Flax
Ayant pris vent d'un certain courant de révolte dans l'air bourguignon, Flax se décida à mirer un peu le panneau d'affichage ou un mystérieux anonyme placardait annonce après annonce de propagande anarchiste. Et oui, la curiosité vous en fait faire, des choses.
Hélas, en feuilletant quelques affiches il lui apparût que, malgré quelques petites caricatures qui le firent bien rire, à l'image des braies des Toulousains un lendemain de cassoulet, la plupart des textes étaient brassés à l'air chaud. Il se frotta les yeux, douloureux à force de subir d'écriture angluaire et franchement moche des majuscules en bloc. D'autant plus que le choix des couleurs était totalement catastrophique.
Autoproclamé, à quelle heure, surement que c'est la Duchesse qui nomme encore les conseillers... Naïve vision de la politique, certainement.
Secouant la tête, il nota le "mur de la honte", s'accordant une note mentale pour se rappeler d'essayer d'y finir, un jour. Ca serait une belle distinction de plus à ajouter à son CV. Bla bla bla, révolte, bla bla... Ah bah tiens ! Classe, les Aragons ont entendu parler de la Bourgogne... Abolir les impôts, en voilà un qui se prétend sûrement économiste avec des idées comme ça... Ah ha ha, idiot qui ne savait pas qu'il fallait payer pour se présenter...En somme, le genre de phrase qui trahit une personne avec le nez trop profondément ancré dans ses bouquins théoriques révoltuionnaires au sang chaud pour lire les froids registres de la réalité.
Flax soupira, un peu déçu. Bien loin d'une alternative réelle, c'était rien de plus que les classiques tirades de jeunes hommes avec les idées plein la tête qui ignorent la malheureuse réalité de la vie. Lui même avait été quelque chose de similaire, avant de mûrir et comprendre un peu ce qui se passait en dehors de chez lui. C'était en partie pour ça qu'il avait décidé de faire de la politique, essayer d'ouvrir un peu plus les portes des chateaux pour permettre une meilleure compréhension de tous. Laissant tomber les affiches, il en tourna le dos.
Hélas, en feuilletant quelques affiches il lui apparût que, malgré quelques petites caricatures qui le firent bien rire, à l'image des braies des Toulousains un lendemain de cassoulet, la plupart des textes étaient brassés à l'air chaud. Il se frotta les yeux, douloureux à force de subir d'écriture angluaire et franchement moche des majuscules en bloc. D'autant plus que le choix des couleurs était totalement catastrophique.
Autoproclamé, à quelle heure, surement que c'est la Duchesse qui nomme encore les conseillers... Naïve vision de la politique, certainement.
Secouant la tête, il nota le "mur de la honte", s'accordant une note mentale pour se rappeler d'essayer d'y finir, un jour. Ca serait une belle distinction de plus à ajouter à son CV. Bla bla bla, révolte, bla bla... Ah bah tiens ! Classe, les Aragons ont entendu parler de la Bourgogne... Abolir les impôts, en voilà un qui se prétend sûrement économiste avec des idées comme ça... Ah ha ha, idiot qui ne savait pas qu'il fallait payer pour se présenter...En somme, le genre de phrase qui trahit une personne avec le nez trop profondément ancré dans ses bouquins théoriques révoltuionnaires au sang chaud pour lire les froids registres de la réalité.
Flax soupira, un peu déçu. Bien loin d'une alternative réelle, c'était rien de plus que les classiques tirades de jeunes hommes avec les idées plein la tête qui ignorent la malheureuse réalité de la vie. Lui même avait été quelque chose de similaire, avant de mûrir et comprendre un peu ce qui se passait en dehors de chez lui. C'était en partie pour ça qu'il avait décidé de faire de la politique, essayer d'ouvrir un peu plus les portes des chateaux pour permettre une meilleure compréhension de tous. Laissant tomber les affiches, il en tourna le dos.