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[rp] La balade de Gwenn

Gwenn_
"Nounou" me suit partout. Il me porte quand il est pressé de me ramener à maman ou de me déposer en taverne pour qu'il boive tranquillement au comptoir alors que je m'entraîne encore à monter et descendre les trois marches interdites.
D'ailleurs... je ne comprends pas pourquoi je me fais disputer alors que je sais au moins les monter toute seule, et puis, pour descendre, je fais attention !
"Nounou" ne parle jamais, alors je parle à sa place. Le truc, c'est que j'ai vraiment l'impression que personne ne me comprend, pas tout le temps en tout cas.

Aujourd'hui, je m'ennuie. Tout le monde semble parti et je reste avec mon petit monde : ma poupée de chiffon avec ses cheveux de laine, et le petit cheval de bois, que m'a offert marraine, que je tire à l'aide d'un ficelle.
Maman est au travail, tonton-papa Seth aussi et le muet essaie de suivre mon babillage... m'énerve à rien comprendre lui ! Nous sommes dehors et je tire mon cheval en courant.. bien évidemment, je manque de me ramasser tous les trois pas, l'équilibre étant encore précaire sur les terrains accidentés. Je navigue entre les roulottes, mon pauvre cheval cahotant sur les cailloux qui jonchent les chemins du campement.

"Maaouuu"

Je tends l'oreille et tourne la tête pour voir un chat se sauver rapidement trop vite pour que je puisse le suivre, et je rigole quand il saute dans les hautes herbes. Une fois hors de ma vue, je l'oublie bien vite et continue de tourner autour des roulottes. Puis je m'arrête soudain.

Ga ?

J'appelle "nounou", qui forcément, ne va pas me répondre.

Ga ! ééé où ?

Et au lieu de rester sur place, je continue de marcher entre les roulottes, semant de plus belle le pauvre muet qui doit tenter de me retrouver. Mais le chat réapparait et attire mon attention. Je ne suis pas apeurée, juste curieuse.
Alors je lâche la ficelle de mon cheval, et m'élance dans les hautes herbes à la poursuite du chat tout en rigolant. Les herbes me chatouillent et il y a des papillons qui s'envolent. Je suis fascinée. j'avance encore de quelques pas, et je sors des hautes herbes. Je suis sur le bord d'un chemin où fleurissent encore quelques fleurs. Maman m'a montré comment il fallait faire, il faut sentir ! alors je m'accroupis, et me penche jusqu'aux pétales, et plisse mon petit nez en soufflant au lieu d'inspirer... moui, pas encore au point.

Et là, Je me mets à parler aux fleurs pendant un moment avant d'entendre un nouveau :

"Maouuu"

Je rigole en relevant le nez vers le chat, et je repars dans les herbes pour le suivre.

Ga !
Gwenn_
Ce n'est vraiment pas facile d'être une petite fille. Non non et non. Du haut de mes quelques mois, je ne peux pas encore bien dire que je suis une grande hein. Sauf que quand même, je sais que je grandis, un peu, parce que maintenant, je me cogne la tête contre les coins de tables.
Le muet est toujours là... il doit juste veiller à ce que je ne me tue pas, parce que pour ce qui est du reste, je suis livrée à moi-même. Ce que je trouve plutôt très chouette parce que comme ça, j'ai appris à monter les trois marches qui mènent au bureau de Louis. Maman a être d'accord, je veux lui faire comprendre que je sais les grimper sans aucun danger.
Et alors quand Seth m'a aidée pour la première fois à monter ces marches au lieu de me disputer, j'étais contente ! mais contente ! et fière aussi. Parce que ça veut dire qu'il croit que je peux me débrouiller toute seule. En tout cas pour ça.

Pour les descendre, j'ai ma technique. Enfin, quand on me laisse faire. Je m’assois, et je descends sur les fesses. Facile.

Mon endroit préféré - après mon lit quand je suis fatiguée - C'est sous le bureau de Louis. je m'y construis un petit monde. Et de là haut, j'écoute et regarde les grands. Je ne comprends pas tout et ce qui est difficile, et de pouvoir parler avec eux. Pourtant c'est très clair ce que je dis !

Alors aujourd'hui, il n'y a personne dans la taverne. Avec ma poupée sous le bras et grimpe les marches sur trois pattes sous l'oeil d'un muet impassible, et vais me réfugier sous le bureau. Je m'invente peu à peu un monde, morcelé de toutes les informations que j'ingère chaque jour.
--Khalan._
Depuis que Louis et Lestat m'ont embauchés à la taverne, j'ai moins de temps à consacrer à Gwenn.

On ne dirait peut être pas, mais c'est de l'organisation de prévoir les menus, qui ne varient pas des masses, pénurie de produits sur le marché Spinalien. Forcément, les marchands en profitent, les prix grimpent pour quelques malheureuse salade et autres légumes vert qui me font de l’œil.
Ça c'est sans compter sur mon nouveau sens de la négociation. Technique personnelle affiné qui ne manque pas ou plus de faire ses preuves.
Je ne ferais pas de politique, je ne fait pas preuve de grande diplomatie dans mes affaires mais pour ce qui est de faire tourner l'auberge mes tickets privilège suffisent à remplir les cageots de produits frais nécessaire à la confection des menus.


- Demat Fernand, comment va la p'tite famille ?

Sens des affaires oblige, avoir l'air de s’intéresser ça pèse son poids dans la balance et surtout dans le porte monnaie.

- On fait aller m'dame Khalan, le piot l'est encore bien malade, va falloir faire venir le médicastre à la maison, c'est qu'ca va encore nous coûter les yeux d'la tête, rhalalala

Autre technique, celle de l'apitoiement, histoire de tenter de regonfler les prix, des fois que la brune prenne pitié. On évite donc de rentrer dans le sujet, parce que mine de rien la brune ne le connait pas le soi disant mouflet, et que de surcroît, pour le pigeon il repassera.

- Avec une bonne soupe de vos beaux légumes frais, il sera vite sur pied. D'ailleurs, vous me les faites à combien les choux là, je vois que vous en avez quelques cageots, ça fait un petit prix, c'est un légume de saison qui pousse bien. Je vous met de côté une gamelle pour le petit, vous n'aurez qu'à passer après votre journée.

Et de toucher, soulever, soupeser, écarter les feuilles genre inspectrice qualité, et de chipoter de surcroît, ça donne toujours de nouveaux arguments parce que le Fernand n'a pas l'air d'être enclin à lui balancer son prix.

- Ils ont été coupé quand ? C'est pas de la fraîche, vous n'essayez pas de me refourguer des invendus la Fernand ?

Et le type de s'agiter nerveusement.

- Jamais m'dame khalan, vous pensez bien que je suis honnête marchand . On va les choisir ensemble les choux, vous me dites et je les emballe. Un bon prix je vous fait, mais c'est bien parce que c'est vous hein !

- Vous me connaissez Fernand, on parle argent et après on emballe.


Coup d’œil à la mijaurée qui passe et qui la regarde comme si c'était une macrelle et de glisser subtilement son index dans l'échancrure de son bustier pour le dégager. Le sourire en coin de dédain hurlant un t'es jalouse cocotte. C'est quand même un monde d'être jugé sur les apparences !

- Un choux gratis dans chaque cageot m'dame Khalan.
-Deux Fernand et je vous en prend 3 cageots. Vous me les faites livrer bien sur.



De retour en taverne, apercevant le muet au comptoir, j'avais laissé mes paniers à Maurice à l'entrée.
Il m'exaspérait de grand matin à déjà être là, mais de ne pas apercevoir Gwenn au premier coup d’œil eut le don de m'agacer plus encore.


- Où est Gwenn ? Ne me dites pas que vous ne l'avez pas à l’œil !
Gwenn ma chérie, viens voir maman mon trésor.

Et de l'empoigner par l'épaule et de le secouer.

-Où est Gwenn ? Où est ma fille !
On vous paye pas pour vous débarrasser d'elle et boire un coup tranquille!

_ on ne le paye pas tout court, mais ça, ca fait parti de l'accord_

Si Seth avait encore vu ca, pour sur leurs affaires ne se seraient pas arrangé mais pour le coup elle n'aurait pu que reconnaître qu'il avait raison.

_________________
Le_gouape..
Avant,
Il était bien.

Jamais la même qui chevauchait ses grosses cuisses et pas le temps pour elles de planter leur griffes. Il donnait du plaisir sans réfléchir, sans donner le temps aux femmes de le faire et sans prendre le temps non plus de s’attacher. Il a souffert de la mort de Catherine, vraiment, et puis ensuite il s’est servi de sa mort, faiblement et égoïstement pour répudier la vie de couple.

C’est un homme de liberté, un homme de luxure, un homme aux sept péchés capitaux, et, ce qu’il ne dit pas c’est que Catherine l’avait accepté. Par amour ou par intérêt il ne le saura jamais puisqu’elle fût étêtée par les anciens complices du gouape pour transgression des règles.

Dur réalité de l’époque.

Avant il regardait courir Louis après Nicolas en se marrant doucement de le voir parfois galérer et n’offrait aucune aide à son cher ami, pour plus de spectacle. Louis le moralisateur, pensait Seth qui lui aurait réglé le problème à coup de fessée bien mises. Avant.

Avant, il faisait le tour des tavernes et des tables à jeux, de charmantes filles de joie sur les genoux et de l’argent qui se multiplie sous ses yeux d’envieux et de la musique qui fait danser les ivrognes et les gueuses du coin, vieilles filles et presque aussi couillu qu’un homme.

Avant il était le poète de ses pauvres petits cœurs en peine et il offrait sa large épaule avec un sourire pédant en direction de son frère…


*Quel plaisir…*

Avant il pensait qu’on ne pouvait pas s’attacher à un mioche autre que le siens. Sauf peut-être son neveu. Il pouvait protéger ou défendre les enfants des écorcheurs mais de là à s’attacher. S’aveugler d’amour et sentir que ça pourrait nous rendre fou. Foutaises envoyé Seth valser en taverne dès qu’il sentait les cœurs s’ouvrir un peu de trop.

Avant de se faire avoir comme un jeune puceau. Par une experte en la matière, qui aura su le carotter subtilement et s’installer bien tranquillement dans la petite vie juteuse de Seth. Sans oublier la fille.
Après cela, il tombe amoureux, amoureux fou de la sorcière aux runes. Amoureux de ses mystères, amoureux de ses yeux, amoureux de sa froideur, amoureux de ses lignes, amoureux de ses idées, amoureux de son corps nu et moite et tremblant, amoureux de ses petits plats et amoureux de sa fille, donc.

Et même si Khalan l’agace complètement, qu’il sent qu’elle lui prend un peu trop de sa fierté masculine, et qu’il la laisse faire… Même si il se retient de lui mettre la trogne dans l’auge pour peut-être la noyer un tout petit peu, juste de quoi qu’elle prenne peur et arrête de se mêler de ses affaires.
Même si il rêverait que Khalan comprenne enfin que c’est une chance d’être une légitime…


*Quoi ?*

N’en est-il pas moins qu’il en est fou amoureux. Et que même si il a retrouvé sa solitude pour avoir la paix, plutôt que les problèmes,
Et même si le sourd, muet se prend une mandale dans la tronche chaque fois qu’il pense pouvoir se débarrasser de Gwenn don Seth, fier comme il est, ne veut plus s’occuper, même si ça lui arrache le cœur qu’il prétend ne plus avoir. Il se contente d’un câlin à la petiote et de la rendre vite fait à sa nourrice.


*Trop c’est trop, Khalan*

Il n’en est pas moins qu’il est soucieux et qu’il se rassure en épiant ses femmes. Comme au marché devant l’étal de Monsieur qui déjà ? Le marchant de quoi ? On s’en tape, il a déjà de quoi manger le blond, il veut juste savoir comment ça se passe dans la vie de Khalan et il recommencera dans la journée à passer l’air de rien ou à utiliser des « potos » à petit prix pour faire le sale travail à sa place, histoire de ne pas se faire griller.
Pile quand le Gouape arrive, ce n’est pas de bol pour elle, la petite princesse a, on dirait bien, pris la foudre d’escampette.
Personne n’aurait utilisé ce grand moment de solitude pour Khalan afin d’arriver à ses fins et de faire mal seulement par pure vengeance, sauf, l’abominable Seth.


« Bravo, vraiment, formidable. Pfffff mais, qu’est-ce qu’on va faire de toi, à part le garde de ma queue… »

Fin de phrase chuchoté à son oreille qui l’attire sournoisement et Deos sait combien il est difficile pour Seth de ne pas s’y pencher encore un peu plus pour saisir le lobe entre ses crocs gourmands.
Et de s’en aller chercher Gwenn à grands pas et grands gestes de grognon.


« GWEEEEEEEEEEENNNNNNN !!!!!!!!!! »
Le_chat..
L'hiver approchant à grand pas, les temps deviennent durs. Et quelle idée de se faire chopper par un mâle en pleine saison, alors que les petits risquent de ne pas survivre... Si les humains savaient que les animaux de genre masculin ne réfléchissent pas plus que leurs mâles à eux, ils se marreraient bien... En attendant, il me faut trouver de quoi supporter le froid et nourrir la marmaille que je viens de réussir à éjecter de mon ventre. Et pour ça, rien de mieux que d'aller fouiner chez les humains.

J'en ai plus qu'assez des rats, avec leur goût de vieille vérole. Sans doute une épidémie qui se prépare et qui va raser les villageois pris dans le froid de l'hiver. En attendant, moi, je mets tout mon flair en œuvre pour trouver cette viande dont les humains raffolent.

Je ne sais pas pourquoi, mais les paysans n'ont plus que des rats ou mulots à me proposer. Je suis obligée de me rapprocher du centre de la ville pour trouver une nourriture à peu près potable. L'autre jour, je suis tombée sur un jambonneau... ! Enorme ! J'ai même invité Minoutte pour partager, car elle aussi était grosse. Enfin, tout ça après vingts minutes à le traîner jusqu'à un abris digne de ce nom, tellement j'avais du mal à le sortir de sa cache sans me faire repérer. Ces humains sont vraiment pernicieux de planquer ainsi leurs trésors...

Tiens.. Je sens... Je sens... Un fumet de nourriture, mais caché derrière des relents horribles de bière fermentée. Il me faut toutefois aller voir. Guidée par mon ventre en émoi, je cours.
Après trois angles de rue, je tombe enfin sur les murs qui cachent ces odeurs. De la viande, oui, mais bien cachée. Et une autre odeur, plus douceâtre, de lait. Ou plutôt... D'enfant de lait...
Une fenêtre ouverte.
Je bondis sur l'encadrement.


« Mrrrraou ? »

Pas de bruit. En fond sonore peut-être, quelque chose comme une chope qui se fait boire. Et.. Ho.. Un humain. Vite ! demi-tour !
L'image que j'enregistre avant de sauter dans la rue me dévoile un humain minuscule, et pas bruyant pour deux sous. Peut-être cache-t-il de la nourriture... Et puis l'odeur de lait vient de lui.
Je le regarde à nouveau avec mes deux yeux ronds. J'active le mode séduction : Yeux de chats, dos de chat, queue qui remue mollement, patte de velours, petite voix à peine ronronnée :


« Mrrr ? »

L'humain ouvre de grands yeux vers moi... je ne sais s'il va être agressif ou non. Tout en restant de soie, je me méfie. Mais l'odeur de viande se fait plus intense. Je suis persuadée qu'il y a une réserve non loin. Et mon ventre commence à crier famine. Je dois tenter quelque chose.

Je saute de la fenêtre et m'approche du pied du meuble qui entoure le petit humain... S'il cherche à me toucher, j'aurais peur, comme tout bon chat sauvage. Mais avec un peu de chance, elle me tendra quelque chose à grignoter...
Gwenn__
Je souris en parlant à ma poupée. Assise sous le bureau, je lui raconte ce que j'ai mangé ce matin, et que j'ai fait des bisous à maman et tonton-papa. j'appuie évidemment chacun de mes dires par le geste, en mimant le bisou qui claque, ou plisser mon petit nez en levant la tête légèrement, yeux mi-clos accompagné d'un : : mmmmh !

Et je rigole toute seule en la serrant contre moi, pour lui faire un gros câlin : Aaaaah hmmm.

Et voilà que la voix de maman m'arrache à mes petits jeux. Je suis toujours contente de voir maman mais... Ohoh. J'ai - encore - franchi l'interdit et je risque bien de me faire disputer. Mais c'est maman quand même... alors je pose ma poupée au sol, et pivote pour sortir de dessous la table à quatre pattes sauf que...

Je rentre la tête dans les épaules et retourne sous le bureau. Seth est arrivé... et il crie. Alors peut-être que je vais rester là, tout compte fait, hein. Sans faire de bruit ou presque.

oooh ! et maoou ! quééééé ... éééh !


Voilà. Je venais de dévoiler ma présence sur cette petite estrade de rien du tout qui effrayait maman et Seth. Franchement.

Je tends la main vers le petit chat, qui avance vers moi, même pas peur.

Aaa crrrrr iii lo ava ééé da.

Et je rigole, ayant complétement oublié les grands.

Maaaaaooouuuuuu !
Popec.
Je suis Popec, l’oncle de ce crétin notoire de Seth qui a préféré retrouver sa vie misérable de miséreux au lieu de savourer la vie que je lui ai offert, en me damnant.

Mon neveu est de cette espèce humaine, si on peut le catégoriser d’humain, qui aime la facilité. L’argent facile, l’amitié facile, les filles faciles, les fringues pratiques, les enfants faciles, les passants faciles, mais la vie n’est pas simple ! Et je me suis tué à le lui dire, mais, évidemment il n’en fait qu’à sa tête, comme son père, et, a même eu le culot de me proposer de les rejoindre. En me laissant un petit mot sur ma porte avant de quitter Uzès, lâche qu’il est.

Si je me rends à Epinal ce n’est pas pour m’intégrer à cette bande de malotrus, violents et complètement niais, autant dire ce qui représente pour moi la contradiction du vrai mec. Alors, je sais, on va me dire que mon neveu s’est fait bien plus de donzelles que moi, mais moi elles m’ont toutes aimé, j’en mettrai ma main au feu. Les deux femmes que j’ai eu dans ma vie ont voulu m’épouser, et sincèrement qu’elle femme serait trop stupide pour épouser ce gouape de pacotille ?!

On va me dire que Louis est un homme de loyauté, brave et j’en passe et des meilleures et que Lesta a été abandonné petit, je m’en contre fous. Il n’y en a pas un que j’apprécie dans la bande, et j’imagine, que la bande s’est agrandit.

Avant qu’il reparte avec Lesta, ce bougre à la mort moi le bout du nœud, et de très mauvaise fréquentation, mon neveu courtisait la plus jolie des pucelles, la Fadette. Il a réussi à la mettre dans son pieu par je ne sais quel coup d’entourloupe et puis il s’est barré. Fadette était enceinte, elle a perdu le petit de tristesse, il n’est pas encore au courant et je compte bien le lui dire à cet attardé mental. Parce qu’il ne fait pas attention. Avant Fadette il avait embarqué Catherine dans ses frasques de voyou et elle en est morte, enceinte elle aussi.
C’est pour ça que je viens, pour lui mettre sa pauvre vie de mécréant en pleine gueule dans l’espoir qu’il se réveille enfin et reprenne une vie normale, qu’il soit un bon père et un bon époux, qu’il s’occupe de ma ferme parce que je suis trop vieux, qu’il travaille en toute légalité, comme je l’ai promis à mon frère avant qu’il vomisse un dernier soupire sanguinolent sur mes pompes.

Une fois il est revenu me voir, ça aura duré le temps d’une prière pas plus, Seth ne sait pas parler dès qu’il s’agit d’être un minimum sérieux et encore moins quand il s’agit de se repentir. Plus j’avance sur Epinal plus je me demande ce qu’il a gardé de moi, de mon éducation. A part un gout pour l’Armagnac… Je crains le pire de comment je vais le retrouver, peut être encore avec une pouff sur les cuissots qui lui lèche un téton pendant que monsieur le Gouape jette ses cartes et lâche un :

*Tapis*


Ou alors tiens pire, une femme se serait encore amourachée de cette vermine au visage d’ange. D’abord je n’aime pas les donzelles et surtout celles de Seth, parce que j’imagine bien que si elle lui plait ce ne sont pas pour les bonnes raisons. A part Fadette, elles avaient toutes le vice. Celui des mauvaises mères qui préfèrent aller se battre comme des hommes puants que de faire la bouffe bien rangées à la maison. Même ça il ne l’a pas retenu.

Ou peut-être mort, à poil dans un fossé, une oreille de son bourreau encore accrochées à ses dents.

Ou alors en train d’éventrer un type qui lui aura seulement dit : Tu n’as pas l’air en forme aujourd’hui.
Je suis dépité quand j’arrive devant l’énorme taverne des écorcheurs, et autant dire qu’ils ne font pas dans la discrétion. Ca pu le fric là-dedans, et je me demande comment ils peuvent se payer d’aussi jolies tentures en velours et un bureau en chêne massif qui doit couter la peau du derche.
Sauf avec leur argent sale, qu’ils mettront sur le dos de l’escorte Impériale, ouais, ouais, on ne me la fait pas à moi !

Je jette le chat d’un coup de pied, ça me fait éternuer ses raclure.
Et j’entends la voix d’une mioche. Ils emploient dès le plus jeune âge maintenant. De mieux en mieux… La gamine est seule dans ce trou à rat très bien décoré, j’en conviens. Je baisse mon vieil âge jusqu’à me mettre à genoux en appuie sur mon bâton de ballade.
La petite est ravissante et très propre sur elle, on sent les artifices de mon neveu comme le pif au milieu de la tronche. Je la décoiffe un peu. En plus elle est blonde… J’écarquille les yeux, j’ai mal au bras droit, je sens que je vais mourir.


« T’es pas la fille de mon neveu la gamine, rassure moi ?! »

En faisant mine d’ignorer la brune stricte pour qui mon neveu d’ailleurs ne pourrait jamais avoir un regard intéressé. Pas son genre, trop étriquée. Elle ressemble à une sorcière, de celles qui vous envoutent.
Et pas de Seth dans la grande salle. Peut-être qu’il m’a repéré l’enfoiré. Cette fouine à huit yeux !
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