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[RP Ouvert] Quand La lorraine se recueille.

Aelis.
L'enfant avait apprit la mort de l'empereur et de son amie Luisa en même temps que la mort du père d'une de ses amies. Cela faisait encore une fois pas mal en peu de temps, et c'est le visage fermé que la brunette attendait sa mère d'adoption dans sa chambre. On lui avait fait revêtir une robe noire et on avait noué ses cheveux. Au creux d'une de ses mains elle tenait serré le cache-oeil que son parrain de coeur lui avait offert il n'y avait pas si longtemps. Elle ne voulais pas faire honte à son père et donc l'avait caché dans sa main. Lina apparait et vient lui prendre la main afin de l'emmener à la cathédrale.
Aux diverses questions, la jeune enfant se contentait de hocher de la tête.
Arrivant dans le lieu saint, elles rejoignirent son père qui était déjà là. Elle alla le serrer contre elle, quêtant un geste de réconfort.

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Charles_antoine
Triste année pour les Von Frayner que 1461... Après le décès d'Arman en Champagne, c'était à présent au tour de l'oncle de ce dernier de succomber.
Charles-Antoine avait ainsi perdu la même année, un père, une mère, un grand oncle et une cousine en la personne de la jeune Luisa.

Lui qui avait quitté la Champagne pour venir en Empire dans le but de mieux connaître cette branche de sa famille regrettait à présent de ne pas être allé au devant de la famille impériale avant que Ludwig ne succombe. A présent, il ne le connaîtrait jamais.
Le "disparu" de la famille avait trouvé délicat de se présenter au palais impérial en tant que cousin, alors que l'éloignement pourtant réduit entre la Lorraine et la Champagne avait semble-t-il atténué les liens familiaux. Il avait trop tardé à les reconstruire.

Comme nombre de lorrains, il se rendit à la cathédrale pour prier pour l'âme de son grand oncle et de sa jeune cousine et faire en sorte que leurs âmes trouvent le chemin du Paradis Solaire. Vêtu d'une mise sobre et élégante noire et blanche comme le demandait le deuil, bien que le blanc y domine, il pénétra dans le saint édifice, adressant des salut respectueux et silencieux aux personnes de sa connaissance venues se recueillir. La mine était grave, et la tristesse sincère.

Aucun mot ne sortit de sa bouche. Que dire dans de tels instants ?. Mais sa décision était prise. Il avait déjà perdu beaucoup de temps et il écrirait un courrier à Son Altesse Impériale et à ses fils pour lui adresser ses condoléances et tenter de retisser des liens...

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Sepa
Sepa avait eu vent de la funestre nouvelle qui tomba sur l'Empire et la Lorraine. Pour une fois,il ne faisait pas parti d'un Ordre donc n'assisterait pas à la sécurité des corps et de l'enterrement. Il se devait donc de venir se recueillir en Lorraine comme le souhaitait le Duc.

Le Borgne entra donc dans le lieu saint et salua les personnes déjà en recueillement.

Etant sombre comme à son habitude, le Persévérant enleva son chapeau et s'installa dans le calme.

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Princesseyoyo
La Chambertin avance dans le plus obscur silence, évitant soigneusement les flaques de boues menaçantes pour l'occasion. Si elle s'écoutait, elle râlerait tout son saoul, sentant sa cape blanche, lavée pour l'occasion, se salir à nouveau sous les gouttes.
A vrai dire, Yohanna avait oublié l'état de blancheur initial de son tissus, sali par moult voyages, mais de par le décret vestimentaire pour l'occasion, elle a fait un effort en passant chez les lavandières. L'avantage d'une mort aussi soudaine et peu désirée, c'est que même ces femmes toujours à piailler en travaillant s'étaient tues toute la journée, et les oreilles de la brune maussade ne lui sifflèrent pas de tous les racontars du village. La journée était passée dans un calme spectral. Donnant même des frissons tant il était soudain.

Maintenant, le recueillement. Encore plus silencieux. Encore plus morne et glacial que le temps ou les habitants. L'Eglise répercute les pas des arrivants et les souffles de ceux déjà assis. tout s'élève vers le Très-Haut comme une plainte silencieuse, une accusation de nous avoir ôter, à nous, sur Terre, deux figures emblématiques du pouvoir, de la nation, de la jeunesse, de la force, de la beauté...

Elle ne les a jamais vu, ceux pour qui elle vient prier. Mais leurs visages se découvrent à travers les larmes de tous ceux qui les pleurent. Une petite fille sans doute merveilleuse de fraîcheur et de joie, Un père aux épaules solides capable de donner autant d'amour que d'ordres pour le bien de ses sujets. Un manque... Terriblement manque...

Lentement, elle avance jusqu'aux écorcheurs qu'elle repère. Coup d’œil au jeune gaucher, bien entouré pour l'occasion de sa famille. La mairesse, qu'elle a juste aperçu à Epinal et qui semble si petite dans ces atours sans couleur. Puis toute la bande, noire, blanche, armes apaisées par un ruban de paix...
Sa hache aussi est parée aujourd'hui, d'un simple ruban blanc qu'elle a réussi à dénicher. Pour plus de solennité, et pour ne pas trancher dans le décors, elle resserre encore sur ses épaules sa cape blanche, cachant ainsi le reste de ses vêtements. Si seulement elle pouvait disparaître...
Mais non. Pour ses nouveaux amis, pour sa famille, elle est là. Mais seulement un fantôme.

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Seth.


Depuis combien d’années n’avait-il pas mis les pieds à un enterrement ?

Cinq ans.

Cinq ans qu’il évite les enterrements et même celui de la petite Marine il l’avait lâchement évité trouvant pour excuse d’être trop loin pour arriver à temps.

Aujourd’hui il se pare de ses plus beaux habits et noue un ruban à son épée, pour rendre hommage à l'Empereur.

« L’Empereur est mort, vive l’Empereur »

Marmonna-t-il avant de rentrer dans la grande bâtisse.
Elle est remplie de monde, la noblesse, la famille Impériale, les soldats, le peuple. Les amis.

Une fois signé d’eau bénite c’est dans un silence de plomb et tête baissé qu’il s’approche des écorcheurs présents. Il s’installe droit comme un « i » à leur côté, un regard fraternel sur Louis et Lesta.
La petite Vito semble silencieuse et accablée, il n’ose pas la rassurer et laisse Le Masque s’en charger.

« J'ai froid malgré la chaleur humaine... »

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Il est inutile que tu cherches des défauts en moi, je les ai tous.
Elfry
Le deuil, à force de le côtoyer, la petite Elfry commençait à le considérer comme un compagnon obligé.
Après avoir perdu ses parents, d'abord son papa quand elle était bébé, plus tard sa maman. Les jumeaux aussi étaient partis, ils avaient retrouvé papa et maman dans la lumière du soleil.

Elle avait aussi assisté au grand départ de la maman de sa meilleure amie, Elendra... Et maintenant...
Elle venait tout juste de rentrer de ses longs mois de cure, pressée de retrouver ses deux amies, Luisa et Elendra.
Luisa aussi était partie, emmenant avec elle son papa.

Elle avait beau se dire la petite fêlée que partir au paradis solaire était merveilleux, elle n'arrivait tout de même pas à endiguer un flot de larmes, régulièrement, depuis cette nouvelle. Elle entra cette fois encore avec les yeux humides dans la grande bâtisse où la foule s'était réunie. Elle avait mis une robe noire toute simple.

Elle se choisit une place, et s'apitoya sur son sort. Elle se sentait si seule parfois. Certaines nuits quand sa poitrine la faisait souffrir et que son souffle était forcé, elle se demandait s'il ne vaudrait pas mieux les rejoindre eux aussi, au paradis solaire.
Elle mit ses mains sur son visage et laissa ses larmes couler. Luisa, elle ne le reverrait pas de sitôt !

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Siri
Elle ne pouvait décemment pas se présenter à la cérémonie en cuir. elle ne connaissait ni l'empereur ni sa fille. Elle était venue pour Liz. La femme et la mère qu'elle avait appris à respecter avant de l'apprécier. non, elle allait devoir sortir l'une de ses robes de la malle. rien de bien prétentieux, juste noire.

Pas très à l'aise, elle se rendit à la messe (?) enfin elle allait se receuillir. Le royaume était en deuil et elle, elle était triste pour cette femme qui avait perdue deux membres de sa famille.
Le destin railleur et cruel, s'amusait avec la vie, l'amour, la mort des pauvres mortels.

Les jupons de sa robe noire dans les mains, pour ne pas tomber. la tête basse, elle alla dans un coin pour pouvoir se recueillir et ne troubler personne.

Au loin, elle avait reconnu le Duc, sa femme, Louis, Lestat... qu'était-il arrivé au roux ? Elle secoua la tête, ce n'était ni le lieu ni le moment de poser des questions.
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