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[RP] Et les Phoenix déploient leurs ailes...

Bouibouinou
bouibouinou se balade sous la pluie , chapeau sur la tronche , veste remontez jusqu’à la bouche pour lui permettre de fumer tranquillou sa pipe de tabac qui recraché un fine fumée dans toutes cette pluie froide.

Suivit de prés par virgil qui la prévenue d'un affichage

Lit le message affiché un peu partout, regarde les noms

hummmm j'en connait certain, c'est même sur

Vous croyez que c'est vrai messire ?

Certainement !!Viens on va boire une bonne tisane chaude

Hausse les épaules et retourne dans la tente, pour se mettre a l'abris du froid, au moins sa sera déjà sa, puis après il jouera au carte et écrira a sa sœur, en attendant les ordres
Erraa, incarné par Karyaan


C'est pas en Bretagne qu'il pleut tout le temps normalement ? Ben faut croire que non. La Normandie c'est pas mieux. Il ne fait pas encore jour quand la surintendante pointe le bout de son museau à Honfleur. Son premier réflexe, allez donc savoir pourquoi, est de se renseigner pour voir le petit bout de sa sœur. Avant même de faire ce pourquoi elle est là, avant même de ravitailler les armées, avant même de se débarrasser de l' autre échantillon, la brune va voir le mini compte.

Dans une maison, entouré par les gardes du corps, le petit ne risque rien. Soulagée qu'elle est de constater que la mère est toujours aussi prévoyante, Erraa se laisse à une discussion avec Simplet. Celui des garde qu'elle a toujours préféré aux autres. Faut pas chercher pourquoi. Elle fait des insinuation plus que provocante et lui ne comprend pas, trop formaté qu'il est à la sécurité de la famille de Beaumont. C'est rafraîchissant, la Gorron rit et s'amuse de la candeur du gorille.

Et puis le mini mâle se lève et court dans les bras de la brune qui lui sourit et le prend dans ses bras sans la moindre hésitation. Le seul est unique enfant qu'elle tolère. D'ailleurs l' autre a déjà été refilé à la nounou depuis le seconde où elle est arrivée. Rituel immuable entre les deux, l' adulte propose une pâte de fruits à l' enfant qui se jette dessus, l' englouti en moins de temps qu'il n' en faut pour le dire et en redemande.

Alraan dosmane, do'rn morfeth dosstan s'ck
(Doucement Alraan, tu vas te rendre malade )

Oui, c'est la surintendante est bilingue depuis cette été. Et elle pense qu'entendre cette langue lui fera plaisir. Ce qui n' empêche pas le garçonnet de faire la grimace pour faire comprendre que l' accent est abominable et qu'il y a encore du travail à faire. Souriant devant un professeur aussi exigeant, le passage au français est immédiat.

Et si on allait faire un tour pour voir maman ?

Aussitôt dit, aussitôt fait, voila les deux qui se mettent en route pour le campement, les chariots de vivres allant, selon les ordres, vers les tentes de ravitaillements tandis que bien caché sous une lourde cape, le petit bout se laisse porter sur la hanche de sa tante, marchant doucement jusqu'à la tente la plus en hauteur. Et plus ils approchent, plus l'enfant se débat pour descendre et courir dans les bras de sa mère. Ce n'est qu'une fois à deux mètres de l'ouverture de la tente que la brune lâche le monstre qui file comme un missile sauter sur sa mère.

Restant dans l' embrasure pour ne pas déranger les retrouvailles et sait on jamais, des fois qu'elle prendrait une brasse pour avoir emmené le petit dans un campement militaire, Erraa attend sagement son tour pour que la connétable la remarque et savoir si elle a bien fait ou pas.

__________________
Messager_fatum


[No Man's Land, entre Fécamp et Honfleur]

Le chemin était calme, pour ainsi dire désert, ravagé. Rares sont ceux les compagnons téméraires qui se risquaient à le traverser. Parfois de modestes escortes destinées à vider les marchés de l'Ouest pour remplir les stocks abondants de l'Alliance, parfois, comme ce compagnon, pour remettre des parchemins et des missives confiés en sous-main.

Celle qu'il tenait en direction de Fécamp était particulière, elle venait d'un soldat royaliste demandant le libre passage aux armées brigandes.


Citation:
Demande de Laissez Passer

Messire *********,

Merci pour votre réponse rapide. Je comprends que ma demande puisse vous intriguer et que vous avez toutes les raisons du monde de vous méfiez, aussi laissez moi vous expliquer la situation qui m'amène à vous contacter.

La Normandie est depuis trop longtemps tenue par une même clique de conseillers, tenant le conseil et tous les postes importants depuis maintenant près de deux ans. Quant à nous, nous sommes tout juste bons à faire ce que nous devons faire, pour leur gloire à eux. Nous sommes un certain nombre à penser que ce que vous leur faite subir est largement mérité et nous rions bien de voir leurs échecs, comme la tentative de révolte ratée contre Honfleur après le départ de Neville.

Ils mettent de côté l'ensemble des biens du duché, de la mairie, si nous voulons manger faut aller dans leurs tavernes, le marché est vide, ils piquent tout ce qui se vend, dans leurs tavernes on se fait insulter si on ne suit pas leurs directives. Directives qui évidemment empêchent de gagner un radis. Cela en lasse un certain nombre d'entre nous. Des amis leur avaient rapporté un convoi de nourriture, sans remerciement, presque menacés.

La plupart sont là car ils ont peur de perdre leurs fiefs et leurs titres alors qu'ils aimeraient mieux rester chez eux, je trouve ça pathétique. Il faut dire que beaucoup ne vous aiment pas et c'est ce qui en motive un certain nombre, mais il s'en fichent du roi et encore plus de l'ancien conseil normand. A cause de ça, il y a déjà plusieurs soldats qui ont quitté Honfleur vers la Bretagne ou l'Alençon. Personne n'est soudé, tout le monde se demande ce qu'on fait encore là à attendre alors que les mines sont toujours accessibles et vous enrichissent.

En tout cas, quand je vois ça, même si je l'avoue je n'aime pas les brigands, je ne peux que vous féliciter pour avoir pu galvanisé plus d'une centaine de brigands, ce n'est pas donné à tout le monde et encore moins à mes officiers. N'allez pas croire que je dis ça pour vous amadouer. Nous sommes plusieurs à penser qu'après ça, une fois que vous serez partis, l'indépendance sera possible et que l'ancien conseil pourra être révolu.

J'attends votre réponse,
**************


Ses plaintes, en revanche, étaient loin d'être exceptionnelles, nombreuses d'entre elles étaient d'ores et déjà connus de la part des troupes loyalistes.

Tout un Royaume pour battre Fatum....
Tout un Royaume pour ça...

Le compagnon poursuivit sa route inlassablement. Quelque soit l'issue de cette guerre, l'Alliance pourrait être fière de ce qu'elle a accompli.


_________________
Karyaan
[Honfleur - à l'aube d'une renaissance]

Miousik

Elle était dans sa tente, la Sombre, ayant veillée toute la nuit, attendant les rapports qui jonchaient à présent le sol. Assise, coudes sur ses genoux, visage posé au creux de ses mains, se massant les paupières qui débordent d'un trop plein de fatigue, d'un trop plein de morts.

La veille, elle avait passé un peu de temps avec son fils, sa belle-sœur et avec le petit dernier de celle qui était partie trop vite aussi. Tentant d'oublier un peu tout ça, les deux Grands Officiers, se changeant les idées comme elles purent.
Mais la réalité s'imposa. Une trahison, un choix, un tout autre combat qui n'est pas le leur et qui rend fou les faibles d'esprits et de cœur. A nouveau, elles se retrouvaient seules les deux amies. Et dieu savait à quel point la troisième manquait cruellement. Elles avaient traversé bien pire et s'en remettrait comme toujours.
La Sombre du la laisser un moment, car une décision devait être prise avec l’État Major. Et la décision fut actée.
Sans doute l'une des plus compliquées qu'ils aient du prendre. Envoyer sciemment et consciemment des soldats au sacrifice.
Même s'ils le savaient tous, même s'ils en avaient fait le choix volontaire, il n'en restait pas moins que de porter une telle responsabilité, était lourd... si lourd...
Et ce matin...

Ce matin, elle est seule dans ce petit bout de monde qu'elle a dévasté de rage.
Le bureau renversé, les cartes par terre, les pièces d'argile éparpillées, le meuble à document dégondé.
Parce que non, ça n'allait pas comme elle voulait, comme elle avait prédit. Elle se maudissait d'avoir dit oui à ce sacrifice.
Et c'est dans un silence agressé que par les battements de son coeur qu'un coursier osa passer la tête dans la voilure de l'entrée de la tente.


Co...

Stupéfait par le bordel, se demandant si un drame n'était pas arrivé. Entrant, il vit la Sombre assise, et fut rassuré. S'approchant, timide, mais restant à distance quand même. Murmurant presque.

Connétable... des nouvelles de Fécamp... les trois plus lourdes armées sont parties vers Dieppe...

Et le cœur de la Sombre manqua un battement. Levant ses yeux couleur de brume sur le gamin debout devant elle. Elle se leva et prit les rapports qu'il lui tendait. Lisant rapidement, elle soupira de soulagement. Non, finalement, leur sacrifice n'aura pas été vain.
Redressant le bureau, elle écrivit rapidement le rapport du jour à afficher.
Le gamin, pendant ce temps, rangea un peu le bordel ambiant.


Tiens, va afficher ça s'il te plait.

Bien Connétable


S'inclinant, il fila comme le vent et la Sombre étala de nouveau ses cartes sur le bureau. Disposant les pièces d'argile de ce jeu d'échec qui bientôt fera mat.

Citation:
Combats en Artois

Coté artésien:

Le 2 novembre:
- ade23 MORT
- Kalou62610 MORT
- Leducg MORT
- Linguini MORT
- Timonstre MORT
- Tiss_ MORT
- Vladimer MORT
- Nefer MORT

Le 3 novembre:
- Ganath MORT
- Krisk. MORT
- Benjaminp MORT
- Scaramouche MORT
- Diabolo1956 MORT
- Mitzi2006 MORT
- Orick95 MORT
- Lordromi MORT
- Farenheit MORT
- Zak_arian_de_la_tour MORT
- Zorg BLESSÉ

Le 4 novembre:
- Malignia MORT

Le 5 novembre:
- Sirmanou MORT
- Angedelalune22 MORT
- Chany MORT
- Micbat MORT
- Raurau MORT

Armée "Les Barracoudas" DÉTRUITE !
Armée "La Légion des Ombre" DÉTRUITE !
Armée "Ad Vitam Artesiae", dans l'enceinte de la ville

---

Coté armées royales:

Le 2 novembre:
Un mort
Très peu de blessés

Le 3 novembre:
Un mort
Encore moins de blessés

Le 4 novembre:
Aucun mort
Aucun blessé

Le 5 novembre:
Beaucoup trop de morts
Tout autant de blessés

Les deux armées royales ont été repoussées

---

Cette nuit, nous avons essuyé de lourdes pertes, mais nous n'avons rien perdu de notre motivation et notre soif d'en découdre.
Arras sera prise, Arras sera assailli jusqu'à ce que le château tombe.
Et le départ des trois armées Fatum de Fécamp n'y changera rien.
La flotte artésienne est presque totalement décimée. L'Amirauté vient de couler un navire arrivant à Fécamp qui voulait ravitailler les troupes ennemies. Leportel a bu la tasse.
Il ne leur reste que deux cogues de guerre qui se terrent à Calais.

L'Artois est acculé.
L'Artois va tomber.
L'Artois va comprendre ce que les mots Puissance Royale veulent dire !

Et nous délivrerons ensemble un message fort à tous les ennemis de la Couronne de France.
On ne touche pas à une province du Domaine Royal.
On n'espère pas l'asservir sans risque ni dommage.
Les Royalistes sont patients, tenaces, organisés, unis !

Parce que nous sommes fiers
Parce que nous sommes intègres
Nous vaincrons !

Pour la Normandie
Pour la Champagne
Pour la France
Pour notre Roy !!!!

_________________

"La parole est l'arme du faible, l'épée l'arme du sot, j'ai choisi d'être faible et de m'entourer de sots."
Anna_clara
Ma nuit fut mauvaise. Cela arrive parfois. Je m'éveille ce matin là avec un peu de retard et me prépare à sortir sans hâte.

L'oisiveté comme les interrogations ont gagné le camp et l'attente offre à la patience toutes les épreuves dont elle peut rêver. Cartes, dés, plaisanteries de toutes sortes autour de chopes en taverne, spéculations sur des ordres de marche qui se font désirer... Les rencontres se multiplient, et parfois, à l'abri des heures les plus reculées de la nuit, des corps se mêlent pour un instant ou plus, si affinités. On occupe le temps pour qu'il s'écoule plus vite, comme si cette illusion là pouvait suffire à oublier que nos terres nous ont été arrachées, et avec elles, les bonheurs qui avaient fleuri sur leur douceur.

Octobre lui, a emporté dans son sillage les papillons qui entraînaient les épées armant, encore et toujours, les bras de ceux qui se sont rassemblés pour restituer à la Normandie, son unité. Novembre ouvre à présent son chapitre où chacun écrit de ses lignes, l'histoire qu'il racontera du bout de sa lorgnette, se gargarisant des maux qu'il espère ou croit infliger à l'autre.

De fait, l'envie d'en découdre fait fourmiller les pattes et rend les hommes nerveux.

L'expérience de Fécamp m'a rendue moins présomptueuse, à considérer que je l'aie jamais été. Le spectacle de corps inanimés, l'odeur insupportable du sang versé, les cris ou les gémissements... Tout a été gravé en moi à la manière indélébile. Pas que ma mémoire soit incapable d'être sélective, mais il me semble avoir laissé sur le champ de bataille trop de ce que j'étais pour chanter joyeusement à la gloire de ce qui sera. Lucide, j'imagine qu'une fois de plus, les egos ne formeront que des paix humiliantes qui seront un terreau fertile pour d'autres combats, politiques ou armés. Oui... l'avenir est sombre...

Tout en laçant ma chemise, je me remémore des scènes dans ces salons où la Résistance fourbit ses armes, réfléchit, organise, chacun apportant sa contribution du mieux qu'il peut. Le travail de chacun et l'entraide. Les sourires entre deux bonnes nouvelles. Le soutien même s'il n'est pas aussi régulier que ce qu'il devrait. Malgré la fatigue, le découragement, et... le travail de sape orchestré par ceux qui ont certainement passé trop de temps en mer pour savoir encore ce que veut dire aimer une terre. Les horizons vides ont assurément du forcer à se regarder tant et tant le nombril qu'une fois débarqués ils ne peuvent plus lever la tête vers ailleurs. D'où l'absence d'humilité, l'agressivité, la critique aussi prompte à brutaliser qu'est criante l'absence de solution à proposer.

Intérieurement et sans comprendre l'intérêt de semblables attitudes, je plains l'étroitesse de ces esprits qui ne vivent que pour eux-même, se contentant de prendre en ne restituant que le strict nécessaire pour sauvegarder les apparences... pour un temps. Un jour d'un côté, un autre ailleurs. Ils vont où le vent qui s'engouffre dans des voiles cousues de fil blanc les porte. La liberté dont ils se contentent me semble friser le rachitisme.

Bon débarras.

Je saisis mes armes et les ajuste à ma ceinture. C'est lourd mais l'avantage, c'est que ça fait travailler les abdos... Franchement... Ma taille est épatante, jamais je n'aurais rêvé pareille silhouette...! Je yeute mon séant... Hihi... Pas mal du tout !

Un pigeon s'engouffre dans la tente. Sa lecture efface le sourire léger qu'une vision narcissique m'avait inspirée. Ainsi en Artois, des hommes sont tombés, et parmi eux... Je déglutis, m'installe à mon écritoire, réfléchis. Il n'est "que" blessé.

Ma plume trace les mots que l'amitié dicte à ma main. Elle s'efforce de penser à des lendemains plus heureux pour donner des raisons de se relever, s'il en fallait. Sont-ce les bons ? Aucune idée. Ce ne sont que les miens, que je laisse s'envoler dans un bruissement d'ailes, fixant le porteur de mes pensées jusqu'à ce qu'il ne forme qu'un point noir dans le ciel, puis disparaisse. Mon regard se pose sur la liste des soldats qui composent ma section. Certains que je connais de longue date. D'autres dont j'ignorais simplement l'existence avant que l'on ne me demande de les incorporer, eux, et leur enthousiasme.

Voix off, me donnant un coup de coude :
Hé, Anna ! Tu penses à la même chose que moi...?
Moi, fixant toujours la liste : Oui.

Je passerai l'après-midi à leur écrire. AVANT qu'à notre tour nous ne tombions, ou triomphons.
Marcella
Marcella venait d'apprendre la nouvelle qu'un navire Artésien avait été coulé par l'Amirauté, et que cette dernière s'en vantait largement, il interpellait donc son voisin à ce moment là et lui dit :

Eh il paraît que l'Amirauté se vante d'avoir couler un bateau Artésien qui ravitaillait les Fatum... un certain Leportel... c'est marrant parce que cette nuit ce fameux Leportel vendait 300 miches de pain sur le marché de Fécamp ! Je le sais bien, je lui en ai intercepté 230 miches ! C'est ça l'avantage d'être vieux et charismatique, il était complétement aveuglé par mon sourire ! Et vu la taille des bourses qu'ils avaient à côté de lui, il devait en avoir des écus...
Alors coulé ou pas coulé le bateau, le fait est que les marchandises sont arrivées à bon port, je crois que l'Amirauté a un temps de retard...

Ca fait combien de temps là que les Fatum sont ici et que rien ne se passe ? Un mois... ah beh sont pas pressés les sois disant alliés de la Normandie...
Puis parait qu'ils préfèrent piller l'Artois plutôt que de venir défendre la Normandie, c'est le monde à l'envers ! Pourquoi ne pas envahir l'Helvétie tant qu'on y est, vu l'nombre d’Helvètes chez Fatum... puis ils sont très riche là-bas paraît-il...

Bon allez j't'embête pas plus, vu ta réaction tu dois en avoir rien à faire... comme bien des Normands hélas... navrants !
_________________
Ni Duc, ni Roy, ni Dieu, juste Marcella.
Messager_fatum


[Campement Fatum, Dieppe]

Le messager était arrivé à bon port. Aussitôt rendu à bon port, il repartit aux côtés des trois étendards du front normand en direction de Dieppe.
La nuit, de l'autre côté du conflit, avait été sanglante. Sans se douter un seul instant de son contenu, il tint le parchemin en main, à peine celui-ci apporté par le pigeon de son informateur, pour le faire parvenir aux responsables du Campement.


Citation:
Du compagnon, en provenance d'Arras,
A l'Alliance Fatum,

L'Artois semble avoir appris le sort de la caraque de guerre du Portel. Malgré la perfidie royaliste, nous espérons que le millier de rations, pain, maïs qu'il a pu vous faire parvenir vous sera hautement profitable.

Ici, le combat fit rage, mais les forces artésiennes sont parvenues à prendre l'ascendant. Ci-joint, le rapport officiel de cette bataille.

Combat à Arras, 5 Novembre :


Coté artésien :

5 Morts

Côté royaliste :

- Pkx375 MORT
- Jeanne_de_mories MORT
- Nkhan MORT
- Clara7 MORT
- Malwyn MORT
- Mylandra MORT
- Arantxa MORT
- Kame_lotte MORT
- William. MORT
- Francois_de_gisors MORT
- Virginia_ MORT
- Aragornbleu MORT
- Dolente MORT
- Jonatan14 MORT
- Koroseth MORT
- Micbat MORT
- Legohan MORT
- Romeo_le_sage MORT
- Karan MORT
- Coleen_de_colmarker MORT
- Tchobill27 MORT
- Margot_de_colmarker MORT
- Stella_di_favara MORT
- Calystal MORT
- Styrkaar MORT
- Godfried MORT
- Asalais MORT
- Laurentide MORT
- Davy MORT
- Sylvain_d_aupic MORT
- Antonio BLESSÉ
- Akkar BLESSÉ
- Asclepiade BLESSÉ
- Oredon BLESSÉ
- Patou8958 BLESSÉ
- Reviel_di_dandailion BLESSÉ
- Urien_de_gorre BLESSÉ
- Abys BLESSÉ
- Amory BLESSÉ
- Elsamarie BLESSÉ
- Ezora. BLESSÉ
- Misslutine BLESSÉ
- Oksana BLESSÉ

Armée "Les chevaliers de l'Aube" ----> DÉTRUITE
Armée "Purée de Fraize sauce Salmaise !" ----> REPOUSSÉE.
Moins d'une trentaine de rescapés royalistes estimés, probablement en fuite à l'heure qu'il est.

Faites parvenir la bonne nouvelle autant que faire se peut.

Bien à vous,
Compagnon


Il sera en effet opportun d'apprendre à tous la gifle infligée, une fois de plus, aux troupes royalistes. Combien de morts, combien de sacrifices, combien de perfidies provoqueront-ils encore dans leur propre camp pour mettre fin à cette guerre ? Combien de temps le Royaume s'humilierait-il ? Seule l'avenir le leur dirait.

Le problème de l'instant était tout autre. Des dizaines charrettes entières emplies de pain, de maïs, que les compagnons risqueraient d'avoir bien de mal à transporter. Mais c'était là une infortune dont ils s’accommoderaient volontiers.


_________________
Urien_de_gorre.
L’esprit d’Urien était venu dans la tente de l'état major. Il voulait apercevoir ceux qui du haut de leur science de la guerre décidaient de ce qu’il fallait faire.
Oh non qu’il leur en voulait de sa jambe arrachée, non, il avait lui-même décidé de s’enrôler pour libérer la Normandie … enfin non … disons que … il faudrait voir.
Il voulait voir leurs têtes. Il aurait aimé sonder leurs pensées mais il pensait avoir compris.
Il avait compris qu’un pays qui veut se libérer peut rameuter paysans, artisans et nobles.
Il avait vu les artésiens.
La veille, l’armée artésienne avait été disloquée par leur avancée et cette nuit leurs deux armées avaient échoué dans l’attaque. Des compagnons morts, d’autres, blessés comme lui, les plus chanceux repoussés.
En une journée, ils avaient rameuté la population et vaincu.
Oh Urien se rappelait bien avoir transpercé un pauvre bougre de son épée.


Un de moins dira l’état major en faisant les comptes …

Mais ce qu’Arras pouvaient faire en une journée, comment la Normandie ne pouvait-elle le faire en plus d’un mois ?
Pourquoi laisser inutilement souffrir la population ?
Pourquoi attendre, toujours attendre ?


Les réponses du duc a ses questions ne l’avaient pas convaincu …
Quelles réponses d’ailleurs …

Ce n’est pas moi qui gère …
130 hommes c’est énorme …

Enorme oui, mais combien d’âme compte la Normandie ?
Et à défendre plusieurs villes, à envoyer des hommes au ravitaillement, il ne doit pas en rester plus que de normands en Normandie …
Le front d’Artois a cédé m’a-t-il appris …
Ma jambe s’en souviendra a jamais de la façon dont il a cédé.

Et … qu’est-ce qui intéresse le plus le roy ? Ce roy que je sers … Ce roy a qui je lègue ma jambe gauche … Ce roy pour qui j’ai envoyé au trépas un homme …
Libérer les normands ou envahir l’Artois ?


Dagoon
Dagoon etait un peu inquiète.
Les nouvelles de l'Artois de dimanche n’était pas très bonnes. Une armées avait été attaquée et disloquée par les armées Royales. Quid du jour du seigneur, point de ça chez les royalistes. L'honneur n'est point leur fort, après la bassesse de la fourberie du pillage par une conseillère, le cerveau retourné par le sans nom au profit du repris de justice que les Français s’étaient choisit pour régnant sous le nom de Nicolas premier, voici que des combats avaient lieu le dimanche. On aura tout vu.

Fort de ceci, la vielle connaissance , le roi en personne, lui avait répondu en la narguant que l'Artois n'avait plus de flotte, que tous les bateaux étaient coulés.
Bon tous sauf celui que Lou venait d’amener a Fecamp, donc presque tous.

puis petit a petit les bruits que des combats avaient eu lieu a Arras venaient en Normandie.

La propagande Normande annonçait
Citation:

Le 5 novembre:
Beaucoup trop de morts
Tout autant de blessés

Les deux armées royales ont été repoussées

Outch ça a du chier, et pas qu'un peu. Deja que les normands comptabilisaient les morts naturelles de l'Artois pour gonfler leurs victoires, ils reconnaissent qu'il y a eu trop de morts et de blessés.
Dagoon rit un peu
Ha le roy qui dans sa lettre se targuait d'avoir réussit son pari et de pavaner d'etre le souverain le plus pacifiste ...
Dagoon attendait des nouvelles. Elle savaient que les artésiens étaient en train de se foutre sur la gueule au château, mais que ce soit en temps de guerre ou de paix, de toutes manières, ils se foutaient toujours sur la tronche quelque soit le sujet, héraudrie, viandes, bateaux, armées, taxes, et même sur les fetes de l'indépendance .....
Néanmoins elle savait que dans l'adversité, le peuple artésien était unis et mobilisé.


Un peu plus tard, elle appris que son comte, le roi des nains, avait dit à quelques proches que les royalos s’étaient pris une bonne branlée .
Les armées royales étaient en fuite et avaient déserté la capitale
C'est ça qu'est bon!!!!
Artois rend toi! Que Nenny ma foy!!!
Encore une fois la vielle devise artésienne était vérifiée.


Enfin en soirée, Dagoon appris par un messager l'ampleur des dégâts dans les armées du roi. Elle parti se coucher, rassurée. Finalement c'est ce qui différenciait l'Artois et l'Anjou du reste de leur ancien royaume, ils sont bordéliques, mais ils sont fiers , insoumis, et savent se mobiliser lorsque leur idéal est en péril.
_________________
Leportel62
La journée avait été très longue.
Ils étaient partis en pleine nuit malgré la présence de cogues de guerre ennemies à proximité des ports artésiens.
Tout le monde lui disait que c'était une mission suicide mais Lou aimait relever les défis.
C'est donc dans la nuit que le navire se fondit dans le noir pour faire du cabotage.
Aux aurores, sa sortie était découverte et la course poursuite commençait. Ses chances étaient nulles, il était impossible de s'en sortir contre trois cogues mais son équipage gardait le moral.
La menace se rapprochait rapidement et aux abords de Fécamp, ce n'est plus trois mais cinq cogues de guerre qui engageaient le combat.
Cela dura une bonne partie de la nuit.
Son bateau avait subi des avaries mais en face, ils avaient morflé aussi.
Le silence se fit enfin et ils en profitèrent pour ravitailler les soldats présents sur le sol normand.
Traînant ici et là, il fut surpris d'apprendre qu'il avait été coulé, était mort et qu'il n'avait pas ravitaillé.
Probablement une fierté normande pour ne pas avouer que cinq capitaines n'avaient pas été capables de battre un seul bateau artésien. Ils étaient plus forts pour couler de petits bateaux de commerces, sans défense.

Avant de se retirer, il planta une dague avec un parchemin, sur une vieille planche en bois, sur lequel on pouvait lire : "On se reverra très vite et une pensée à vous peuple normand qui n'avait pas encore compris que la liberté c'est sans ce roy''.

Un pigeon vint se poser et il prit connaissance du message l'avisant de la dernière bataille.
Il sourit, alla rejoindre son ange et s'endormit dans ses bras.
Pour un mort, il ne se portait pas trop mal et là au chaud près de sa douce, ce n'était pas l'enfer mais bel et bien le paradis qu'il touchait du bout des doigts.

_________________
Dagoon
tot de matin, Dagoon recus un courier.
Le petit matin au reveil qu'il etait bon de se reveiller avec une annonce Artésienne, une bonne information de qualité.
Apres l'avoir relue 3 fois, et sourit quand au qualificatif d'artésienne pour désigner l'organisation d'un replis stratégique, Dagoon l'afficha au yeux de tous pour que les autres artésiens sachent que le Roi n'avait encore pas mis a mal l'indépendance artésienne.


Citation:

[font=Georgia]Au peuple d'Artois,
À tous ceux qui liront ou se feront lire cette annonce,
Salut.
[/font]



[font=Georgia]Ces derniers jours ont vu nos troupes se replier sur Arras dans une organisation toute artésienne. Le Roy voyait déjà dans ce retrait, le premier signe de la prise du château d'Arras, si bien qu'il ne prit même pas la peine de se souvenir de la ténacité artésienne. Grand bien lui en aurait fait, car cette nuit, nos troupes ont gagnées une grande et belle victoire sur l'ennemi.

Il semblerait que leur fuite ne se soit pas limitée à nos remparts, mais les ai bien emmené jusque dans nos bois au sud d'Arras... L'efficacité artésienne aura donc eu raison de la supériorité numérique de la vermine qui grouillent encore aujourd'hui en nos terres.

C'est pour cela que malgré la victoire de cette nuit, il faut continuer à se battre, afin de les renvoyer à leur roitelet, qui il y a encore quelques années, spéculait sur les chausses sur le marché de Cambrai.

Mais pour l'instant, l'heure est à la célébration, levez vos épées, levez vos choppes, levez vos béquilles, soulevez vos pierres tombales, et levez bien haut vos postérieurs en direction de la Champagne.


ARTOIS REND TOI! QUE NENNY MA FOY![/font]



[font=Georgia]À Arras, en ce jour du six novembre de l'an de grâce MCDLXI,
Rédigé, signé et scellé par Smurf, Comte d’Artois.
[/font]


_________________
Karyaan
[Fécamp - On avance]

Miousik

Connétable... pourquoi ça prend tant de temps ?
De...?
Ben... de se débarrasser de ces crapules.


Levant le nez de ses cartes, la Sombre posa ses yeux de brume sur le coursier curieux et se leva lentement.

Approche...

Il s'exécuta et elle lui montra la carte

Ça prend du temps, parce qu'ils sont arrivés à plus de 130. Que malgré les avertissements, et malgré la mobilisation, rien aurait vraiment pu les arrêter. Ils ont été aidé par une province qui usent depuis bien des années de failles et d'entourloupes pour s'enrichir au détriment de tout le reste du royaume.
Il a fallu agir et au plus vite. La priorité, était donc de bloquer leur avancée pour ne pas qu'ils envahissent tout le Domaine Royal.
On a tenté une percé, et elle s'est soldée par un recul.
On a donc choisi l'option d'attente. Se renforcer là...


Montre Argentan et glisse vers Lisieux et s'arrête à Honfleur.

...pour monter dès que possible là.
On a fait barrage pour permettre à une partie de la Normandie d'être libérée.
Il faut être réaliste mon ami, ils ont une force de frappe en face qui, si elle reste immobile, est compliquée à abattre. Et si on attaque on risque d'y perdre plus que d'y gagner.
On prend alors un risque énorme, pour la Normandie, pour tout le Domaine Royal.


L'adolescent, perplexe, fit une moue et continua malgré tout

Mais alors pourquoi avoir pillé l'Artois, ça les a fait entrer dans le conflit et pourquoi les attaquer maintenant ?

Léger sourire de la Connétable

L'Artois est dans ce conflit depuis le jour où ils ont accepté de laisser les trois armées des Fateux se créer. Ils les ont nourris, ils les ont armés, ils les ont laissé piller la Champagne tout l'été pour s'enrichir. Ils les ont protégé.
Il y a même des artésiens dans leurs armées, des nobles. La chose qui se prend pour une comtesse leur a fait faire des mandats pour récupérer une partie du butin qu'ils pensaient trouver dans les coffres de Rouen.
L'Artois use de failles, comme je te l'ai dit. Ils sont d'une malhonnêteté sans commune mesure. Les coffres dégueulaient de pains et de maïs.
Les armées de Fateux allaient être ravitaillé sans discontinuer. On a eu l'opportunité de vider leurs coffres de l'intérieur, on l'a prise.
Sauf que nous avons l'intégrité qu'ils n'ont pas. Car la jeune fille qui a vidé leurs coffres s'est réfugié en Champagne. L'Artois aurait de toute manière déclaré la guerre pour la récupérer.
Alors la couronne a joué d’honnêteté face à ceux qui jamais n'en auront.
Kantine a pris la décision de vider les coffres, la couronne la protège pour cet acte qu'elle a eu le courage de faire.
Ce n'est pas un pillage à nos yeux, mais un acte de guerre. Nous n'avions pas le choix. Nous faisons face à des gens qui usent d'armes que nous nous refusons d'utiliser.
C'est comme si tu jouais à un jeu et qu'en face de toi, tu avais un tricheur expérimenté qui fausse tout.
Les dès sont alors pipés et tout ce que tu mets en place est bien bien plus compliqué à obtenir.


Elle se tut un bref instant, déplaçant deux figures d'argile sur la carte

Pourquoi attaquer l'Artois ?
Parce qu'ils sont les principaux responsables de ce qui arrive.
La centaine d'abrutis suicidaires qui est là, n'a servit que de masse d'arme à leur volonté d'agresser la Normandie et la faire plier sous leur joug.
L'Artois doit être puni, et il sera puni. Notre cible n'est pas les comiques qui se croient indestructibles parce qu'ils sont nombreux.
Notre cible est Arras. Et je suis patiente. Très... patiente.
Regarde, nous avons récupéré Fécamp aujourd'hui.
Petit à petit nous les repoussons. Ils reculent.
Nous n'avons pas d'autre choix car les attaquer de front, c'est prendre un très gros risque. Nous sommes à force égale.
Il suffit d'un coup du sort contre nous, et ils reprendrons l'avantage.
D'avantage là, ils n'ont plus, quoi qu'on te dise.


Pourtant ils ont toujours le château, et puis ils restent à Dieppe, et puis Arras est pas tombé. Z'avez eu de lourdes pertes toussah. Pourquoi vous les avez pas donné hier, c'est un papier d'eux qui l'a fait.

Pour ne pas donner notre nombre de soldats en armée. Ce n'est nullement de la manipulation ou une volonté de cachée au peuple la violence du recule que nous avons essuyé. Par contre regard, sur leur propagande ils déclarent que l'armée des Chevaliers de l'Aube a été détruite. Pourtant, tout comme celle des "Purées de Fraise", elle est devant les murs d'Arras.
Qui ment à qui ?
Qui a ce besoin de cacher la vérité pour se rassurer soi-même ?
Pas moi, pas nous.
Eux par contre c'est certain.


Léger sourire du gamin, il continua malgré tout

L'Amirauté a coulé combien de bateaux artésien depuis le début du conflit ?

Six, le dernier en date, celui de Leportel qui a, dans son grand courage de Capitaine, abandonné son bateau de plus de 25 000 écus, pour sauver ses miches. On dit d'ailleurs qu'il a voulu vendre du pain ici. Mais des normands attentifs auraient subtiliser le ravitaillement.
Comme quoi, les Fateux oublient un peu trop souvent qu'ils ne sont pas en terre amie et qu'il y a partout des viviers de résistant qui, grâce à de petits gestes et une réactivité remarquable, leur mette des bâtons dans les roues.


Pourtant, y a plein de normands qui râlent qu'on devrait les virer, qu'on devrait attaquer, qu'on devrait...

Elle leva la main pour l'arrêter, calme et sereine

Ils sont encore 90 à Dieppe. Dispatchés en trois armées.
Le rapport de force est que nous sommes à égalité. Si l'un de nous avance, il perd son avantage. Ce n'est un secret pour personne.
Là, et depuis plusieurs semaines, nous sommes tels des chiens de faïence qui nous regardons.
Et c'est à celui qui fera l'erreur en premier.


Ça va durer combien de temps encore ?

Le temps qu'il faudra mon ami.
La différence entre eux et nous, c'est que nous n'avons pas le choix de supporter et de rester.
Mais aussi et surtout que nous, nous ne mentons pas. Jamais, à aucun moment.
Nous sommes réellement et véritablement ravitaillés.
Les autres provinces du DR nous aident. Le Bourbonnais Auvergne a envoyé des vivres, la Bourgogne, le Languedoc, le Poitou, la Touraine, le Rouergue.
Te rends-tu seulement compte que le Roy n'a même pas levée le ban et pourtant, tout son royaume se mobilise ?
Oui c'est long, oui c'est épuisant, et pour tout le monde.
Mais nous y arriverons.


Et le gosse de sourire, même s'il savait que dehors, le peuple grondait de plus en plus, impatient, usé.
Il prit le parchemin que la Connétable lui donna et sortit, pour aller l'afficher.


Merci Connétable...

Citation:
Combats en Artois

Coté artésien:

Le 6 novembre:

En Artois
Armée "Les Barracoudas" DÉTRUITE !
Armée "La Légion des Ombre" DÉTRUITE !
Armée "Ad Vitam Artesiae", dans l'enceinte de la ville
Armée "Les Bourrins II" à Bertincourt

En Normandie
Armée "Les Bourrins" à Dieppe
Armée "Fatum" à Dieppe
Armée "Fatum II" à Dieppe
Armée "Eldorado" EN FUITE

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Coté armées royales:

Le 6 novembre:

En Artois
Armée "Purée de Fraize sauce Salmaise" aux portes d'Arras
Armée "Les Chevaliers de l'aube" aux portes d'Arras

En Normandie
Armée de Scorpius à Fécamp
Armée de Mymu à Fécamp
Armée de Méléagre à Honfleur
Armée de Neville à Lisieux

---

L'impatience gronde et nous le comprenons.
Ne tombons pas dans ce jeu qu'ils tentent de nous imposer, à savoir la désunions par le doute.
Vous dire que le dénouement se fera dans les prochains, serait vous mentir.
Ça sera encore long, mais l'essentiel c'est que le peuple soit libéré du joug de ces gens.
La résistance normande fait tout pour que les villes soient libérées rapidement en les passant en ville franche.
Les autorités légitimes normandes s'activent pour que les marchés ne soient pas trop appauvris par les pillages à répétition.
La priorité, que le peuple mange, que le peuple puisse travailler, que le peuple ne subisse pas trop, autant que nous pouvons, nous le protégerons.

Nous faisons tout pour rendre au peuple normand sa liberté.
Nous sommes conscience que cela est pesant et usant.
Si vous avez des besoins, des questions auxquelles nous pouvons répondre, surtout, n'hésitez pas.

N'oubliez jamais que nous sommes tous là et nous nous battons tous pour une seule et même raison.
Libérer la Normandie !

Parce que nous sommes fiers
Parce que nous sommes intègres

Nous vaincrons !


Pour la Normandie
Pour la Champagne
Pour la France
Pour notre Roy !!!!

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"La parole est l'arme du faible, l'épée l'arme du sot, j'ai choisi d'être faible et de m'entourer de sots."
Arthur12
Citation:
Au peuple Normand
A ceux qui liront ou se feront lire

Cela fait maintenant des jours que vous subissez l'occupation des forces FATUM.
Votre Roy non content de n'avoir su vous protéger, non content d'avoir massé ses troupes en Champagne sans même imaginer un seul instant que FATUM à une journée de marche de votre province pourrait vous attaquer, semble vous avoir complètement oublié.

Après un combat épique, les deux armées pleines à craquer du DR passèrent à côté de Peronne, frappant au passage une armée artésienne à moitié vide. Résultat de cette première bataille, le premier sang fut pour votre roy. A peine une éraflure, la seconde armée artésienne ayant été disloquée par choix tactique.
Voilà tout ce que la propagande royaliste a à se mettre sous la dent.

Vous auriez pu songer que votre bon roy venait vous aider, qu'il avait fait lever des troupes pour vous soutenir.
Il aurait pu choisir de donner à ses armées l'ordre de prendre à revers les armées qui vous affament, mais il a préféré les envoyer monter à l'assaut de son ennemi de toujours, de cette épine qu'est l'Artois.
Cette nuit, les armées de votre Roy se sont cassées les dents contre nos défenses. Plus de la moitié de ses soldats ont périt sous les armes des artésiens. Les deux armées ne sont même plus l'ombre de ce qu'elles étaient.

Normands, la guerre est encore loin d'être terminée, la couronne en est réduite à afficher les quelques victimes artésiennes pour tenter de masquer les dizaines de morts royalistes dans la seule nuit dernière. Ce soir les artésiens chantent, tandis que nos ennemis repartent en boitant vers la Champagne d’où ils sont venus.

Normands, réveillez-vous ! Nous vous avons connu fiers et valeureux ! Il est temps à présent, criez haut et fort à ce pantin qui vous sert de roy, votre dégoût et votre volonté de ne plus être à sa botte tel un toutou que l'on congédie d'un geste !
Normands ! Sortez du DR !




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