Ernestine.
Sarah avait tout dit. Elle avait regardé chacune des personne, et leur avait dit ce qu'elle devait faire. Toujours dans la crainte, Ernestine n'avait pourtant pas particulièrement adoré ses paroles. Elle les avait fait sourire, mais elle ne cessait de se dire que George était un homme d'une incroyable droiture. Il n'était pas le Juge pour rien. Elle ne dit mot. Elle pouvait partir. des pensées l'envahirent. Où? Comment? Elle ne savait même plus par où ils étaient arrivés. Accompagnée, elle ne valait pas grand chose. Mais seule... Elle ne valait strictement rien. Elle pensait donc à tout ce qu'elle avait appris concernant la foret. Pas grand chose, hélas, à part la consommation de champignons, on n'apprend pas à une jeune fille comment retrouver son chemin, puisqu'elle n'est pas vouée à se perdre.
Elle regardait Sarah. Puis Maryah. Puis Lyan. Il se leva, en colère, parla comme elle ne l'avait jamais entendu parler. D'ailleurs, elle ne limaginait pas capable de parler comme ça à Sarah. Et puis des dires de Maryah, elle n'était pas étonnée. Par contre, elle fit encore un pas en arrière lorsqu'il parla mariage. Elle rit très brièvement. Tout allait très vite. Pour elle, cette histoire n'avait jamais été sérieuse. Et jamais elle n'aurait pu épouser un ... gueux. Parce que c'était bien ce qu'il était. Et puis de toutes façons, il semblait inconcevable pour les autres qu'Ernestine puisse nourrir d'autres sentiments, que ceux de l'amour charnel, envers Lyan.
Elle renonça lorsque Lyan décida de partir. Elle fit quelques pas en arrière, toujours dans la crainte. Bâtard, qu'elle aurait eu envie de lui dire, au slave. Parce qu'il l'avait embrigadée là dedans et qu'il n'assumait pas. S'il l'avait giflée une bonne fois pour toute en lui disant de ne pas bouger, elle l'aurait fait. Voilà. Tout avait été de sa faute, et encore une fois, au fond d'elle, elle rejetait la faute sur lui. Sans prendre la peine -et sans en avoir le courage- de les saluer, elle se retourna dans un mouvement de cape ridicule et s'enfonça dans les bois où elle se perdrait une bonne demie heure, le temps de lui laisser une leçon qu'elle oublierait bien assez tôt.
_________________
Elle regardait Sarah. Puis Maryah. Puis Lyan. Il se leva, en colère, parla comme elle ne l'avait jamais entendu parler. D'ailleurs, elle ne limaginait pas capable de parler comme ça à Sarah. Et puis des dires de Maryah, elle n'était pas étonnée. Par contre, elle fit encore un pas en arrière lorsqu'il parla mariage. Elle rit très brièvement. Tout allait très vite. Pour elle, cette histoire n'avait jamais été sérieuse. Et jamais elle n'aurait pu épouser un ... gueux. Parce que c'était bien ce qu'il était. Et puis de toutes façons, il semblait inconcevable pour les autres qu'Ernestine puisse nourrir d'autres sentiments, que ceux de l'amour charnel, envers Lyan.
Elle renonça lorsque Lyan décida de partir. Elle fit quelques pas en arrière, toujours dans la crainte. Bâtard, qu'elle aurait eu envie de lui dire, au slave. Parce qu'il l'avait embrigadée là dedans et qu'il n'assumait pas. S'il l'avait giflée une bonne fois pour toute en lui disant de ne pas bouger, elle l'aurait fait. Voilà. Tout avait été de sa faute, et encore une fois, au fond d'elle, elle rejetait la faute sur lui. Sans prendre la peine -et sans en avoir le courage- de les saluer, elle se retourna dans un mouvement de cape ridicule et s'enfonça dans les bois où elle se perdrait une bonne demie heure, le temps de lui laisser une leçon qu'elle oublierait bien assez tôt.
_________________