Theo.dore
Des jupons, des cuisses fermes, même un téton qui se fait la malle en dehors d’une chemise largement déchirée, et deux yeux qui reluquent l’étrange scène. Pas tous les jours qu’il y a de l’animation sur le marché. Pas tous les jours non plus qu’une tripotée de donzelles se « foutent sur la gueule », avec des chiens et des légumes. Non vraiment, pour le coup il a du bol. Alors il est là, le bougre, il en prend plein les mirettes pour pas un denier. Que demande le peuple ? Dans sa main sautille une pomme, et son visage se fend en un sourire. C’est attractif. Ça va sûrement lui faire la journée.
Theodore c’est l’amour des femmes. Le charnel, sans vergogne, dans des coins de taverne ou sous des auvents de porte. Il pince, mord, et griffe à ses heures perdues. Et quand il ne les perd pas il s’adonne à la boisson et aux jeux. Une gueule d’ange pervertie par un air gouailleur. Certains iraient jusqu’à dire tête à claque. Et si on ne le déteste pas, on finit par se pâmer pour ses faux airs de nobliau. La classe faite gentilhomme ! Enfin n’exagérons rien…
Le brun s’approche. Carnassier devant des proies de choix. Il se délecte déjà de celle qu’il glissera hypothétiquement dans son lit ce soir. Même s’il sait que la probabilité deviendra certitude sans once de modestie. Après tout on est canon ou on ne l’est pas ! Il rabat de sa main sa chevelure sombre, et darde sur les dames des pupilles noires. Ascendance italienne. Ça laisse des traces. De sa mère bretonne il a le teint de porcelaine. Pas un accroc sur la peau d’albâtre. En même temps quand on ne fout rien de ses journées on n’a pas à être inquiété par de quelconques blessures.
Ça ne le rend pas lisse pour autant. Et il se fait régulièrement jugé de perfide par ses aînés. Faut dire qu’il a gagné le gros lot côté famille. Un vrai désargenté !
Le voilà dans le cercle des initiées. Elles se donnent l’air de se connaître. Elles se connaissent toujours. C’est dingue ça. Pas une femelle pour ignorer l’autre. Elles se raccrochent les unes aux autres comme reliées par un accord tacite. C’est à croire qu’elles signent un serment à la naissance. Il les regarde amusé. Ha non vraiment il y a du choix dans la meute. De la louve polissée, à celle plus exotique. Un relent d’alcool ravive ses narines. Ha mais ça picole en plus !
Devant lui un gamin tend une mimine crottée. Il tombe bien le moufflet ! Theo y dépose le trognon de pomme et tapote la tête blonde d’un air absent.
Ça ira petit tu peux disposer.
Droit dans ses bottes, ça se donne un air superbe.
Quelqu’un a besoin d’aide ?
Et de faire un sourire des plus charmants.
Theodore c’est l’amour des femmes. Le charnel, sans vergogne, dans des coins de taverne ou sous des auvents de porte. Il pince, mord, et griffe à ses heures perdues. Et quand il ne les perd pas il s’adonne à la boisson et aux jeux. Une gueule d’ange pervertie par un air gouailleur. Certains iraient jusqu’à dire tête à claque. Et si on ne le déteste pas, on finit par se pâmer pour ses faux airs de nobliau. La classe faite gentilhomme ! Enfin n’exagérons rien…
Le brun s’approche. Carnassier devant des proies de choix. Il se délecte déjà de celle qu’il glissera hypothétiquement dans son lit ce soir. Même s’il sait que la probabilité deviendra certitude sans once de modestie. Après tout on est canon ou on ne l’est pas ! Il rabat de sa main sa chevelure sombre, et darde sur les dames des pupilles noires. Ascendance italienne. Ça laisse des traces. De sa mère bretonne il a le teint de porcelaine. Pas un accroc sur la peau d’albâtre. En même temps quand on ne fout rien de ses journées on n’a pas à être inquiété par de quelconques blessures.
Ça ne le rend pas lisse pour autant. Et il se fait régulièrement jugé de perfide par ses aînés. Faut dire qu’il a gagné le gros lot côté famille. Un vrai désargenté !
Le voilà dans le cercle des initiées. Elles se donnent l’air de se connaître. Elles se connaissent toujours. C’est dingue ça. Pas une femelle pour ignorer l’autre. Elles se raccrochent les unes aux autres comme reliées par un accord tacite. C’est à croire qu’elles signent un serment à la naissance. Il les regarde amusé. Ha non vraiment il y a du choix dans la meute. De la louve polissée, à celle plus exotique. Un relent d’alcool ravive ses narines. Ha mais ça picole en plus !
Devant lui un gamin tend une mimine crottée. Il tombe bien le moufflet ! Theo y dépose le trognon de pomme et tapote la tête blonde d’un air absent.
Ça ira petit tu peux disposer.
Droit dans ses bottes, ça se donne un air superbe.
Quelqu’un a besoin d’aide ?
Et de faire un sourire des plus charmants.
