[RP-Eglise]Funérailles de Kateline

L'archevêque de Bourges était arrivé à la Cathédrale et se présenta à l'autel en attendant l'arrivée du corps et de son escorte d'amis venus lui dire un dernier au revoir
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Le Champlecy avait organisé avec l'archevêque les funérailles de sa filleule.

Filleule morte entre ses bras... Il n'avait pas su sur le coup ce qui avait provoqué sa mort puis on le lui avait dit : la brûlure de son bras s'était infectée. Brûlure dont elle avait été victime durant l'incendie de Bourges... Incendie dont il était lui-même responsable et qu'il faisait passer comme un acte de la part des Bourguignons.

Il avait donc tué sa filleule et ferait couler bien du sang pour préserver son mensonge. Le Dément était-il aussi pourri à l'intérieur que sa main droite ne l'était ? Surement !

Il avait fait apporter le corps qu'il conservait dans la crypte de Germigny à la cathédrale de Bourges le jour convenu.

Il fut le second présent, bah oui y avait déjà l'archevêque ! Et il n'aurait certainement pas à attendre bien longtemps pouvoir les quelques autres arriver. En effet... Tous leurs proches tombaient les uns après les autres, il n'y aurait donc pas forcément grand monde...
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Non, elle voulait pas l'accepter, Kateline ne pouvait pas être partie.
D'abord parce que Kateline n'abandonnait pas, jamais, malgré les épreuves qu'elle avait pu traverser. Parce que Kateline ne pouvait pas ne plus être là.

Couverte d'une cape épaisse et sombre, Pouikie se dirigeait vers la cathédrale qu'elle avait ignoré pendant longtemps. Une fois à l'intérieur de l'édifice, elle plonge ses doigts dans l'eau bénite et se signa avant de s'installer sur un banc.

Installée sur un banc, elle joignit ses mains et ferma les yeux.
"Protèges-nous de sa folie, tu as emporté avec toi ce qui restait de bon en lui."
Elle ouvrit les yeux, s'entoura de sa cape. La tristesse prenait sa place mais les larmes n'avait pas leur place.

Elle observa le Dément, assis, près de Kate. Puis, elle soupira. Le Dément serait encore plus démentielle, elle le savait mais à quel point, Pouikie l'ignorait. La question se poserait plus tard, priant à nouveau pour Kateline et espérant la mise à mort des bourguignons responsables, car après tout, n'était-ce pas de leur faute si la capitale avait brûlée entraînant la mort de Kateline ?
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Le Berry c'est trop géniaaaal!

Retour à Bourges, ou, comment foutre en l'air tout le bonheur accumulé pendant les longs mois de leur voyage qui les avait amené jusqu'à Sarah la Grosse, dans le reino du Casse Pipe...

Depuis qu'il avait appris la triste nouvelle de la disparition de Kate. Tinig en voulait à la terre entière.
Aux médecins, déjà. Pourquoi qu'ils avaient pas su la soigner cette bande de crétins ?
A ceux qui avaient allumé le feu, responsable de la blessure de Kate. Si celui là ze te le soppe, ze vas te lui arrasser les paques, à çui la !!
Aux Montforts. Paque de toute façon, c'est touzours de leur faute à ceux là !
Aux royalties. Paque en plus d'avoir tué Kate, y z'embêtent mon papa et mes soeurs, dans la Normandie.
Et puis à tous les autres, même si ils avaient rien fait.

Alors oui, le petit chevalier pirate, était mal luné.
Il était triste.
Et comme si le sort s'acharnait toujours sur ses petites épaules. Fallait qu'en plus de la disparition de Kate, il apprenne la mort de Nathan, quelques heures plus tard...
Non, vraiment la vie elle est crô pas zuste ! Pourquoi que c'est pas Zune qui a mourut, hein ? Paque lui c'est un messant. Et que Kate et Nanthan, eux, y z'étaient zentils !

Et non, Tinig ne priait pas. Il savait pas faire, il était pas baptisé, et à eux aussi, les arstolitrucs, il leur en voulait, depuis que son faux papa les avait abandonnés, sa mère et lui, pour fricoter avec les moines, en retraite.

Et pis, pourquoi que leur dieu, il a fait que Kate et Nanthan y mourent, d'abord, hein ? Paque si il était vraiment si zentil, il aurait pas fait que ces pas les zentils qui mourent ! Pis si l'est si tout puissant que ça, pourquoi que il les z'a pas sauvé, d'abord, hein ?

Cette fois, c'était sur, plus la peine de lui parler catéchisme, de baptême, et autres bondieuseries. Ou alors dans un grand feu de joie, dans laquelle tous les responsables de ses malheurs seraient brûlés !

C'est les yeux débordants de larmes, la lèvre tremblante de chagrin, et tenant la main de sa mère, qu'il arriva dans la cathédrale de Bourges, pour dire un dernier adieu à la zumelle de sa tata.
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Jimmy arriva à la cathédrale dans une tenue sobre et sombre. Il n'avait point l'humeur gaie ce matin, ni démonstrative, aussi se plaça-t-il sur les bancs à l'arrière de la nef.

Il avait connu Kateline alors qu'il faisait ses premières armes à l'ost, puis elle était devenue une personne qu'il avait beaucoup appréciée, puis sa cousine par alliance …

L'ami était venu lui rendre un dernier hommage…

Le corps de Kateline était allongé, sur l'autel, livide et immobile, entouré de mille fleurs… Une fleur parmi les autres, pensa Jimmy… Une fleur qui s'en va rejoindre la paradis éternel...
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Sandrine et Kelson arrivèrent à la cathédrale vêtus tout de noir pour ce jour funeste, elle était à peine sortie du Couvent qu'elle reçut une lettre de Zelgius, bien énigmatique comme d'habitude, mais il lui disait de rentrer au plus vite en Berry car il s'était passé quelque chose avec Kate. Evidemment elle voulu en savoir plus et avait échangé moult courriers avec le dément avant qu'il daigne lui annoncer la mort de sa zumelle.

Elle n'y croyait pas, enfin elle ne voulait pas y croire, mais elle prit la route du Berry dès le lendemain en compagnie de son amie et du chevalier pirac, qui étaient venus les chercher à saumur. Puis en y réfléchissant de plus en plus, elle savait que c'était vrai. Zelgius était peut être fou, mais il n'aurait pas joué avec les sentiments de la rousse.

Une fois arrivés à St Aignan, ils apprirent que Nathan aussi était mort, en quelques jours elle perdait sa zumelle et son neveu, c'était trop pour elle et c'est les yeux remplis de larmes quelle entra dans la cathédrale de Bourges. Zel, pouikie, Tinig et Lyly étaient déjà arrivés, elle eut un pincement au cœur en voyant les deux enfants, ils étaient trop jeunes pour ca.

Elle serra la main de son fils, elle savait que lui aussi il était très malheureux, mais qu'il ne verserait aucune larme comme à chaque fois. Il ne voulait en aucun cas montrer qu'il était faible, d'ailleurs il ne l'était pas. Ils s'assirent près de Tinig et Lyly et attendirent sans dire un mot.
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Arrive à la cathédrale va saluer tout ceux présent, c’était un jour triste pour tous ses amies et sa famille

Kate était morte comme ça d’un coup cela fut un choc d’apprendre cette triste nouvelle, elle qui a mis du cœur à l’ouvrage du Berry .

Tout cela devait-il se passe comme ça, elle était encore jeune, quelqu’un d’aussi jeune ne devrais pas mourir avant d’avoir connus tout ce qu’il est possible de connaitre.

Des jours triste y en aura beaucoup d’autre pour sûr.

Monseigneur archevêque, zel.

Ne trouve pas de mot mais le cœur y était .
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Kateline était morte. Elle l'avait rayé de la liste des étudiants, pourtant c'était une élève assidue.
Aujourd'hui à la cathédrale, on célébrait ses funérailles.
Triste jour, tristes journées.
Ysabeau, vêtue d'une simple robe grise, entra dans la majestueuse cathédrale dont les vitraux éclairaient le sol.
Elle s'installa à côté de son ami Jimmy.

Bonjour Jimmy, heureuse de te voir malgré la tristesse des circonstances.

Puis elle salua d'un signe de tête Vincent, Sandrine, Pouikie, ceux qu'elle connaissait, ainsi bien sûr que l'Archevêque.
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Elle n’avait pas lâché la main de son petit depuis leur arrivée dans l’immense cathédrale.
Et dans cette petite main crispée sur la sienne, elle ressentait toute la douleur du monde.

La jeune femme restait silencieuse

Ce n’était ni le moment, ni le lieu pour tenter de lui expliquer l’inexplicable. Elle connaissait cependant assez son fils pour comprendre que derrière ses yeux pleins de larmes et ce visage ravagé par le chagrin se bousculaient, tour à tour, de la colère, un immense sentiment d’injustice et une totale incompréhension sur ce monde de grands qu’il n’avait pas d’autres choix que de côtoyer de plus en plus en grandissant.

Elle donnerait sa vie pour le protéger mais elle se savait impuissante à éloigner de lui ce chagrin ultime, perdre pour toujours quelqu’un qu’on aime.

Un apprentissage douloureux qui fait quitter bien trop vite la pureté du monde de l’enfance mais qu’on ne peut malheureusement pas éviter.

Elle tourna la tête en direction de Sandrine et de Kelson, inclina la tête sans dire un mot avec un regard leur signifiant qu’elle partageait leur peine et était de tout cœur avec eux.
Puis elle serra davantage la main de son petit garçon pour lui faire comprendre qu’il n’était pas seul pour vivre sa souffrance.


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L'archevêque se retourna et fixa l'assemblée.
Quelques instants s'écoulèrent durant lesquels le silence règna.

Finalement, Monseigneur de Montemayor prononça quelque paroles de circonstances, paroles et souhaits de bienvenue.

Je vous remercie au nom de la famille, mais surtout au nom de la défunte, qui désormais se trouve auprès du Très-Haut en son paradis solaire, d'être venus ce soir pour lui rendre un dernier hommage.

L'archevêque leva les bras, signe qu'il invitait les fidèles à la prière.

Il est une vertu cardinale, primordiale, essentielle et cruciale, qu'Aristote le premier prophète plaçait au-dessus des autres lorsqu'il parlait de la cité rêvée, et c'est la paix. Et feue Kateline le savait bien, et souhaitait bien, au fond d'elle-même, le triomphe de la paix. Car nous connaissons la femme dévouée, impliquée, celle qui consacrait temps et énergie pour le bien autour elle, mais aussi pour la multitude, pour la Création, pour ses frères.

Celle qui communia au nom de l'amitié... sous le regard bienveillant de Dieu, auprès duquel elle se trouve ajourd'hui.

Et le plus bel des hommage, c'est que nous soyons tous ici réunis pour elle, dans la fraternité et le recueillement.

Pour cela, remercions-la, et adressons une prière à son intention.

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Bubul entra dans la cathédrale où les funérailles de sa nièce avaient lieu.

Il eut juste le temps de s'asseoir que l'archevêque commençait l'office en les appelant à prier pour le salut de son âme, ce que bubul fit à voix basse.

Après tous nos regards qui ont croisé le sien, qu’elle puisse enfin voir le Tien, Ô Très-Haut.
Père, ne détourne pas ton regard de notre amie.
Après l’amitié qu'elle a reçue et qui a guidé sa vie, accorde-lui l’amitié ultime qu’est la tienne, Toi Notre Créateur.
Père, ne détourne pas ton regard de notre amie.
Après les peines et les larmes qui ont obscurci sa vie, illumine sa route pour l’éternité.
Père, ne détourne pas ton regard de notre amie.
Père, nous tournons vers toi nos espoirs à l’heure où disparaît le corps de l’amie qui nous est chère.
Accorde-nous l’espérance de la revoir auprès de Toi pour des siècles et des siècles.

AMEN
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Rico avait laissé Blanche, sa jument à la sortie de l'édifice. Il partait de nouveau ce soir avec son ami Betimoxkor.
Il voulait tout de même marquer discrètement un adieu à Kateline.
Il la connaissait peu, elle lui avait confectionné son vêtement pour les fêtes.
Mais c'était une personnalité du Berry qu'il convenait d'honorer.
Il se glissa près d'un pilier, dans un coin sombre et reprit doucement :
Après tous nos regards qui ont croisé le sien, qu’elle puisse enfin voir le Tien, Ô Très-Haut.
Père, ne détourne pas ton regard de notre amie.
Après l’amitié qu'elle a reçue et qui a guidé sa vie, accorde-lui l’amitié ultime qu’est la tienne, Toi Notre Créateur.
Père, ne détourne pas ton regard de notre amie.
Après les peines et les larmes qui ont obscurci sa vie, illumine sa route pour l’éternité.
Père, ne détourne pas ton regard de notre amie.
Père, nous tournons vers toi nos espoirs à l’heure où disparaît le corps de l’amie qui nous est chère.
Accorde-nous l’espérance de la revoir auprès de Toi pour des siècles et des siècles.

AMEN
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En deuil d'un ami.

Sandrine murmura la prière pou sa zumelle

Après tous nos regards qui ont croisé le sien, qu’elle puisse enfin voir le Tien, Ô Très-Haut.
Père, ne détourne pas ton regard de notre amie.
Après l’amitié qu'elle a reçue et qui a guidé sa vie, accorde-lui l’amitié ultime qu’est la tienne, Toi Notre Créateur.
Père, ne détourne pas ton regard de notre amie.
Après les peines et les larmes qui ont obscurci sa vie, illumine sa route pour l’éternité.
Père, ne détourne pas ton regard de notre amie.
Père, nous tournons vers toi nos espoirs à l’heure où disparaît le corps de l’amie qui nous est chère.
Accorde-nous l’espérance de la revoir auprès de Toi pour des siècles et des siècles.

AMEN
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Kateline morte, il avait mit un temps avant de l'accepter. Il avait fallu que ce soit Zelgius qui le lui redise le jour de son mariage expliquant également l'état de Nathan, enfin tout ceci n'était pas mensonge pour Nathan, Zel lui avait dit qu'il allait rejoindre Kate quand c'était déjà fait et avait bien sur nié son implication. Lorsqu'il apprit la nouvelle le Sidjéno prit directement la route pour le Berry, premièrement comme prévu pour enterrement de Kateline, puis pour venger son frère. Toujours son demi masque sur le visage ainsi qu'une capuche recouvrant le reste, il s'était posé incognito au fond de l'église et avait murmuré les paroles de l'archevêque.

Après tous nos regards qui ont croisé le sien, qu’elle puisse enfin voir le Tien, Ô Très-Haut.
Père, ne détourne pas ton regard de notre amie.
Après l’amitié qu'elle a reçue et qui a guidé sa vie, accorde-lui l’amitié ultime qu’est la tienne, Toi Notre Créateur.
Père, ne détourne pas ton regard de notre amie.
Après les peines et les larmes qui ont obscurci sa vie, illumine sa route pour l’éternité.
Père, ne détourne pas ton regard de notre amie.
Père, nous tournons vers toi nos espoirs à l’heure où disparaît le corps de l’amie qui nous est chère.
Accorde-nous l’espérance de la revoir auprès de Toi pour des siècles et des siècles.

AMEN

Mais il n'écoutait pas ce qu'il récitait tout ce que le Sidjéno avait en tête était le vengeance, il fixait la nuque de Zel, il la fixait tellement fort que s'il avait eu des lasers à la place des yeux Zel aurait surement fondue sur son prie dieu. Doucement il chuchota "Zel, Alleaume, Gil, Mine, George."
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cita la prière que monseigneur venez d annoncer

Après tous nos regards qui ont croisé le sien, qu’elle puisse enfin voir le Tien, Ô Très-Haut.
Père, ne détourne pas ton regard de notre amie.
Après l’amitié qu'elle a reçue et qui a guidé sa vie, accorde-lui l’amitié ultime qu’est la tienne, Toi Notre Créateur.
Père, ne détourne pas ton regard de notre amie.
Après les peines et les larmes qui ont obscurci sa vie, illumine sa route pour l’éternité.
Père, ne détourne pas ton regard de notre amie.
Père, nous tournons vers toi nos espoirs à l’heure où disparaît le corps de l’amie qui nous est chère.
Accorde-nous l’espérance de la revoir auprès de Toi pour des siècles et des siècles.

AMEN
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