Sorianne
Discrète, peut-être que peu sont les gens sachant qu'elle a fait parti d'un atelier de couture.
Atelier fermé malheureusement.
Elle est longue, prend son temps, passe son temps à se piquer les doigts avec les aiguilles manipulées...
Mais elle aime travailler le tissu. Pas ancienne tisserande pour rien.
Petit passage à Paris, et comme promis, bien loin des affres de la Cour où elle ne doit pas mettre les pieds. Non. Paris. Le "vrai"... Le petit nez se plisse parfois quand les odeurs de la ville la plus puante du royaume lui arrive au museau, mais elle ne peut s'empêcher de contempler les bâtisses et hautes maisons qui cachent le soleil, tandis qu'elle passe son temps à surélever ses jupes et jupons pour éviter de les tâcher.
Une femme rencontrée plus tôt lui a indiqué un atelier dans le coin, aussi cherche-t-elle à mettre la main dessus. Si cela lui permet de coudre et d'avoir quelques rentrées d'argent, pourquoi ne pas essayer. Avec un peu de chance, ils se contenteraient de ses longs délais...
Au bas d'une maison, en coin de rue, de larges vitres, derrière lesquelles des tenues sont déposées. Le visage de la jeune femme se fait souriant et après une vague hésitation qu'elle chasse rapidement, la petite noiraude passe la porte... Et embrasse l'intérieur d'un regard curieux.
Point de coiffe sur la tête, elle rejette doucement la lourde queue de cheval qui lui est tombée sur l'épaule plutôt que de rester dans son dos, et arrange ses jupes, passe une main dessus pour en défroisser le tissu qui a subit à être soulevé à chaque pas. Plus qu'à attendre. Et détailler en attendant.
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Atelier fermé malheureusement.
Elle est longue, prend son temps, passe son temps à se piquer les doigts avec les aiguilles manipulées...
Mais elle aime travailler le tissu. Pas ancienne tisserande pour rien.
Petit passage à Paris, et comme promis, bien loin des affres de la Cour où elle ne doit pas mettre les pieds. Non. Paris. Le "vrai"... Le petit nez se plisse parfois quand les odeurs de la ville la plus puante du royaume lui arrive au museau, mais elle ne peut s'empêcher de contempler les bâtisses et hautes maisons qui cachent le soleil, tandis qu'elle passe son temps à surélever ses jupes et jupons pour éviter de les tâcher.
Une femme rencontrée plus tôt lui a indiqué un atelier dans le coin, aussi cherche-t-elle à mettre la main dessus. Si cela lui permet de coudre et d'avoir quelques rentrées d'argent, pourquoi ne pas essayer. Avec un peu de chance, ils se contenteraient de ses longs délais...
Au bas d'une maison, en coin de rue, de larges vitres, derrière lesquelles des tenues sont déposées. Le visage de la jeune femme se fait souriant et après une vague hésitation qu'elle chasse rapidement, la petite noiraude passe la porte... Et embrasse l'intérieur d'un regard curieux.
Point de coiffe sur la tête, elle rejette doucement la lourde queue de cheval qui lui est tombée sur l'épaule plutôt que de rester dans son dos, et arrange ses jupes, passe une main dessus pour en défroisser le tissu qui a subit à être soulevé à chaque pas. Plus qu'à attendre. Et détailler en attendant.
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