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[RP] Manoir de la fiole

Elfry
Demeure des Fioles Ebrechées - le 4 novembre - Home sweet Home

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Elle eut un petit coup au coeur, la petite fêlée quand elle franchit les lourdes portes ouvragées et s'engagea dans l'allée du manoir.
Elle était de retour... à la maison.

Deux ans déjà qu'elle en était partie pour aller séjourner dans une institution de soin au nom charmant mais sans l'être réellement.
La petite indomptable fut finalement domptée par sa maladie de poitrine, les cataplasmes, les inhalations et les infirmières serviables et gentilles mais au sens de l'humour plus qu'atrophié. De celles qui n'acceptent pas les escapades nocturnes et préfèrent l'usage de liens de cuir.

Là, seule dans sa chambre, prisonnière, la petite fiole avait rêvé de longs voyages, d'aventures fabuleuses. Impossible de se faire des amis parmi les autres malades, si on ne voulait pas pleurer leur départ vers le paradis solaire, ou préparer le sien plus rapidement.
Calypso l'avait désertée, son amie imaginaire n'avait jamais pu s’accommoder de ce fief où régnaient la maladie et la mort ; elle avait fini par ne plus vouloir quitter son pays merveilleux. Peut-être la retrouverait-elle un jour.
Mais à force de suppliques rageuses, d'imprécations colériques et de prières repentantes, elle avait fini par établir un dialogue avec le Très-Haut. Il lui répondait, il lui avait promis qu'elle reverrait sa famille.
Son papa aussi l'avait soutenue, revenant la hanter les nuits de fièvre et de toux où le sommeil l'abandonnait à ses souffrances.

Tout cela était fini, elle était de retour et libre ! Tellement heureuse de retrouver sa famille; sa chambre, son arbre à secret...


Écoutille, nous sommes arrivées ! Tu verras tu vas te plaire ici !

Écoutille se prénommait Jeanne, patronyme octroyé par les moines qui avait recueillie l'orpheline, mais la petite fiole adorait inventer des mots et des noms dont la sonorité l'amusait et n'hésitait pas à en affubler ses proches. Jeanne avait pour unique tâche de servir la petite rouquine et de satisfaire ses caprices depuis deux ans. A quelques traits juvéniles qui s'attardaient, son âge n'était guère plus avancé que celui de sa patiente, mais Jeanne ignorait tout de sa naissance, à commencer par le mois et l'année de cet événement.


Je te laisse t'occuper de tout ! J'ai une chose urgente à faire !

Aussitôt dit, aussitôt la petite fêlée s'était envolée, elle avait sauté du coche, courant vers la bois qui entourait la demeure. Elle devait retrouver son arbre à secrets, elle avait tant à lui confier. Et elle espérait tout au fond de son coeur que son amie Callypso l'y attendrait. Elle avait besoin de parler, raconter sa vie en cure, décrire sa tristesse en apprenant la mort de Luisa.

Elle le trouva sans peine, il était toujours là.



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Idril_de_sparte
~ Demeure des Fiole Ebrechée, 9 novembre 1461~

Après de longs mois, Idril et les siens étaient enfin de retour chez eux.
Elle était partit ronde de son second enfant pour chercher son ainé et voyager en famille et revenait avec ses deux enfants et bien sûre son mari qu'elle n'avait quitté que deux jours durant tout leur périple.

La brunette revenait aussi avec ce qui restait certainement la plus agréable des rencontres surprises : Son cousin Adrian et sa compagne.

La petite brune et la grande rousse, après une soirée en tête à tête en taverne étaient devenu assez complice, au grand dam d'Adrian.

C'est donc une rondouillarde qui poussa un vrai soupir de bien-être en pénétrant dans le hall de la maison, le panier de sa fille dans une main, la menotte de son fils dans l'autre.
Un vide se faisait néanmoins sentir dans le cœur de la baronne : la fidèle nourrice de la famille, qui n'avait pu les accompagné à cause de sa santé fragile à l'époque, n'était plus là. La jeune femme avait perdu le dernier lien avec ses parents, plus personne ne pourrait lui raconter des anecdotes sur son père, ses oncles et ses tantes...

Mais l'heure n'était pas à la peine. La famille était de retour à la maison et allait reprendre ses marques.

Toujours dans le hall, la brunette entendit du bruit. Peut-être la domesticité qui s'activait... tenant toujours ses enfants elle se dirigea vers la source du bruit et fronça les sourcils. La cuisinière était en plein préparatif d'un déjeuner, hors elle n'avait fait que demander à ce que les cheminées soient allumées pour réchauffer la demeure, en aucun cas elle n'avait demandé autre chose...

Beren ne venait plus que très rarement ici, Hermess semblait également avoir oublié le chemin de la demeure... A moins que...

Entrainant son fils dans le hall, elle lui lâcha la main et posa doucement le panier de sa fille.


Pépin, mon trésor, restes là et surveilles ta sœur tu veux bien ?

Hochement de tête du bambin de presque deux ans, prêt à être le chevalier de sa cadette, et baiser sur le front de la mère qui se retourna vers l'escalier, souleva ses jupons et s'élança dans les marches, un espoir au cœur.

Elfry ?
EEeelfryy? tu es là ??
FYFYYYYYYY ?!!!!!!!!!!!!!!

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Elfry
Des Voix ! Encore ces voix qui venaient lui murmurer à l'oreille pour la réconforter ou l'encourager. Des voix aimées, celles de personnes tant chéries et disparues. Encore une fois, elle les entendait, la petite fêlée, et à chaque fois une fêlure dans son coeur la malmenait.
Non cette fois, c'était différent. Cette voix ! Oui celle d'un être aimé, mais bien vivant normalement, sa soeur, Didil !
Oh par le Très-Haut, faites que Didil soit là ! Qu'elle soit revenue, bien vivante !

Elle courut, aussi vite que ses jupes lui permettaient, suivant la voix. Elle ne voulait pas perdre encore un être cher, déjà qu'elle venait d'apprendre le départ de Luisa pour le paradis solaire.

Elle la vit, sa grande soeur. Et pour être sure qu'elle était bien toujours en chair et non une forme éthérée, elle se jeta dans ses bras !


DIIDIILLL, t'es revenue !! Ô ma Didil !
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Adrian.l
La FC, un retour donc pour le brun qui y était passé récemment avec sa sœur mais cette fois, il revenait accompagné de sa cousine... Quelle étrange ironie, il revenait de son escorte murataise, posé une journée chez son cousin Eflam, qu'il adorait bien qu'il ne le comprenait pas, encombré qu'il était d'une femme qui ne le comprenait pas et vice versa... Mais ça l'Adrian s'en fichait au final... Le plus important de ce voyage restait la rousse qui le suivait a présent...

Cette rousse qui était devenue son essentiel, sans qui il ne semblait même plus savoir respirer... La il s’était piqué en passant devant un orfèvre, d'offrir un cadeau a sa douce, mais, si son regard avait été attiré par les plus belles pièces, clinquantes a souhait, il savait qu'elle refuserait un tel cadeau. Elle refusait toute assistance de sa part quand il s'agissait de puiser dans les réserves ou la bourse de la Fiole.

Arrivés près de la demeure familiale, il avait donc faussé compagnie a Idril, il avait une idée en tête... Il voulait un présent pour son Chaton, un présent qu'elle accepterait dû il se rabaisser a lui offrir une bricole quand il voudrait la couvrir des plus beaux cadeaux... Au cour de sa balade, il avait trouvé ce qu'il cherchait, une pierre, un simple cailloux mais d'une jolie couleur bleue... Il prit soin de travailler cette pierre, la limant, la perçant pour en faire un pendentif dans lequel il inserra un lien de cuir...

Glissant le bijoux improvisé dans sa poche il se mis en quête de ce petit renard craintif qui donnait des couleurs a sa vie, redoutant de rencontrer sa famille mais la séduisant chaque fois qu'elle en rencontrait un nouveau membre... Quelle serait donc la réaction face a sa mère? Il fallait déjà qu'il se décide a lui présenter... L’après midi était largement entamée quand il se décida a rejoindre sa belle pour l'emmener dans la demeure familiale...

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Roxanne...
[Au cœur des écuries]

Le froid d'un hiver tout proche venait lui ronger les pommettes et ses doigts gourds cherchèrent à s'enfoncer plus loin dans la crinière fournie de l'hongre docile sensé les mener.
La truffe collée au crin fraîchement bouchonné, elle humait à s'en faire exploser les poumons.

Diable, c'que c'était bon!

Les senteurs faisaient rejaillir chez elle, pléthore de souvenirs.

Son premier baiser avec l'asticot du village, cachés derrière la cahute qui abritait la mule du curé.. Pour sûr, le baudet aurait eu meilleure haleine.
Ses chevauchées d'antan où l'épée battait sa cuisse à la cadence des ses galops, tandis que son séant se voyait rudoyé par une proéminente colonne vertébrale..
Son pieux confident, un appaloosa du nom de Vico, mort d'une saillie à l'hygiène négligée..

Elle avait toujours préféré la compagnie des quadrupèdes à celle des hommes. Bien plus fidèles et loyaux, ils la comprenaient, elle, la sauvage au besoin vital de toutes les libertés.

C'est donc tout naturellement que Rox était venue tuer le temps aux écuries de l'auberge où elle se voyait résider.

La bête avait l’œil morne, la mastication timorée, le souffle tiède..
Trop facile à apprivoiser.. Sans aucune victoire.

Victoire.. Roxanne se prit à se demander qui du brun, qui de la rousse, avait bien pu avoir victoire sur le cœur de l'autre. Quoi qu'il puisse en être, les faits étaient là!
Il se disait captivé, elle en était fascinée.
Chacun de ses gestes la faisait vibrer au point où elle n'arrivait plus à détacher son regard de sa personne quand il se trouvait à proximité ; chaque parole éclairait son sourire d'une fière lumière, tellement il maîtrisait les mots avec une aisance toute détachée, que ce soit pour orner sa bouche d'un compliment ou rosser la trogne d'en face par une verve rabattue d'ironiques remarques.
Chaque joute verbale qu'ils entretenaient lui donnait le désir de s'y prêter à enfoncer un peu plus cette épine, qui ne manquait jamais de lui chatouiller l'estomac de sensations étranges, nouvelles, addictives...
Elle en était littéralement mordue, d'son inconnu.

A ses côtés, il n'y avait que le temps de maussade... Et p'têt un peu sa frangine.
M'enfin, à s'éprendre d'un bien-né, on ne pouvait pas s'en tirer avec toutes les gloires.

Sa plus grande chance, dans l'histoire, avait été sa rencontre avec la baronne. Les liens qui s'étaient tissés à mesure de leurs entrevues avaient su la rassurer sur ses premiers pas dans le grand monde.
Cette femme, si complexée soit-elle, possédait la faculté d'vous descendre une chope en moins d'temps qu'il en faudrait pour la servir ; vous t'nait un marmot embaumant l'lisier, sans même pincer du nez ; vous suivait un baron les yeux fermés alors qu'lui même les avait aussi, d'fermés.
Une femme qui possédait une noblesse d'âme et de cœur et qu'si ça n'avait tenu qu'à Roxanne, c'est cette femme qu'aurait mérité le trône royal.

Elle avait réussi à obtenir d'Idril qu'on n'marie pas sa sauterelle avant qu'elle ne se soit lassée d'elle.
Laissant filer ses doigts sur l'encolure du canasson, elle espérait secrètement que pareille chose ne vienne jamais...

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Idril_de_sparte.
~Demeure des Fiole Ebréchée~

Elfry a écrit:


DIIDIILLL, t'es revenue !! Ô ma Didil !


Elle n'eu que le temps d'ouvrir les bras avant de se retrouver avec une furie rousse contre elle.

Elfry!! Oh ma Fyfy, enfin te revoilà!!

Les bras enroulés autour de sa cadette, la rondouillarde brune laissa couler ses larmes si longtemps retenues, respirant à pleins poumons l'odeur émanant de sa jeune soeur.

Comme elle lui avait manqué durant tout ce temps. Combien de fois, au début, avait-elle eu l'impression de l'apercevoir au détour d'un couloir, dans l'ombre d'une pièce ? Combien de fois avait-elle bondit dehors avec la certitude d'avoir entendu son rire dans les jardins ? Mais c'était finit, sa petite azimutée était de retour.

Doucement, ses bras se déroulèrent et ses mains trouvèrent les épaules de la plus jeune pour l'écarter légèrement d'elle.


Par Aristote, comme tu as grandit, et quelle belle jeune fille tu es devenue

Une main monta son poser sur une joue autrefois ronde de l'enfance, et, dans un geste maintes fois fait par le passé la brunette déposa un baiser sur le front de la rouquine.

Bienvenue à la maison Elfry.
Elfry
La petite fêlée savoura ces retrouvailles, ce moment de maternage dont elle avait tout de même été privée. Grandie, oui elle l'était, mais pas tant que cela dans son petit coeur, avide de réconfort et d'amour.

Au bienvenue de sa grande soeur, elle se recula et rétorqua :

Bienvenue à la maison Idril !

Elle avait certes grandie mais elle avait conservé son caractère.
Alors tu as réussi à semer ton voleur de grande soeur, ton mari ! Avec qui reviens-tu ? Où sont tes enfants ?

Oui elle s'était sentie bien seule la petite azimutée, la-bas, ces deux dernières années. Elle était pas loin d'en vouloir à tout le monde, y compris à sa grande soeur. Comme elle n'avait aucun frère sur qui se défouler à ce moment là...

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