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[RP ouvert] Une arrivée par trop désarmée...

Princesseyoyo
- P'têt bien qu'vous les trouverez en Lorraine... Puis avec un nom pareil, vaut mieux pas s'y frotter...

- Y'a des rumeurs, vers la Lorraine, mais faites gaffe à vot' joli fessier, on laisse pas entrer n'importe qui en Lorraine ces derniers temps...


Voilà à peu près le résumé de tous les avis recueillis sur les fameux Écorcheurs.
Un fameux traquenard, elle en était sûre. Mais cette affiche, publiée sur le mur d'une taverne mal famée, l'avait irrésistiblement attirée. Et pourquoi? Vous demanderez-vous?
Parce que depuis des années elle recherche un but à sa misérable vie s'effondrant au fur et à mesure du temps sous ses pieds? Non. Parce qu'elle a besoin de mettre sa hache au service de quelqu'un qui le mérite, ou qui ne le mérite pas, peu importe, mais qui, au moins, ne s’empoussiérera pas? Non plus? Alors ça ne petu-être que parce qu'elle rêve depuis toujours d'être une vraie vilaine, ayant une raison bien valable de laisser aller son sale caractère à creuser le vide autour d'elle?... Encore râté.

C'est uniquement parce qu'on recherche des lanceurs de couteaux.
Et qu'en plus de lancer parfaitement la hache, de ne jamais louper sa cible et d'aimer ça plus encore que la Saint Boulasse, Yohanna aime lancer les couteaux depuis ce fameux jour où on lui a appris à le faire. Où IL lui a appris à le faire...

Quoi qu'il en soit, dans sa quette acharnée de se rendre utile, la presque Dame a enfourché son canasson toujours fidèle et à suivi la route un peu vers le Nord, Vers la Lorraine.

Epinal. Me voici.
Après avoir réussi à passer les lignes de défense, Yohanna décide de continuer jusqu'à la première taverne moyennement famée de la ville.
Elle s'installe, passe commande. Les habitants sont en émoi.. Il faut qu'elle se renseigne. Mais surtout qu'elle pose la question qui ne quitte plus ses lèvres depuis des jours:

- Sauriez-vous où trouver la... Compagnie des Écorcheurs?
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Khalan
Il y a des jours comme ça où la motivation se fait la malle.
La veille au soir on pense qu'après une nuit de sommeil ça ira mieux, que frais et dispo on accomplira sans traîner les pieds ce que la veille on a reporté. Mais parfois, suivant la corvée, on ne s'en trouve pas plus inspiré, et pourtant quand il faut y aller... et bien il faut y aller.

Corbeille de linge sale sous le bras, j'avais laissé Gwenn aux bon soins de sa nounou. Le muet avait l'habitude de prendre le relais à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit, cet homme était une perle de disponibilité, il faut dire aussi qu'il n'avait aucune vie sociale.
Personne ou presque ne le comprenait, si bien qu'il avait fini par se contenter d'écouter les autres même s'il prenait de plus en plus souvent la liberté de descendre en taverne avec la môme pour boire un verre.

J'étais maussade, Seth, fâché s'était isolé chez lui, je n'avais mis la main que sur une seule paire de ses chaussettes, le méticuleux ne laissait rien trainer et je n'avais même pas une de ses paire de braies pour me défouler à coup de battoir.
J'étais frustré, que de là où nous étions prêt à aller, il fasse machine arrière. J'avais déjà aimé par le passé, différemment, chaque histoire est unique, et je me refusais de m'être trompé de nouveau. Parce qu'il était cette différence justement, cet autre si imparfait qui avait retenu mon attention. Parce que les sentiments s'imposent qu'ils ne suivent aucune logique, parce qu'un jour vous êtes lié fermement et que la projection d'un futur commun d'un enfant naissant de cette union est la preuve que même déficiants, l'amour le vrai celui que l'on nomme avec un grand A peut vous faucher au détour du chemin.
Je l'avais blessé, dans son orgueil, j'en étais bien consciente, mais incapable d'aller l'affronter, préférant laisser passer l'orage, pétrifié d'avoir fait la bêtise de ma vie.
Cet enfant de lui que je m'étais prise à rêver, que nous espérions concevoir dans la passion qui nous grisait, je me prenait à craindre qu'il se soit accroché.
Je n'avais personne à qui me confier, Suzanne n'était plus ma confidente. Aucune femme de groupe et encore moins ma sœur pour le coup ne pouvait recueillir mes craintes, quand à Lestat, il était son frère et même s'il me témoignait une tendre amitié, je ne pouvais décemment pas lui en faire part.

Je ne m'étais pas rendu directement au lavoir . La flemme, de la corvée. Je m'étais arrêté prendre un verre, à l'écart des notres, là où personne ne me poserait cette question à la kon : comment ça va ?
Pour y répondre une nouvelle fois en mentant un «  ça va et toi » peu persuasif.
Mais sitôt arrivée que j'entendais déjà parler de nous.
Un verre à la main, je m'étais installé à la tablée de la jeune femme qui cherchait apparemment des informations.


- Bonjour, je peux peut être vous renseigner. Vous lui voulez quoi à la compagnie ?

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Princesseyoyo
Z'êtes bien sur la bonne voie ma p'tite dame, mais c'est plutôt d'laut' côté de la ville que vous les trouverez. Y'a leur taverne. Mais méfiez-vous. j'connais des nobliaux qu'ont pas parlé en bien d'eux!


Super. En même temps, si elle s'attendait à des mercenaires bien rangés, faudrait qu'elle aille chercher beaucoup plus loin. Genre dans un autre monde... Et puis après tout, les nobliaux, c'est pas parole d'évangile.
Quoi qu'il en soit, avant d'aller se jeter dans la gueule du loup, elle commande une petite tranche de jambonneau et du pain, agrémenté d'une chopine, histoire d'avoir du courage pour traverser la ville, et surtout, un ventre plein.

La voilà bien installée quand elle entend le bruit d'une choppe cogner contre sa table et une voix délicatement féminine s'élever :


- Bonjour, je peux peut être vous renseigner. Vous lui voulez quoi à la compagnie ?

Elle stop sa mâchoire qui s'échinait sur un bout de lard trop mou, trois secondes, le temps d'observer l'importune.
Regard lent qui glisse sur la donzelle à la politesse étrange. Tiens, ça sent l'élément de la bande ça. Et pas forcément dans sa plus belle humeur. Elle va devoir y aller avec des pincettes, la Yohanna, si elle ne veut pas commencer en de mauvais termes.
Alors elle tente le sourire, même si un morceau de pain risque de s'en échapper. Puis elle avale, méthodiquement, et tant pis si l'autre doit attendre ce qu'on pourrait considérer comme une temps interminable une réponse qui ne vient pas.

Rien pour s'essuyer la bouche, et la maniaque ne veut pas salir sa cape ni ses manches, alors elle fait ce qu'elle peut du bout des doigts pour paraître à nouveau présentable. Enfin, elle peut articuler, du ton le plus aimable possible:


- Paraît qu'ils cherchent des lanceurs de couteaux. J'ai quelques mini lames à leur soumettre. Et surtout une hache bien affûtée.

Le ton est nonchalant, la posture décontractée, mais les yeux de la brune scrutent le moindre mouvement que pourrait faire la donzelle. Prête à parer toute agression comme à répondre à égalité a un accueil chaleureux.
On lui aurait appris par le passé, à la fille de noble, que tout ce joue sur le premier contact...

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Khalan
C'est vrai qu'un temps je me suis demandé si elle cherchait un prétexte à sa requête.
Pas vraiment spontanée la réponse, mais potentiellement intéressante . Des couteaux, une hache... à mieux l'y regarder, l'idée que je m'en faisais n'était pas si mauvaise dans son ensemble.
D'un naturel cependant suspicieux, je ne lui laissais pas l'opportunité d'en lire une once de déduction sur mon visage préférant tremper mes lèvres dans mon breuvage, les corvées auxquelles je me destinais bien loin de mes préoccupations du moment.

Me rapprochant, le haut du corps penché sur la table, en appui sur mes avants bras je veillais à ce que notre conversation ne s'ébruite pas. Je n'aimais pas les curieux et ici nous n'étions pas en cercle privé.
Je sentais les regards posés sur nous. Sans doute d'abord parce que nous étions deux femmes, ensuite certainement parce que le nom des écorcheurs faisait couler la salive des gueux n'ayant pour seul but dans la vie que de miner et d'honorer bobonne en rentrant, les braies encore crasseuses de la journée de turbin.


- C'est possible, en tout cas il se pourrait qu'ils puissent y accorder de l’intérêt.
Je m'appel Khalan.

Et de tendre une main pour en serrer la poigne digne d'un homme. Bien saisie, rapide et stricte.

- Je peux savoir comment vous avez eu vent de l'histoire ?

Non mais vas y prends ton temps, termine ton assiette, je ne vais pas ramener n'importe qui au campement. Puis ça tombe bien j'ai tout mon temps, je ne suis pas pressé de retourner vaquer à ma lessive qui m'attend là bas à l'entrée...

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Princesseyoyo
Elle se rapproche la jolie... brigande?... Elle se rapproche dans un geste nonchalant, pas dangereux. Yohanna se détend et pousse ses reflets de repas un peu à l'écart, pas du genre à parler affaire devant une assiette si personne ne partage. elle rapatrie donc sa bière à la place.

Et même si elle baisse le ton, la donzelle lui serre une poigne bien franche. La Yohanna en reste bien surprise, mais réussit à s'en remettre, tentant un nouveau sourire.

- 'chantée Khalan. Moi c'est Yohanna.

J'sens qu'on va bien s'entendre...
Et autant ses propos sembleraient rudes, autant ses gestes sont agréables. C'est donc ça la grande famille dont on lui a parlé ? une équipe de gens affables et pas prise de tête, même si les gens du commun ont l'air de les prendre pour de vrais loubards...? Soit. Elle s'y fera...


- Je peux savoir comment vous avez eu vent de l'histoire ?

- Bah ça ! c'était pas dur !


Réponse tac au tac cette fois, en haussant même un peu le ton avant de le rebaisser pour éviter d'attirer l'attention...

- J'suis tombée sur une affiche qui m'semblait pas trop mal. Mais elle devait être usée par le temps, car elle était toute déchirée... Puis j'suis retombée plus loin sur la même, dans une ville à côté... Et j'ai suivi... Comme... 'savez, les p'tits cailloux blancs... Bref...

Elle boit sa chope, ne sachant plus trop que rajouter... Quoi qu'il serait sans doute intelligent de poser des questions pour savoir où les trouver. Depuis le temps qu'elle cherche. La hacheuse a enfin l'impression de toucher au but.

- Vous en êtes, hein... Vous m'guideriez jusqu'eux ? En échange j'peux vous payer une autre bière...

De toutes façons, même sans cette aide précieuse, elle finira bien par les trouver. De l'autre côté de la ville, on lui a dit... Et puis elle a le temps, maintenant qu'elle y est.
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