--Le.gaucher
Le Capitaine de Lorraine, vu les critiques dont il faisait l'objet, s'amène et fait face.
Bonjour à tous. Louis Track de Lioncourt, Capitaine de Lorraine. Ai-je le droit de m'exprimer, ou m'avez-vous déjà jugé et condamné sans avoir ma version pour des faits qui se sont déroulés en Conseil de Guerre et donc qui ne sont pas supposés être publics ?
Lesandre Diraak salua le Capitaine de Lorraine.
Bonjour Capitaine,
Je suis D'iraak de Réaumont Kado'ch, Seigneur de crosey, simple franc-comtois.
Notre Franc-Comtesse nous a rapporté que vous l'aviez accusée de trahison et de faire partie des Lions de Judas. Accusation de la plus haute gravité pour un régnant d'une province de l'Empire. Niez vous cela? Sous entendez-vous que notre Franc-Comtesse nous aurait menti?
Pierraleif
Sans même prendre le temps d'ôter armure et galons, la Gouverneur décida, au terme de sa ronde, d'aller prendre un peu l'air. Comme si elle ne s'était pas encore assez aérée comme ça toute la nuit, hein ! Après tout, sa petite promenade passerait certainement pour un déplacement sécuritaire officiel. Seule ombre au tableau, la bouteille d'eau de vie qu'elle tenait en main. Avouons que pour le coup, c'est pas forcément ce qui était le plus intelligent à faire. Mais elle n'y songeait même pas. De toute façon, sa précieuse reprendrait aisément place dans sa besace si elle venait à croiser du monde.
Du monde ? Il y en avait. Quelques personnes au loin, allant et venant, s'attroupant un peu, sans doute. Alors, piquée de curiosité, elle rangea son bien et s'avança pour découvrir quelques visages crispés, des sourires, des rires, peut-être. Et puis il y eut cet homme qui prit la parole. Elle haussa un sourcil. Le Capitaine de Lorraine ? Elle ne savait rien de ce qui se passait, s'en contrefichait, d'ailleurs, mais ça laissait présager un peu d'animation. Elle lui adressa un petit signe de main, en la levant, tout simplement, sans plus d'agitation, pour répondre à son bonjour. Ben oui, elle était polie quand même, malgré tout. Puis elle posa les fesses à même le sol, un bras autour des genoux, l'autre main grattant furieusement les sutures à sa mâchoire, en attendant la suite des événements.
A l'entendre, il n'avait pas l'air content, le monsieur. Mais l'évocation du Conseil de Guerre lui fit pencher légèrement le buste en avant comme ça suscitait chez la Louve un intérêt tout particulier. Si jamais le moindre mot ne passait avec elle le pas d'une porte de salle sécuritaire, elle était toujours assez impressionnée lorsque cela venait d'autres. Alors, qui allait se jeter à l'eau pour déballer quelque déjection cachée ?
Elle ne savait s'il était coupable ou non, ni de quoi il était accusé. Ce qui retenait principalement son attention, c'était le fait qu'elle ait déjà, par le passé, été victime de ces murs derrière lesquels, parfois, l'on se permet de coincer une personne pour la massacrer en toute impunité. Sans doute à tort, elle fut prise d'une sorte de compassion pour celui qui faisait face.
Nouveau haussement de sourcil en entendant parler du Lion de Judas. Et comme tout les éléments commençaient à s'emboîter peu à peu, se remémorant son dernier mandat de parlementaire durant lequel on parlait d'une sorte d'escorte impériale composée de gens aux murs ou passé un peu, comment dire.. tumultueux, elle esquissa un léger sourire en coin, et les émeraudes scrutèrent le Capitaine lorrain avec plus d'attention.
Imladris
Public ou pas, il y a des choses qui ne sont pas permises.
nous attendons en tant que comtois que l'on respecte nos autorités légitimes qu'importe les actions qui se passent chez nous.
ceci étant, je tiens à vous signaler que vous n'avez pas été jugé par un tribunal ou autres. La Franc Comtesse s' est sentie insultée, elle a droit d'obtenir réparation.
Et cela n'a rien à voir avec une distinction d'ordre. La Franche-comté attend de dirigeants et dignitaires étrangers le respect de ses autorités sinon c'est toute la population comtoise qu' on insulte.
l' affaire peut être vite réglée sans que cela apporte conséquence sur l' avenir. La balle est de votre côté
Imladris
Désolé je ne me suis pas présenté, imladris van ansel, chef de port de luxeuil.
pour en revenir sur le premier agrément, la franc comtesse a reconnu l' erreur que ce soit en fc ou sûrement dans votre salle secrète... D'ailleurs, elle vous l' avait rendu. Cet incident pour moi doit être considéré comme clos.
ensuite, il me semble que vous insultez notre comtesse également après la prise de Vesoul par des petites frappes. Quelle est votre justification pour ça?
ensuite, j'ai l'impression que les autorités lorraines ont la tendance de croire que cet agrément accordé en son temps vous le soit accordé ad vitam. Nous allons être clair l' agrément comtois n' appartient à la fc. En théorie vous n'avez rien à exiger sur ce sujet d'autant plus qu'en terme de collaboration la Lorraine n' est pas exempte de tout reproche
Lesandre Diraak hoche la tête. Ecoute. Il connaissait l'histoire.
L'histoire de l'agrément est une chose. L'insulte en est une autre.
N'oubliez pas que les agréments appartiennent à la Franche Comté. Je paye mes impôts à Dole depuis que j'y habite et à Luxeuil avant. Si notre Comté à le prestige qui a induit la demande d'agrément de la Lorraine, c'est grâce aux sacrifice des Franc-Comtois. C'est la Lorraine qui est demandeuse dans l'histoire de l'agrément, certains propos publiés semblent montrer qu'elle l'a un peu oubliée.
En lancant les accusations de trahison et d'appartenance à un groupe de brigand, vous avez dépassé les bornes et c'est ce qui à conduit à la situation actuelle. Vous devez vous en rendre compte.
Puis reprenant plus bas.
Des erreurs peuvent être commises, quelque soit la province dont on fait partie ou la fonction que l'on exerce. Vous ne niez pas vous être emporté. Même si le lieu était privé, notre Franc-Comtesse nous y représentait. De vous à moi, si vous faites un premier pas, et votre présence ici est déjà un gage de votre bonne volonté, il est fort à parier que celà sera un bon début pour tout calmer. D'autant plus que la Franche-Comté a ma connaissance n'a pas encore retiré le dernier agrément. L'ultimatum n'est pas encore épuisé.
Diraak vit arriver Imladris, il le salua.
Pierraleif
Non, mais c'était quand même pas possible, ça, d'être aussi loin ! Elle avait beau tendre le cou, rien à faire, elle ne pouvait voir les écrits présentés. S'y essayant malgré tout -Non, elle n'était pas (que) stupide, hein!- très lentement, le métal postérieur glissa au sol, alors qu'inconsciemment, tout son corps répondait à l'appel de la curiosité. Un son nasillard d'un rire contenu au « Ai-je tord de penser qu'elle n'est point sotte et stupide ? », signe d'un rire mal réprimé, mais si c'était pas très gentil, faut quand même avouer que c'était drôle, jusqu'au moment où elle se rendit compte qu'il y avait des jambes juste à côté d'elle. Les émeraudes les remontèrent, alors, jusqu'au ventre, aux épaules, et enfin au visage de leur propriétaire. Le temps d'écarquiller les yeux effarés en réalisant qu'elle s'était mise aux pieds du Voiteur, la Louve se redressa d'un bond et s'éclaircit la voix en entamant sa lecture, envers et contre tout. Et puis, il y eut cette petite question qui lui trottinait dans la tête. Elle se mordit l'intérieur des joues pour la contenir, mais peine perdue. Elle s'adressa donc au Lorrain.
Bonjour. Sarani de Bénoïc de la Fiole Ebréchée von Hohenlohe, Dame de Saint Loup et Gouverneur des Loups Gardiens de Saint Claude.
Elle prit une bonne bouffée d'air après sa loooooongue tirade de présentation, mais après tout, ils s'étaient présentés avec noms, titres et fonctions, eux aussi, d'accord, de façon plus concise, mais tout de même !
Mais.. vous êtes lorrain.. la Lorraine ne pouvait-elle pas vous donner son agrément à elle ?
Et le regard de se planter à celui à qui elle s'adressait.
Lesandre Diraak allait répondre quand sa suzeraine et soeur prit la parole. Il ne pu que hocher la tête en assentiment à son intervention, il n'allait pas dire autre chose.
Le Capitaine de Lorraine pouvait noyer ses excès dans la raison qui l'avait amené à aller aussi loin dans ses propos. Il devait comprendre qu'il avait insutlé toute une province et qu'il n'avait aucune alternative a des excuses publiques sous peine d'envenimer les choses encore plus. Il fronça les sourcis, ça ne lui disait rien qui vaille.
Diraak était curieux de la suite des évènements.
--Le.gaucher
La Franche Comté reçoit mes excuses, Messire.
Il regarde l'homme, se demandant s'ils causent la même langue des fois...