Apollina
L'atmosphère était pesante, rassurée par la présence de ses amis, qu'elle savait assez entraînés pour se défendre en cas de besoin, elle s'en voulait malgré tout de les avoir amenés jusqu'ici...Le danger était loin d'être écarté, la rencontre se passait encore plus mal, qu'elle ne l'avait imaginé.
Elle avait envisagé nombre de scénarios, mais aveuglée par la colère, il ne lui avait pas traversé l'esprit une seconde qu'il ai pu la penser morte, et il fallait bien reconnaître que cela changeait la donne.
Mais son esprit est embrouillé, il a réponse a toutes ses accusations, du tac au tac sans hésitation, il contre toutes ses attaques, elle le sait intelligent, mais personne ne peux inventer de mensonges aussi détaillés, aussi rapidement.
Il en rajoute en plus, dit avoir vengé Aelis sa mère, avoir retrouvé les coupables, des gens de son pays, des gens qui comme lui ont le même accent prononcé, que entends que plus que rarement dans le royaume de France. Elle essaie de remettre ses idées en place, de reconstituer le puzzle, sa preuve la plus sure était le souvenir de cette voix, c'est sur elle qu'elle avait fait reposé toute sa haine...
La morveuse comme il dit a eu bien plus qu'une piètre vue cette nuit là, elle ne distingua qu'une silhouette à cheval dans un manteau de pénombre à l'extérieure de la maison. Pourtant tous ces souvenirs de cette nuit là, étaient si clairs, si précis, si vivaces encore dans son esprit, hormis celui ci, le plus précieux.
Déstabilisé, pour la première elle envisagea s'être trompée, peut être n'était ce pas lui, oh biensur qu'il était son père, mais peut être pas le meurtrier. Et s'ils avaient à la fois raison et tord tous les deux, si le temps avait embrouillés certains souvenirs...
Elle secoua la tête essayant de chasser cette idée, il ne la croyait pas idiote au point de croire a toutes les sornettes qu'il débitait, et si ce n'en était pas...
Une chose était sur, elle voyait la colère s'emparait un peu de plus de lui, a chaque mot qu'il lui adressait, la peur l'envahissait, il fallait qu'elle lui prouve au plus vite qu'elle était belle et bien sa fille.
Elle maudissait plus que jamais ceux qui furent ses voisins, les amis de sa mère, qui ne lui facilitait pas la tache, avec leurs mensonges pour sauver leurs peaux. Il va s'en dire, que si au retour de Torvar, ils lui avaient avoués s'être débarrassé de sa fille, en l'envoyant dans un orphelinat parisien, ils auraient eut a craindre pour leur vie. Et maintenant c'était à elle de récupérer les dégâts, crées par leur lâcheté.
La médaille d'Aelis l'avait un peu ébranlé, il avait relâché son emprise, il lui tourné le dos, elle écoutait ces derniers mots qui lui firent tourner les sangs...
Tu doute, tu n'est plus si sur de toi, perdu dans tes mensonges, que tu n'ose même pas me les dire en face...Elle essaya de faire sortir un rire cynique mais sa gorge se serra, sa voix chevrota, elle se reprit vite...Tu me déçois, tu est près a croire des villageois qui te haïsse et te craigne depuis toujours, ils t'ont mentit, ils ont profités de la mort d'Aelis pour te sortir de leur vie, si je n'y étais plus, tu n'avais aucunes raisons d'y revenir...
Une main sur son épaule, elle essaya de le faire tourner vers elle en vain, alors elle le contourna et vint se placer face lui...
Regarde moi, regarde moi bien, dis moi que je ne lui ressemble pas, le pousse le frappant des deux mains sur le torse, ose me dire que tu as si peu de respect pour sa mémoire que tu préfère envisager qu'elle ta menti, qu'elle a eut une enfant avec un autre, alors que vous vous aimiez, sa gorge se serre a nouveau prise par les sanglots qu'elle tente de retenir, plutôt que d'envisager une seconde que je te dis la vérité...ajouta t'elle criant pour garder le peu de contenance qui lui reste.
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« Celui qui s'applique à la vengeance garde fraîches ses blessures. »
de Francis Bacon Extrait des Essais
Elle avait envisagé nombre de scénarios, mais aveuglée par la colère, il ne lui avait pas traversé l'esprit une seconde qu'il ai pu la penser morte, et il fallait bien reconnaître que cela changeait la donne.
Mais son esprit est embrouillé, il a réponse a toutes ses accusations, du tac au tac sans hésitation, il contre toutes ses attaques, elle le sait intelligent, mais personne ne peux inventer de mensonges aussi détaillés, aussi rapidement.
Il en rajoute en plus, dit avoir vengé Aelis sa mère, avoir retrouvé les coupables, des gens de son pays, des gens qui comme lui ont le même accent prononcé, que entends que plus que rarement dans le royaume de France. Elle essaie de remettre ses idées en place, de reconstituer le puzzle, sa preuve la plus sure était le souvenir de cette voix, c'est sur elle qu'elle avait fait reposé toute sa haine...
La morveuse comme il dit a eu bien plus qu'une piètre vue cette nuit là, elle ne distingua qu'une silhouette à cheval dans un manteau de pénombre à l'extérieure de la maison. Pourtant tous ces souvenirs de cette nuit là, étaient si clairs, si précis, si vivaces encore dans son esprit, hormis celui ci, le plus précieux.
Déstabilisé, pour la première elle envisagea s'être trompée, peut être n'était ce pas lui, oh biensur qu'il était son père, mais peut être pas le meurtrier. Et s'ils avaient à la fois raison et tord tous les deux, si le temps avait embrouillés certains souvenirs...
Elle secoua la tête essayant de chasser cette idée, il ne la croyait pas idiote au point de croire a toutes les sornettes qu'il débitait, et si ce n'en était pas...
Une chose était sur, elle voyait la colère s'emparait un peu de plus de lui, a chaque mot qu'il lui adressait, la peur l'envahissait, il fallait qu'elle lui prouve au plus vite qu'elle était belle et bien sa fille.
Elle maudissait plus que jamais ceux qui furent ses voisins, les amis de sa mère, qui ne lui facilitait pas la tache, avec leurs mensonges pour sauver leurs peaux. Il va s'en dire, que si au retour de Torvar, ils lui avaient avoués s'être débarrassé de sa fille, en l'envoyant dans un orphelinat parisien, ils auraient eut a craindre pour leur vie. Et maintenant c'était à elle de récupérer les dégâts, crées par leur lâcheté.
La médaille d'Aelis l'avait un peu ébranlé, il avait relâché son emprise, il lui tourné le dos, elle écoutait ces derniers mots qui lui firent tourner les sangs...
Tu doute, tu n'est plus si sur de toi, perdu dans tes mensonges, que tu n'ose même pas me les dire en face...Elle essaya de faire sortir un rire cynique mais sa gorge se serra, sa voix chevrota, elle se reprit vite...Tu me déçois, tu est près a croire des villageois qui te haïsse et te craigne depuis toujours, ils t'ont mentit, ils ont profités de la mort d'Aelis pour te sortir de leur vie, si je n'y étais plus, tu n'avais aucunes raisons d'y revenir...
Une main sur son épaule, elle essaya de le faire tourner vers elle en vain, alors elle le contourna et vint se placer face lui...
Regarde moi, regarde moi bien, dis moi que je ne lui ressemble pas, le pousse le frappant des deux mains sur le torse, ose me dire que tu as si peu de respect pour sa mémoire que tu préfère envisager qu'elle ta menti, qu'elle a eut une enfant avec un autre, alors que vous vous aimiez, sa gorge se serre a nouveau prise par les sanglots qu'elle tente de retenir, plutôt que d'envisager une seconde que je te dis la vérité...ajouta t'elle criant pour garder le peu de contenance qui lui reste.
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« Celui qui s'applique à la vengeance garde fraîches ses blessures. »
de Francis Bacon Extrait des Essais