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[Joutes - Hommages Gautier] Accueil des participants

Elisabeth_stilton
C'est bien pare qu'elle aimait, à sa façon, son époux qu'elle avait fait cela. Organiser des joutes, seule, bon avec la hérauderie mais seule. Elle ne savait pas combien ils étaient mais si cela se passait comme au Lavardin, il n'y aurait sans doute pas grand monde. Enfin, le but était de rendre hommage à un bon vivant et c'est ce qu'ils feraient. En bonne hôte, elle était présente pour accueillir les premiers arrivants.
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J'ai une vie en dehors des RR ... si si pensez y ^^
Albine.
Toujours par monts et par vaux, Albine reprend une nouvelle fois la route. À la découverte de nouvelles terres et de nouveaux visages avec, cerise sur le gâteau quelques jolis hématomes à ajouter à sa collection voire si cicatrice si affinité !

Voyage léger, à beaucoup se déplacer, on apprend à ne prendre que le nécessaire.
En arrivant au domaine, elle découvre, surprise, arriver la première. De quoi faire taire les mauvaises langues qui la disent toujours en retard.
En attendant, il était impossible de jouer les discrètes cette fois-ci.

Timidement, elle descend du carrosse pour aller saluer l'hôtesse. Elle avance doucement, vérifiant sa tenue à la hâte, et glisse sa main dans ses cheveux. La jeune fille vient se placer devant Dame stilton et s'incline.


Le bonjour Dame, je suis Albine de la Fléchère Marigny, habitante de Clermont dans le Bourbonnais Auvergne. Un grand merci pour vostre hospitalité, preste à vous amuser.

Elle sourit, même si elle se sent plus à l'aise sur son cheval que dans les mondanités. Et pourtant, quelle pipelette à ses heures.
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Ingeburge
[Cortège venu d'Auxerre]



Lusigny. Ingeburge connaissait l'endroit, de nom. Elle savait aussi de quel fief dominant la terre mouvait. Elle pouvait donc ainsi raisonnablement le placer. C'était au sud de la Bourgogne, sous la ligne qu'elle ne consentait que rarement à franchir et qui était fixée par Donzy. Mais voilà, il avait fallu qu'elle se mariât avec un Languedocien, cette ligne-là, elle la franchirait donc plus souvent qu'escompté. Et il y avait enfin des occasions qui commandaient à ce qu'elle consentît à la passer et les festivités d'hommage organisées par Elisabeth Stilton en faisaient partie. Une carte avait donc été étalée, pour bien situer Lusigny car si à Auxerre, la mesnie était pour une grande partie constituée de Bourguignons, il n'y avait là-dedans que des Icaunais et des Morvandiaux. Ce n'était certes pas une terra incognita, d'autant plus qu'elle avait vécu dans le Mâconnais voisin durant un certain temps. Enfin, l'on déroula une carte, on l'examina, l'on détermina un trajet et l'on partit d'Auxerre où le couple Euphor avait établi ses quartiers pour l'automne et où il laissa une Mette inconsolable.

Douillettement installée dans son coche, Ingeburge brodait, plus ou moins dérangée par les cahots de la route. Elle grimaçait donc de tant à autre quand son aiguille piquait son doigt et non pas la toile peinte, et c'était là la seule variation musculaire de son visage que l'on put noter durant tout le trajet par étapes qui les mena jusqu'aux confins du Charolais. Cette petite expédition lui plaisait pourtant malgré cette perspective d'être tirée de son antre et d'être encore jetée sur les routes, et elle lui plaisait d'autant plus qu'elle était accompagnée de plusieurs membres de son entourage. L'on pouvait ainsi compter dans le convoi auxerrois Actarius d'Euphor, son écuyer Arcadhias de Vaudalm, Aelith-Anna de Chambertin et Isora de Noailles. Et l'on pouvait aussi dénombrer nombre de chariots contenant valetaille, matériel d'installation pour le campement, malles, coffres et équipement pour les joutes et la course de Gisors car la maison Euphor comptait bien participer à toutes les épreuves : monsieur serait de la course à la toile, forcément comme il serait avec son épouse et la vassale de celle-ci de la compétition équestre.

Le train s'amenuisa, signe que l'on approchait de là où il faudrait monter patte blanche et les couleurs euphoriques et bourguignonnes – puisque l'on était sur les terres du Grand duché d'Occident furent sorties. La duchesse d'Auxerre ne releva pas les yeux de son ouvrage, son é-p-o-u-x ou toute autre personne se trouvant à l'extérieur de la voiture se chargerait de les annoncer. Et celui qui se ferait déclamateur indiquerait également la présence du comte de Toulouse que la Prinzessin avait inscrit sans le prévenir à la course de Gisors et qui se voyait donc faire le déplacement à Lusigny. Le cortège auxerrois avait avalé le toulousain au niveau de Donzy et c'est ainsi fusionnés qu'ils avaient poursuivi la route jusqu'au vicomté de Digoine. Un dernier point et finalement Ingeburge fourra son travail dans un sac de velours et ses instruments dans sa boîte à couture. Puis, machinalement, car elle savait que bientôt, elle serait dans la fraîcheur extérieure, elle remonta non sans frissonner la couverture de pelleteries qui l'enveloppait en attendant qu'on lui sortit son manteau. Si elle appréciait par-dessus tout l'automne et était heureuse que l'été se fût achevé, elle n'en demeurait pas moins frileuse.

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Enzo

    [ Jour des joutes, arrivé à Lusigny ]

Lusigny, en Bourgogne, il y était déjà allé, à l’époque où Gautier était encore en vie et faisait moins son imbécile, puisqu’il lui devait de l’argent. Une époque qui semblait bien lointaine au jeune Comte Impérial, puisque c’était aussi du temps où Elisabeth avait été plus ou moins sa maitresse, même s’ils ne s’étaient, finalement, envoyés en l’air qu’une seule fois. C’était d’ailleurs une des raisons du pourquoi il voulait impérativement venir à ces joutes, même si cette fois-ci, contre toute attente, il n’y participerait pas, mais ça, il ne l’avait annoncé à personne. Il savait que sa femme y viendrait, malgré son désaccord à propos de sa participation à des joutes. À croire qu’elle faisait tout pour l’ennuyer, sa femme. Mais il ne doutait pas un instant que ça l'ennuyait profondément qu'il vienne aux joutes d'Elisabeth, sachant très bien qu'elle ne la portait pas dans son cœur. Il faut dire que les tensions entre eux étaient de plus en plus fréquentes, et il lui semblait à Enzo que Gabrielle prenait de plus en plus de liberté, autant pour l’emmerder que pour se sortir de la situation déplaisante dans laquelle elle se trouvait, déprimée et perdue. Ce qui avait rendait le jeune Montbray-Sempère ambivalent en ce qui concernait sa femme. Entre l’engueuler et lui montrer le respect qu’il lui devait, après tout. Il n’arriva toutefois pas avec son épouse, mais plutôt accompagné de Christopher, ami et fidèle bras droit et d’Anya qui devrait se charger de quelques menus détails pour le jeune homme, même si, pour dire la vérité, il l’avait fait venir seulement pour embêter sa femme.

- « Ta cousine sera sans doute bien heureuse de te savoir sur ses terres. Et ça sera l’occasion pour toi de montrer ce que tu vaux. J’espère que ta rousse Scath ne compte pas venir, juste de la voir me serait fort désagréable… »

Et un soupir de quitter les lèvres du jeune Comte, avant de faire ralentir sa monture et de débarquer, la laissant au palefrenier qui les accompagnait, Antoine étant avec Gabrielle, forcément. Le chapeau qu’il portait fut redressé sur sa tête, et d’une main, le jeune homme lissa son pourpoint avant de s’avancer vers Elisabeth, léger sourire en coin, suivit de Christopher.

- « Le bonjour, Elisabeth. J’espère que malgré le deuil, vous vous portez bien… »

Lui, il s’en foutait de Gautier, il ne l’avait apprécié que très peu de temps, après le jeune homme avait changé, et Enzo avait appris à le détester les rares fois où il l'avait revu. Peut-être parce qu’il avait su qu’il avait couché avec sa femme ? Il n’en savait rien, mais la dernière fois, alors qu’on disait qu’il était mort, Enzo l’avait croisé, dans le sud. Un garçon capricieux avec un ego démesuré et qui donnait juste envie qu’on le cogne solidement. Toutefois, malgré tout, Enzo n’irait pas railler la blonde en ce qui concernait le jeune homme. Après tout, c’était son mari, et lui-même était venu ici aux joutes faites en son hommage. Et sans doute qu’il se ferait bien recevoir s’il osait dire qu’il n’aimait pas bien le jeune homme, ce qui n’était pas le but, puisqu’il avait envie de s’amuser un peu. Avec Genève et ses disputes conjugales, un peu de bon temps lui ferait du bien.

- « J’ai amené votre cousin, mon fidèle bras droit, avec moi. J’espère que cela vous fait plaisir. »

Et léger sourire en coin en profitant ensuite pour regarder les alentours et voir si Gabrielle n’arrivait pas.

Posté avec l'accord de JD Christopher.
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En deuil.
Jean.de.cetzes
    [Cortège venu de Toulouse]




Et Jean de voyager avec Montjoie et l'é-poux de la Reine d'armes - au féminin, il n'y a pas de raison après tout. L'homme était compétent et sympathique. Ce qui lui conférait une qualité de plus qu'à sa femme qui l'avait embarqué dans cette aventure, non contre son gré mais sans guère lui demander son avis. Du Ingeburge tout craché, en somme et en abrégé. Mais "fusionner"* avec elle n'était-il pas l'ultime plaisir ? Ultime... Tout dépendait de la fusion et nous ne parlons pas de celle là. Mais un jour, c'était certains, le pauvre Actarius serait mangé. Quelle autre forme vivante que la mante religieuse se rapprochait d'avantage de la danoise ? Aucune assurément et la conclusion de la fin atroce du mari suffisait à rebuter le jeune de Cetzes. Il comprenait néanmoins tout l'attrait que le Prévôt avait pu avoir - et peut-être avait toujours, allez savoir - pour cette appétente, et néanmoins frigide, nordique. Les créatures du Divin ne sont pas exemptes de contradictions.

Enfin il n'était pas là pour croquer de la danoise - il en avait déjà une à Toulouse et n'était-ce pas suffisant ? Un caractère bien différent, pour un résultat tout aussi urticant.

En ce jour réuni comme dirait le bon pasteur, courir il faudrait. Pour l'heure cependant le Comte de Toulouse ne savait rien des inscrits. Qui affronterait-il sur sa belle Montebourge ? Son genêt d'Espagne, esprit tordu ! La baronne d'Hautpoul était-elle inscrite ? Peut-être s'étoufferait-elle avec un biscuit dans une ruade ! Depuis le temps que tout le monde rêve de cette délivrance ! Y-aurait-il le vil de Thau ? Lui aussi pourrait y rester... Peut-être même qu'un coup de main pourrait être donné. Une sangle élimée est si courante. Ah ! et le Rumet ? Lui il pourrait tomber par un excès de molesse dans le genou, désarçonné dans un virage. Il en est coutumier. Le Parotech ? Bah il a disparu de la circulation. Restait l'Aymercah, mais s'il montait comme il légiférait il se ferait disqualifier au départ.

Heureusement qu'il était là le Cetzes. Rien que son turban valait mieux que toute la clique réunie. Et c'est pas peu dire ! Et face à l'incommensurable succès du caricatural portrait croqué par le talentueux Lahire, le Jeannot, non sans humour, arborait une tenue tout à fait rose, ce qui serait du meilleure effet, convenons-en, sous la tente rouge. La classe à la toulousaine. Je crois qu'on peut le dire.



* C'est elle qui l'a écrit !
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Milite pour la création d'une mine d'argile à Toulouse
Ursus
Le Duc de Chateaurenard manquait rarement les joutes qui étaient annoncées. Il ne connaissait point le lieu du tournois, aussi les registres de la bibliothèque du cloître d'Orléans lui furent d'un grand secours.

C'est donc vers la Bourgogne qu'il se dirigea en chevauchant sur son fidèle Palefroi. Hector, homme de maison à tout faire suivait derrière dans une charrette qui portait la tente et le matériel de joute. Le voyage fut agréable : nulle mauvaise rencontre, et de jolis vignobles dont on put goûter les fruits dans les auberges.

En arrivant sur les lieux, il demanda aux gardes où se trouvait la maîtresse de la Maison afin de la saluer.


Bonjour, Dame Elisabeth. Je suis Ursus de Valbois. Nous nous sommes déjà croisés quelques fois en Orléans je crois.

Ursus se rappela notamment d'un concours hippique qui s'était tenu aux haras de Vincennes.

Je vous remercie pour votre invitation, et j'essaierais de faire bonne figure au tournois.
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Feodor
Fraîchement anobli, Amboise et Tournel en tête, Feodor n'avait qu'une hâte, participer à ses premières joutes. Et qu'elle ne fut pas se surprise quand il s'aperçut que les premières sur sa liste furent celle organisée par son professeur. Il était donc dit qu'il aurait a affronter l’œil critique de Dame Elisabeth. Il avait choisit un frison massif et très puissant. Il espérait que le baroque l'aide à bien se distinguer lors de cet événement.

Casque, écu, cotte de maille et lance était installé sur les deux percherons qui les accompagnaient avec tout le matériel nécessaire pour monter son campements

La bourgogne et le domaine de Lusigny atteint, il se présenta avec ses couleurs à l'entrée puis alla présenter ses hommages à la maîtresse de lieux.


Bonjour Dame Elisabeth, je suis ravi de participer à mes premières joutes sous votre regard. J'espère que je seraidigne de mon professeur

Léger sourire puis alla préparer son campement.
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Elisabeth_stilton
Mademoiselle, bien venu à Lusigny. L'amusement était une des choses préférées de mon époux. J'espère que ces joutes seront dignes de sa joie de vivre.

Vint alors qu'on lui annonça les couleurs d'Auxerre. Bourgogne oblige ses gens connaissaient les blasons des grandes maisons Bourguignonne. Il n'était pas possible autrement pour la blonde. Elle n'allait pas leur demander d'apprendre celle de toute la France mais au moins celle du lieu où ils vivent. Elisabeth attendait donc Ingeburge de pied ferme. Elle ne savait pas que son Premier Jurisconsulte était là aussi, enfin pas avec elle. La blonde n'a pas d'espion chez les Euphor non plus. On ne reçoit pas tous les jours une personne telle qu'elle tous les jours. Enzo arriva par la suite, ses gens le connaissait puisqu'il était déjà venu, cela simplifiait les choses également.

Je n'ai pas le temps de penser à mon époux. J'ai beaucoup de travail et j'ai de la compagnie.

La blonde lui montra les deux lévriers qui se tenaient près d'elle.

Je suis toujours ravie de voir mon cousin. J'aimerai juste avoir le temps de parler avec lui un jour mais il semblerait que vous soyez toujours en train de me l'enlever.


Les gens arrivaient doucement. Le suivant venant se présenter à elle est un homme qu'elle a souvent croisé aux joutes justement mais dans son nouveau duché.

Bonjour, Votre Grâce. Il n'y a pas qu'en Orléans, nous avons souvent participé aux mêmes joutes. Bienvenu à Lusigny et amusez vous bien.

Et là ! Son élève. Il avait triomphé durant la course du tournel. Saurait il en faire de même ici durant ces joutes ?


Je vous le souhaite aussi. Qu'on est pas passé tant de temps ensemble pour rien.
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Albin.
Joutes suivantes très peu de temps après celle du Lavardin. Arrivant au lieu indiqué sur l'adresse suivant l'affiche, l'Ar Sparfel se présenta devant la Stilton.

Très chère Elisabeth le bonjour à vous, n'ayant pas connu votre époux et il en allait de même pour lui néanmoins participer à ces joutes en son honneur lui fera plaisir.
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Brunehaut_
C'est d'extrême justesse que la poitevine put être inscrite aux joutes organisées par la "chef" de son suzerain par alliance, SG Cyphus. ET oui, Sa Grandeur est avocat aux Dragons et du genre à ne jamais lâcher une affaire. Tenace et résistant: il lui fallait bien ces qualités pour tenir contre vents et marées face à une noblesse déchaînée.

Elle arriva en équipage discret, comptant demander l'hospitalité à sa Totoche de Champagne. Elle aperçut une silhouette connue qui présentait ses hommages à Dame Stilton. Elle avait ouï sire que ces joutes étaient en l'honneur de son défunt époux.

Brunehaut descendit de sa monture noire comme le jais et attendit son tour. Quand Albin, car c'était lui, en eut terminé, elle salua la Dame et se présenta:


Bonjour Dame Stilton, vous ne me connaissez pas, je m'appelle Brunehaut de Navarot, Dame de saint-Florent-les-bois, admise in extremis par la ligue des joutes, afin de participer à vos joutes.
Je suis poitevine et vassale par alliance de SG Cyphus Garion, que vous avez l'heur de bien connaître.
Je suis certaine que votre époux appréciera ces festivités de là-haut, j'espère représenter dignement mon Comté et faire honneur à mes suzerains.


En se reculant, elle buta contre un obstacle, se retourna et vit... le cousin Albin! Elle lui chuchota:

Bonjour cousin. Ravie de te voir et de pouvoir te croiser. J'ai été heureuse de pouvoir te lire et commencer un échange épistolaire avec toi. Totoche écrit beaucoup mais des missives diplomatiques et des ordres du jour. Je crois qu'elle nous oublie un peu. Faudra penser à la secouer pour la faire reprendre conscience que nous existons.
Comment vas-tu? En forme pour jouter? Ah... autant t'avertir, ta mère, ma Totoche, ne devrait pas tarder à arriver: elle a été acceptée in extremis, comme moi.
Bon, on se retrouve au campement pour boire un verre?


Et de filer repérer un endroit potable pour monter sa petite tente.
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Gabrielle_montbray
Ce qui est bien avec les joutes, c’est qu’on croise toujours les mêmes habitués. Et qu’on ignore la plupart d’entre eux. Une parce qu’elle est amie avec l’ennemie jurée, d’autres parce qu’ils ont décidé que vous valiez à peine plus que ce qui sort du fondement de votre cheval et qu’après en avoir été déçu, vous décidez de leur rendre la pareille. Si vous ne m'aimez pas, je peux vous dire que je ne vous aime pas non plus*. Et les autres, et bien, Gabrielle ne les connaissait pas. Celle qu’elle connaissait en revanche, c’était l’organisatrice du tournoi, Elisabeth Stilton, la cousine de Christopher et l’ancienne maitresse de son mari. La seule pour laquelle Gabrielle avait quelques sentiments positifs, probablement parce qu’elle était la moins cruche de toutes et que tout comme elle, elle élevait des chevaux. Et puis cette histoire datait et la jeune femme avait depuis vécu bien plus terrible de la part de son charmant époux. Elle arriva de son côté, avec une escorte légère, Antoine, son fidèle palefrenier, Brekthas, son maitre d’armes, qui avait accepté de lui servir d’écuyer, Amarante, sa dame de compagnie et Georges, son garde du corps. Plus quelques gens pour monter le campement.
Puisque son mari lui faisait l’affront de trainer sa putain blonde, elle ferait bande à part lors de séjour.
Elle laissa toute la petite troupe choisir un emplacement et s’installer pendant qu’elle même allait saluer son hôte.


- Votre Grâce, merci de nous accueillir en vos terres. Mes condoléances pour votre perte. J’avais eu la chance de croiser votre mari, il y a longtemps déjà.


Quand Gabrielle avait rencontré Gautier, il était en train de pisser sur un bas chemin. Et elle, elle partait pour ce maudit prieuré dans lequel le père d’Enzo avait décidé de l’enfermer. Il lui semblait que cela faisait des siècles… Tant de choses étaient arrivées depuis. Elle salua légèrement la blonde afin de prendre congé et de rejoindre ses accompagnants.

*Maurice Pialat, Festival de Cannes 1987

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Aelith
[Cortège venu d'Auxerre]

Les yeux délibérément fixés sur l'extérieur, la Flamboyante n'avait pas loupé un centimètre carré du paysage de ce voyage qui séparait Auxerre de Lusigny. Sa suzeraine, la Froide Ingeburge, n'étant guère portée sur la conversation, Aelith n'avait pas insisté pour en débuter une et s'était contentée de la vue qu'elle avait sur la Bourgogne. A ses pieds, comme toujours, c'était une Rhéa paisible qui supportait les quelques cahots de la route sans broncher. Les yeux d'Augy se baissaient parfois sur le lévrier italien qui avait gagné en maturité aussi bien qu'en obéissance, mais à qui il manquait certaines qualités qu'elle s'était mise en tête de chercher ailleurs.

Car si la Maîtresse Équine avait stoppé l'élevage de moutons, il n'en était pas de même pour les chevaux puisqu'elle avait la main haute sur les écuries ducales d'Auxerre et sur son propre élevage. Et quand les bêtes étaient au parc, il ne fallait pas moins de cinq ou six paysans pour l'aider à les rabattre pour les rentrer si besoin. C'était une perte de temps, une perte d'argent, et la Flamboyante restait convaincue que deux chiens dressés pour ce faire s'y prendraient bien mieux que six humains bien trop lents, et pour certains, bien trop impressionnés par ses Auxois ou par les Frisons de Son Altesse. Il lui fallait donc trouver deux chiens, pas trop petits, et capables d'être dressés comme des chiens de berger... pour chevaux. Cela ne devrait pas trop poser de problème.

Et tandis qu'elle réfléchissait à cela, le convoi arrivait au milieu d'autres, et les invités en descendaient pour rencontrer la maîtresse des lieux. Aelith se mordit la lèvre, appréhendant la course à laquelle elle s'était inscrite: si ses qualités équestres étaient indéniables - elle n'était pas Flamboyante Maîtresse Équine pour rien! -, sa santé laissait à désirer et elle ne doutait pas que ses performances risquaient d'être médiocres. Elle poussa un bref soupir, avisant leur hôte dans la cour: il faudrait se montrer à la hauteur malgré tout, et prier pour que le feu qui ravageait ses poumons ne se manifeste pas en plein feu... de l'action.

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Isora
[Cortège venu d'Auxerre]

Avant de partir ...... Isora avait suivi les bagages, les malles, les coffres de sa grâce la Duchesse Ingeburge. Elle ne les avait pas quitté des yeux le temps de leur petit trajet et de les faire transporter dans les chariots réservés à cet effet. Une liste ! Elle s'était munie d'une liste et avait pointé l'ensemble à plusieurs reprises, oui une malle aurait pu vouloir échapper à sa vigilance. La demoiselle d'Atour n'était pas encore très assurée mais il était hors de question que le moindre bout de tissu ou autre soit oublié en cours de route. La belette en elle avait veillé pensait-elle à "tout" !

Le voyage ne fût pas trop long, mais durant ce dernier ses pensées fusèrent vers Tonnerre, elle y avait laissé ses inquiétudes, puis se dirigèrent du côté de la Bretagne lieu où résidait désormais ses deux amies très chères. Un petit soupir accompagne ses pensées, un petit regard vers son petit compagnon caché, toujours le même tapi au fond de son petit sac, emmitouflé, le petit Epargne mis à rude épreuve parfois. Discrètement elle lui glisse son index sur le bout de son museau. Non il n'avait pas été oublié.

Enfin un sourire car Isora adorait les joutes, surtout le moment de la parade ou les armoiries étaient présentées. Pas de joutes nautiques cette fois ci pour notre corsaire Bourguignonne. Elle allait encourager le trio, composé de leurs Grâces et de la Dame d'Augy, car ils participaient à la compétition équestre qui allait avoir lieu icelieu. Elle serait une supporter,
une "pom pom girl", du Tonnerre ! Car ils le valaient bien !

Le convoi s'arrête, les voici donc arrivés. La Tonnerroise suit le cortège venu d'Auxerre et attend sagement non loin d'Aelith non sans avoir vérifié que la dite liste était toujours en lieu et place. Son regard malgré tout, discrètement observe les personnes ici présentes, peut être se trouvait-il un visage connu ? Fort peu probable Isora ne connaissait que peu de personne.


Brunehautdartois
Point de cortège pour elle, ni d'accompagnant, ni d'époux, et encore moins d'amant.
C'est seule qu'elle faisait son arrivée au domaine Stilton, halte appréciée, appréciable après son long périple qui touchait à sa fin.
Elle avait traversé Normandie et Artois, séjourné en Flandres et en Champagne, et sa dernière étape était celle ci, du moins avant de s'en retourner auprès de celui qui n'avait voulu l'attendre, et encore moins l'accompagner à des joutes dont il ne goûte.
Seule assurance celle de la présence de son écuyer d'un jour, du moins le lui avait il promis, un pari étant un pari, l'homme ne saurait s'en défaire même si leur échange fut quelque peu mal interprété, était il sincère dans ses propos? Si tel était le cas leurs retrouvailles promettaient d'être houleuses.
Avisant les arrivants et les présents, point d'homme à l'allure filiforme et à crinière informe, pas encore arrivé sans doute, elle n'était déjà pas en avance, lui l'était encore moins, sous quels jupons traînait il encore.

En attendant elle saluait son hôte des prochains jours, sa non moins cheffe par la même occasion, et aussi celle qui lui avait fourni son étalon.


Chère Elizabeth, le bonjour vous va, me voici de nouveau face à vous, j'espère au moins ne pas démériter lors de ces joutes.

C'est qu'il y avait du monde autour de la dame, il fallait presque jouer des coudes pour s'y frayer un chemin, saluant au passage d'une inclinaison de tête les personnes l'entourant.

Dames...sires...

Puis plus bas pour Elizabeth.

Je ne vous dérange pas plus vous avez un tas d'autres invités à vous occuper, on se reverra sans doute plus tard..peut être en lice.

Et de s'éloigner du petit groupe qui s'était formé pour attendre son fameux écuyer.
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Albine.
Mademoiselle, bien venu à Lusigny. L'amusement était une des choses préférées de mon époux. J'espère que ces joutes seront dignes de sa joie de vivre.

La jeune fille incline la tête et sourit tristement. Des deuils, elle en avait déjà subit bien trop.

j'espère m'en montrer digne... Elle se retire laissant la place aux nouveaux arrivés. Quelques visages connus, de vue seulement. Inclinaisons de tête. Un regard plus appuyé. Peut-être un jour, un dialogue ou pas, seul Aristote le sait. Enemie jurée ou pas, amies communes ou pas. Les relations humaines sont complexes.

La blondinette rejoint son campement.

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