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[RP] Le Cortège du Duc Défunt

Tobe


Processio autem defuncti Ducis (Le Cortège du Duc Défunt)

RP semi-ouvert, demande par MP, En accord avec JD Nathan.

[Nuit du 30 septembre au 1er octobre, Bourges]

La nuit etait tombée, une nuit sans lune, une nuit sombre et triste, une nuit ou la mort semblais survoler la ville.

Le cortège était composer de deux gardes de Germigny, et de Tobe, les visages penchaient vers la terre. Ils avançaient depuis quelques minutes maintenant et sillonnaient les ruse de Bourges à la recherche d'un médicastre pouvant apporter les préparatifs a un future enterrement. D'autres gens suivait peu a peu derrière eux, certains étaient de la famille du duc, d'autre des amis.

Je crois me souvenir qu'une Médicastre habite par ici, susnommé Primaelle.
Nous pourrions vois si elle accepterais de préparé le corps.


Le deux garde aquiéscèrent d'un hochement de tête.
Tobe se mit a écrire une lettre a l’épouse veuve du duc pour la prévenir de l'endroit ou ils emmenaient le corps.
Il attacha le parchemin à un de ses pigeons et l'envoya a la dame.

La marche se poursuivit.
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Primaelle
[Nuit du 30 septembre au 1er octobre, Bourges]

Cela faisait à peine quelques jours que la blonde et future médicastre avait pris ses quartiers en la capitale Berruyère. Elle avait courut les administrations berrichonnes afin de consulter les différents registres publiques qui pourraient lui ouvrir la voie concernant la recherche de sa famille.
Elle avait même eut le temps de foncer jusqu'à l'université, haut-lieu de savoir à ses yeux, afin de s'y inscrire. Absolument nécessaire pour l'étudiante qu'elle était d'avoir accès au savoir. Et elle avait déjà réussit à se faire remarquer lors de son inscription, dans sa hâte elle était entrée dans le lard d'un garde qui passait dans le même couloir qu'elle. Un encrier qui aurait du rester bouchonné s'était brisé sur l'armure de ce dernier et l'avait recouvert d'encre noire.
Primaëlle s'était confondue en excuses et s'était présentée comme nouvelle médicastre à Bourges - quelque peu présomptueux de sa part puisqu'elle avait encore quelques lacunes à combler avant d'affirmer cela - et avait promis au malchanceux de lui offrir une consultation s'il venait à tomber malade. Et après lui avoir sommairement expliqué où se trouvait sa modeste demeure et son futur cabinet médical, elle reprit le cours de sa journée, normalement.
Elle s'était trouvé une petite maison et avait commencé à installer tout son nécessaire personnel. Parchemins, livres en composaient une bonne partie, en dehors de ses vêtements innombrables.
Mais les éléments les plus chers à ses yeux était l'ensemble de son matériel médical, son atelier de petite chimiste en herbe.
Le tout avait été amené par des marchands ambulants embauchés en dernière minute à Calais.

Et la voici au soir de ce fameux 30 septembre 1461, elle était restée loin de l'agitation populaire qui avait régné en ville la journée durant. Prim' avait cru comprendre qu'un couronnement devait avoir lieu.
Le calme régnait à présent aux alentours de sa nouvelle maison, et son avis fut que la fête devait être terminée. Elle sortit sur le pas de la porte et s'étira longuement, éreintée par la mise en place de son intérieur.
Elle profita de l'air frais quelques instants, les yeux rivés vers un ciel dégagé qui permettait d'apercevoir de nombreuses étoiles. Son chat vint se frotter à ses pieds, une petite boule de poil noir qu'elle avait recuillit la veille.
Alors qu'elle baissait les yeux vers le félin son regard fut accroché par un cortège de trois personnes, au clair de lune elle pouvait distinguer trois hommes et une civière. Lorsqu'ils furent à sa hauteur le cortège stoppa et elle put voir le visage du garde qu'elle avait couvert d'encre à l'université.
Son regard passa des uns aux autres pour enfin finir sur le corps sans vie d'un homme couvert de sang séché. Une pointe dégout aurait pu se lire dans n'importe quel regard non-habitué, mais ce n'était pas son cas.
Elle s'adressa alors au garde connu.


Je ne pensais pas vous voir de si tôt! En quoi puis-je vous aider?
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Tobe
Bon..Bonsoir dame Primaelle, j'ai cru me souvenir que vous estiez Médicastre, j'ai donc pris la peine de venir vous voir car ce soir.. Le Duc Nathan est mort. il as besoin de toutes vos compétence pour que sa veuve puisse lui dire adieu dignement et aussi pour qu'on puisse l'enterré et qu'ainsi il soit jugé par le très haut.

Je m'excuse de vous déranger en cette heure tardives, mais je ne connaît point d'autres Médicastre. sur Bourges.


Cela ne vous dérange pas si des personnes de sa famille nous accompagne ?

Tobe avais croiser quelques personnes de la famille du duc et leur avait dit qu'ils pouvaient venir.
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Primaelle
La jeune Primaëlle écouta le garde, Tobe, lui expliquer la raison de sa présence accompagné ce corps. Elle ne réalisa pas immédiatement que sous ses yeux se trouvait le défunt Duc du Berry, terre qui venait à peine de l'accueillir. Drôle de manière d'être présentée au gratin se dit-elle...

Vous ne me dérangez pas, j'ai donné ma parole que vous pouviez compter sur moi et je la tiendrais. Je ne peux définitivement pas refuser de rendre sa dignité à un Duc...
Mais ne restez pas là! Entrez vite!


Et d'ouvrir sa porte au cortège funèbre. Elle leur emboita le pas à l'intérieur de sa modeste maisonnée et leur indiqua la pièce du fond d'un geste du bras.

Par ici, installez le sur la table.

A présent que le cadavre était éclairé à la lueur des bougies et du feu brûlant dans la cheminée, la Champlecy pouvait voir que le Duc était criblé de plaies au thorax et au ventre ainsi que son trou béant dans sa gorge. L'agonie n'avait pas dû être longue, vu le nombre et la localisation des blessures son sang avait dû quitter l'organisme à la vitesse de l'éclair.
Soudain elle prit conscience que cette mort brutale était un assassinat, nul besoin que Tobe lui expliqua les faits l'ayant conduit à amener cet homme sans vie sous son toit. L’acharnement dont avait fait preuve l'auteur parlait de lui même. Évidemment à cet instant elle ignorait encore les rumeurs qui circuleraient à propos des Ducs assassins.


Je vais m'en occuper, ne vous inquiétez de rien. Il me faudrait des effets personnels du défunt, est-ce qu'une personne de sa famille pourrait m'apporter le nécessaire? D'ailleurs il va falloir que les proches du Duc sachent où récupérer le corps.

Et puis un tas de question la submergèrent.

Qui sont les membres de sa famille? Je dois savoir à qui je devrais restituer le Duc. Vous pouvez m'expliquer car je viens à peine d'arriver et ne connais personne encore.

En attendant la réponse du garde, elle commença à réunir les ustensiles qui lui serviraient dans les heures à venir. Et elle espérait qu'il lui explique également dans quoi elle s'était fourré en acceptant de s'occuper du corps d'un Duc assassiné...
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Tobe
Tobe entra dans la maisonnée ainsi que les deux gardes qui l’accompagnait, Primaelle lui indiqua une pièce au font en leur disant de poser le corps dans celle ci.

Tobe écoutais les bruit environnant, et tout était calme, pas un bruit, sauf le crépitement de l'âtre de la cheminée. Les lueur du feu dansaient sur le sol de la pièce, tobe se disait qu'il était enfin au calme et pouvais enfin se calmer.

Il me faudrait des effets personnels du défunt, est-ce qu'une personne de sa famille pourrait m'apporter le nécessaire? D'ailleurs il va falloir que les proches du Duc sachent où récupérer le corps.

Qui sont les membres de sa famille? Je dois savoir à qui je devrais restituer le Duc. Vous pouvez m'expliquer car je viens à peine d'arriver et ne connais personne encore.
Demanda Primaelle.

Je ne connaît que le nom de sa veuve, Dame Flora, je lui ai envoyer une missive, mais je n'ai encore rien reçu. sinon j'ai rencontré une dame sur le lieu du drame, je ne connaît point son nom mais elle avais l'air bouleversée et disait être de sa famille.

Tobe avais répondu a la dernière question posée par Primaelle, et se souvint de la précédente.

Pour ce qui est des affaire personnelle du Duc, il nous faut attendre que sa famille arrive. Pour ce qui est de prévenir ou se trouve le corps, je pense que Dame Flora va sûrement leur faire savoir.

Tobe était éreinté, et la sueur perlais sur son visage livide et marqué par la fatigue. Il ne remarqua pas qu’un peu de sang coulais sur le sol le long de sa jambe.
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Primaelle
Tous les gestes de la Blonde étaient machinaux, elle prépara une desserte à portée de main de la table où se trouvait le corps tout en écoutant Tobe.
Cependant malgré la bonne volonté du jeune homme, il ne sut lui apporter que peu de réponses à la vague de questionnement qui s'abattait sur elle.
Elle mémorisa alors le prénom de l'épouse.


Flora, très bien, je m'en souviendrais...

Puis une fois prête à œuvrer elle posa son regard sur Tobe, il avait l'air complètement à bout, en sueur et en plus de ça il était en train de ruiner le sol de sa maison car elle aperçut le sang qui lui coulait le long de la jambe.
Alors qu'elle était sur le point de le mettre dehors pour travailler dans le calme elle se résigna.


Vous voulez que je soigne votre blessure? Vous risquez de terminer comme lui si vous continuez à vous répandre sur mon sol.

Et elle désigna sa plaie à la cuisse.
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Tobe
A ces dire, tobe fut étonné. il se sentait bien, quoi qu'un peu éreinté, mais ce devais etre la longue marche effectuer un peu plus tôt.

Mais.. je ne suis pas blesser !

Puis il vit qu'elle lui désignait sa cuisse. Il jeta un coup d'oeuil et vit qu'il etait effectivement en train de saigner.

Oh ? mais comment me sui-je blesser la ? Excusez pour votre sol, je ferais venir des ouvrier pour changer les planches souillées, oui je veut bien mais je ne veut pas vous donner trop de travail.
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Primaelle
Ne vous excusez pas, d'ici à quelques semaines il y a de grands risques que d'autres comme vous viennent souiller le sol de mon office.

Elle se pencha sur la blessure pour y voir de plus près.

N'ayez crainte, ce ne sera pas long, quelques points et il n'y paraîtra plus.
Asseyez-vous sur cette chaise que je puisse m'occuper de vous, ainsi vous pourrez me laisser travailler tranquillement.


Elle ne lui laissa pas le loisir de refuser et le força à s'asseoir. Elle découpa le tissu qui entourait la plaie aux ciseaux. Ensuite elle fut obligée de se lever pour récupérer un morceau de bois qu'elle tendit à son patient, suffisamment vivant pour ressentir la douleur.

Mettez ça entre vos dents, ça va piquer!

Et c'était peu de le dire, elle arrosa largement la plaie avec une fiole contenant une décoction désinfectante puis imprima une pression sur la cuisse à l'aide d'un linge afin de stopper le saignement. Il lui fallut quelques instants pour que le flot s'atténue et elle put s'emparer d'un fil et d'une aiguille.
Elle pratiqua quelques points en profondeur, puis en surface pour refermer complètement. Elle termina par un pansement.


Essayez de ne pas trop courir les jours à venir!

Par contre, si vous pouviez rester dans la pièce à côté le temps que je soigne le corps du Duc. Si jamais ses proches arrivaient vous pourriez me prévenir et leur éviter une vision trop sanglante...

Elle pensa surtout à sa sécurité, se demandant à quoi elle s'exposait en était en possession du défunt. Elle n'aimait pas du tout ça. Primaëlle n'était pas de nature à problèmes, et les évitait la plupart du temps.
Mais là elle ne contrôlait rien, et être un peu rassurée ne serait pas du luxe.

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Primaelle
Primaëlle s'était occupée du corps pendant la nuit, les heures se succédèrent à une vitesse incroyable. Elle avait procédé à un embaumement comme il était d'usage à l'époque qui nous concerne.
Elle procéda en débutant avec une éviscération et ablation du cœur -organe qu'elle garda et plaça dans une boite- puis elle fit des incisions profondes dans les muscles pour y glisser un baume à base d'aromates et de sel.
Une fois la phase interne terminée, elle s'employa à recoudre les plaies témoin de l'acharnement dont avait fait preuve l'assassin. Elle boucha également les orifices corporels pour éviter tout écoulement
Elle prépara ensuite un bain d'alcool, pour ce faire elle dut demander de l'aide au garde resté en faction à sa porte. Incapable de soulever seule le cadavre d'un homme. Le défunt baigna ainsi quelques heures, puis elle termina ses soins en enveloppant la dépouille mortelle de bandelettes imprégnées de résines et d'encens.

Le défunt Duc était fin prêt pour faire son dernier voyage... du moins si sa famille venait à le récupérer. Ne voyant personne arriver elle commença à s'inquiéter. Si cela se trouvait, elle finirait simplement par enterrer le cadavre dans son jardin...


La suite sera au bon vouloir des jd Ambroise et Sidjéno. Merci.

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Amaelle.
Elle avait fini avec le Niraco. Alban l'avait laisser et elle avait demander à Claire de réquisitionner des domestiques chez elles. Elles arrivèrent donc, Amaëlle, Claire et deux hommes qui servait l'Ambroise. Amaëlle soupira vous la voyez, avec son gabarit de crevette porter un corps? Vous la voyez se couvrir de sang ou porter un homme? Alors qu'elle à horreur du sang et qu'elle à une peur bleu des homme, même mort.

"- Bonsoir "

Elle entre, elle à les cheveux détaché, les pieds nue, elle n'a pas récupéré ses chaussures, Claire lui à apporter un manteau, se lourd manteau de velours rouge, doublé d'un tissu d'or, plus réconfortant qu'utile. Réconfortant car c'est un souvenir de son Ange. Pourquoi Johanara était resté silencieuse? Elle soupira, surement le lien qu'ils avaient partager l'avait immobilisée.
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Ce soir, le Berry connaîtra le prix du sang & des larmes
Primaelle
Une femme rousse fit son apparition, et de toute évidence on entrait chez Primaëlle comme on entrait dans un moulin.
La Blonde toisa son invitée, les yeux cernés après une journée et une nuit des plus chargées.


Bonsoir, je présume que vous êtes de la famille du Duc.

"Pour pénétrer chez les gens comme si vous étiez chez vous" pensa-t-elle. Elle soupira brièvement, et fit signe aux domestiques qui suivaient la demoiselle en leur indiquant la pièce où reposait le corps.

Je me nomme Primaëlle, je suis médicastre normalement, et non embaumeur. Qui était-il pour vous?

Elle n'avait pas cru bon de fournir son patronyme, et ne le faisait d'ailleurs qu'en de rares occasions. Puis sous la question banale qui suivait, et peut être légèrement inappropriée, elle cherchait à savoir si elle s'apprêtait à rendre le défunt à la bonne personne...
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Amaelle.
L'Ambroise était rentrée, au pire, fallait bien qu'elle rentre.

"- Amaëlle Théodora "

Puis elle se souvint ...

"- d'Ambroise-Niraco, l'une des cousines de Nathan "

Les yeux se posent sur le blond, elle avait sans cesse simulé un dégoût pour les blonds. Elle s'imagina un bref instant un autre blond à la place de Nathan, son ange blond à elle. Son cœur se fendit. Elle eu un poids dans la poitrine et eu envie de crier, elle se mordit la langue.

"- Je peux? "

Elle demanda, si désormais, elle pouvait récupéré le corps, que fallait-il en faire?

"- Et que doit-je en faire?
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Ce soir, le Berry connaîtra le prix du sang & des larmes
Primaelle
Primaëlle opina du chef en guise de réponse à sa présentation, même si on apprécie pas tous les angles de la noblesse, quand on est roturier on la respecte.
Elle laissa un peu d'espace à la jeune femme pour se retrouver auprès de son cousin, donc.


Vous pouvez l'emporter oui, si j'avais eu de quoi l'habiller je l'aurais fait mais je suis certaine que vous trouverez un officiant légitime pour ce faire avant la mise en terre.

Elle fronça les sourcils devant l'ignorance de l'Ambroise.

Et bien emportez le chez lui, chez vous, auprès des siens afin qu'il soit veillé jusqu'à ce que son enterrement soit organisé. J'imagine qu'un enterrement ducal est quelque chose qui se prépare...

Elle jeta un coup d'oeil hésitant sur le corps qui reposait devant eux.

Je ne sais quelle est la coutume en Berry dans la manière de garder un défunt. Je ne puis hélas vous aider plus.

Et c'était vrai, elle venait d'Irlande, chaque pays avait ses propres traditions, en une journée elle n'avait pu en apprendre autant sur le Berry pour répondre à sa question.
Et puis son quota d'aide à la personne inconnue venait d'exploser tous les records.


Je vous présente mes sincères condoléances.

Elle mit la civière dans les mains d'un domestique. Ce n'était d'ores et déjà plus son affaire...
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Amaelle.
L’œil est perdu. Elle n'a jamais enterré personne, elle n'a même pas vécu en Berry très longtemps. La lèvre se mord. On improvisera. Un soupire se fait :

"- Merci "

Elle repart. Ambroise, étant l'un des noms célèbre Berrichon, si la médicastre pourra demander salaire ou autre chose auprès de l'une des Ambroise. Bah on pouvait toujours la contacté. Elle réfléchit, où serait mieux Nathan? Qui devait-elle prévenir? Elle n'était même pas au courant de qui était la famille complète du blond.
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Ce soir, le Berry connaîtra le prix du sang & des larmes
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