[RP] Non mais qu'est ce que je fous là ?

MacCord etait toujours caché dans le bureau du chateau où l'avait conduit Mathilde. Il avait reussi à la faire partir et rentrer à Dieppe. Avec un peu de chance son pigeon serait arrivé aux tentes blanches et Mathilde pourra prevenir qu'il etait coinçé dans le chateau, avec les Fatums grouillant autour.
Entre la fievre et ses blessures, MacCord etait vraiment pas bien. Il essaya de se lever, voir s'il reste une cruche dans le bureau, les levres seches.
L'effort lui fit tourner la tete et il chuta lourdement, entrainant les objets du bureau avec lui.

Cornedebouc. Si ça a pas rameuté le chateau, ça.

En effet, des pas arrivant en courant se faisaient entendre derrière la porte.
MacCord porta la main à sa dague, avant de se souvenir qu'elle etait resté aux tentes blanches.
Il tenta de ramper dans un coin au cas où les Fatums tentaient d'entrer. MacCord pourra peut etre en chopper un par les chevilles. Et, avec de la chance, il se'eclatera le crane sur le coin du bureau...
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Ils avaient chassé les normands comme on chasse une mouche d'un revers de main. Le château était à eux, enfin. Belle vengeance pour la brunette qui s'était vue attaqué par une armée normande quelques semaines plus tôt, alors qu'elle tentait juste de traverser ce Duché de malheur avec quelques amis. Ils ne voulaient pas d'elle en Normandie? Mais alors pourquoi la blesser et la forcer à rester? Et après ils se plaignent? Savent pas où ils ont mal ceux-là...

Mais revenons-en à nos moutons, ou plutôt, nos vaches... Désirade, curieuse comme pas deux, décida de farfouiller un peu partout dans le château. Une multitude de couloirs, de portes, de pièces à découvrir. Ça allait lui prendre beaucoup de temps! Mais qu'importe, il fallait bien le tuer, ce temps. Et tandis qu'elle allait d'un endroit à un autre, un vacarme pas possible retentit, la faisant bondir dos au mur en lançant quelques jurons.

Le temps de comprendre d'où cela provenait, la jeune femme sortit son épée du fourreau et courut jusqu'à la porte qu'elle ouvrit brusquement, prête à en découdre. Coup d’œil à droite, coup d’œil à gauche... C'était peut-être un chat? Hum... Elle entra dans la pièce d'un pas prudent, aux aguets. Plus le moindre bruit. Ou peut-être que si... Ne serait-ce pas une respiration qu'elle entend? Ou simplement la sienne?

A pas de velours, elle avança jusqu'au bureau. Et manque de bol, trébucha sur des objets qui jonchaient le sol. La voilà qui part en avant, dans sa chute elle envoie valser son épée et arrive à se rattraper de justesse au rideau de la fenêtre, mais le rideau lâche et c'est finalement le mur qui la retient! Ouf! Encore un peu et elle se vautrait par terre... Et soudain...

- Mais qu'est-ce que... Ah!

Un cri, un seul. Et un bond en arrière aussi. Désirade écarquilla les yeux en voyant l'homme tapit dans un coin de la pièce, son cœur s'emballa et elle s'écria:

- Mais t'es qui toi? Si tu bouges je te pourfends!

La brunette tâtonna le fourreau, vide, de son épée. Misère... "Bordel... Mon épée..." marmonna t-elle entre ses dents. Son regard fit un rapide tour du lieu, à la recherche de sa lame, avant qu'elle se mette à hurler:

- Les gars!! Y a un intrus!!!
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MacCord manqua sa cible. La vision un peu trouble n'aidait pas pour essayer de faire tomber l'individus. Finalement, y avait pas besoin : les restes eparpillés du bureau s'en chargèrent à la place de MacCord. Pas de chance, le, ou plutot la, Fatum ne se pris pas le mur.
MacCord essaya de bouger vers elle, marqua un temps d'hesitation en la voyant porter la main à l'épée... qu'elle n'avait pas. MacCord saisit un chandelier quand la femme appela les renforts.

Au moins en avoir un...

MacCord mis ses dernières forces dans l'attaque.
Mais ce ne fut pas suffisant. Ses blessures, la douleur et la fievre le firent raté sa cible de nouveau et s'ecrouler sur le tapis.
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Y avait pas à dire, l'homme était dans un sale état. Il tenta bien de l'attaquer mais sans succès. Elle ne courait pas un grand danger en sa présence. Il s'écroula au sol et Désirade profita de ce moment pour récupérer son épée qu'elle avait perdu un peu plus loin, sans toutefois le quitter des yeux. Son arme en main, elle revint auprès de lui, en gardant tout de même une certaine distance pour pouvoir contrer toute attaque. Sait-on jamais.

La jeune femme regarda longuement l'intrus. Il était blessé, tremblant, de douleur assurément, de peur aussi, peut-être. Se retrouver là, seul, entouré de brigands, ne devait rien avoir de rassurant. Elle se pencha légèrement vers lui et demanda d'une voix calme et posée:

- Qui es-tu? Que fais-tu là? Tu voulais sauver le château tout seul? Tu as conscience du danger auquel tu t'exposes?
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Ca y est les questions commençaient. MacCord tentait de se concentrer sur les reponses à donner. Pas l'envie d'en rajouter qui manquait mais pas la force.

Jason...
Devrait etre à Dieppe mais suis là.
Quant au danger...

MacCord designa son etat.

La vermine est dejà passée. Un peu plus ou un peu moins entre ces murs...
Dommage, j'ai raté un rat...

MacCord sombra, inconscient.
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Montecchio, qui passait de salle propre en salle sale à la recherche de fruits, entendit une sorte de :
- Les gars ! Y a un trou !

Il reconnut la voix de Désirade et pensa qu'elle venait de découvrir soit un corps et qu'elle découvrait l'anatomie, soit le sien et qu'elle s'essayait ainsi à la drôlerie. A moins qu'elle ait accroché ses poulaines à la pointe de son épée, d'un zeste qui veut... Zut ! C'est donc d'un pas nonchalant qu'il se dirigea vers le lieu où résonnaient des cris, dans un bureau où d'ordinaire rien ne devait ben raisonner...

Il aperçut le soldat à terre et Désirade atterrée.
- Ma qu'est-ce qué vous loui avez fait, à céloui-là ? Vous loui avez crévé les yeux ? Les oreillés ? Lé cœur ? Ma... C'est oun normand ???
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Signatoure ? Ma, jé né sé pas écrire !

Se promenant dans les couloirs du château et le visitant par là même occasion, Tugaluso regardait les différents tableau.
Nul doute que si le peuple mourrai de faim, il en était pas de même pour ces élus qui était accoutré avec diverses bijoux en or et costume de la bourgeoisie.

Passant devant un parchemin encadré, il commença à lire.
C'était en fait le nom des 12 anciens élus et escroc normands.
Continuant dans les couloirs, il s'arreta net, quelquechose n'allait pas.

Il se mis alors à compter.

1,2,3,4,5,6................................et 11?
Hmm, y'a comme un petit soucis là il nous manque un élu.

Continuant dans les couloirs en y réfléchissant, il n'était pourtant pas homme à perdre un de ses soldat en route.

Quand tout à coup passant devant une salle, un cri

Mais qu'est-ce que... Ah!
Bordel... Mon épée...
Les gars!! Y a un intrus!!!

Hein, un intrus?

Ni une ni deux, il dégaine son épée et entre dans la pièce prêt à en découdre et y vît un homme à terre, Désirade et Montecchio

Mais c'est quoi ce bordel là, c'est toi qui cris comme ça Montecchio?
Et c'est qui ce légume qui traine par terre, un esclave?
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La brunette écouta attentivement la présentation de l'homme... "Jason... Jason... Ça me dit quelque chose..." pensa t-elle. Il continua son court discours et...

- Hein, de quoi? Un rat? Hey! C'est de moi que tu causes comme ça? UN RAT! Une souris à la rigueur... mais un rat!... A cet instant, elle l'aurait bien baffé pour son insolence... S'il n'était pas tombé dans les pommes.

- Hé oh, c'est pas le moment de jouer le beau au bois dormant!

Désirade s'agenouilla auprès de Jason après avoir écarté tout objet dont il pourrait se servir contre elle et c'est à ce moment que Montecchio fit son entrée, suivi de près par Tugaluso. La jeune femme se tourna vers ses deux Compagnons, un peu dépitée.

- Mais... Je lui ai encore rien fait, justement! C'est un normand, un fou, un inconscient... Je sais pas ce qu'il fait ici. Il dit s'appeler Jason... Il est blessé...

Tout en parlant, Désirade dénoua la cordelette qui enserrait sa taille et l'enroula autour des poignets joints de l'intrus avant d'y faire un solide noeud.

- Faut pas qu'il clamse... On va le garder avec nous, il peut toujours nous servir... Puis, se tournant à nouveau vers ses deux comparses... Hé les gars, trouvez moi une bouteille de calva, faut le réveiller.

Elle se pencha vers son prisonnier, l'oreille à proximité de ses lèvres et sentit son souffle.

- Il respire encore...

La brunette lui donna quelques petites claques pour lui faire reprendre conscience.

- Ouh ouh, Jason! Reviens sur terre mon p'tit!
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MacCord revint à lui. Voyant une claque arrivée, il leva la main pour parer et se rendit compte qu'il avait les poignets liés. Le visage etait assez pret pour que MacCord utilise sa tete mais les vertiges le reprennaient.
La vision brouillée par la fievre il remarqua deux hommes. Son etat ne lui permettait dejà pas de venir à bout de la femme, alors deux adversaire de plus fallait pas y penser.

Z'etes encore là ?
Pourtant les rats degagent quand ils trouvent rien...

Bon c'etait peut etre pas le meilleur humour vu la situation.
MacCord essayait de se concentrer sur les traits de chacun. Fallait pas les oublier...
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L'homme revint à lui. Désirade se tourna vers ses deux Compagnons qui ne bougeaient pas d'un pouce et semblaient obnubilés par quelque chose, mais quoi? Elle secoua lentement la tête et reporta son attention sur Jason.

- Je te conseille de pas bouger... Et si tu persistes à être insolent, je te bâillonne, c'est clair?

La jeune femme lui jeta un regard sévère avant se se relever et fouiller un peu partout dans la pièce, à la recherche d'une bouteille de calva. C'est finalement dans une armoire qu'elle dénicha ce qui ressemblait à de l'alcool. Elle déboucha la bouteille et porta le goulot près de son nez pour humer le contenu. Presque aussitôt, elle éloigna cette horreur de ses narines délicates et fronça son petit nez dans une grimace de dégoût. Bon sang, c'était quoi ce truc! Du calvados? A en croire l'odeur, ça ressemblait plutôt à une mixture qui vous tue un bœuf en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Tant pis, ça fera l'affaire.

Elle retourna près du prisonnier et posa sa trouvaille sur le bureau avant de s'agenouiller à ses côtés. Une main glissée sous la nuque de l'homme, l'autre agrippée à son épaule, Désirade tenta de le redresser en position assise, avec du mal, certes, l'était pas mal baraqué le normand.

- Alleeeez... Fais un effort, relève toi! Dit-elle en soufflant.
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Pas bouger. Vu son etat et les poignets liés, c'etait facile. Insolent ? Il ne connaissait pas encore le MacCord, ceux-là.

La femme tenta de le faire boire. Au moins ça semblait etre du calva. Du calva... Rouennais !

MacCord recracha, aspergeant les bottes des hommes à proximité.

Pouah, vous voulez m'empoisonner ou quoi ? Calva de Rouen... Y a rien de mieux pour tuer les taupes et autres nuisibles.

MacCord grimaça un sourire.

Faudrait penser à en livrer à vos semblants d'armée...
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Montecchio était en effet obnubilé par quelque chose au point de n'en plus pouvoir parafhg... pablalé... parler, mal qui, selon lui, prendrait même le narrateur de son histoire s'il lui était donné de la conter un jour. L'origine de ce mutisme anormal, c'était le fait d'observer béatement Désirade penchée...

Mais une étrangeté le tira de sa rêverie : il était très étonné d'entendre enfin un Normand parler une langue de ce temps, sans trop d'insultes, sans mots venant d'ailleurs, et sans doute avait-il devant lui, même au sol, l'un des rares pouvant relever l'honneur de cette contrée totalement hors du temps et ordurière.

Montecchio secoua la tête pour reprendre ses esprits, se rappela avoir déjà vu Désirade bâillonner un homme et même en faire boire beaucoup de gré ou de gré.

- Ma qui c'est céloui-là ? Oun normand qui est révénou chercher quelqué chosé au château ??? Et cetté bouteillé, faités passer, il paraît qué lé calva n'est pas lé mêmé dans chaqué villé...
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Signatoure ? Ma, jé né sé pas écrire !

Hmm, visiblement elle avait trouvé une nouvelle occupation.

Ah bah c'est qui celui là, tu t'es garder un otage pour t'occuper?
Et en plus tu lui donne du Calvados? Non mais on aura tout vu là.
Qu'il soit heureux s'il a juste un peu d'eau..

S'approchant de l'homme ligoter et lui mettant un petit coup de pied.

Regarde moi ça, y'a rien à en tirer, il est bien amocher. Tu va quand même pas le soigner non plus?
J'serais toi j'le mettrai dans une des geôles accrocher par les pieds.

Bon allez j'ai autre chose à faire moi, j'vais aller récupérer quelques tapisseries pour décorer ma chambre, ça va bien donné j'en suis sur.
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MacCord encaissa le coup de pied avec un gemissement. Avec deux cotes abimées, il ne pouvait en etre autrement.
Il lança un regard noir à l'Homme.

Essaie de ne pas te prendre les pieds dans tes tapisserie. J'ai pas... envie que tu te tues dans l'escalier et m'otes le plaisir de le faire quand j'aurai reccuperé...

MacCord regarda la femme.

Maintenant que vous connaissez mon nom, je peux avoir le votre ? J'ai une petite liste à memoriser...
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La donzelle recula brusquement pour ne pas se faire asperger quand Jason recracha le truc infâme qu'elle tentait de lui faire avaler. Son regard se porta sur les bottes de ses Compagnons, hum... Puis sur le prisonnier, qui gardait son air narquois malgré la situation qui était à son désavantage. Au moins, il pleurait pas comme une fillette.

- Eh ben mon cochon! C'est comme ça qu...

La phrase resta en suspend, Montecchio venait de se saisir de la bouteille, misère... Désirade agita la main en signe de protestation.

- Euh... Montecchio?... J'crois pas que ce soit une bonne idée, tu devr...

Mais voilà que Tugaluso intervint, de mauvaise humeur visiblement.

- Exactement, un otage! J'avais peur de m'ennuyer dans un si grand château... Doit bien y avoir une salle de torture quelque part, non?... Ça m'occupera.

Elle jeta un regard en coin au normand qui décidément avait une grande gueule...

- Dis, tu crois pas que tu devrais la mettre en sourdine un peu? T'es pas en position de force là, et puis lui... Désignant Tugaluso du menton... L'est beaucoup moins gentil que moi, beaucoup moins... Alors si tu veux pas finir entre quatre planches, tu sais ce qu'il te reste à faire.

Désirade fit une courte pause, réfléchissant à ce qu'elle allait faire de lui.

- Mon nom? Ah oui! Mon nom... Pour ta liste... Elle lui fit un sourire innocent et mentit... Ephésirade! C'est mon nom.

Elle chercha ensuite Montecchio du regard, manquerait plus qu'il se soit empoisonné avec le calva.
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