Thomas.levrat
Un nom, un nom, il devait trouver un nom. Il avait dit à l'Isabeau qu'il trouverait un nom et qu'il lui gagnerait le dîner avec la blonde. Mais le seul problème, c'est qu'il n'avait pas la moindre idée du nom à donner à cette taverne. Mais il avait une carte maîtresse à jouer, du moins, le pensait-il. Soudoyer la tenancière et propriétaire, afin d'obtenir le dîner pour le blondin, le repas gratuit pendant une semaine pour lui.
Un sourire carnassier sur les lèvres, il fit acte de présence et se pencha derrière la brune, lèvres proches de son oreille.
- Tu veux un nom, je veux gagner. Ton prix ? Et ne te défile pas, je l'aurais par tous les moyens possibles.
Puis de reprendre à voix haute, histoire que tout le monde entende.
- Les mirabelles du mal, on est en Lorraine. A la liqueur douce, parce que ça coule de sens. L'Hidaffreuse, parce ce que c'est marrant.
Thomas.levrat
Le sourire s'étira un peu plus lorsqu'elle répondit à son injonction. Il lui avait demandé de jouer et elle avait accepté. Bien sûr, les choix qu'elle lui offraient étaient à la hauteur de ce que lui avait dit l'Isabeau : méfie toi d'elle, elle peut être fourbe. Et quoi de plus fourbe, que de laisser croire qu'en choisissant la plus simple des propositions, il s'en tirait à bon compte ? Mais il aimait jouer et en bon joueur et homme de parole, il prit ce qui, selon les dires de la brune, serait l'enfer sur terre.
- Je préfère encore me mettre une semaine à ton service pour pouvoir reluquer tes hanches, plutôt que d'avoir une dette qui pourra tomber dans l'oubli. Je choisis donc une semaine à ton service. Je n'ai qu'une parole... Fillette.
Et la grimace de se faire plus carnassière encore, si tant est que ce soit possible, lorsque sa peau fût pincée. Puis, se dirigeant vers le cul-terreux qui lui servait de compagnon de chambrée, il glissa un bras autour de son cou et le fît ployer de force. Sa main libre, quand à elle, empoignant un bout de sa manche de chemise pour éviter de se retrouver huilée à son tour, vint frotter contre le cheveu graisseux. Et sa voix de porter juste assez pour que seul son prisonnier entende ce qu'il avait à dire.
- Ecoute moi bien le blondin, je viens de me vendre pour une semaine aux services de la fillette et c'est pas au pieu... T'as intérêt à assurer pour ce dîner, t'as compris l'galier ? Car si jamais je dois me retrouver à farcir le cul des poules pour rien, t'auras à faire à moi !
Isabeau_scomber
A défaut de pouvoir mettre ses mains dans ses poches - et oui, un pantalon avec des poches est clairement largement au-dessus de ses moyens pour le moment - vlà le blondin interpellé qui glisse ses pouces dans la ceinture en paille qui retient ce qui lui sert de braies sur ses hanches.
Avec les épaules voûtées, n'est-il pas le summum du glamour quand il jette son regard apathique vers Siri, avec la lèvre pendante et le cheveu gras collé au front ?
T'inquiètes l'Raviné...
Lèvre inférieure qui remue, préparant sans doute le fruit d'un prochain raclement de gorge.
J'avions une dette avec la Sisi. Un baiser, qu'elle me doit. J'lâcherions pas cette dette de si tôt... Tiens d'ailleurs, au baiser volé, ça l'ferait comme nom, nan ?