[rp]Il était une fois... un match de soule... ou un conte...

Un lapin fraîchement couronné
se trouva fort dépourvu
quand la couronne fut venue
des brigands par-ci et par-là
voulaient lui sonner le glas
Il alla crier sa haine
chez un loup ami
le priant de l'assister
pour protéger son terrier
et éviter la curée
Le voyant mal embarqué
le loup ne pu qu'acquiescer
et ses manches remonter.
Le loup est carnassier
C'est là son moindre défaut.
- Que font vos couronnés ?
Dit-il en montrant les crocs
- Ils râlent, pestent et maugréent
attendant ma chute ne vous déplaise.
- Ils râlent ? Mettez-les au boulot
et s'ils refusent reprenez leurs couronnes !



L'histoire aurait pu débuter ainsi, avouez que cela fait sourire, de savoir que certaines personnes qui se présentaient pour les ducales, préfèrent faire perdre du temps pour des points et des virgules, alors que la Lorraine se trouvait menacée.

La suite est plus amusante, on rassure les lecteurs ! Reprenons donc là où nous en étions... Par le "il était une fois", parce que c'est ainsi que débutent les contes non ?

Il était une fois, des hommes et des femmes, qui se prenaient la tête...
Nuit et jour, ne vous déplaisent, ils veillaient.
Ils en avaient usé des litres de salives, pour s'organiser,
ils en avaient usé, des pigeons, des parchemins et de l'encre, pour se renseigner...
et ils en avaient usé, des nerfs, les leurs, on vous rassure...

La nuit fatidique était arrivée, et durant la journée, ils avaient écrit, stressé, maugréé, pesté, hurlé, et surtout, ils avaient lancé toutes leurs ressources à la recherche d'un dinosaure...

Pourquoi ? Drôle d'idée !

Alors que les brigands allaient arrivés, ils le savaient depuis des jours, ils partaient chercher des vieux os, les fols !

Forcément, chercher un dinosaure, en creusant près de la lice, autour du pont ou ailleurs, ils en avaient déterré des choses !! Des pains d'argile, des bourses, des écus, des armes, de tout, et surtout... pas de dinosaure.

Alors que sonnait midi, ils n'avaient toujours rien. Soudain, une idée lumineuse ! Une vieille perruque ! Faut bien que ça serve, ces machins-là ! Ni une di deux, ceux qui avaient les plus belles couronnes reprirent leurs écritures, alors que les autres fulminaient, et continuaient de recruter des chercheurs de trésors.

Ils finiraient bien, tôt ou tard, à mettre la main sur un dinosaure ! C'est avec des fruits et des légumes qu'ils appâtèrent les pièges pour l'attraper.

Faisons une pause voulez-vous ? Qu'aurait-il pu se passer ? Bah si les brigands qui se prétendaient du Fatum avaient eu un minimum dans les braies, ils auraient pu prendre Toul...

Jamais celui qui coordonnait la défense ne remerciera assez ceux qui par leur vote à la con, on refusé des bras à l'endroit où il fallait... mais ça, chuttt... les traitres à leur Duché se reconnaitront... et la prochaine fois qu'on leur dira qu'ils doivent aller aider ici plutôt que là, parce que c'est pas la peine d'être à 50 face à 10, mais que d'être 2 face à 20, c'est pas formidable, peut-être qu'ils feront ce qu'on leur demande...

La suite de ce conte se déroulera pour vous, Messires et Dames, avec la participation involontaire de

*roulement de tambours*

Un lapin couronné il parait même qu'on l'a vu manger des carottes en plein conseil de guerre !
Un Ours mal léché qui est comme tous les ours grognon pas bavard
Un Renard rusé fourbe celui-là, faut s'en méfier j'vous l'dis !
Un Loup affamé il en faut un dans toutes les histoires nan ?
Un Chasseur angoissé le paradoxe nécessaire
et bien d'autres encore...
qui nul doute, nous offrirons avec le concours de dizaines de lorrains, un bon moment de détente et d'amusement, une belle histoire à conter à nos enfants et petits enfants.














Balise ajoutée.
{Clo}

Troisième manche ? Nancy !


Il était une fois, une femme hautaine et fière, qui avait pour toute souhait dans la vie de faire prospérer sa noble cause. Alors que les terres étaient tenues en sécurité par des hommes et des femmes d'une abnégation sans borne, un pauvre gueux se retrouvait, à devoir faire la besogne la plus ingrate qui soit. Laquelle me direz-vous ? Patience, chers lecteurs.

La raison du plus fort est toujours la meilleure :
Nous l'allons montrer tout à l'heure.
Une bergère s'occupait de moutons, vaches et cochons
Dans un bureau froid et glacial.
Un Loup, un renard et ses amis cherchaient aventure,
Et se préoccupait de Laisser Passer et poutrages en règles.
Qui vous permet d'être si malpoli ?
Demande la bergère enragée.
Vous êtes un arrogant, bête et méchant.
- Ô Divine créature, que la déesse que vous êtes
Ne se mette pas en colère ;
Mais plutôt qu'elle considère
Que je me vas de ce pas
Rajouter un "N" à votre cause !
Il est bien évident que c'est une erreur capitale !
Et par conséquent, en humble vermisseau,
Je suis fort mari d'avoir cette erreur commise !
- Vous êtes stupide, ingrat, et bêta, reprit cette bergère,
Et je sais que de vous devriez chasser.
- Comment pourrais-je le faire ?
demande le loup, je dois m'occuper de votre cause si juste
et rajouter votre "N" en priorité !
- Faites donc, animal stupide.
- Je ne suis pas à vos ordres, mais vais le faire pour ménager
votre susceptibilité ! - Allez donc, depêchez-vous :
Car vous n'êtes doué en rien,
Vous, et les votres n'êtes que des bons à rien.
J'ai fait une erreur ? Soyez satisfaite, Ô Grande et DiviNNe avec 2 N...
Elle est réparée, grâce à votre grande sagacité et votre dévouement
à Votre cause.
Là-dessus, au fond des forêts
Le Loup retourne à ses occupations,
N'étant venu qu'au pole justice,
transmettre informations que pour
épargner parchemins et éviter des procès.


Difficile à croire n'est-ce pas ? Mais voilà, il avait voulu bien faire, transmettre les informations pour éviter des procès à profusion, et se voyait enguirlandé pour un "N" oublié dans une liste de garant pour les Laisser Passer. D'une humeur massacrante, le loup poursuit sa quête, pour protéger cette terre qu'il considère comme sienne, ce lieu où lui et les siens sont chez eux. La Lorraine est devenu leur havre, leur territoire, et il n'a pas l'intention de laisser des villes tomber. Les informations transmises, l'armée poutre, qu'on se le dise.

A Nancy cette nuit-là, ils ont fait du dégât, et les Imposteurs et la Main pouvaient trembler s'ils les attrapaient. Eve ne perdrait rien pour attendre, elle qui avait menti à son frère, elle qui n'avait pas tenu sa parole, elle recevrait comme les autres, l'épée de son propre frère dans le ventre. Il avait la haine contre elle, ayant espéré que l'honneur d'une parole donnée serait importante aux yeux de sa frangine. La petite blonde venait de provoquer la fureur de son frère, et l'altercation avec la bergère n'avait pas aider.

Maintenant, quelques nouvelles du lieu où se réunissent le lapin couronné, le renard, le loup, l'ours et les autres...

Ca bosse dur, ça transpire, ça rigole bien aussi !
Y'en a même qui disent qu'ils ont vu l'ours sourire !!!
Et paraîtrait que le renard se marre !
Pour la suite, il faudra attendre... mais pour l'heure, chuuuuut ils complotent ! Han les vilains !

Le jeune renard était impétueux et un peu fou, bien que rusé. Il avait comme cousin un loup plus âgé et bien plus sage. Un jour, il s’en vint le trouver.

Le Renard dit au Loup : Notre cher, pour tous mets
J'ai souvent un vieux Coq, ou de maigres Poulets ;
C'est une viande qui me lasse.
Tu fais meilleure chère avec moins de hasard.
J'approche des maisons, tu te tiens à l'écart.
Apprends-moi ton métier, Camarade, de grâce :
Rends-moi le premier de ma race
Qui fournisse son croc de quelque Mouton gras,
Tu ne me mettras point au nombre des ingrats.

Je le veux, dit le Loup ; il m'est mort un mien frère ;
Allons prendre sa peau, tu t'en revêtiras.
Il vint, et le Loup dit : Voici comme il faut faire
Si tu veux écarter les Mâtins du Troupeau.

Le Renard, ayant mis la peau,
Répétait les leçons que lui donnait son maître.
D'abord il s'y prit mal, puis un peu mieux, puis bien,
Puis enfin il n'y manqua rien.
A peine il fut instruit autant qu'il pouvait l'être,
Qu'un Troupeau s'approcha. Le nouveau Loup y court
Et répand la terreur dans les lieux d'alentour.
Le groupe bêlant crut y voir cinquante Loups.
Chien, Berger, et Troupeau, tout fuit vers le village,
Et laisse seulement une Brebis pour gage.
Le larron s'en saisit et l’acheva à coups de pioche

A quelque pas de là
Il entendit chanter un Coq du voisinage.
Le Disciple aussitôt droit au Coq s'en alla. Ce fut pas qu’un volatile qu’il trouva, mais toute une basse cour couronnée qui caquetait à qui mieux mieux, montrant du doigt le loup, le petit renard et déversant leur cocodé sur le lapin.
Jetant bas sa robe de classe,
Oubliant les Brebis, les leçons, le Régent,
Et courant d'un pas diligent.
le renardeau tout frétillant, attrapa une poulette rousse par le séant, la secouant pour lui arracher les plumes .

Mais voyons, dit le lapin, vous ne pouvez pas intégrer un clapier avec un groupe vacant, il vous faut au moins quelques compagnons ou vous ajouter à un autre regroupement plus nombreux. Ne vous prenez pas pour un lapin de garenne, je vous prie.

Vous faîtes exprès d’ennuyer les gens caquetait l’oiseau à l’adresse du lapin
Vous allez ruiner notre ferme

Parlez donc, madame la poule, siffla le renard, il est facile de commérer et rester dans son coin a se lisser le plumage. Allez donc vous faire cuire un œuf !

Les crocs d’enfoncèrent plus profond, histoire de lui clouer le bec et le lapin pacifique posa une patte apaisante sur le museau du renard

Laisses donc mon ami, laisses donc parler les poules. Elles se fatiguent toutes seules à parler dans le vent. Revenons-en donc à nos moutons et prend exemple sur ton cousin le loup qui agit avec plus de recul et se montre plus réfléchi

Et le renard qui avait encore beaucoup a apprendre lécha avec soin ses pattes et s’assit sur son arrière train, le museau pointé vers le loup, écoutant sagement les leçons du maître.

Le petit renard se prenait pour un ménestrel..

troubadour un jour, troubadour toujours

Son violon bien calé entre ses pattes, il pris soin de l'accorder en la majeur et fit entendre sa jolie voix

Ode, à la lettre N

Il chanta

En passant par la Lorraine-euh
j'y ai croisé La marjolainne-euh

ohh barjo barjo laine laine laine
pourquoi pourquoi tant de haine haine haine
de la connerie t'en est la reine reine reine
tartine toi de creme
tu seras moins vilaine laine laine
avec ta couronne et ta longue traine aine aine
tu m'fais pitié j'en ai d'la peine eine eine
ohh barjo barjo laine aine aine tu ne perdras pas ton ène ène ène
Va donc r'occuper de tes moutons et tricoter la laine aine aine
Ca rendra service a la Lorraine