Equemont
Au dessus de la cime des arbres, une fumée s'élevait. Sa blanche transparence envahissait l'air crépusculaire. Et bientôt le soleil ne serait plus.
Puis dans cette kyrielle répétitive des jours, le soleil triompherait de l'ombre, libérant l'homme de l'angoisse de la mort éternelle.
Oh Très-Haut, donne-nous le Salut !
Ainsi méditait Equemont cheminant à dos d'équidé vers son nouveau destin.
Sous ses airs rustres de maquignon, se cachait une âme prompte à rêver devant un beau coucher de soleil, dans des considérations lyrico-baveuses.
Heureusement pour nous, le blond ne s'était pas encore attelé à publier ses mémoires... Qu'il nous en préserve !
Le voilà donc sur cette route, accompagné de son frère et de tout leur bardas. D'un oeil narquois, il jaugea l'ensemble de leurs paquets répartis à la manière de saltimbanques. Parmi tout le bric-à-brac se trouvaient de gros ustensiles de cuisine. Equemont soupira.
Pourquoi t'as encore embarqué ces faitouts ? Tu ne penses pas qu'ils ont ce qu'il faut sur place? Tu crois qu'ils bouffent dans leurs mains ?
Parce que vous l'aurez compris Aloan, le jeune frère d'Equemont, était passionné de cuisine. Pour des raisons que l'ainé n'avait pas encore réussies à bien démêler, il avait appris à bien cuisiner.
Et voilà qu'il s'était mis martel en tête d'emmener son matériel. A chacun sa passion. Celle de sa blondeur aînée était l'élevage des chevaux.
D'ailleurs en regardant de plus près, vous pourriez remarquer trois chevaux pour deux hommes. Ne pensez pas que le troisième soit une mule destinée à porter leurs affaires.
Bien au contraire, le dernier destrier à la robe crème était une commande de Messire Aimbaud. Comme promis, il l'apportait pour le livrer, rênes en mains. D'un rapide geste inconscient, il s'assura qu'il avait bien emporté le satisfecit idoine. Il était bien dans la poche de son mantel.
Arrivés à l'entrée du campement, il chercha du regard à qui il devait s'adresser.
Nous sommes les frères du Salar. Et ça, c'est notre bazar. Messire Aimbaud est-il là ?
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Puis dans cette kyrielle répétitive des jours, le soleil triompherait de l'ombre, libérant l'homme de l'angoisse de la mort éternelle.
Oh Très-Haut, donne-nous le Salut !
Ainsi méditait Equemont cheminant à dos d'équidé vers son nouveau destin.
Sous ses airs rustres de maquignon, se cachait une âme prompte à rêver devant un beau coucher de soleil, dans des considérations lyrico-baveuses.
Heureusement pour nous, le blond ne s'était pas encore attelé à publier ses mémoires... Qu'il nous en préserve !
Le voilà donc sur cette route, accompagné de son frère et de tout leur bardas. D'un oeil narquois, il jaugea l'ensemble de leurs paquets répartis à la manière de saltimbanques. Parmi tout le bric-à-brac se trouvaient de gros ustensiles de cuisine. Equemont soupira.
Pourquoi t'as encore embarqué ces faitouts ? Tu ne penses pas qu'ils ont ce qu'il faut sur place? Tu crois qu'ils bouffent dans leurs mains ?
Parce que vous l'aurez compris Aloan, le jeune frère d'Equemont, était passionné de cuisine. Pour des raisons que l'ainé n'avait pas encore réussies à bien démêler, il avait appris à bien cuisiner.
Et voilà qu'il s'était mis martel en tête d'emmener son matériel. A chacun sa passion. Celle de sa blondeur aînée était l'élevage des chevaux.
D'ailleurs en regardant de plus près, vous pourriez remarquer trois chevaux pour deux hommes. Ne pensez pas que le troisième soit une mule destinée à porter leurs affaires.
Bien au contraire, le dernier destrier à la robe crème était une commande de Messire Aimbaud. Comme promis, il l'apportait pour le livrer, rênes en mains. D'un rapide geste inconscient, il s'assura qu'il avait bien emporté le satisfecit idoine. Il était bien dans la poche de son mantel.
Arrivés à l'entrée du campement, il chercha du regard à qui il devait s'adresser.
Nous sommes les frères du Salar. Et ça, c'est notre bazar. Messire Aimbaud est-il là ?
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