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(Rp) Bureau de Dénonciation

--Dundun
Dundun réapparu plus tard en fin de journée ,affolait avec un parchemin sous le coude ......

Me voila de nouveau ,voyez quand je vous dis qu'ils veulent tous nous tuez .....je dénonce tout ceux qui sont sur ce parchemin ....Moi je veux pas mourir ,si vous vous le voulez c'est votre choix !!!!!!

On va tous mourir je vous dis ......¨Réveillez vous !!!!


Citation:
    De Nous, Grands Feudataires du Royaume de France,
    Au peuple Normand que nous soutenons dans cette épreuve,



    Nous apprenons avec effarement que le malin a pris possession d'une horde de brigands, pour jeter son dévolu sur la Normandie. Nous déplorons qu'ils aient pu réussir dans leur entreprise et déclarons notre soutien à tous les Normands qui se sont vu chassés et martyrisés.

    Nous, Grands Feudataires annonçons dès ce jour, par nos voix unies, prendre l'engagement d'une pleine et entière coordination afin que tels méfaits n'adviennent plus sur nos terres. Parce qu'il est de notre devoir d'allier nos forces contre cette menace sans nom qui souille de ses pas le sol de nos villes.

    Unissons nos forces et balayons cette racaille immonde !
    Rendons aux Normands la terre qui leur appartient !



Pour le comté du Poitou





Pour le comté de Toulouse




Pour le duché du Bourbonnais-Auvergne





Pour le duché de Guyenne

Kateyll de Loubenzac




Pour le comté du Limousin et de la Marche





Pour le comté du Rouergue





Pour le comté du Languedoc





Pour le duché d'Orléans





Pour le duché d'Alençon





Pour le comté du Maine





Pour le duché de Bourgogne





Pour le comté du Périgord Angoumois





Pour le duché du Lyonnais Dauphiné

Svetlna Pelevinne.




Dundun les regarda un après l'autre puis voyant personnes réagir il détalla comme un, lièvre .Allez moi je vous file tant pis pour vous ça pue trop maintenant
Durandal
Un travesti court. Le bouffon de Normandie. Plus fourbe et sournois que son roi.

En Bourgogne, les locaux, pillés comme une vieille femme sans défense, n'ont pas eu beaucoup de cran. Ni beaucoup de répondant. Mais au moins, ils se sont battus à la loyale. Peut-être l'influence du roi d'alors.

Le sot dont le déguisement ne dupe personne placarde alors une affiche. Puis s'enfuit. C'est bien là son seul acte de bon sens.

Curieux, le jeune brun s'approche.

Puis s'adressant aux compère présents au bureau :


- J'sais pas si c'est un faux. Mais ce s'rait une sacrée bonne nouvelle ! Pa'ce que fallait pas compter sur les normands pour s'amuser.

On va enfin en découdre !

Pis, lever les armées de tout le Royaume... c'est pas le contraire qu'avait promis notre bon Nicolas ? Voleur et menteur ? Une belle manière de marquer l'histoire ! En même temps, c'est pas forcément très facile de passer après Eusaias...


A un sourire large, en voyant un Roi empreint des valeurs qu'il prétend combattre. Puis, désignant tous les sceaux et les signatures, d'un geste vertical :

Tout ça ! Tout ça pour une bande de brigands. C'est nous faire grand honneur ! Manque plus que l'Empire, et les forces seront à peu près égales !
--Le_boucher.
Le boucher fraîchement débarquait en Normandie en attente dans découdre avec les sans noms parcourait la gargote .

L'homme costaud avec une carcasse imposante ,s'arrête devant le bureau de dénonciation .Il regarda l'homme qui était la ,le contournant jetant un regard sur lui de haut en bas .....Haussant les épaules devant l'homme svelte à la carrure d'un gringalet ...

Alors c'est donc ça les sans noms à la carrure d'un gringalet ,tiens donc on doit avoir peur de vous ?
Oh pauvre France encore une bande de minables ,alors si je commençais par vous je m'ennuie un peu en ce moment ....Un bon coup de hache pour vous tranchez la gorge .


Large sourire dans la barbe du boucher ,scrutant le sans nom ...

Alors c'est donc ici que les taffioles de ton espèce on établit leur quartier ?
Pauvre Normands ,on va se régalait à vous découpez en rondelles puis vous laminez au bout de nos lames et nos haches ,puis moi tu vois un petit gringalet comme toi j'ai bien envie de te faire cuire à la broche .Miam


Le boucher caressa sa barbe du bout de ses doigts ...

Petite tapette ,tu fais bien de porté sur toi du noir ,tu sera mon petit corbeau ,je vais mettre ta tête sur une belle hallebarde , Ensuite j'irai la mettre au bord d'une falaise Normande ,les charognards viendront se régalés de ta dépouille ...
Camorra ,Eldorado ou Fatum vous irez tous croupir en enfer ou sur un bûcher ..


Le brun fit le tour de l'homme sans nom une nouvelle fois ,lui tournant les talons ..Finalement ça pue la mort ici ,l'heure approche surtout la tienne !!!!!

Un instant plus tard le boucher les regarda avec des yeux noir remplit de haine ,prêt à en découdre avec ses sans nom ni loi......
Stronghold
L'estomac chavirant, Justice regardait avec des yeux fatigués l’éternel cortege des Normands dérangés qui faisait leur entrée. Poussé à bout , Stronghold saisit son arbalète et mit en joue le dernier crétin à avoir fait son entrée avant de se rendre compte qu'il s'agissait de Maodun. Un peu gêné devant la bévue qu'il avait failli commettre, il reposa son arbalète et tourna la tête vers son compagnon le plus proche qui n'était autre que... Maodun! Il y avait deux Maodun dans la salle nom d'un chien ! Ce calva devait lui procurer des hallucinations? Était-ce quelque malfaisance du malin? Il n'en croyait pas ses yeux. Le sosie jeta une liste remplie de compagnons Fatum et s'enfuit.Poussant un lourd soupir, Stronghold mit le feu à la lettre et la lança par la fenêtre avant de frapper un léger coup de marteau sur la table et de déclarer à l'assistance

Normands, Normandes, Justice est lassé de vos actes de rébellion enfantins.. Nous donner une liste avec les noms des compagnons Fatum aurait pu être considéré comme drôle une fois mais refaire la blague est selon nous d'un goût douteux en plus d'être la marque d'un sérieux manque d'originalité. Je crois qu'un effort est nécessaire si vous voulez donner à votre résistance une allure plus crédible que celle d'une bande de bouseux retardés.

Que les témoins prennent acte!


Justice se redressa sur sa chaise et poussa un soupir. C'est à ce moment là que le faux Maodun refit son apparition et jeta un nouveau parchemin sur la table avant de s'enfuir en courant.L'Occitan , terriblement lassé ne prit même pas la peine de saisir son arbalète afin de lui tirer dans le lard.. A quoi bon? Pis on sait jamais si c'était pas le vrai Dundun hein! Mieux vaut prévenir que guérir, pour sûr... Il prit le parchemin et lut avant de sourire! Une idée avit germé dans son génial esprit! Il l'accrocha au mur avant de rédiger la notice suivante


Citation:
Suite à la réception d'un courrier de soutien de la part des Grands Feudataires de France , Nous, Justice leur promettons de lutter avec acharnement contre la horde brigande commandé par un pirate borgne et un duc déchu. Nous remercions sincèrement le conseil des Grands Feudataires pour leur plein soutien. Citons ce passage qui sonne à nos coeurs comme le chant du rossignol gazouilleur "Parce qu'il est de notre devoir d'allier nos forces contre cette menace sans nom qui souille de ses pas le sol de nos villes. " Obéissons donc aux grands feudataires, repoussons les hordes de pouilleux qui campent ce jour à Lisieux!

Par la présente, Nous Justice , remercions également le Grand conseil des Feudataires d'avoir bien voulu nous fournir les noms et les sceaux de dangereux criminels! Nous déclarons donc Vilains Chenapans et Ennemis de la Normandie les personnes présentes sur cette liste

Datan l'Epervier surnommé le Voleur de poules pour avoir trempé dans une sombre affaire de vol de poulets et de meurtre dans le Comté du Poitou
Jean de Cetzes surnommé le Pédophile Récurrent pour avoir été impliqué dans plusieurs rapts d'enfants en Poitou
Arthur Dayne connu sous le surnom du Boucher d'Auvergne pour avoir assassiné 32 grands mères dans des circonstances effroyables.
Kateyll de Loubenzac connue sous le nom de Kateyll la voleuse de virilité pour avoir retiré les Royales Burnes du Roi de France
Marie Amelya d'Elicahre Kierkegaard pour avoir porté le nom le plus chiant à noter sur parchemin de l'histoire du Royaume.
Tiffany de Belle Rivière connue sous le nom de la Zoophile aquatique pour avoir eu des relations plus que suspectes avec des animaux marins.
Meval de Vamperia surnommée l'Independantiste Refoulée pour avoir trahi la cause indépendantiste occitane en se prostituant devant le Roy.
Ninouchka du Val Ancien pour espionnage au profit de la Russie Imperialiste. Le prénom étant une preuve suffisante.
Louanne
Nine Auditore da Firenze
Effelissianor de Vosue Rouanée
Keyfeya
Svetlna Pelevinne

Pour des crimes tout aussi abjects que nous ne citerons pas afin de ne pas choquer davantage le beau peuple normand libéré!
Qu'il soit su que ces créatures du Mal n'ont aucun droit à poser ne serait ce qu'un de leurs orteils fétides sur notre belle Normandie démocratique. Qu'il soit su que si nous avions encore à entendre parler de leurs actes nauséabonds nous ne serions ne pas sévir!

Que meurent les Ennemis de la Normandie!


Reposant sa plume, Stronghold se tourna vers Durandal avec un sourire.

Bah qu'ils viennent cette bande de traitres effeminés. Si trois branlées leur suffisent pas, on leur en mettra une quatrième! La Normandie ne cédera jamais aux assauts des voleurs du Domaine Royal. Vive la Normandie!

A ce moment là, entra le Normand le plus puant que la terre ait sans doute jamais porté. Gros, portant un horrible poireau noir sur le nez, il s'avança d'un pas pesant à l’intérieur du bureau de dénonciation afin d'y répandre son odeur fétide.L'indigène passa alors l'un de ses doigts noirs de crasse dans sa barbe et y récupéra un morceau d'une matière visqueuse le noble Justice ne parvint pas à identifier. Cette créature dépourvue de toute grâce et de toute beauté s'adressa alors à Justice, en parlant une sorte de dialecte de bouseux proprement incompréhensible. Frappé au visage par l'odeur exécrable qui s’échappait de la bouche du boucher, Stronghold s’écarta légèrement et se boucha le nez. Ne comprenant strictement rien au langage du laideron, l'Occitan se lança dans l'observation de la lente dégradation de la dentition de son interlocuteur. Se dire que les chicots verdâtres qui remplissaient la bouche de ce dernier ait un jour été des dents était une insulte à la Raison. Une fois que le trouduc eut fini de s'adresser à lui, Stronghold le regarda et lui dit

Sieur, je vous demanderais de revenir quand vous vous serez lavés et quand vous parlerez un françois correct.. Votre exécrable odeur trouble nos précieuses narines et bien que je n'ai rien compris a votre charabia agressif, je tiens à vous dire que si vous voulez vous battre vous avez autant de chances de gagner dans un bureau rempli de brigands que moi d'aller casser la croûte avec le Roy de France cet après midi

De grâce, cessez de nous imposer votre fétide présence et sortez


Justice frappa la table de son marteau tandis que le gros vilain petit boucher se faisait raccompagner à la sortie par quelques Compagnons. Il se leva ensuite et alla accrocher à la porte du bureau, côté extérieur.

Citation:
Qu'il soit su que Nous Justice , tirerons à l'arbalète sur le moindre visiteur qui s'avisera désormais de rentrer sans toquer. La Politesse est une règle primordiale à qui veut vivre en communauté. Si vous faites partie des Normands sans manières qui se baignent dans le purin, Nous vous demanderons de bien vouloir vous laver avant de rentrer ou bien de ne pas venir du tout.
Durandal
Bruit de pas lourds. Dandinement maladroit. Air furibond. Haine, rancœurs. Stupidité aussi.

Un gros bonhomme arrive et parle. Ou en tout cas, tente de le faire. A lui seul, un déshonneur. Pour son métier. Pour la Normandie. Pour les barbus, les bruns, les gros, les hommes, et les simples d'esprit.

Durandal, machinalement, évalue l'adversaire potentiel. Premier réflexe du soldat.

Puissant. Peut-être. Sans doute efficace pour couper une côte de porc. Si le porc est mort. Pas sûr qu'il puisse l'attraper, si la bête se met à courir. Peu souple. Malhabile. Menace quasi-nulle. Il doit pas être bien rapide, avec une arme. Et son allonge ne doit pas être longue. Si en plus il se bat avec une hache, arme de contact, l'épée que le jeune homme porte à sa gauche devrait fouailler les entrailles grasses du boucher avant même qu'il ne puisse approcher d'un pas.

Deux ou trois secondes après, le svelte brun se reconnecte à la réalité.

Beaucoup de menaces. Vaines. Vides. Le brun se retient de rire. Difficilement. La situation est comique. C'est vrai, au fond. Tout ce qu'il veut, c'est faire peur, l'ami normand.

Soudain, sans laisser le temps à Durandal de répondre, il s'en va. Avant de décocher un regard haineux. A faire pleurer de rire un enfant. Petitpierre rigolerait bien, devant ce spectacle. Parodie du peuple normand résistant, si bien caricaturé. Et pourtant, pour ce qu'il a pu en voir, certains normands valent le détour. Si, si.


L'ami, cesse de parler ! Où étais-tu quand nous prenions Rouen ? Notre arrivée était prévisible, on les a vu venir nos étendards, non ?

Toi, tu parles. Nous on agit.


Sur un ton calme, mais avec un sourire insolent et une gestuelle provocante, il poursuit.

Viens pas ici faire ton brave. Garde ton courage pour les champs de bataille. Les royalistes auront besoin de tout le monde. Des gueux comme des simplets. Des guerriers, comme de la charcutaille... sans mauvais jeu de mots.

Allez, va. Je te laisse la vie sauve.

Et si ta virilité souffrante...
faisant référence aux "tapette" et autre "tafiole"... t'oblige à venir confronter ton égo au mien, je te dis rendez-vous en lice. Je ne me cache pas derrière un tablier. Envoie un message, qu'on organise ça.

Il ponctue sa dernière parole d'un insupportable sourire arrogant. Gringalet pour une armoire comme ce boucher. Mais solide et athlétique pour le commun des mortels. Vif et souple. Le combat, ça aiguise le corps autant que ça émousse les armes.

Mais avant que les choses ne puissent devenir intéressantes, Justice met un terme raisonnable à la rencontre. Durandal regarde, en riant, le gros se faire raccompagner à la sortie.
Caliana
La blonde buvait son calva, toujours aussi calme...Rien d'intéressant se passait. Un homme balançait les noms des membres de Fatum..Chose inutile vu que pour la plupart, ils se déclaraient être de Fatum sans soucis...M'enfin, l'homme avait un petit air de ressemblance avec celui qui veux donner des cours aux Normands...Et voilà qu'ils part en courant pour revenir une deuxième fois...Suivit d'un homme imposant qui fit lâcher un soupire à la blondinette quand il se mit à parler...

Les Normands se plaignaient d'être pris pour de la merde, mais en même temps..Certain le cherchait bien...Venir pour ne rien dire, simplement insulter, cela devenait lassant...Toujours les mêmes, se battre, insulter et dire de la merde. Mais en fin de compte, aucun agissait.

Elle écouta Strong et Durandal répondre chacun leur tour à ce crétin de première. Elle remplit sa pinte de calva et reprit une gorgée...Elle serait certainement saoule au bout d'un moment, mais si cela peut l'aider à oublier la connerie Normande...Il faut c'qu'il faut !

Le benêt se fit donc raccompagner et la blonde dit doucement...


    Il a pas tord ton ami, Strong...Faudrait vraiment leur donner un cours de politesse. Et deux ou trois poings aussi. Ce crétin est d'une inutilité folle...Il ne me divertie même pas...
    Bon...Y a donc personne pour venir me faire rire un peu...


La jeune femme posa sa pinte vide le bureau et se leva pour marcher un peu en croisant les bras, regardant la décoration du bureau.

    Au faite, tu sais qui va participer à la soule ?! Je me serais bien inscrit...Mais...Je sens que ça va devenir n'importe quoi. Certains crétins ne sauront pas se retenir...Surtout si c'est du même genre que celui que tu viens de faire virer...

    Et puis, vu la relation que j'ai avec les membres de Fatum, je doute que tous les Normands accepte que j'sois dans leur liste ! Et surtout...Si je peux partir de la Normandie avant la fin du match...Sa serait parfait !


Lia sourit à l'idée de pouvoir enfin partir de la Normandie...Depuis le temps qu'elle le voulait, lorsqu'elle aurait poser un pieds derrière la frontière, elle n'y retournera certainement jamais ou alors pas avant très longtemps...
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_la_fauve
La jeune femme manquait un peu d'action ces derniers jours. Elle tuait donc le temps en déambulant sur la gargote. Il était venu à ses oreilles que ca remuait un peu du côté du bureau de dénonciation. Curiosité ou recherche d'une once d'adrénaline, la noiraude décide de faire une halte au bureau.

Tout juste comme elle arrive, un homme ressort en courant et la bouscule sur son passage.


Ca commence bien.... marmonne-t-elle.

Puis, juste avant qu'elle n'entre, un gros gras lui grille la priorité. L'homme ne l'a même pas remarquée tant son regard est haineux. Décidément, on ne lui a pas menti sur l'animation du lieu. A sa suite elle entre. Sans qu'on ne la remarque. Dissimulée par sa masse imposante. Et puis.... Est ce lui qui odore tant? La jeune femme fronce le nez et se glisse dans un coin et entrouvre la fenêtre à côté d'elle pour prendre un peu d'air tandis que l'homme commence un curieux balai. Enfin balai... façon de parler car celui là n'a rien d'une danseuse étoile!

Tandis qu'il débite un flot de paroles aussi poisseuses que sa peau, la jeune femme écoute. Silencieuse. Sourire en coin à la hâte d'entre la réponse de son frère d'arme ainsi interpellé. De son point de vue, Duran ne lui a jamais semblé être une "tapette". A la vue de ses mains, qui pourrait oser le traiter de sous homme? A part cet ignoble gros plein de soupe peut être.

C'est vrai, vu dans l'ensemble, c'est David contre Goliath. Mais à la fin de l'histoire, c'est quand même David qui l 'emporte...

A présent appuyée contre le rebord de la fenêtre, Fauve continue d'observer et d'écouter la joute qui n'est pour l'instant que verbale.

Finalement, il ne se passera visiblement rien de plus. Dommage...

Et puis c'est une voix féminine qui s'élève. La ténébreuse scrute la pièce. Lia. Elle n'avait pas encore remarqué sa présence.
Fauve se décide alors à manifester sa présence. Décollant son séant de l'appuie de fenêtre, elle s’avançe vers Durandal et le salue d'un sourire. Puis se penchant à son oreille, maitrisant le flu de son souffle, lui murmure:


T'inquiète, si gros balourd t'écrase, j'viendrai te soigner..

Un regard malicieux et taquin à son intention puis...

Bonjour la compagnie. Je me disais bien aussi qu'on devait pas s'ennuyer par ici. Il parait que j'ai été vilaine et qu'on m'a dénoncée? Ça alors...


L'ironie transpire à travers chaque mots. Elle sourit en coin, puis s'adresse à Lia.

J'ai été soigneuse officielle de l'équipe de soule du Berry en mon temps. Mais j'avais plus beaucoup de blessés dans l'équipe les derniers matchs. Étonnant.

Elle hausse une épaule, une lueur quelques peu malsaine dans le regard. Pour sûr, la jeune femme avait eu à l'époque quelques difficultés à faire la notion entre soigner et torturer. A tel point que les joueurs craignaient de se faire blesser et de devoir passer entre ses mains. Ce qui les rendait d'autant plus hargneux sur le terrain...
Maodun
Maodun revint au bureau de dénonciation, essoufflé. En rentrant dans le bureau, il toisa un grand costaud qu'il connaissait pas, peu importait, ce que voulait Maodun, c'était causer avec Justice !

Il traversa donc le bureau, saluant au passage Randal et s'assit à côté de Strongi :


La vache, il court vite mon sosie ! J'ai fait toute la ville, j'ai même monté une escouade d’écureuils pour le trouver, mais impossible ! A croire qu'il s'est volatilisé ... Vraiment fort le type !

Maodun regarda par la fenêtre le pigeon qui le fixait : qu'est-ce-qu'il voulait celui-là ? Il l'espionnait ? Mais pourquoi un pigeon l'espionnerait ? Et pourquoi lui, le protecteur de la forêt ? L'ami des petits oiseaux et le grand-frère des graminées ?

Mais bien sûr ! Le faux Maodun pervertissait la nature ! Il l'utilisait à son compte ! Il utilisait la notoriété de Maodun auprès des bois afin de l'utiliser à des fins personnelles ! Quel immonde personnage !


Faut qu'j'le chope ce sosie ! Il se joue des arbres le saloupiot !
Stronghold
Justice reçut une lettre de la part d'Elenwe et il eut un sourire. c'était bien joué de sa part de mimer l'innocence , à moins qu'elle ne le soit vraiment? Comment savoir désormais? Certes c'était une normande et donc la punir alors même qu'elle n'avait rien fait n'aurait posé aucun problème mais il était possible également que celle-ci ait réellement voulu saluer l’envahisseur. Peu probable mais possible.. Il attendrait donc son arrivée pour statuer sur son sort. Si jamais elle osait venir! Lia se plaignait quant à elle de ne point être divertie, il lui lança alors un terrible regard d'impuissance. Ce n'était point lui après tout qui avait crée une si effroyable hérédité en Normandie. A croire qu'ils avaient plus de calva dans le corps que de neurones, bon bien sûr y'avait des exceptions hein , certains Fecampois sympa et des résistants rigolos mais la Normandie ne saurait être mieux caractérisée que par l'image d'un gros paysan plein de purin et saoulard. Il sourit et lui dit

Tu pourras toujours être mon infirmière attitrée si tu le désires! Beaucoup de femmes tueraient pour ça tu sais , vois ça comme un privilège!

C'est alors que Fauve rentra , Stronghold leva la main pour la saluer et lui répondre lorsque Maodun fit lui aussi son entrée dans la pièce. Maodun .... ou son double maléfique? Stronghold ne pouvait être sûr et c'est face à ce doute terrible qu'il fit un geste à ses compagnons d'armes pour que ceux ci s'approchent doucement de l'innocent protecteur de la forêt. ce dernier occupé dans une lourde plaidoirie contre son jumeau.. A moins que ce ne soit lui le jumeau nom d'un chien.. Que faire? Mieux vaut prevenir que guérir se dit il et Justice frappa alors de son marteau sur la table et hurla un

Saisissez vous de ce chenapan deguisé en mon vieil ami!

Aussitôt dit, aussitôt fait, le pauvre Maodun se retrouve ficelé et attaché sur une chaise tandis que Stronghold le regarde, mi gêné à l'idée que ça puisse être son vieil ami et mi triomphant à l'idée de pouvoir annoncer à Maodun, l'authentique qu'il a capturé son sosie! Sourire triomphal aux lèvres, il le regarda et dit

Tss comment pouvais tu penser me duper alors que je connais celui dont tu accapares l'identité depuis de si longues années? Allons allons tu ne sais pas a quel bois tu t'es chauffé mon jeune ami !
Atchoumeuh
Occupé à se plaindre, Maodun ouvrit des yeux ronds en entendant :

Saisissez vous de ce chenapan deguisé en mon vieil ami!

Hein, hein ? Qu-quoi ?

N'ayant pas le temps d'en dire tellement plus, Maodun se retrouva rapidement ligoté : mais ils étaient tous neuneus ici ?

Mais ... Libère-moi abruti ! Puisque je te dis que c'est moi ! Maodun ! Le seul ! L'authentique !

Maodun décidé alors de gifler Justice, histoire qu'il comprenne son erreur : seul problème, il était attaché ...

Mais libère-moi bon sang, tu vas voir si je suis le faux Maodun ! J'vais t'étriper et tu pourras pas dire que je suis un usurpateur !

Après avoir postilloné en grande quantité sur le visage de Justice, Maodun virait au rouge, euh non, au beige, et commençait à siffler, tel un rossignol, sans détacher son regard de Strongi.

Noooooonn, le mystère de mon identité est révélé !

Bouhouhouh, j'vais m'suicider
Caliana
La demoiselle posa ses yeux sur Fauve qui entra dans la pièce. Un sourire se mit alors sur ses lèvres. Fauve était une femme qu'elle avait croiser il y a quelques jours en taverne, une dame plutôt agréable. Elle ne criait pas, ne tapait pas, et n'insultait pas, donc, elle était sympathique au yeux de la blonde.

Elle hocha légèrement la tête en lui souriant en guise de bonjour.


    On ne s'ennuie pas...Faut le dire vite ! Les Normands qui passent ici c'est où pour me frapper, où pour dire de la merde et se faire viré aussitôt ! Même pas le temps de s'amuser un peu avec eux ! Pf...


La blonde continua de marcher dans la pièce en écoutant Fauve parler, elle tourna la tête vers elle et haussa un sourcil.

    Vous savez que...Cela me fait penser à Lave qu'on n'a ici, un médicastre. Et justement, je parlais en taverne tous à l'heure avec des amis...On disait que si c'est elle la soigneuse des membres de la soule... Les joueurs feront tous pour resté sur le terrain ! Quitte à mourir dessus...
    M'enfin..Notre médicastre ici est très...En clair, il faut pas aller la voir !


Lia lui sourit et se tourna vers Strong pour lui répondre...Une infirmière ?! Elle ?! Elle savait déjà pas se soigner seule...M'enfin, si elle pouvait en profiter pour mater un peu...La demoiselle sourit à Strong.

    Être ton infirmière attitrée...Beaucoup de femme tueraient pour cela ?! Oh, bien, tu n'as pas besoin de moi alors !


Un sourire narquois se posa sur les lèvres de la blonde. Strong fit alors attacher Maodun, ou son sosie...Elle ne savait pas très bien. Haussement de sourcil et elle regarda l'homme maintenant ligotée...

    C'est pas gentil d'attaché une personne hein ! Enfin...Ça dépend les circonstance, quelques fois c'est pas mal...Vraiment pas mal...Bref ! Je m'égare !
    Il a dit que tu est un abruti ! C'est donc obligatoirement quelqu'un qui te connait pour savoir cela !


La blonde regarda Strong du coin de l'oeil en souriant amusée.

    Je plaisante...J'vous laisse vous débrouillez hein..J'veux pas me faire étripez moi !


La demoiselle reprit sa petite marche dans le bureau en observant la scène.
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Elenwe
Le trajet de retour fut finalement beaaauuuuccccoooouuuupppp plus rapide que celui pour faire le chemin entre le bureau et Lisieux. Il faut dire qu'aucune déflagration intestinale ne vint troubler ce moment de quiétude entre Elenwë, sa charrette et la route. La potion de May faisait enfin effet et ça n'était vraiment pas pour lui déplaire. De toute façon il ne devait plus y avoir grand chose à...

La jeune femme avait décidé d'emmener un autre présent à Stronghold et à qui voudrait. Ce n'était bien entendu absolument pas pour les remercier d'être là. Non c'était une façon pour elle d'accepter sa défaite. Parce qu'elle s'était rendue compte que son acte de résistance était surtout un acte de grand n'importe quoi. Qu'est ce qu'elle comptait faire avec sa petite bouteille ? En embêter certains, d'accord...Et puis après ? Elle avait joué sans réfléchir, elle avait perdu, très bien. Parfois il fallait s'avouer vaincu. Voilà, elle se l'avouait !

Arrivée non loin du local à brigands, la Normande d'adoption gara son chariot en epi de blé et sauta à terre. Dans ses mains, un récipient rempli d'un liquide transparent. La porte du bureau était fermée et un mot y avait été attaché. Elle le lut et etouffa un juron empli de bondieuseries. Oui quand on sort d'un couvent, on ne connait guère que ce genre de blasphème là ! Puisque maintenant ils tiraient à vue, autant faire ce qu'il y avait d'écrit. Elle toqua donc.

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Durandal
Il n'avait pas remarqué Fauve, adossée par là. Elle lui murmure une taquinerie. Sourire. Regard espiègle.

Il l'entend alors dire une information qui l'intéresse. Ou en tout cas, qui intéresserait Maodun.


- J'ai été soigneuse officielle de l'équipe de soule du Berry en mon temps. Mais j'avais plus beaucoup de blessés dans l'équipe les derniers matchs. Étonnant,
faisant référence à ses talents de tortionnaires, dont l'évocation fit sourire Durandal.

- Tu pourrais participer au match de soule alors ? Je ne pense pas qu'on aura besoin d'une guérisseuse, avec ce qu'on aura en face... mais tu pourras peut-être nous accompagner sur le terrain ?

Puis entrée de Caliana. Comparaison bizarre entre Fauve et Lave.

Et entrée de Maodun. Vrai, faux ? Dans le doute, Justice prend les mesures qui s'imposent. Il fait alors attacher le potentiel usurpateur qui s'agite dans tous les sens, en vociférant des menaces fantaisistes. Sur la forme, il ressemble beaucoup au fake. Mais dans le fond...


- J'vais t'étriper et tu pourras pas dire que je suis un usurpateur !

Bien que sceptique, Durandal se souvient que l'authentique imposteur, ou que le faux véritable - celui qui se déguise quoi -, n'avait pas un vocable très étendu.

Il se tourne vers Strong.


- Tu sais, j'ai l'intuition que c'est le vrai. Il a quand même utilisé le mot usurpateur. Ce qui dépasse les capacités d'expression de l'autre.

S'apprêtant à proposer une espèce de test d'identité, avec tout un tas d'épreuves horticoles et arboricoles, pour vérifier l'authenticité du ligoté, il entend soudain quelqu'un toquer à la porte du bureau.

Il va pour ouvrir, et tombe sur une connaissance.

Le dernier contact qu'il a eu, après la bataille, c'est une missive. Plutôt froide et sèche dans le ton, comparée au souvenir qu'il avait d'elle en taverne.

Mais c'est souvent l'effet de l'encre sur le papier. Quand on ne connaît pas suffisamment celui qui tient la plume, il est difficile de distinguer l'ironie de la sincérité.

Visiblement, elle a suivi ses recommandations. Et n'est pas morte. Vaillante pour une normande.

Exprimant plus par le regard - surprise, soulagement, mais aussi distance et arrogance du vainqueur sur le vaincu - que par des mots, le grand brun dit simplement :


- Entrez, Elenwë.


Puis s'adressant à ses frères de meute, à voix plus haute :

- Justice, range arbalète et carreaux. Je me porte garant quant à ses manières, et son intégrité mentale.

Hume bruyamment, sans vergogne ni délicatesse, Elen.

- Et son odeur n'est pas désagréable. L'a pas l'air du genre à se rouler dans le fumier, pas comme les derniers arrivés.

Sans un regard de plus à son intention, Durandal invite la normande à entrer d'un geste. Et à annoncer la raison de sa visite.
Stronghold
Assis dans son fauteuil , Justice souffrait d'un terrible mal de crâne.

Et le faux Maodun qui l'abreuvait d'injures n'arrangeait rien.

Stronghold recula de deux pas en le voyant devenir de plus en rouge et commencer à postilloner.

Est ce qu'il? Oh par Aristote


Mon dieu! Le sosie de Maodun se transforme en rossignoooool!

Les arguments apportés par ses amis, d'une part les moqueries de Lia qu'il faillit faire attacher également pour lui apprendre à dire ça au grand homme qu'il était nan mais sans blague et de l'autre les réflexions de Durandal le firent doucement revenir à la raison.

Il hocha alors la tête et se rendit compte alors que la tension accumulée depuis les derniers jours lui mettait un peu les nerfs a fleur de peau.

Souriant, il regarda donc Maodun, car il se doutait maintenant qu'il ne s'agissait pas du sosie et lui dit, suivant par là l'idée de Durandal



Tu vas me faire un laius de 5 minutes sur les differences entre hum.. les conifères et les feuillus! Et sur lequel des deux il faut choisir et pourquoi!


Se retournant il vit que Durandal avait ouvert la porte et il reconnut Elenwe qui portait un nouveau recipient.
Mon dieu mais qu'est ce qu'elle amenait cette fois-ci? Du poison? La regardant d'un oeil méfiant il répondit a Durandal


Ne t'inquiète pas Dundal, j'la connais aussi! Celle-ci est venu m'apporter un délicieux calva de hum caractère hier!

Je ne tire que sur les impolis moi!
Elenwe
Ses yeux s'ouvrirent en grand, autant que la porte pour la laisser entrer. Durandal...Lui qu'elle avait croisé à Lisieux par hasard, avec qui elle avait apprécié converser, qui avait répondu à certaines de ses interrogations, à qui elle aurait aimé souhaiter bonne chance avant que leur route ne se sépare...Mais aussi lui par qui son malheur était arrivé. Premier combat, première blessure grave, Durandal de l'autre côté de l'épée...Après avoir lu sa lettre, Elenwë avait eu de très sérieuses envies de meurtre. Et la réponse envoyée s'était voulue froide et sèche, même si les mots employés avaient dépassés sa pensée. Mais les quelques jours passés entre la vie et la mort l'avait assagie. Après tout, il lui fallait voir ça comme une nouvelle expérience...qu'elle espérait bien n'avoir plus jamais à réitérer.

Toujours plantée devant l'entrée, les yeux dans les yeux de "l'ennemi", la jeune femme sentit ses joues s'enflammer et elle eut peur un instant qu'elles ne la trahissent. Car quelque part, oui le revoir lui procurait un réel plaisir. Surtout ne rien laisser transparaître...
Elle n'eut pas le temps de baragouiner un petit bonjour qu'il s adressait déjà aux autres. Puis ensuite vint le "humage", qui surpris un brin Elenwë.


Heu...

Sentir bon...Si il savait par quoi elle etait passée. Elle ne put s'empêcher de sourire à cette pensée.

Il finit par lui faire signe de rentrer, elle s'exécuta.


Bonjour Durandal. Vous avez l'air de bien aller. Je suis venue récupérer une bouteille que je crois être "daubée". J'espère que personne n'en a bu d'ailleurs. Et j'ai emmené avec moi de l'eau de vie de cerise, d'Argentan.
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