Elyass
[HRP: Vous l'aurez compris, ce sujet est relatif aux derniers évènements IG, et pourrait s'étendre sur les évènements à venir. Ce RP est ouvert aux deux camps. ]
Elyass - Escarmouche Normande 5 Octobre 1461
Sur les cimes lointaines se dessinait lentement laurore rosée, lueur naissante qui élargissait peu à peu son nid dans la plaine Normande. Une étrange odeur iodée, dalgues en décomposition lui parcourait les narines, quasi semblable à un ignoble arrière goût deau de mer. En plus de geler les membres jusqu'aux os, le vent du nord rameutait avec lui ces effluves infectes. Faisant le vide dans son esprit dune grande inspiration, la main posée sur le pommeau de son épée, crochet du gauche rageur pour un insecte volatile inconnu lui tournant autour, il accéléra légèrement, emboitant, dans les flaques de boue, le pas de lhomme à capuche qui le devançait.
Ils avaient marché sur la route principale désertique une grande partie de la nuit, dun pas sourd, de velours qui sous les bottes de plus dune centaine de rôdeurs laissait à croire quun véritable ras de marée allait sabattre sur Dieppe.
Ville côtière prospère et vivante, elle était le seul barrage qui les séparait de Rouen. Les armées de lAlliance avaient fondu sur la Normandie comme des aigles en chasse, passé la frontière sans rencontrer de résistance pour se présenter aux portes de Dieppe. Il paraissait alors logique que les premiers défenseurs allaient sy trouver.
Et ils étaient là, les fiers Normands, rangés, en bon ordre, resplendissants aux premiers rayons du soleil dans leurs armures limpides. Peut être deux ou trois fois moins nombreux. Elyass ressentit tout dabord de la pitié pour eux, ces moutons qui nont rien demandé à personne, mal réveillés probablement, encore rond de la veille, qui ont juste eut le malheur de faire de Dieppe leur chez eux.
Mais quand les tambours commencèrent à retentir dans la plaine, à vibrer dans son abdomen, dans sa tête, dans ses bras ; quand les rangées de Fatum dégénèrent leurs armes dans un long bruit strident de métal, sans un mot pour beaucoup, prêt à sabattre sur les Normands se tenant à cent mètres de leurs lames. Galvanisé par les tambours, une main crispée sur son épée, lautre sur son bouclier, se remémorant les jours et les jours de détour sur son itinéraire que lui ont imposés les armées en Faucheuses en Normandie. Il ne ressentit alors plus aucune compassion, ni pitié, il sagissait juste dun obstacle quil fallait abattre pour Fatum, un obstacle qui lavait mérité, dont la seule présence, aussi vaillante soit-elle, était une insulte.
Aucun des deux camps nenvoya démissaire ou se perdit dans quelques volées de flèches inutiles. Laccélération soutenue du rythme des tambours annonçait une charge imminente. On distingua tout dabord une dizaine de cavaliers sélancer des rangs de lalliance dont lun ségosilla dans un cor sonnant lassaut. Toute les forces dinvasion se lancèrent à grande foulées, ceux den face en firent de même, les deux blocs fonçaient lun vers lautre dans un vacarme assourdissant de cri, de grincements métalliques et de bottes pataugeant dans la bouillasse formée par les pluies de la veille.
Rapidement, les premiers cavaliers atteignirent les Normands, frôlant leur bloc comme des rapaces en rase-motte, ils éclaircirent, tailladèrent les flancs adverses dans des giclées rougeâtres avant de répéter une seconde fois le même processus. Un cavalier se fit désarçonné au passage par un vougier astucieux, genoux à terre, agrippé à son grand bouclier pour le quart enfoncé dans la boue, le cavalier sécrasa de même que son destrier sur le flanc gauche des Normands. Alors, avec pertes et fracas, les deux armées se rencontrèrent dans une énorme détonation.
Elyass, fougueux, euphorique dans sa course vers la boucherie, se lança dans la mêlée dune grande frappe de taille qui vint séchouer sur un bouclier attentif, le fissurant de quelques centimètres, qui sabaissa légèrement pour révéler une blonde, frêle, chétive dans sa simple chemise en tissu mais assez téméraire pour riposter ; elle le frappa de toute sa force, circulairement, un coup qui laurait probablement tailladé mortellement sil navait pas esquivé à temps d'un large mouvement du bassin.
Et tandis que cette dernière parait à lassaut dun autre compagnon, Elyass encaissait les coups dépée dune nouvelle blonde contre son écu, elle frappait, elle frappait, de toute ses tripes, de toute sa hargne, forçant son adversaire à reculer, à lever sa garde davantage. Nattendant pas quelle se lasse, il se stoppa soudainement pour asséner un coup de bouclier fulgurant, transperçant la garde, éclatant littéralement le nez de la blonde légèrement plus en force que la précédente. Le nez dans le ruisseau, ou plutôt littéralement dans le torrent, elle peinait à reprendre ses esprits, titubant comme une ivrogne éméchée au milieu de la mêlée. Elyass lui asséna un nouveau coup, tranchant sa hanche dans le bruit détonant dune lame qui se heurte à un os, elle sécrasa dans un cri de douleur sur le sol boueux, déjà maculé de pourpre.
Les flancs Normands ne tardèrent pas à céder, entamés par la charge de cavalerie, acculés sous une nuée d'assaillants, les survivants allaient bientôt se retrouver encerclés. Rien nentama leur détermination. Le jeune compagnon contra un nouveau coup dépée, porté par un soldat qui ne faisait même pas 1m50, un véritable nabot semblable aux petits chiens teigneux qui aboient encore plus que leur congénères plus gros, comme complexés par leur vulnérabilité. Il frappait avec une détermination qui nentachait en rien la concentration dElyass qui manqua dune esquive de se faire taillader le genou. Il riposta dun coup destoc qui força le nain à lâcher sa garde dans une esquive latérale risquée, profitant de loccasion, Elyass lenvoya mordre le sol dun coup le pied droit dans le thorax. Le temps dun soupir, dautres de Fatum prirent le relais, le piétinèrent probablement en éliminant les derniers défenseurs, désormais complètement encerclés.
Le temps avait paru intensément court, mais le soleil était déjà haut dans le ciel quand la victoire fut acquise. Elyass se tenait encore au milieu des corps, des pilleurs de cadavres, des cratères boueux sanguinolents et des implorations des blessés . La blondeur de ses cheveux nétait plus rien dautre quun mélange de terre, de sang séché dans les racines, gouttant au bout des mèches, du nez tandis quil fixait le sol. Son souffle lui revenait peu à peu, Il se sentait poisseux. Non pas car il était maculé de pourpre de la tête aux pieds, mais parce quil avait prit part à un véritable massacre. Compte tenu du nombre de leurs opposants, les Normands savaient leur sort scellé avant même que la bataille ne commence. Et ils sétaient battus vaillamment en nette infériorité numérique. Les corbeaux entamèrent leur concert. Pas grande gloire à quérir ici il espéra dans un soupire, sessuyant le front dun revers de la main, que les finances allaient arranger ça.
On apprit plus tard quil restait une poche de résistance dans lenceinte de la ville, Elyass ne prit pas part au dernier assaut, de même que la plupart des compagnons de l'Eldorado avec qui il avait marché. Il ne restait même pas une dizaine de défenseurs à ce quon disait, autant installer le camp et se préparer à un lendemain qui sannonçait rude. Rouen était létape suivante.
Elyass - Escarmouche Normande 5 Octobre 1461
Sur les cimes lointaines se dessinait lentement laurore rosée, lueur naissante qui élargissait peu à peu son nid dans la plaine Normande. Une étrange odeur iodée, dalgues en décomposition lui parcourait les narines, quasi semblable à un ignoble arrière goût deau de mer. En plus de geler les membres jusqu'aux os, le vent du nord rameutait avec lui ces effluves infectes. Faisant le vide dans son esprit dune grande inspiration, la main posée sur le pommeau de son épée, crochet du gauche rageur pour un insecte volatile inconnu lui tournant autour, il accéléra légèrement, emboitant, dans les flaques de boue, le pas de lhomme à capuche qui le devançait.
Ils avaient marché sur la route principale désertique une grande partie de la nuit, dun pas sourd, de velours qui sous les bottes de plus dune centaine de rôdeurs laissait à croire quun véritable ras de marée allait sabattre sur Dieppe.
Ville côtière prospère et vivante, elle était le seul barrage qui les séparait de Rouen. Les armées de lAlliance avaient fondu sur la Normandie comme des aigles en chasse, passé la frontière sans rencontrer de résistance pour se présenter aux portes de Dieppe. Il paraissait alors logique que les premiers défenseurs allaient sy trouver.
Et ils étaient là, les fiers Normands, rangés, en bon ordre, resplendissants aux premiers rayons du soleil dans leurs armures limpides. Peut être deux ou trois fois moins nombreux. Elyass ressentit tout dabord de la pitié pour eux, ces moutons qui nont rien demandé à personne, mal réveillés probablement, encore rond de la veille, qui ont juste eut le malheur de faire de Dieppe leur chez eux.
Mais quand les tambours commencèrent à retentir dans la plaine, à vibrer dans son abdomen, dans sa tête, dans ses bras ; quand les rangées de Fatum dégénèrent leurs armes dans un long bruit strident de métal, sans un mot pour beaucoup, prêt à sabattre sur les Normands se tenant à cent mètres de leurs lames. Galvanisé par les tambours, une main crispée sur son épée, lautre sur son bouclier, se remémorant les jours et les jours de détour sur son itinéraire que lui ont imposés les armées en Faucheuses en Normandie. Il ne ressentit alors plus aucune compassion, ni pitié, il sagissait juste dun obstacle quil fallait abattre pour Fatum, un obstacle qui lavait mérité, dont la seule présence, aussi vaillante soit-elle, était une insulte.
Aucun des deux camps nenvoya démissaire ou se perdit dans quelques volées de flèches inutiles. Laccélération soutenue du rythme des tambours annonçait une charge imminente. On distingua tout dabord une dizaine de cavaliers sélancer des rangs de lalliance dont lun ségosilla dans un cor sonnant lassaut. Toute les forces dinvasion se lancèrent à grande foulées, ceux den face en firent de même, les deux blocs fonçaient lun vers lautre dans un vacarme assourdissant de cri, de grincements métalliques et de bottes pataugeant dans la bouillasse formée par les pluies de la veille.
Rapidement, les premiers cavaliers atteignirent les Normands, frôlant leur bloc comme des rapaces en rase-motte, ils éclaircirent, tailladèrent les flancs adverses dans des giclées rougeâtres avant de répéter une seconde fois le même processus. Un cavalier se fit désarçonné au passage par un vougier astucieux, genoux à terre, agrippé à son grand bouclier pour le quart enfoncé dans la boue, le cavalier sécrasa de même que son destrier sur le flanc gauche des Normands. Alors, avec pertes et fracas, les deux armées se rencontrèrent dans une énorme détonation.
Elyass, fougueux, euphorique dans sa course vers la boucherie, se lança dans la mêlée dune grande frappe de taille qui vint séchouer sur un bouclier attentif, le fissurant de quelques centimètres, qui sabaissa légèrement pour révéler une blonde, frêle, chétive dans sa simple chemise en tissu mais assez téméraire pour riposter ; elle le frappa de toute sa force, circulairement, un coup qui laurait probablement tailladé mortellement sil navait pas esquivé à temps d'un large mouvement du bassin.
Et tandis que cette dernière parait à lassaut dun autre compagnon, Elyass encaissait les coups dépée dune nouvelle blonde contre son écu, elle frappait, elle frappait, de toute ses tripes, de toute sa hargne, forçant son adversaire à reculer, à lever sa garde davantage. Nattendant pas quelle se lasse, il se stoppa soudainement pour asséner un coup de bouclier fulgurant, transperçant la garde, éclatant littéralement le nez de la blonde légèrement plus en force que la précédente. Le nez dans le ruisseau, ou plutôt littéralement dans le torrent, elle peinait à reprendre ses esprits, titubant comme une ivrogne éméchée au milieu de la mêlée. Elyass lui asséna un nouveau coup, tranchant sa hanche dans le bruit détonant dune lame qui se heurte à un os, elle sécrasa dans un cri de douleur sur le sol boueux, déjà maculé de pourpre.
Les flancs Normands ne tardèrent pas à céder, entamés par la charge de cavalerie, acculés sous une nuée d'assaillants, les survivants allaient bientôt se retrouver encerclés. Rien nentama leur détermination. Le jeune compagnon contra un nouveau coup dépée, porté par un soldat qui ne faisait même pas 1m50, un véritable nabot semblable aux petits chiens teigneux qui aboient encore plus que leur congénères plus gros, comme complexés par leur vulnérabilité. Il frappait avec une détermination qui nentachait en rien la concentration dElyass qui manqua dune esquive de se faire taillader le genou. Il riposta dun coup destoc qui força le nain à lâcher sa garde dans une esquive latérale risquée, profitant de loccasion, Elyass lenvoya mordre le sol dun coup le pied droit dans le thorax. Le temps dun soupir, dautres de Fatum prirent le relais, le piétinèrent probablement en éliminant les derniers défenseurs, désormais complètement encerclés.
Le temps avait paru intensément court, mais le soleil était déjà haut dans le ciel quand la victoire fut acquise. Elyass se tenait encore au milieu des corps, des pilleurs de cadavres, des cratères boueux sanguinolents et des implorations des blessés . La blondeur de ses cheveux nétait plus rien dautre quun mélange de terre, de sang séché dans les racines, gouttant au bout des mèches, du nez tandis quil fixait le sol. Son souffle lui revenait peu à peu, Il se sentait poisseux. Non pas car il était maculé de pourpre de la tête aux pieds, mais parce quil avait prit part à un véritable massacre. Compte tenu du nombre de leurs opposants, les Normands savaient leur sort scellé avant même que la bataille ne commence. Et ils sétaient battus vaillamment en nette infériorité numérique. Les corbeaux entamèrent leur concert. Pas grande gloire à quérir ici il espéra dans un soupire, sessuyant le front dun revers de la main, que les finances allaient arranger ça.
On apprit plus tard quil restait une poche de résistance dans lenceinte de la ville, Elyass ne prit pas part au dernier assaut, de même que la plupart des compagnons de l'Eldorado avec qui il avait marché. Il ne restait même pas une dizaine de défenseurs à ce quon disait, autant installer le camp et se préparer à un lendemain qui sannonçait rude. Rouen était létape suivante.
Citation:
05/10/1461 04:08 : Vous avez engagé le combat contre Ptitjesus et une armée.
05/10/1461 04:08 : Vous avez frappé Nadege.. Ce coup l'a probablement tué.
05/10/1461 04:08 : Vous avez engagé le combat contre Nadege..
05/10/1461 04:08 : Vous avez engagé le combat contre une armée.
05/10/1461 04:07 : Vous avez engagé le combat contre Gabrielle_montoisy.
05/10/1461 04:08 : Vous avez frappé Nadege.. Ce coup l'a probablement tué.
05/10/1461 04:08 : Vous avez engagé le combat contre Nadege..
05/10/1461 04:08 : Vous avez engagé le combat contre une armée.
05/10/1461 04:07 : Vous avez engagé le combat contre Gabrielle_montoisy.