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[RP]Escarmouches Normandes

Elyass
[HRP: Vous l'aurez compris, ce sujet est relatif aux derniers évènements IG, et pourrait s'étendre sur les évènements à venir. Ce RP est ouvert aux deux camps. ]


Elyass - Escarmouche Normande 5 Octobre 1461



Sur les cimes lointaines se dessinait lentement l’aurore rosée, lueur naissante qui élargissait peu à peu son nid dans la plaine Normande. Une étrange odeur iodée, d’algues en décomposition lui parcourait les narines, quasi semblable à un ignoble arrière goût d’eau de mer. En plus de geler les membres jusqu'aux os, le vent du nord rameutait avec lui ces effluves infectes. Faisant le vide dans son esprit d’une grande inspiration, la main posée sur le pommeau de son épée, crochet du gauche rageur pour un insecte volatile inconnu lui tournant autour, il accéléra légèrement, emboitant, dans les flaques de boue, le pas de l’homme à capuche qui le devançait.

Ils avaient marché sur la route principale désertique une grande partie de la nuit, d’un pas sourd, de velours qui sous les bottes de plus d’une centaine de rôdeurs laissait à croire qu’un véritable ras de marée allait s’abattre sur Dieppe.

Ville côtière prospère et vivante, elle était le seul barrage qui les séparait de Rouen. Les armées de l’Alliance avaient fondu sur la Normandie comme des aigles en chasse, passé la frontière sans rencontrer de résistance pour se présenter aux portes de Dieppe. Il paraissait alors logique que les premiers défenseurs allaient s’y trouver.

Et ils étaient là, les fiers Normands, rangés, en bon ordre, resplendissants aux premiers rayons du soleil dans leurs armures limpides. Peut être deux ou trois fois moins nombreux. Elyass ressentit tout d’abord de la pitié pour eux, ces moutons qui n’ont rien demandé à personne, mal réveillés probablement, encore rond de la veille, qui ont juste eut le malheur de faire de Dieppe leur chez eux.


Mais quand les tambours commencèrent à retentir dans la plaine, à vibrer dans son abdomen, dans sa tête, dans ses bras ; quand les rangées de Fatum dégénèrent leurs armes dans un long bruit strident de métal, sans un mot pour beaucoup, prêt à s’abattre sur les Normands se tenant à cent mètres de leurs lames. Galvanisé par les tambours, une main crispée sur son épée, l’autre sur son bouclier, se remémorant les jours et les jours de détour sur son itinéraire que lui ont imposés les armées en Faucheuses en Normandie. Il ne ressentit alors plus aucune compassion, ni pitié, il s’agissait juste d’un obstacle qu’il fallait abattre pour Fatum, un obstacle qui l’avait mérité, dont la seule présence, aussi vaillante soit-elle, était une insulte.

Aucun des deux camps n’envoya d’émissaire ou se perdit dans quelques volées de flèches inutiles. L’accélération soutenue du rythme des tambours annonçait une charge imminente. On distingua tout d’abord une dizaine de cavaliers s’élancer des rangs de l’alliance dont l’un s’égosilla dans un cor sonnant l’assaut. Toute les forces d’invasion se lancèrent à grande foulées, ceux d’en face en firent de même, les deux blocs fonçaient l’un vers l’autre dans un vacarme assourdissant de cri, de grincements métalliques et de bottes pataugeant dans la bouillasse formée par les pluies de la veille.

Rapidement, les premiers cavaliers atteignirent les Normands, frôlant leur bloc comme des rapaces en rase-motte, ils éclaircirent, tailladèrent les flancs adverses dans des giclées rougeâtres avant de répéter une seconde fois le même processus. Un cavalier se fit désarçonné au passage par un vougier astucieux, genoux à terre, agrippé à son grand bouclier pour le quart enfoncé dans la boue, le cavalier s’écrasa de même que son destrier sur le flanc gauche des Normands. Alors, avec pertes et fracas, les deux armées se rencontrèrent dans une énorme détonation.


Elyass, fougueux, euphorique dans sa course vers la boucherie, se lança dans la mêlée d’une grande frappe de taille qui vint s’échouer sur un bouclier attentif, le fissurant de quelques centimètres, qui s’abaissa légèrement pour révéler une blonde, frêle, chétive dans sa simple chemise en tissu mais assez téméraire pour riposter ; elle le frappa de toute sa force, circulairement, un coup qui l’aurait probablement tailladé mortellement s’il n’avait pas esquivé à temps d'un large mouvement du bassin.

Et tandis que cette dernière parait à l’assaut d’un autre compagnon, Elyass encaissait les coups d’épée d’une nouvelle blonde contre son écu, elle frappait, elle frappait, de toute ses tripes, de toute sa hargne, forçant son adversaire à reculer, à lever sa garde d’avantage. N’attendant pas qu’elle se lasse, il se stoppa soudainement pour asséner un coup de bouclier fulgurant, transperçant la garde, éclatant littéralement le nez de la blonde légèrement plus en force que la précédente. Le nez dans le ruisseau, ou plutôt littéralement dans le torrent, elle peinait à reprendre ses esprits, titubant comme une ivrogne éméchée au milieu de la mêlée. Elyass lui asséna un nouveau coup, tranchant sa hanche dans le bruit détonant d’une lame qui se heurte à un os, elle s’écrasa dans un cri de douleur sur le sol boueux, déjà maculé de pourpre.


Les flancs Normands ne tardèrent pas à céder, entamés par la charge de cavalerie, acculés sous une nuée d'assaillants, les survivants allaient bientôt se retrouver encerclés. Rien n’entama leur détermination. Le jeune compagnon contra un nouveau coup d’épée, porté par un soldat qui ne faisait même pas 1m50, un véritable nabot semblable aux petits chiens teigneux qui aboient encore plus que leur congénères plus gros, comme complexés par leur vulnérabilité. Il frappait avec une détermination qui n’entachait en rien la concentration d’Elyass qui manqua d’une esquive de se faire taillader le genou. Il riposta d’un coup d’estoc qui força le nain à lâcher sa garde dans une esquive latérale risquée, profitant de l’occasion, Elyass l’envoya mordre le sol d’un coup le pied droit dans le thorax. Le temps d’un soupir, d’autres de Fatum prirent le relais, le piétinèrent probablement en éliminant les derniers défenseurs, désormais complètement encerclés.

Le temps avait paru intensément court, mais le soleil était déjà haut dans le ciel quand la victoire fut acquise. Elyass se tenait encore au milieu des corps, des pilleurs de cadavres, des cratères boueux sanguinolents et des implorations des blessés . La blondeur de ses cheveux n’était plus rien d’autre qu’un mélange de terre, de sang séché dans les racines, gouttant au bout des mèches, du nez tandis qu’il fixait le sol. Son souffle lui revenait peu à peu, Il se sentait poisseux. Non pas car il était maculé de pourpre de la tête aux pieds, mais parce qu’il avait prit part à un véritable massacre. Compte tenu du nombre de leurs opposants, les Normands savaient leur sort scellé avant même que la bataille ne commence. Et ils s’étaient battus vaillamment en nette infériorité numérique. Les corbeaux entamèrent leur concert. Pas grande gloire à quérir ici… il espéra dans un soupire, s’essuyant le front d’un revers de la main, que les finances allaient arranger ça.

On apprit plus tard qu’il restait une poche de résistance dans l’enceinte de la ville, Elyass ne prit pas part au dernier assaut, de même que la plupart des compagnons de l'Eldorado avec qui il avait marché. Il ne restait même pas une dizaine de défenseurs à ce qu’on disait, autant installer le camp et se préparer à un lendemain qui s’annonçait rude. Rouen était l’étape suivante.


Citation:
05/10/1461 04:08 : Vous avez engagé le combat contre Ptitjesus et une armée.
05/10/1461 04:08 : Vous avez frappé Nadege.. Ce coup l'a probablement tué.
05/10/1461 04:08 : Vous avez engagé le combat contre Nadege..
05/10/1461 04:08 : Vous avez engagé le combat contre une armée.
05/10/1461 04:07 : Vous avez engagé le combat contre Gabrielle_montoisy.
Jason_maccord
[Dieppe, campement IPM, le soir du 3 octobre]

Des jours d'attente. De bons moments passés, des blagues, des choppes. Les sourires restaient forcés, comme les rires trop fort. Toute l'armée savait ce qui attendait. Ils allaient etre nombreux en face. Bien plus que les forces normandes.
Et, enfin, les rires se turent devant le long serpent de feu qui approchait. Aux nombres de torche, ils etaient vraiment nombreux.
MacCord soupira.


Bon. Quand faut y aller...

Il se leva et fit battre le rasemblement.
Une fois les troupes en place, il leur sourit.


Vous etes prets à deguster ?
On ne les battra pas, c'est sûr. Mais, ça, on le savait depuis des jours.
On a fuit ? Non.
On va essayer de s'en faire un maximum ? Oui.
On va les empecher d'aller facilement à Rouen ? Oui.

On va leur faire voir ce que c'est d'etre normand. Pour avoir notre terre, faudra dejà avoir notre sang. Et ça ne se fera pas sans heurt.

Allez... En ligne. Former les rangs !


MacCord le savait. IPM sera detruite cette nuit. Mais si ça permettait à Normania de tenir encore et à Rouen de se preparer, alors IPM aura remplie son rôle.
_________________
Stronghold
Stronghold - Escarmouche Normande 5 Octobre 1461

L'armée se mit en branle après un long son de cor. Enfin... Enfin il quittait Bertincourt après 5 mois d'attente passive , après 5 mois à tenter quelques rapines et brigandages sans importance. Enfin il marchait épée au clair pour créer un ordre nouveau, celui où la prétendue superiorité de la noblesse et les vouvoiements serviles n'e seront plus qu'un mauvais souvenir. Il avait combattu pour bien des guerres mais aucune ne vaudrait celle là.. Pour la simple et bonne raison qu'il était désormais dans le bon camp.

Le Strong était changé: Sa longue carrière à l'ost du Languedoc et au sein de la baronnie d'Exat n'était plus qu'un mauvais souvenir. Désormais , il était libre. Libre de ne plus avoir à plier le genou...

Les tambours de guerre résonnaient dans la vallée. L'Alliance n'avait pas cherché à cacher sa présence.Plus d'une centaine de brigands, voyoux , libertins battant pavillon noir Fatum et rouge Eldorado s'avançaient devant Dieppe et la Normandie tant haie.

La Normandie des Laissez Passer , la Normandie faucheuse de voyageurs. La si fidèle servante du Roi Curé et de ses partisans. Le sang allait couler.

Le Strong se rangea avec ses compagnons en première ligne. Il adressa un salut discret aux amis proches et echangea une franche poignée de main avec ses voisins. Qui sait ceux qui seront encore debout au matin songea t'il..

Ensuite le Silence.. Quelques minutes longues comme des heures durant lesquelles les armées se font face sans bruit.

Puis un choc sourd , que le Strongh identifia d'abord au battement de son coeur avant de se rendre compte qu'il s’agissait du signal de l'attaque. Une lourde clameur s'éleva des rangs rouge et noir tandis qu'il s'élançait vers l'ennemi. Les Normands chargèrent aussi dans la direction des assaillants.

Premier choc. Une jeune femme blonde se dressa devant lui. Porté par l'ardeur de la bataille, Stronghold ne réfléchit même pas. Il enfonca sa lance dans le ventre de son adversaire avant de lui donner un solide coup de bouclier! La fille s'effondra sans vie ou tout du moins en très piteux état. Faut dire que le vétéran n'y a spa été de main morte. Il songea alors que ses 4 ans passés à l'armée du Languedoc avaient au moins eu le mérite de le former au combat.

Il dégaina son épée et poussant un cri de rage se jeta sur un autre adversaire. Un homme cette fois. Les coups s'échangèrent durant de longues minutes; L'homme lui donnait du fil a retordre et l'Occitan commençait à fatiguer;Un peu agacé , il donna un vigoureux coup de botte dans les parties intimes de son ennemi. Celui-ci tomba à genoux et Stronghold l'acheva prestement sans le moindre remord.

Autour de lui les derniers normands se dispersaient.Le Strong se lança alors a la poursuite de l'un deux et lui donna un coup d’épée. Celle-ci se brisa sec sur la cuirasse du chevalier qui continua tranquillement sa course.

Poussant un juron, Stronghold se redirigea vers les rangs de l'Alliance et de l'Eldorado. L'armée normande avait été réduite en charpie...Il brandit alors son monceau d'épée et lança un


Vive l'Alliance! Vive l'Eldorado! Mort aux chiens normands!

Citation:
05/10/1461 04:08 : Votre arme a été détruite.
05/10/1461 04:08 : Vous avez frappé Ptitjesus. Ce coup l'a probablement tué.
05/10/1461 04:08 : Vous avez frappé Jamie68. Ce coup l'a probablement tué.
05/10/1461 04:08 : Vous avez engagé le combat contre Ptitjesus et une armée.
05/10/1461 04:08 : Vous avez engagé le combat contre une armée.
05/10/1461 04:07 : Vous avez engagé le combat contre Gabrielle_montoisy.
Anna_clara
[Château de Rouen, le 5 octobre 1461, Saturday night fever]

Nous avions été prévenus, par les nouvelles en cascades qui arrivaient du front Dieppois. Y'avait plus qu'à attendre.
Sur les remparts de la capitale, la dernière armée Normande encore debout guettait l'arrivée de la horde de brigands qui avait déjà déferlé sur Dieppe, soufflant avec elle un vent de terreur et de mort. On ne comptait plus les braves tombés sous leur lames barbares. Les tentes blanches devaient en voir, de nos frères meurtris et même... Je frissonnai.

La main sur le pommeau de mon épée, armée jusqu'aux dents, mon regard fixait l'unique porte de la ville avec une sorte de fièvre résignée. Il fallait être fou ou inconscient pour ne pas avoir peur, et je n'étais ni l'une ni l'autre.

Organisés, expérimentés, nombreux... telles étaient composées ces armées de vandales qui allaient envahir Rouen. Nous... on avait fait nos comptes...

Ca va être sport, hein...?

Je souris à Davy, tendue. Mon regard chercha dans le sien non pas de quoi se rassurer, mais bien le courage qu'il allait falloir rassembler pour faire ce qu'on devait. Jusqu'au bout.
Une armée restante. Des villageois, tous volontaires, dont certains, encore faibles qui s'étaient équipés de fourches, pioches, bâtons... Et même un voyageur... Rencontré deux jours avant à Fécamp et qui avait par son attitude, déclenché disons... une certaine hostilité... Et pourtant... pourtant il était là. Avec nous. Rien ne l'y obligeait. J'essayais de penser à chacun. Cela me donnait autant de raisons de me battre.


"Essaie de rester près de moi, Nanna". C'est ça, qu'il m'a répondu.

J'ai soufflé un "oui" étranglé, en hochant la tête. Moi qui avais toujours eu peur de me péter un ongle ou de défaire une mèche de mon chignon, j'allais certainement être servie. Mes noisettes et amandes revinrent se promener dans l'enceinte de cette Cité que je connaissais si bien, que je chérissais tant. Chaque ruelle, chaque échoppe, la moindre fontaine... le parc... les maisons de mes amis, de ceux qui vivaient paisiblement ici depuis toujours... tout me parlait et me hurlait qu'il voulait vivre. Simplement vivre.

Davy reposa sa plume. Il avait terminé de rédiger l'annonce Ducale préparant les Normands à notre inéluctable défaite. Fini de faire vider les coffres de la mairie et du château. Tout planquer. En espérant que ces bouffons, crevant la dalle, désargentés, finissent par quitter les lieux, lassés. Je frissonnai en pensant à leur probable prochaine destination, quand ils en auraient fini avec nous.

Allez, viens. Faut qu'on dorme, maintenant. Curieusement, sa voix était douce, très calme. Pas comme d'habitude, à railler mes tartes ou Dieu sait quoi, à chercher le mot pour rire dans les habituelles joutes verbales qui faisaient nos délices.

Oui, tu as raison. On ne peut rien faire de plus, de toutes façons...

Je le fixai sans pavenir à bouger. Des visions d'horreur plein la tête, avant d'articuler péniblement :

Tu f'ras attention à toi, hein, Messire des Monts et Merveilles...?

Les yeux pleins de larmes. Loin, si loin, la douceur Rouennaise...

[Premières lueurs de l'aube]

Les voilà, les voilà !!!

Les guetteurs avaient donné l'alerte. J'ouvris les yeux, courbaturée de partout, me redressai, la tête embrumée. Près de moi... Davy...

Voix off sidérée : Davy...????
Moi : Heu... Vi...c'est ce que j'ai dit...
Voix off paniquée : Bordel Anna, qu'est ce que tu fous ici ?!!!
Moi : Heu... je... Je ne sais pas...

A nous observer, encore habillés, en armes, on avait dû s'endormir là, à moitié assis sur le lit de repos de son bureau. A moitié allongés aussi, visiblement.
Je l'observai sans un mot. Lui aussi. Je m'éclaircis la voix :

Aheum... Je crois que c'est l'heure, Ô mon Duc... Ils ont dû entrer dans la ville...
Squall91
[Dieppe, campement IPM, le soir du 3 octobre]

On était persuader que se soir la, l'armée Fatum et l'Eldorado allez attaquer d'une manière ou d'une autre... sur les rempart tout était calme... jusqu’au au moment...

Garde : FLECHES EN VUE !!!!

Sa y es, l'attaque commençais ! Squall descendit des remparts et regarda Jason et les autres. Fallait tout d'abord protéger les femme et les enfants puis ensuite botter le culs des bandits... !

Pendant l'attaque, Squall tua deux bandits et au moment ou il croyez protéger une Normande.. elle pris son épée pour lui planter son épée dans le bras. Squall s'agenouilla et lui planta son épée dans la cuisse. La nuit était longue très longue.... même si il était plus nombreux que nous ce soir la, on les a quand même mit en déroute.

Au final, quand tout ces terminer...


Code:
Vous avez frappé Samuel13. Vous l'avez grièvement blessé.
Vous avez frappé Wazengard. Ce coup l'a probablement tué.
Floralyse vous a frappé Vous avez été sérieusement blessé.


On a perdu cette guerre mais la prochaine fois on les loupera pas cet infâmes brigands !
_________________
Tituspullo
Titus en avait parcouru des lieux depuis un moment. Dans quel but? Seul le Très Haut le savait. Tantôt vagabondant, tantôt voulant devenir paysan, tantôt commerçant ou ... mercenaire. Il n'avait pas de but, à part gagner son pain quotidien. Autant que faire se peut, il essayait de gagner sa vie honnêtement, privilégiant la mine aux mains basses sur les bourses des bourgeois bougonnant.

Et puis, il s'était lié d'amitiés avec quelques personnes. Des brigands, pour le commun de mortel, mais pour lui, c'était surtout des amis, une famille, des joyeux lurons. Alors peu importaient les motivations des chefs, quand on lui demanda de se joindre à l'armée, il le fit pour l'honneur, l'amitié, et pour veiller sur ses amis. En particulier les plus jeunes, à qui il comptait bien montrer que son expérience lui permettrait de tuer plus d'ennemis qu'eux.


Y'a pas... Faut qu'l'moment v'nu, vous pensiez qu'à survivre. Quand la bataille commence, mettez-vous dans l'crâne qu'vous avez d'jà tout perdu! Sentez la colère affluer. Laisser la vous envahir. Et faites un carnage en la laissant exploser.

Et puis ils avaient marché sur Dieppe avec les conseils du vieux "sage" qu'il essayait de se donner. C'était p'tet pour impressionner les filles qu'il faisait le gros dur, allez savoir... Mais une fois à Dieppe, il ne lésina pas et mit du coeur à l'ouvrage. Trois victimes, rien que ça!

Citation:
04/10/1461 04:08 : Vous avez frappé Perrinne. Ce coup l'a probablement tué.
04/10/1461 04:07 : Vous avez frappé Polypemon. Ce coup l'a probablement tué.
04/10/1461 04:07 : Vous avez frappé Polypemon. Vous l'avez grièvement blessé.
04/10/1461 04:07 : Vous avez engagé le combat contre Polypemon.
04/10/1461 04:07 : Votre arme a été détruite.
04/10/1461 04:07 : Vous avez frappé Arnbjorn. Ce coup l'a probablement tué.
04/10/1461 04:07 : Vous avez frappé Arnbjorn. Ce coup l'a probablement tué.
04/10/1461 04:07 : Vous avez engagé le combat contre Arnbjorn.


Le lendemain, Dieppe allait tomber, et Titus refit une victime durant l'assaut.

Citation:
05/10/1461 04:08 : Vous avez frappé Sylvana. Ce coup l'a probablement tué.
05/10/1461 04:08 : Vous avez frappé Sylvana. Vous l'avez grièvement blessé.


Et puis ils marchèrent sur Rouen, retrouvés par la seconde armée de leur groupe. Là encore, la nuit fut mouvementée, et Titus fit une cinquième victime.

Citation:
06/10/1461 04:10 : Vous avez frappé Johane. Ce coup l'a probablement tué.
06/10/1461 04:10 : Vous avez engagé le combat contre Johane.


Et ils rentrèrent enfin dans la capitale Normande. Il retrouva notamment son jeune ami, avec qui il avait parié que celui qui faisait le moins de victimes payait un coup à l'autre.

Et Sil! J'en suis à 5 victimes, et toi? Ce soir on r'met ça à c'qu'il parait. Reste pas loin de moi, ça pourrait être serré. Et... J'me fais vieux, si j'suis un peu rouillé, j'préfère t'avoir à mes côtés!

Railleur le Titus, mais il savait reconnaitre ses faiblesses. C'est sûrement pour ça qu'il était encore en vie. Et alors que la nuit tombait, notre vieux gaillard s'apprêtait à en découdre pour le quatrième soir consécutif. Un peu avant que le grand spectacle ne commence, il alla retrouver sa cheftaine dans leur repère, et lui demanda :

Prête pour ce soir? J'veux pas qu'tu loupes le spectacle hein! Ces Normands t'ont frappés fort lorsqu'on faisait que passer... J'espère bien qu'on te vengera ce soir!
Montecchio
[Quelque part en Normandie, le soir du 4 octobre]

Pensées...

Il pleut. Il fait froid. Il fait nuit en plus ! Et l'autre normand, là, qui a déjà reçu au moins dix coups d'épées et qui se relève encore... Vraiment, la Normandie, y a pas d'quoi en faire un fromage ! Une chanson à la rigueur, si je viens la revoir comme on retrouve une femme si peu aimée...

Bon allez, je ne vais pas laisser mes compagnons dans la bouse, entourés de toutes ces vaches beuglantes et sanglantes, après tout maintenant j'ai une épée, il faut bien que je m'en serve... Dans quel sens déjà ? Aille ! Ah oui, par le pommeau... Il me faut un truc pour m'en souvenir... Normandie... Pomme... Pommeau... Et voilà !

- Hé les amis, me voilà !

Ca fait du bien de crier un peu, ça réchauffe... Ah mais lâche-moi le pied toi, tu vois bien que tu es déjà blessé, alors attends les secours en silence ou agonise dans ton coin ! Tiens, prends ça !
Citation:
Vous avez frappé Polypemon. Ce coup l'a probablement tué.

C'est barbare de tuer ainsi, je vois bien qu'il résiste et qu'il souffre... Faut que j'arrête avec cette épée, allez, au fourreau !

Le frêle jeune homme rangea son arme et se pencha sur le corps encore quelque peu vivant de l'homme. D'un premier geste calme et mécanique, il sortit un couteau à lame arrondie, et d'un second geste précis il lui trancha la gorge et lui tourna la tête, lui ôtant la vie en quelques secondes, marmonnant quelques mots dans une autre langue que celle d'ici, versant une larme qu'il essuya de sa paume serrant la poignée nacrée.

Tuer, ce n'est pas jouer. Ca s'apprend. Ca se prouve. Ca s'éprouve. Il faut mettre un terme à ces vies à moitié mortes.

Il s'élança alors au cœur de la bataille, retrouvant les mouvements si durement appris, à coups de bâtons, de griffes, de brûlures, évita les corps encore debout pour se précipiter sur ceux qui chancelaient ou pliaient sous le poids des coups.


Une femme, là, la nuque nue... Un homme, plus loin, rate découverte... Tue !
Citation:
Vous avez frappé Milana. Ce coup l'a probablement tué.
Vous avez frappé Arnbjorn. Ce coup l'a probablement tué.
Le temps d'essuyer sa lame et de fermer les paupières des deux victimes, un bruit sourd se fit entendre. Des pas en rythme. Une armée.

Ne reste pas seul et à terre, suis-les !

La course aveugle, au bruit, le mena derrière une dune où le combat s'était déjà engagé très violemment. Une respiration et ce fut l'oubli de soi. Tout n'était que coups à éviter, ripostes à donner, et toujours, toujours, se placer, se replacer, se déplacer. Danser en évitant la chute. Se protéger jusqu'à la faille. Et elle vint...
Citation:
Vous avez frappé Optat. Ce coup l'a probablement tué.

Les cris qui s'élevèrent ensuite annoncèrent la fin des combats. L'odeur du sang impropre le saisit à la gorge, et cette fois-ci il ne put s'en dégager. Le jeune homme se retourna prestement et dégobilla au pied d'un cadavre au crâne sauvagement défoncé.
- Pardon... Je vous aurais bien tué moi-même si j'avais pu... Une prochaine fois peut-être...
_________________
Signatoure ? Ma, jé né sé pas écrire !
Swan
    [Quelque part, elle ne sait où en Normandie]



Plutôt grognon la rouquine, surtout depuis qu'elle avait laissé son « poisson/escargot » derrière elle. Encore plus grognon parce que ses hormones de femmes enceinte n'arrangeaient rien non plus et c'était peu de le dire. C'était son paternel chéri qui en faisait le plus souvent les frais ses derniers temps !

Elle n'était pas super ravi non plus d'avoir retrouvé Tonic. Elle avait toujours une dent contre lui et n'avait toujours pas digéré sa « plaisanterie » sur les rousses à mettre au bûcher ! Rancunière la rousse ? Non si peu ! Mais il n'était pas le seul dans ce cas, Santi était mis dans le même sac ! On ne plaisantait pas avec sa couleur de cheveux !

Elle râlait à chaque fois que Tonic répétait ce que disait son père. Comme s'il la prenait pour une idiote qui ne comprenait pas ce qu'on lui demandait ! Il se foutait d'elle boudiou ! Rester calme, surtout rester calme, elle ne devait pas s'énerver plus qu'elle ne l'était déjà ! Ordre avait été donné ils allaient attaquer !

La rousse regardait ça un peu en retrait. Participer oui, mais pas au point de mettre la vie de son enfant en jeu ! Pas folle non plus la rousse ! C'est qu'elle y tenait à ce mioche !

Elle regarda son père qui était fin près. Elle aussi bien entendu !


P'pa ! J'te suis hein ! T'comprendras pourquoi c'te fois j'passe pô d'vant tête baissée !

Elle l'avait donc suivi et jouant son rôle de protecteur de pondeuse, elle n'avait pas eu à trop se servir de son épée alors que les cris et l'odeur du sang commençait à s'élever dans l'air ...

Citation:
05/10/1461 04:08 : Vous avez frappé Sylvana. Ce coup l'a probablement tué.
05/10/1461 04:08 : Vous avez engagé le combat contre Ptitjesus et une armée.
05/10/1461 04:08 : Vous avez frappé Nadege.. Ce coup l'a probablement tué.
05/10/1461 04:08 : Vous avez engagé le combat contre Nadege..
05/10/1461 04:08 : Vous avez engagé le combat contre une armée.
05/10/1461 04:07 : Vous avez frappé Gabrielle_montoisy. Ce coup l'a probablement tué.
05/10/1461 04:07 : Vous avez engagé le combat contre Gabrielle_montoisy.


Etrangement, ses attaquants étaient déjà bien amochés et elle n’avait qu’à finir le travail. Elle n’avait même pas été blessé, pas même une petite égratignure et ce n’était pas pour lui déplaire. Son père lui mâchait bien le travail …
_________________
Desirade
[Nuits du 4 et 5 octobre, aux portes de Dieppe.]

Après une longue marche dans la cambrousse, en cadence, les Compagnons arrivèrent aux portes de Dieppe où ils étaient attendu de pied ferme. La brunette avait passé le plus clair de son temps à regarder la lune, on ne précisera pas laquelle... La nuit promettait d'être agitée, très agitée. Elle prit une grande inspiration et allait ouvrir la bouche pour parler quand soudain! Surgie de nulle part, une femme... Désirade eut un petit sursaut de surprise et réagit illico presto en lui assénant un coup de bouclier pour l'assommer, histoire de s'échauffer, la pauvre était tombée comme une mouche...

Citation:
04/10/1461 04:07 : Vous avez frappé Milana. Vous l'avez grièvement blessé.


Mais malheureusement...

Rhaaa!!! Je me suis cassée un ongle!!! Ça m'énerve!!! En plus ça fait mal...

Oh oui, ça la mettait très en colère! Et quand elle est en colère, elle ne répond plus de rien. C'est à ce moment fatidique qu'un type choisit d’apparaître sous ses yeux, l'air hostile. La jeune femme dégaina son épée et battit l'air "flap flap"...


Citation:
04/10/1461 04:07 : Vous avez frappé Polypemon. Ce coup l'a probablement tué.


C'est pas le moment de me chercher mon coco!... J'suis pas d'hum...

Pas le temps de finir sa phrase qu'un troupeau se dirigeait vers eux, la donzelle ouvrit grand les mirettes et s'écria:

Oh la vache... Les gars, on fonce dans le tas!

Elle prit un grand barbu d'assaut et poussa son fameux cri de combat trop effrayant en le frappant de son épée:

Graou!!... Comment ça, ça fait pas peur? Pfff...


Citation:
04/10/1461 04:08 : Vous avez frappé Maitredarck. Ce coup l'a probablement tué.


Bon, le bonhomme était peut-être déjà en piteux état avant qu'elle se jette sur lui... Mais quand même! Puis pas moyen de reprendre tranquillement son souffle, encore une femme sur le dos... Elle semblait déjà avoir pris des coups, ce n'était pas difficile de la mettre à terre. Deux trois torgnoles et cette dernière vacilla...

Citation:
04/10/1461 04:08 : Vous avez frappé Leello. Vous l'avez sérieusement blessé.


La bataille pris fin aux premières lueurs du jour. Du sang avait été versé. Beaucoup de sang... Et bon sang, elle avait horreur de ça! Ils n'avaient pas réussi à entrer en ville, pour l'instant... Le reste de la journée fut calme, ils avaient monté leur campement dans la pampa en attendant que les autres Compagnons les rejoignent pour une nouvelle nuit sanglante.

Citation:
05/10/1461 04:08 : Vous avez frappé Moimoi. Ce coup l'a probablement tué.
05/10/1461 04:08 : Vous avez frappé Pamounette. Ce coup l'a probablement tué.
05/10/1461 04:08 : Vous avez frappé Sylvana. Ce coup l'a probablement tué.


Oui, elle était encore énervée de la veille... Son ongle cassé, tout ça... Dernière ligne droite avant Rouen, qui se fit dans le calme. Juste une blonde inconsciente qui se trouvait là, pas de quoi fouetter un chat.


[Le 6 octobre au soir, à Rouen]


Titus vint la rejoindre sous sa tente. Désirade se tourna vers lui et lui offrit un sourire pour cacher sa nervosité.

Prête pour ce soir? J'veux pas qu'tu loupes le spectacle hein! Ces Normands t'ont frappés fort lorsqu'on faisait que passer... J'espère bien qu'on te vengera ce soir! Lui dit-il.

Un petit rictus vint remplacer son sourire lorsqu’il évoqua l'attaque qu'ils avaient subi quelques semaines plus tôt, alors qu'ils essayaient de traverser le duché sans faire de grabuge. Et après ça, c'est eux qu'on traite de barbares? Laissez moi rire... Mais vengeance était faite, l'armée qui les avait prit d'assaut était à présent réduite en miette et la blonde à sa tête avait pris sa raclée. Voilà de quoi mettre en joie la brunette.

Je suis prête, pas de risque que je loupe quoique ce soit, je compte bien être aux premières loges...

Elle rangea son épée dans son fourreau et tapota le pommeau.

Viens... Il est l'heure...

Un petit tour en ville avant la bataille pour se détendre, regarder les villageois fanfaronner... Que c'était distrayant! Ils ne fanfaronneront pas longtemps.

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Ignace.
Quelque part en Normandie, dans l'armée de L'Eldorado

Ça y est, cette fois, les vacances étaient bel et bien terminées pour la troupe du Pique Pocket.
Fini de se faire dorer les miches sous le soleil hispanique, et le grignotage des tapas.
The Pique Pocket reprenait enfin du service, et ça allait chier des armoires normandes.Oui ça demande une sacrée gymnastique et une forte confiance en son fondement.

Les forces de l'Alliance Fatum et de l'Eldorado faisait face à quelques armées, et la confiance régnait au sein des différents effectifs.

Le Pique Pocket était regroupé au milieu des forces impies.
L'As regardait tour a tour, sa petite princesse, son enragée de rouquine, et sa tatoueuse aux miches aguicheuses, tout en se vidant une bouteille de génépis genevois.

Il aimait être entouré de sa petite famille. C'était son soleil à lui de les voir heureux, de les entendre rire et s'amuser.
Alors oui, que penser d'un père qui autorise à sa fille de quatre ans et des poussières à participer à une guerre ? Certains bien pensants le traiteraient volontiers de père indigne, de fou, d'inconscient.
Mais pour lui c'était juste autoriser à sa fille de venir s'amuser avec les grands, fallait voir la bouille triste de sa fille quand il lui avait demandé de rester à la roulotte durant la dernière guerre genevoise. Et tout le monde savait que si y avait un truc important pour notre salo.pard, c'était de voir ses filles rayonnantes de joie.
Puis la gamine avait déjà un sacré CV. Tournoi de Genève, chasse des armées francs comtoises, plusieurs brigandages et prises de mairies. Bref la petite savait ce qu'elle faisait, et son père lui avait donné comme seul consigne de ne pas s'éloigner de lui.
Et le premier qui oserai lever la main sur sa princesse, ou les deux femmes enceintes qui formaient la petite troupe, devrait apprendre à vivre sans tête, car elle finirait plantée au bout d'une pique.


P'pa ! J'te suis hein ! T'comprendras pourquoi c'te fois j'passe pô d'vant tête baissée !

Ouais, et t'as bien intérêt, car si il arrive un truc au mollusque qui t’arrondit le ventre. Je te savate le cul jusqu'à ce que les hémorroïdes te remonte dans la gorge !

Message diplomatique, indirectement lancé aussi à l'attente d'Ob'. Parce que bon, faut pas déconner non plus.

Les combats furent brutaux … Surtout pour ceux d'en face.
Rhaaaa !! La joie de faire à nouveau couler le sang, d'entendre les cris de souffrances des blessés agonisants. Ça n'a pas de prix


Citation:
05/10/1461 04:08 : Vous avez frappé Jamie68. Ce coup l'a probablement tué.
05/10/1461 04:08 : Vous avez frappé Jamie68. Ce coup l'a probablement tué.
05/10/1461 04:08 : Vous avez engagé le combat contre Ptitjesus et une armée.
05/10/1461 04:08 : Vous avez frappé Nadege.. Ce coup l'a probablement tué.
05/10/1461 04:08 : Vous avez engagé le combat contre Nadege..
05/10/1461 04:08 : Vous avez frappé Jobas. Ce coup l'a probablement tué.
05/10/1461 04:08 : Vous avez frappé Akkar. Ce coup ne l'a pas blessé.
05/10/1461 04:08 : Vous avez engagé le combat contre une armée.
05/10/1461 04:07 : Vous avez engagé le combat contre Gabrielle_montoisy.

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Catyline
Elle avait rejoint ses compagnons, elle pris la route avec eux. Après avoir traversé les chemins, avec seulement la lune pour lueur. Ils arrivèrent tous aux portes de Rouen.

Les miliciens étaient aux aguets, ainsi que l'armée, en voyant une blonde arriver, Caty prit possession de son épée, et commença le combat avec cette femme.


Citation:
05/10/1461 04:07 : Vous avez engagé le combat contre Gabrielle_montoisy.


Elle repoussa son ennemie et et la laissa sur le côté pour combattre avec l'armée qui arrivait en sa direction.

Citation:
05/10/1461 04:08 : Vous avez engagé le combat contre une armée.


Ils étaient, nombreux, elle était seule, profitant d'une diversion, elle se faufila derrière l'armée et se trouva nez à nez avec une brune, alors elle ne pris pas le temps de réfléchir et brandit son épée, qui transperça la brunette.

Citation:
05/10/1461 04:08 : Vous avez frappé Pamounette. Ce coup l'a probablement tué.


Elle se retourne et fait face à l'armée, qui s'éparpille, puis elle se retourne face au brun, qu'elle blesse.

Citation:
05/10/1461 04:08 : Vous avez engagé le combat contre Ptitjesus et une armée.


Elle n'eut pas le temps de se reprendre, qu'elle engagea de nouveau le combat contre une blondinette, un coup qui la blesse, puis un second qui l'achève.

Citation:
05/10/1461 04:08 : Vous avez frappé Jamie68. Ce coup l'a probablement tué.
05/10/1461 04:08 : Vous avez frappé Jamie68. Ce coup l'a probablement tué.


Une fois qu'elle retire son épée du corps de la blondinette, le brun revint à la charge, alors sans aucune hésitation, elle le transperce de sa lame.

Citation:
05/10/1461 04:08 : Vous avez frappé Ptitjesus. Ce coup l'a probablement tué.


Elle regarda devant elle, puis continua sa route.
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_la_fauve
Dans la nuit du 4 au 5 Octobre...

La jeune femme marchait en silence depuis longtemps. Pourtant des lieues dans sa vie avaient défilés par dizaines. Entre les guerres et les voyages pour le plaisir, elle en avait usé des semelles! Mais ces dernières lieues étaient sans doutes les plus longues qu'elle n'eut jamais connues. Elle brûlait de l'intérieur.
Pourtant rien dans sa silhouette filiforme ne laissait transparaître cette force qu'elle contenait. Pour le moment... Car bientôt, oui très bientôt elle pourrait enfin laisser s'exprimer cette colère, ce feu intérieur qui l'animait. Et quand le bientôt se résuma à quelques minutes, une vague violente s'engouffra au beau milieu de ses entrailles.
De la peur? Pas une once. De l'impatience? Oh que oui!

Son regard vînt courir sur ses compagnons, certains étaient devenus des amis. Elle posa ses émeraudes sur ceux et celles qu'elle connaissait le mieux. S'attardant quelques secondes sur leurs visages. Sondant leurs émotions, si il tant est qu'ils en laissaient transparaître.
Ils étaient très nombreux. Et les voir ainsi groupés, unis, soudés, l'apaisa quelques instants. Pour une fois dans sa vie elle se sentait dans un tout. La ténébreuse ne vivait plus uniquement pour elle. La noiraude était devenue Fatum et rien d'autre ne comptait.

Quand les tambours commencèrent leurs martèlement macabre un long frisson remonta le long de son échine pour venir courir sur ses bras jusqu'à s'en donner la chair de poule. Il était l'heure. Pour cette bataille, son arc resterait sur le côté, le corps à corps et les lourdes épées seront mieux appropriés pour ceux qui ont les épaules assez larges, les bras assez musclés.
Sa silhouette lui permettra de se glisser où peu d'hommes pourront passer. Alors elle compte juste sauver les miches de ceux qui ne verraient pas l'ennemi se glisser dans leur dos. Son lancé de poignard sera suffisant pour viser juste une épaule au cas où un bras voudrait s’abattre sur l'un des siens.

Ses iris vertes se dirigent donc vers le camp adverse. Ses fins doigts s'enroulèrent autour de ses deux poignards et sans avoir à consulter les autres, ils avancèrent ensemble, d'abord lentement. Puis le pas s'accélèra quand les premiers cris vînrent fendre le silence nocturne. Vivace, elle esquiva les coups. Son regard allait et vennait, attentif, quand une épée se lèva sur un visage connu, sans réfléchir elle lança sa première arme et fît mouche. Le visage se tordît de douleur juste assez de temps pour que son compagnon d'arme voit le coup venir et l'esquive.

Citation:
05/10/1461 04:08 : Vous avez engagé le combat contre Ptitjesus et une armée.
05/10/1461 04:08 : Vous avez engagé le combat contre une armée.
05/10/1461 04:07 : Vous avez engagé le combat contre Gabrielle_montoisy.


La nuit se poursuivit sur le même ton jusqu'au petit jour... Elle s'en retourna au campement le front humide, sa longue tresse ébène ébouriffée, les yeux cernés. Il lui fallait dormir, car le but n'était pas encore atteint... La nuit suivante serait tout aussi mouvementée... Mais elle était satisfaite, fière de voir les siens et ses alliés toujours debout.

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Julien..
Des mois qu'il attendait, plus ou moins patiemment. Ce n'était d'ailleurs pas son point fort, la patience. Ce qui lui valait régulièrement des moments turbulents, dans lesquels il était d'humeur carrément massacrante.

Bien sûr, il s'occupait comme il pouvait, obligé de se coltiner un village qu'il n'aimait particulièrement pas. Alors, il passait ses journées, et parfois ses nuits, au bordel du coin. Très vite, il devint l'exclusivité de la doyenne du lieu, une mère maquerelle aux formes généreusement enrobées. Ce fut d'ailleurs son seul regret, lorsqu'on lui annonça qu'enfin, ça allait bouger : il allait devoir lui dire au revoir, et probablement adieu.

Bref, quelques jours plus tard, le voici sur le chemin du départ, en compagnie des autres compagnons Fatum et Eldorado. Trépignant d'impatience désormais impossible à contenir, on pouvait sans nul doute dire que sa lance fut parmi une des premières arrivées.


[Dans la nuit du 4 au 5 octobre, à Dieppe]

Voilà, c'était le jour J. Ou plutôt la nuit N, comme dirait l'autre. Finalement, après un longue période d'inactivité totale, il allait enfin reprendre du service, faire couler le sang de l'ennemi. Un dernier conseil aux soldats de sa lance, une petite attention bienveillante qu'il n'avait que dans ces moments-là. Le signe indiscutable que la bataille allait débuter.

À l'attaaaa.......

- Juuulien !! Youhouuu... !

S'arrêtant net dans son élan, il fit volte-face et n'en crut pas ses yeux : elle, ici.

Henriette ?! 'Tain, t'fiches quoi ici ma grosse ?

Elle n'eût pas même le temps de répondre, car déjà l'ennemi était là. S'il n'était sa rapidité de réaction, Henriette aurait été transpercée sur-le-champ, et lui avec. Les choses sérieuses commençaient, et ça allait chier. Il lui gueula :

Planque-toi, j'm'occuperai de toi au matin !

Puis il se jeta corps et âme dans l'affrontement. Le premier qu'il croisa n'étant autre qu'une femme, celle qui venait tout juste de manquer leur planter son épée. Il se vengea en enfonçant la sienne le plus loin possible, remuant les entrailles. Par pur plaisir sadique.

Citation:
05/10/1461 04:08 : Vous avez frappé Jamie68. Ce coup l'a probablement tué.


Enfin, la délivrance ! Il avait attendu ce moment depuis tellement longtemps. Grisé par cette sensation nouvellement retrouvée, il continua sur sa lancée :

Citation:
05/10/1461 04:08 : Vous avez frappé Sylvana. Ce coup l'a probablement tué.


Puis, il marqua une pause. Regardant tout autour de lui, il constata une chose : debout, ne restaient que les valeureux guerriers Fatum et Eldorado. À terre, morts ou enfuis, les normands. Le jour allait déjà bientôt arriver, il fallait maintenant faire le compte. Pour sa part, il lui manquait trois hommes. Sérieusement blessés, ils avaient été ramenés en Artois pour se faire soigner. Serrant les poings sur son épée et son bouclier, il murmura :

Vous serez vengés... tous. Vous avez ma parole.

Finalement, il rejoignit le campement, où les autres étaient déjà en train de fêter la première victoire de cette campagne qui ne faisait que débuter.
Lena.
Ben ça y est, elle était complètement grande. La preuve, même Tonic lui parlait comme à une grande fille en lui chuchotant le programme de la journée

Elle pourrait désormais les suivre partout, du moins c'est ce qu'elle déduisait de cette permission à participer aux drôles jeux et elle allait pas s'en priver.
Grand sourire à sa rouquine de grande sœur du genre, t'as vu, z'ont intérêt à se planquer ceux d'en face, les de pique sont de sortie.

La petiote se redressait , toute fière d'une épée qui allait enfin servir.
Z'allez peut être trouvé bizarre que cette gamine se trouve bientôt sans trop d'état d'âme au milieu d'un champ de bataille.
Ben pour elle la vie était simple et sa logique d'enfant tournait en boucle dans sa petite tête.


Il y a les zentils, c'est à dire papa et la famille et les zamis de papa, les zamis de la famille et même les zamis des zamis de la famille.
Pi de l'autre coté, pas de pot pour eux, les messants, les pas beaux, les zens embêtants et pas marrants et y z'avaient pas intérêt à faire du mal à un papa qu'elle devait protézer.


Déja elle n'était pas de très bon poil la grenouille. Des mois qu'elle se baladait pieds nus avec un sentiment de totale liberté et voilà que son paternel lui avait dit hier de remettre ses bottes sous prétexte qu'il pleuvait.

Pays de sauvazes, pas étonnant qu'ils sont pas marrants les normands s'il pleut tout le temps.

Bon, vu le ton employé par leur père quand il s'était adressé à sa sœur, la grenouille avait compris que c'était pas le moment de faire un brin de tourisme en solitaire et puis c'était rassurant de rester près d'eux parce que, sa famille à elle, s'était plutôt du genre un pour tous, tous pour un !

Nouveau sourire en direction d'Ober et de son père

A l'attaqueeeeeeeeeeeeee

Ben vi le sang De Pique c'est pas du sang de mauviette.

Citation:
05/10/1461 04:08 : Vous avez frappé Ptitjesus. Ce coup l'a probablement tué.
05/10/1461 04:08 : Vous avez frappé Ptitjesus. Ce coup l'a probablement tué.
05/10/1461 04:08 : Vous avez frappé Ptitjesus. Ce coup l'a probablement tué.
05/10/1461 04:08 : Vous avez frappé Jamie68. Vous l'avez grièvement blessé.
05/10/1461 04:08 : Vous avez engagé le combat contre Ptitjesus et une armée.
05/10/1461 04:08 : Vous avez engagé le combat contre Nadege..
05/10/1461 04:08 : Vous avez frappé Pamounette. Ce coup l'a probablement tué.
05/10/1461 04:08 : Vous avez engagé le combat contre une armée.
05/10/1461 04:07 : Vous avez frappé Gabrielle_montoisy. Ce coup l'a probablement tué.
05/10/1461 04:07 : Vous avez engagé le combat contre Gabrielle_montoisy.

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Cixi
Entre Bertin et Dieppe

Me voila armée et dans une armée. Je suis la masse, parce que oui on est en masse. En pleine nuit, le tonnerre gronde!! ha non, ce sont les armures de certains. C'est que ça fait un boucan pas possible, entre le siffleur de corne, et les tambours.
Enfin, ça met dans l'ambiance, suis transcendée par la foule en délire. Ils sont habitués, ya pas de doutes. C'est ma toute première campagne.

Bon allé, une grande inspiration et zou, épée brandit et écu devant le visage, oui me faut proteger mon visage. J'ai la cote de maille, pour proteger mon corps parfait.


Rhaaa, mais c'est louurd!!

Ni une ni deux, j'essaye tant bien que mal, de tirer mon corps et l'équipement de combat, les épées se croisent et se décroisent, des cris de douleur, d'effroi, d'horreur... ya des cris de joies aussi.

La nuit file a une vitesse folle.


Citation:


05/10/1461 04:08 : Vous avez frappé Ptitjesus. Ce coup l'a probablement tué.
05/10/1461 04:08 : Vous avez frappé Jamie68. Ce coup l'a probablement tué.
05/10/1461 04:08 : Vous avez engagé le combat contre Ptitjesus et une armée.
05/10/1461 04:08 : Vous avez frappé Nadege.. Ce coup l'a probablement tué.
05/10/1461 04:08 : Vous avez engagé le combat contre Nadege..
05/10/1461 04:08 : Vous avez engagé le combat contre une armée.
05/10/1461 04:07 : Vous avez engagé le combat contre Gabrielle_montoisy.


C'est que beaucoup ont déjà frappé ces gens la, bon tant pis, moi aussi, fallait pas être la na!

Voila le soleil qui se leve, je prefere demander a Kiki si suis encore vivante, on sait jamais, si je m'en rendais pas compte.
Peut être que mon âme flotte au dessus des autres, et je ne le sais pas...

Apparement je vais bien, je regarde autour de moi, certains sont blessés, d'autres morts, et mon épée maculait de sang.

Ouuéééé!!! j'ai tué des gens!!

Oui oui, on etait plusieurs mais quand même, oui oui ya pas de quoi etre fiere, et pourtant je le suis. Je fais la danse de la joie, je ne suis pas blessée. Kiki me regarde amusé.

La journée me mine un peu après une conversation avec Lili. Et Frag me remonte un peu le moral en soirée.


Entre Dieppe et Rouen

Voila que la nuit tombe, après un cafouillis sur le chef d'armée, on y va, on fonce tout droit. Mais la, aucun bruit, rien, le vent qui siffle, les armures qui crissent au milieu de la nuit. On arrive a Rouen tranquilou.

Kiki me fait parvenir un courrier, oui bon tout le monde mais voila. Quand on avait parlé au campement, il m'avait dit, "corps d'armes", d'accord mais que voisje en lisant, c'est moi en tête du corps d'armes!! Mais, mais! j'ai l'impression d'être un sous chef, ou alors de la bleue qu'on essaye d'évincer.

En soirée, je vais voir Woody, on rigole bien, et Crakity qui nous dit que le Très haut nous surveille, bha qu'il surveille, je ne fricotte pas avec Woody, ça m'a même pas effleuré l'esprit tiens. Par contre a Woody si, et il rit! pfff. Enfin bref.

On décide d'aller ensemble a la "revolte partyyy!!" oui j'appelle ça, soirée révolte party. Jla sens pas trop par contre, c'est que les capitales me réussissent pas.

Alors armée et la je mets cuissières et bras..sières.. mes amis, Courage a ma droite et Insouciance a ma gauche, Woody devant, bouclier humain, ça peut servir.

Allé zou, en avant tout, advienne que pourra.

Pff c'est lourd ces machins la, et pas discret du tout. Cote de maille et tout en ferraille. C'est moi la noisette enferrée!!


Allé, je respire bien profondément et j'y vais. J'aurai du boire une tite bière avant. Tant pis.


Il est tôt ou c'est calme?!

Citation:
08/10/1461 04:15 : Une tentative de révolte a eu lieu devant la mairie, et vous avez contribué à la mater.


Une malheureuse personne, un bouffon qui est venu nous faire rire. Faut bien se distraire pendant la garde.

Le matin se lève, et le chateau est entre de bonne main maintenant..



Vive Fatum! Vive les anges de l'Eldo! Et vive moi bien sur!!

Kiki me demande de venir visiter son bureau de juge, hmm voui voui bien sur, pour voir la vue du grand bureau.
Faut que j'aille témoigner de toute façon ,jpasserai voir Lili à son bureau.
C'est du boulot d'être une honnête personne, si je savais j'aurais virer de l'autre côté....

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