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[RP] Ad Astra...DEUM FATUM

Mabelle
Mabelle était tel un séisme, tremblotante aux côtés de sa cousine qui cette fois semblait en état de délire, entre douleurs et éthylisme, on ne savait plus trop bien, mais au moins, elle ne se rendait compte de rien, elle !

Les bruits issus de toute part épouvantaient ses oreilles, elle imaginait mille choses, Brennus en miettes, Montécchio déchiqueté, les cris laissaient supposer qu'il n'était pas avec les siens, mais contre qui se battait-il alors ??

Soudain, le silence. Mabelle attendait quelques secondes, tétanisée, avant de soulever la couverture pour extirper son minois terrorisé.
Alors elle porta vivement une main à sa bouche pour retenir un rire à la vue de l'état dépenaillé de Montécchio. Un large sourire de soulagement se dessinait, il n'était pas mort...Mais qu'en était il de Brennus ? Son sourire se liquéfia lorsque Montécchio signifia un "non" de la tête. C'était donc cela...il n'avait pas pu sauver Brennus, attaqué sans doute par une horde de sangliers.
Ses yeux s'humidifièrent au moment où Brennus apparut avec sa dinde et Montecchio d'expliquer :



-Jé n'ai pas pou la sauver, jé souis désolé...


La dieppoise plongea alors dans un rire libérateur, ses douleurs se noyaient dans ses larmes de bonheur, même Brennus affichait une gueule de joie teintée de fierté avec son poulet entre les dents.
Elle se ressaisit, quelque peu ébranlée de constater que la vie lui permettait encore des émotions.
Son regard s'arrêtait sur Montécchio, ou plutôt sur l'épouvantail qui voulait l'imiter !


- Mais...vous êtes blessé ? Heureusement que ce n'était qu'une pintade...je n'ose imaginer si cela avait été...enfin bref. Au moins, nous aurons de quoi manger ! Et nous ne sommes pas prêts d'arriver au village si Brennus attaque tous les gibiers fourrés dans les buissons, et Rochane qui oscille entre l'inconscience de l'au delà et l'ivresse du calva !

Douloureusement, elle reprit place sur le banc puis jeta un regard alentour :

- Quel carnage... Et ce... chapeau ? Et ça ??? Elle montrait les plumes recouvertes de pétales puis aperçut le couteau planté dans l'arbre...Mais ?? Vous...vous vouliez sauver la volaille ? Et mon chien ??

Sourcils froncés, yeux plissés, elle fixait Montécchio, ne comprenant rien au combat qui venait d'avoir lieu.


- Vous auriez tué Brennus pour sauver la pintade ??
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Montecchio
- Touer oun animalé ? Ma, vous n'y pensez pas ! L'abattré, si. L'achever, perché no. Ma touer c'est oun arté, et c'est réservé aux houmains s'il y a oun buoné raisoné...

Montecchio revint prendre place dans la charrette en marmonnant :

- Ma qué normanda... On jétté trois ploumés... On lancé lé couteau sour l'arbré... Ellé croit qué c'est vrai...

Montecchio s'arrêta net. Il retourna retirer son couteau de l'arbre tout en continuant à parler dans sa barbe, pourtant rasée de près avec son tranchoir de gorge de poche, et l'on ne distinguait pas tous les mots :

- ... fifrelina... houmour... entré les deux yeux, oui ! ... crotté dé chien...

Montecchio s'installa dans la carriole, attrapa la bride et leva les bras pour... s'arrêter à nouveau, et fixer Mabelle avec des yeux noirs réprobateurs :

- Et jé vous préviens : pas questioné qué jé mangé della vianda ! Ancora moins mâchouillé per oun chien baveux qué faï caga dans les bouissons ! En routa... Et jé veux qué pas qué quelqu'un sé moqué !
Mabelle
Elle l'écoutait les yeux en roue de charrette, comme à son habitude. Pas de viande ? "Mé porqué" ? Aurait elle pu spontanément répondre dans une sorte de mimétisme inconscient. Mais au lieu de cela, apparu dans son esprit, un filet de pêche rempli de poissons :

-Ben et les poissons ??

Mais il n'entendit certainement pas à ronchonner comme elle était elle-même capable de le faire ! Elle riait discrètement dans son col et tendait l'oreille pour essayer de comprendre les mots moulinés entre ses dents.

- Mais enfin que dites vous Montécchio ?, C'est quoi le fifre de lina ?Elle plissait les yeux comme pour mieux se concentrer sur les sons inaudibles qui sortaient de sa bouche. Hein ?? Quoi ?? L'amour entre les deux yeux ??

Mais il repartait déjà récupérer son couteau. Elle riait encore en se repassant la bataille précédente et de le voir tout débraillé, les cheveux hirsutes.
Mais subitement, les yeux noirs de l'Italien plongés dans les siens stoppèrent sa douce hilarité camouflée. Elle baissait légèrement la tête, comme confuse, se pinçait les lèvres, telle une enfant qui se faisait houspiller d'avoir chapardé une sucette au calva.


Mabelle hocha la tête, ne pipant mot, toujours étrangement docile et s'installa pour le départ. Mais bien entendu, son mutisme fut de courte durée.

- Et bien tant pis pour vous si vous n'en voulez pas de la pintade ! Je vous rappelle que moi je n'ai plus rien à manger ! Et une fois chez moi, je cuisinerai la volaille de Brennus, qui d'ailleurs ne bave pas ! Et hop dans la marmite ! Avec des amandes, et même des pruneaux, et aussi du romarin, des carottes et des navets de mon potager...Hmmmm..qu'il me tarde ! Hâtez vous Montécchio ! Et si vous nous ramenez entières, je vous ferais aussi...et de chuchoter à son oreille...de mes galettes au miel, mais chuuut Rochane ne doit pas savoir...

- Promis je ne me moquerai pas ! Pour combien de temps ne dois-je pas ?!


Elle rit doucement, amusée et attendrie aussi, devait elle l'admettre. L'Everlange se tourna vers sa cousine, s'assura qu'elle respirait encore, les effluves de calva devaient avoir eu raison de son sommeil profond. La cousine sourit en la recouvrant chaudement, puis à son tour, ajusta une couverture sur ses épaules de sa main valide.
Elle observait Montécchio au regard presque boudeur, sourit, et demeurait perplexe face à la singularité de l'individu mais aussi de la situation.

- Vous êtes triste pour la pintade Montécchio ? Elle dissimulait son ton moqueur en feignant un air affligé. Vous savez, Je la cuisinerai avec soin en faisant honneur à sa dignité et son criaillement !

Ses douleurs rejaillirent alors. Elle grimaçait discrètement et s'enroulait dans la couverture moelleuse de Nerwen. Son visage reprenait une expression songeuse "Tuer était un art réservé aux oumains s'il y avait une bonne raison". Elle se demandait si son épée avait toujours eu de bonnes raisons, et toutes les épées, et toutes les raisons... Les prunelles dans les étoiles, Mabelle s'engloutissait dans ses pensées et sans prendre garde fut elle même engloutie par son sommeil, sa tête avait délicatement basculé sur l'épaule rassurante d'un membre du Fatum.
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Montecchio
Montecchio bouda pendant deux petites heures avant de lâcher :

- ... pas vrai... z'avez plein à mangiaré ici... vot' bésacé...

A l'approche du village, il ponctua son long discours par un simple :

- ... tutta la vità... né pas sé moquer, c'est tutta la vità ! Et mainténant, on va où ?
Mabelle
L'endormie se réveilla brusquement "deux petites heures" plus tard.

- ... pas vrai... z'avez plein à mangiaré ici... vot' bésacé...

- Hum...hein ??

Elle se frotta les yeux puis, présomptueuse, tenta de remettre son esprit en ordre. Soudain elle s'empourpra en réalisant qu'elle s'était assoupie, sans aucun doute en dodelinant de la tête compte tenu de la douleur surgissant sur un côté de son cou.
Les joues rosies à l'idée qu'elle ait pu s'endormir sur l'épaule du conducteur, elle feignait d'éclaircir sa voix en ajustant grossièrement ses mèches de cheveux indisciplinées puis se mit à rire en appuyant sur sa plaie abdominale (il lui fallait toujours quelque temps pour comprendre les choses...)


- Vous ronchonnez ?!! Elle saisit sa besace et haussa un sourcil en souriant, amusée. Oui enfin... il y AVAIT plein à manger, hein !

- .. tutta la vità... né pas sé moquer, c'est tutta la vità ! Et mainténant, on va où ?

- Non Montécchio ! Je ne me moq...Son coeur bondit alors que se dessinait le clocher du village. Emue, elle tira sur les rênes pour ralentir Fidès, inspira profondément et regardait Montécchio en lui souriant.

- Vers le clocher Montécchio...vers le clocher...

Il s'exécutait encore un brin boudeur, tandis que Mabelle murmurait un "Merci" timide.
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Montecchio
Montecchio profita que Mabelle se réveille, après son léger assoupissement de deux heures pendant lesquelles il avait du maintenir intacte sa bouderie au cas où elle ouvrirait les yeux brusquement, pour se masser l'épaule et discrètement en ôter les cheveux longs comme un bras qui s'était déposés sur sa belle chemise qu'il brossait chaque matin et chaque soir quand personne ne le voyait.

- Jé né ronchonné pas ! Et c'est votré chien qui a tout mangé... * blurp * pardonné... Régardez son gros ventré !

Il la laissa reprendre les rênes et regarda le clocher d'un air inquiet :

- L'églisé ??? Ma, perché... ?
Mabelle
Son sourire amusé ne quittait plus son visage, elle se trouvait face à un miroir en observant Montécchio : boudeur, ronchon, et d'une mauvaise foi ! Un "Mabel" !
Elle regardait Brennus, sourcils froncés, comme elle était vexée. Force était de constater qu'en effet, ces quelques semaines voire mois, à tourner en rond avait eu raison de sa bedaine. Ce chien, élevé avec elle à la caserne de la BdN, n'était pas fait pour passer ses journées à dormir au coin du feu l'hiver et au pied d'un chêne l'été.

- Tssss ! Brennus n'a pas de gros ventre ! Il est bien bâti, c'est tout ! Non mais !

Le clocher exhibait à présent ses cloches lourdes de souvenirs. Une vive émotion s'emparait de la villageoise, et une fourmilière de questions envahirent son esprit, au point que d'un revers de la main, elles les chassaient aussitôt. Les pourquoi, où, comment l'avaient épuisés toutes ces années, aussi comme disait Soeur Berthegonde, "Carpe Diem mon enfant". C'est un moine qui lui avait appris cela, "cueille le jour", jusque là, elle le faisait tous les matins se disait-elle, elle n'avait pas le choix ! C'était le jour qui l'accueillait ! avant de comprendre, il n'y a pas très longtemps, le sens profond de ces deux mots latins.

- "Perché" ? Oui il est un peu perché le clocher, comme moi des fois....Ahem...Le clocher...? c Et bien au moins de là je sais m'orienter, sinon je me perds ! J'irais bien prier mais je suis fâchée avec Aristote aujourd'hui.

- Nous allons chez moi, j'ai mes remèdes là bas et je crains que Rochane en ait plus besoin que moi.

Elle s'impatientait, il leur fallait des soins et vite. La douce légèreté de ces derniers moments étaient peut être un prélude au Grand Voyage…

- Montécchio….Vous…qu'allez vous faire ? Vous…vous repartez aussitôt ?

Elle déglutit, la gorge serrée, un brin inquiète et perturbée, il était son rappel à la Vie, qu'adviendrait-il s'il repartait maintenant ? Leurs soeurs n'étaient pas à Dieppe, leurs proches non plus, peut être que Dieppe s'était elle aussi vidée de toute forme de vie ?
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Montecchio
- Ma, vous allez vous soigner vous-mêmé ? Et après, où convalescencérez-vous ? Et Rochané ? Et lé gros Brénnoussé, qui va lé nourriré ?

Montecchio emprunta la direction indiquée tout en posant ses questions, puis, tout en regardant devant lui, il répondit :

- Si, après jé rentré à moun camp, c'est pas qué jé leur manqué, ma... qui va leur fairé à manger et les fairé s'étouffer en riant ? Jé détesté l'arrivé di novembré, il né faut pas qué jé resté seul à rouminer comé ouna vaché normandé...

Il arrêta la charrette un instant et se tourna vers Mabelle, la mine éteinte comme quand le gisement est épuisé :

- Moi, jé né sais pas soigner les gens... J'aurais bien aimé, ma jé né sais qué touer sans laisser ouna séconda chancé... Allora, dès qué vous sérez en sécourité, vous, Rochané et lé gros chien, et qué quelqu'un s'occupéra dé vous mieux qué moi, jé vous laissérai réprendré vos forcés et jé réprendrai mes farcés. Il faut touiours continouer à plaisanter, comé des enfants, perché sé no c'est qu'on est morté... Andiamo ! Dov'è vostra casa ?
Mabelle
Il posait ses questions et à chacune d'elle, elle répondait à elle-même "Je ne sais pas...je ne sais pas...je ne sais pas...".
Elle se mordait la lèvre tandis qu'il poursuivait, elle détestait novembre elle aussi, et elle allait, en bonne normande, bel et bien ruminer...

Ainsi il repartirait, c'était naturel, quelle prétention avait elle pu avoir à l'idée qu'il resterait quelque temps à Dieppe ! Aussi stupide que ses poissons, décidément elle avait raison sur ce point.
Il lui faudrait puiser loin au fond d'elle pour trouver la force dont elle aurait besoin pour le sombre "après" qui s'annonçait.
Et Rochane qui de nouveau délirait dans une sorte d'inconscience, la fièvre, sans doute, et l'inquiétude de sa cousine ne faisait que s'accroitre.

Elle l'écoutait attentivement lorsqu'il arrêta la charrette, avec un sourire teinté d'une profonde tristesse qui bordait ses yeux malgré elle.


- Je...je comprends Montécchio...Je vous suis déjà tellement reconnaissante de nous avoir ramenées à Dieppe. Sans doute, nous retrouverons nos proches pour nous soigner...surement même...affirmait-elle sans conviction. Oui... plaisanter...Elle soupirait en le regardant d'un sourire faible, la gorge douloureuse. Des farces...comme la vie. Elle en connait des farces elle !
- "Andiamo" et quoi ?
Elle avait parfois quelques difficultés à le comprendre ! Et cette fois, elle n'avait rien compris du tout ! Mais heureusement, ils se comprenaient en cachette, sans le savoir ! Nous sommes bientôt arrivés, allons y ! Mon auberge n'est plus très loin, on y va Montécchio ?! C'est au bord du chemin, vous voyez là bas l'écriteau en bois qui pendouille ? C'est "L'Auberge de la Chope Joyeuse", chez moi.

- Et puis Brennus n'est pas gros d'abord !


Elle bougonnait toujours à propos de Brennus et sa bedaine, lorsqu'il stoppa la carriole devant la porte de l'auberge. Mabelle fut alors saisi d'une vive émotion. Au moins, si elle venait à mourir ce serait dans sa maison, avec sa cousine à ses côtés et son baume au coeur de l'autre.

- Voilà...c'est ici...il va falloir extirper Rochane...comment allons nous nous y prendre ? Je ne suis pas très vaillante pour la soulever, ni pour me soulever moi même du reste !


Elle le fixait dépitée, le regard chargé de toutes ses inquiétudes et interrogations, qu'elle lui offrait bien généreusement !


- Ce n'est pas le moment de me faire une farce hein !Elle se permettait de prendre un ton léger, mi-pomme mi-poire (pour donner une connotation locale à l'expression plus populaire de "mi-figue, mi-raisin"), un soupçon soucieuse.
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Tobin
Tobin, comme à son habitude, flemmardait, heureux depuis plusieurs semaines, de n'avoir rien à faire si ce n'est vider les tonneaux de calva de Mabelle. Le Fatum, la disette, tout ça, il s'en moquait "royalement" puisque chez sa patronne, il ne manquait jamais de rien. Légumes de son champ, poissons avec sa barque et ses filets, sans compter tout ce qui était planqué dans la cave de sa taverne ! Il râlait tout de même quotidiennement de ne pas avoir sa ration de pain mais il parvenait toujours à en obtenir moyennant quelques ventes d'objets ou de victuailles de l'Everlange.
Après toutes ces semaines d'absence, il la croyait morte et se frottait les mains à l'idée de devenir propriétaire de l'Auberge et des champs.
C'est ainsi, qu'affalé sur le fauteuil de la diepppoise, au coin du feu, un pichet de calva à ses côtés, somnolant, il sursauta violemment au bruit de sabots, renversant le breuvage. Il bougonna un mot doux "xs!*b*&del..wfkskm..deeeuu!", suivi sur un ton désespéré "pfff ! c'est gâché !", prêt à lécher le sol, quand les bruits d'une charrette se firent plus précis.
Il courut, enfin il mit un pied devant l'autre un peu plus hâtivement, et ouvrit ses yeux ronds comme la pleine lune.

- Mortecouille de corne de bouc ! (et oui, il avait grandi aux côtés de sa bienfaitrice !) Mais kesk'elle fout là ?! Et qui c'est l'aut' maroufle là ??

Il ajusta ses affublements bien qu'inajustables, et força un sourire fondu dans son étonnement feint de comédien talentueux.

- Dame...Dame Mabelle ! Quel...quelle...quelle joie !

Le jeune homme s'approchait bras tendus puis arrêta promptement son élan en constatant que la Dame Mabelle était quelque peu abîmée.

- Mais...?? Mais vous êtes blessée ?? Puis de jeter un oeil jaune d'ivrogne dans la carriole. Dame Rochane ??!! Elle est morte ?!

Tobin cette fois semblait être réellement inquiet : "Qui c'est qui va devoir s'occuper de tout c'merdier ?", il resta planté là, avec son air balourd, les bras tombants, fort désappointé de voir ses projets s'écrouler "Pfff..mais elle increvable celle là !".
--Celma
Le pigeon



La tête toute étourdie.
Elle se redresse doucement, dandinant, les yeux mi-clos.
La vision est flou.
Le calme règne.

Le corps se relève, appuyé sur ses ailes en équerre.
La tête tourne d'un côté, puis de l'autre.
Rien.
Une plaine, des arbres alentours, l'herbes couché près de lui.
Un rayon de Soleil réchauffe ses petites pattes engourdies.

Notre pigeon reprend peu à peu ses esprits, avec une migraine du diable.
Il se remet sur patte, il se souvient de son travail en voyant la missive accrochée à sa patte.
Il se souvient du choc et ouvre de grands yeux, réalisant enfin qu'il est seul dans la clairière.
Seul et au sol, rien de plus dangereux pour un volatil de son espèce.

Il voudrait fuir, hurler de peur.
Mais son devoir est plus important.
Il doit transmettre son message.
Enfin... si la destinataire est encore de ce monde.

Il s'envole, monte assez haut pour avoir une vue d'ensemble.
Il ne sait pas depuis combien de temps il est ici.
Avec un peu de chance, ils ne sont pas très loin.
Il s'élance.
Il perd de temps à autre de l'altitude, son aile droite le faisant souffrir à cause de sa chute.
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