accueillant. Positionnant son épée dans son dos, le cosaque déposa une bourse remplit décus sur la table afin de payer la soirée bien arrosée puis sélança dans la direction des écuries où lattendait Vorobei. Lanimal avait senti le départ imminent et piaffé dimpatience en raclant le sol ce qui arracha un sourire à Torvar. A croire que lanimal nen pouvait plus de cette attente insidieuse qui le mettait à rude épreuve. Une fois en selle, tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Et les lieues furent avalées. Non pas au galop mais tranquillement. Si cétait bien une donzelle qui voulait lengager, elle attendrait. Si cétait un homme, il partirait. Ainsi allait la vie. Et si cela ne plaisait pas, cela serait pareil. Se fiant à son instinct, Torvar ressentait que la journée ne serait pas celle quil prévoyait. Dailleurs, comme un signe sur lavenir qui se jouait, aucun chant doiseaux naccompagna létranger et ses compagnons durant le trajet. Mauvais présage ? Assurément mais au lieu de faire demi-tour, Torvar senfonça loin sur les routes pour arriver juste comme il lui était demandé.
Arrêtant sa monture à la croisée des chemins, Torvar se mit à observer de loin les alentours. Pas une âme qui bougeait, pas un voyageur qui saventurait sur la route. Frottant sa barbe blanchie, il releva le menton afin de montrer un petit promontoire à ses compagnons.
- Porte-poisse, tu grimpes là-bas et tu observes. Si ya le moindre mouvement, tu siffles et si tu ne peux pas siffler pour x raisons, tu nous envoies ton cheval
- Mais tes sûr ? Tveux pas dmoi à lintérieur ? Jpeux aider tsais Torvar
Une main sur lépaule du gamin, le cosaque la lui serra avec fermeté.
- Je sais lami mais là-bas, tu me seras bien utile. Guibin pense que je ne devrais pas y aller, moi je suis partagé donc tu seras le mieux placé pour nous avertir si ya quoi que ce soit
Puis donnant une petite tape sur la croupe du cheval de son jeune compagnon, il lui sourit comme si tout était écrit puis le guerrier se tourna vers Guibin en soupirant.
- Prêt ?
Sortant une bourse décus il la lui lança avant de donner quelques talonnades légères dans les flancs de sa monture histoire de faire avancer Vorobei jusquà lauberge tout en affirmant à Guibin.
- Si au cas où tu vois quon nous tend un piège, si tu vois que je suis en fâcheuse posture et que lon senfonce au lieu de gagner, fuis et trouve-toi une planque. Il y a assez pour toi et le gamin là-dedans. Cest votre paie pour ce boulot Maintenant, allons-voir ce que nous veulent ces gentilles personnes
Le chemin qui séparait Torvar de son destin fut vite avalé. Il ne restait plus quà se jeter dans la gueule du loup. Détendu, presque nonchalant, le cosaque entra dans la taverne et se dirigea vers le comptoir. Posant quelques écus devant lui, il releva enfin la tête pour observer la tavernière ou ce qui semblait lêtre.
- Deux verres, une bouteille de ce que vous avez de plus fort.
_________________
Une idée, une envie d'un RP ? N'hésitez pas, un MP.
- Allez les gaillards, il est lheure pour les braves
Murmures à peine audible mais qui avait eu leffet escompté. Il était temps de se mettre en route afin darriver au lieu de rendez-vous qui serait, si lintuition de Torvar et de Guibin ne se trompait pas, bien accueillant. Positionnant son épée dans son dos, le cosaque déposa une bourse remplit décus sur la table afin de payer la soirée bien arrosée puis sélança dans la direction des écuries où lattendait Vorobei. Lanimal avait senti le départ imminent et piaffé dimpatience en raclant le sol ce qui arracha un sourire à Torvar. A croire que lanimal nen pouvait plus de cette attente insidieuse qui le mettait à rude épreuve. Une fois en selle, tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Et les lieues furent avalées. Non pas au galop mais tranquillement. Si cétait bien une donzelle qui voulait lengager, elle attendrait. Si cétait un homme, il partirait. Ainsi allait la vie. Et si cela ne plaisait pas, cela serait pareil. Se fiant à son instinct, Torvar ressentait que la journée ne serait pas celle quil prévoyait. Dailleurs, comme un signe sur lavenir qui se jouait, aucun chant doiseaux naccompagna létranger et ses compagnons durant le trajet. Mauvais présage ? Assurément mais au lieu de faire demi-tour, Torvar senfonça loin sur les routes pour arriver juste comme il lui était demandé.
Arrêtant sa monture à la croisée des chemins, Torvar se mit à observer de loin les alentours. Pas une âme qui bougeait, pas un voyageur qui saventurait sur la route. Frottant sa barbe blanchie, il releva le menton afin de montrer un petit promontoire à ses compagnons.
- Porte-poisse, tu grimpes là-bas et tu observes. Si ya le moindre mouvement, tu siffles et si tu ne peux pas siffler pour x raisons, tu nous envoies ton cheval
- Mais tes sûr ? Tveux pas dmoi à lintérieur ? Jpeux aider tsais Torvar
Une main sur lépaule du gamin, le cosaque la lui serra avec fermeté.
- Je sais lami mais là-bas, tu me seras bien utile. Guibin pense que je ne devrais pas y aller, moi je suis partagé donc tu seras le mieux placé pour nous avertir si ya quoi que ce soit
Puis donnant une petite tape sur la croupe du cheval de son jeune compagnon, il lui sourit comme si tout était écrit puis le guerrier se tourna vers Guibin en soupirant.
- Prêt ?
Sortant une bourse décus il la lui lança avant de donner quelques talonnades légères dans les flancs de sa monture histoire de faire avancer Vorobei jusquà lauberge tout en affirmant à Guibin.
- Si au cas où tu vois quon nous tend un piège, si tu vois que je suis en fâcheuse posture et que lon senfonce au lieu de gagner, fuis et trouve-toi une planque. Il y a assez pour toi et le gamin là-dedans. Cest votre paie pour ce boulot Maintenant, allons-voir ce que nous veulent ces gentilles personnes
Le chemin qui séparait Torvar de son destin fut vite avalé. Il ne restait plus quà se jeter dans la gueule du loup. Détendu, presque nonchalant, le cosaque entra dans la taverne et se dirigea vers le comptoir. Posant quelques écus devant lui, il releva enfin la tête pour observer la tavernière ou ce qui semblait lêtre.
- Deux verres, une bouteille de ce que vous avez de plus fort.
_________________
Une idée, une envie d'un RP ? N'hésitez pas, un MP.