Alix_ann
-« C'est comment, un bébé? »
Les boucles blondes se secouent, rebondissent, chacune des mèches ricochant sur d'autre. Le visage de la Fadette se plisse, le front se ride, inquiet. Elle est déjà allée à la guerre, elle y à fréquenter ce qu'on pourrait qualifier de vermine, de racaille, y a planté sa dague dans un angevin (mais rien que parce qu'il était méchant, ok? elle ne s'attaque pas aux gentils)... Mais l'idée de se retrouver seul face à un bambin dégoulinant de bave, prêt à tout lâcher dans sa couche d'une seconde à l'autre, de devoir s'en occuper, même de devoir l'occuper, de lui communiquer, de le supporter la mettait dans un état second proche de l'hystérie.
-« T'façon tu seras sûrement faire, hein? »
Ses dents grinceraient presque, tendues.
-« T'as pleins de chiards dans ta famille toi ! ... 'fin de petites soeurs, et petits frères j'veux dire ! »
Elle se racle la gorge, empoignant le bras de son amie, Elendra. Choisit pour l'occasion pour ses supposés qualités pour pouponner, puisque c'est ce que l'ont fait lorsque qu'on a des petits frères, des petites soeurs. Surtout qu'Elendra allait se marier avant elle et aurait affaire à ses propres enfants encore plus vite qu'elle.
D'autant plus qu'elle n'avait pas eut assez l'occasion de profiter de son amie Elendra depuis son arrivée en Bretagne. C'était donc un moment propice pour se rapprocher et passer un bon moment ensemble (ou pas) et se faire pardonner de l'avoir délaissé (ou pas, encore).
Bref, les deux amies avançaient dans le domaine de la cousine d'Alix, une Montfort-Laval, mariée à un Sparte, ce qui avait donné lieu à la création (on ne veut pas savoir comment!) d'un énième cousin : Alexis Lothaire de Montfort-Laval de Sparte.
Alix reprend sa respiration (vous pouvez aussi, et moi aussi),
Le môme en question résidait la plupart du temps auprès de son père, dans le Saint Empire (c'était d'autant plus parfait qu'Elendra venait justement de là-bas ! Entre gens de là-bas ils se comprendraient sûrement mieux!), mais pour l'occasion il (Alexis Lothaire de Mo... inspire... expire...) se trouvait être en Bretagne. Une aubaine pour tester les dons maternelles qu'Alix se devait de posséder. Car sa vie ne se résumerait pas qu'à être un adorable vase style art-déco mais bien à enfanter et élever ses enfants. Il était donc important de voir ce qu'elle valait.
Et cela ne l'enchantait guère.
Le couloir était exiguë, étriqué, l'hiver s'annonçait, ayant d'ores et déjà frigorifié la moindre des pierres du château, rajoutant d'autant d'angoisse qu'elle avait eut de peine à s'extraire hors de sa couche ce matin et qu'elle regrettait maintenant d'en être sortie un jour.. Elle le sentait presque, ce froid, du bout de ses orteils perchés sur ses chausses à talons qui la hissait quelques centimètres encore plus haut que son amie, comme si ces quelques centimètres pouvaient lui conférer la capacité subite de savoir y faire avec les enfants.
Arrivée devant la fameuse porte Alix défait son étreinte d'Elendra et se retourne vers elle, remettant ses cheveux en place, nerveusement.
-« Rassures-moi, ça mord pas? »
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Les boucles blondes se secouent, rebondissent, chacune des mèches ricochant sur d'autre. Le visage de la Fadette se plisse, le front se ride, inquiet. Elle est déjà allée à la guerre, elle y à fréquenter ce qu'on pourrait qualifier de vermine, de racaille, y a planté sa dague dans un angevin (mais rien que parce qu'il était méchant, ok? elle ne s'attaque pas aux gentils)... Mais l'idée de se retrouver seul face à un bambin dégoulinant de bave, prêt à tout lâcher dans sa couche d'une seconde à l'autre, de devoir s'en occuper, même de devoir l'occuper, de lui communiquer, de le supporter la mettait dans un état second proche de l'hystérie.
-« T'façon tu seras sûrement faire, hein? »
Ses dents grinceraient presque, tendues.
-« T'as pleins de chiards dans ta famille toi ! ... 'fin de petites soeurs, et petits frères j'veux dire ! »
Elle se racle la gorge, empoignant le bras de son amie, Elendra. Choisit pour l'occasion pour ses supposés qualités pour pouponner, puisque c'est ce que l'ont fait lorsque qu'on a des petits frères, des petites soeurs. Surtout qu'Elendra allait se marier avant elle et aurait affaire à ses propres enfants encore plus vite qu'elle.
D'autant plus qu'elle n'avait pas eut assez l'occasion de profiter de son amie Elendra depuis son arrivée en Bretagne. C'était donc un moment propice pour se rapprocher et passer un bon moment ensemble (ou pas) et se faire pardonner de l'avoir délaissé (ou pas, encore).
Bref, les deux amies avançaient dans le domaine de la cousine d'Alix, une Montfort-Laval, mariée à un Sparte, ce qui avait donné lieu à la création (on ne veut pas savoir comment!) d'un énième cousin : Alexis Lothaire de Montfort-Laval de Sparte.
Alix reprend sa respiration (vous pouvez aussi, et moi aussi),
Le môme en question résidait la plupart du temps auprès de son père, dans le Saint Empire (c'était d'autant plus parfait qu'Elendra venait justement de là-bas ! Entre gens de là-bas ils se comprendraient sûrement mieux!), mais pour l'occasion il (Alexis Lothaire de Mo... inspire... expire...) se trouvait être en Bretagne. Une aubaine pour tester les dons maternelles qu'Alix se devait de posséder. Car sa vie ne se résumerait pas qu'à être un adorable vase style art-déco mais bien à enfanter et élever ses enfants. Il était donc important de voir ce qu'elle valait.
Et cela ne l'enchantait guère.
Le couloir était exiguë, étriqué, l'hiver s'annonçait, ayant d'ores et déjà frigorifié la moindre des pierres du château, rajoutant d'autant d'angoisse qu'elle avait eut de peine à s'extraire hors de sa couche ce matin et qu'elle regrettait maintenant d'en être sortie un jour.. Elle le sentait presque, ce froid, du bout de ses orteils perchés sur ses chausses à talons qui la hissait quelques centimètres encore plus haut que son amie, comme si ces quelques centimètres pouvaient lui conférer la capacité subite de savoir y faire avec les enfants.
Arrivée devant la fameuse porte Alix défait son étreinte d'Elendra et se retourne vers elle, remettant ses cheveux en place, nerveusement.
-« Rassures-moi, ça mord pas? »
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