Nicolas.1er
[Juste avant les combats]
La guerre, c'était mal. L'homme raisonnable en Nicolas le savait et s'efforçait de garder cette vérité à l'esprit, surtout depuis qu'il avait un Royaume à charge. Il était cependant très facile de l'oublier lorsqu'on se trouvait au milieu d'une foule d'hommes et de femmes armés, décidés à en découdre, avec un adversaire à distance de marche. La paix avait eu sa chance, le Fatum et l'Artois l'avaient rompue. Le temps était désormais venu de montrer que la Couronne n'entendait pas se laisser faire. Le borgne donna le signal du départ.
[Au cur de la mêlée]
La position de monarque avait ceci de frustrant qu'une escouade entière de soldats d'élite s'ingéniait à vous protéger, en vous empêchant de prendre part au moindre combat. Le Florentin aurait volontiers tiré l'épée pour occire un ou deux marauds, mais on ne lui en laissait tout simplement pas la possibilité. Impuissant, il dut assister au courageux sacrifice du capitaine Ricco, puis à celui de Carles. Les choses ne tournaient pas précisément comme prévu.
D'un geste, il ordonna à deux soldats d'aider Shanessa à ramener les gardes blessés vers l'arrière. Il envoya ensuite un messager faire circuler l'ordre de se replier. Les troupes royales allaient panser leurs plaies... à défaut d'avoir réalisé la percée espérée, elles avaient fermement campé le pied en Normandie. La reconquête n'était plus qu'une question de temps.
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La guerre, c'était mal. L'homme raisonnable en Nicolas le savait et s'efforçait de garder cette vérité à l'esprit, surtout depuis qu'il avait un Royaume à charge. Il était cependant très facile de l'oublier lorsqu'on se trouvait au milieu d'une foule d'hommes et de femmes armés, décidés à en découdre, avec un adversaire à distance de marche. La paix avait eu sa chance, le Fatum et l'Artois l'avaient rompue. Le temps était désormais venu de montrer que la Couronne n'entendait pas se laisser faire. Le borgne donna le signal du départ.
[Au cur de la mêlée]
La position de monarque avait ceci de frustrant qu'une escouade entière de soldats d'élite s'ingéniait à vous protéger, en vous empêchant de prendre part au moindre combat. Le Florentin aurait volontiers tiré l'épée pour occire un ou deux marauds, mais on ne lui en laissait tout simplement pas la possibilité. Impuissant, il dut assister au courageux sacrifice du capitaine Ricco, puis à celui de Carles. Les choses ne tournaient pas précisément comme prévu.
D'un geste, il ordonna à deux soldats d'aider Shanessa à ramener les gardes blessés vers l'arrière. Il envoya ensuite un messager faire circuler l'ordre de se replier. Les troupes royales allaient panser leurs plaies... à défaut d'avoir réalisé la percée espérée, elles avaient fermement campé le pied en Normandie. La reconquête n'était plus qu'une question de temps.
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