Afficher le menu
Information and comments (0)

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP Flashback]"Tadiiiiig! Elle fait rien que de m'embêter!"

Marzina
« Qu’avez-vous fait à votre robe ?! Revenez ici ! »

Et je file en riant, courant dans les couloirs de Machecoul.
Celle qui crie comme ça, c’est Nounig, ma nourrice. Enfin elle s’appelle Ninnog, mais moi, je préfère Nounig. Comment te dire ? C’est plus marrant. Oui, voilà. Comme d’aller courir dans les bois, c’est bien plus drôle que de rester ici à apprendre le point de croix. Qui a envie de savoir faire ces trucs moches ? Pas moi en tout cas ! Déjà qu’on m’oblige à porter des robes, faut pas se plaindre si je les ramène trouées ! Ça se prend dans les ronces, j’y peux strictement rien. Mais ça, à faire comprendre à Nounig, c’est pas facile. Et maintenant qu’elle est remontée contre moi, je n’ai plus qu’à trouver un endroit où me planquer en attendant qu’elle en ait marre de me chercher. Et franchement, c’est pas pour me vanter, nan, c’est pas mon genre, mais pour me planquer je suis la meilleure. Jamais elle me retrouve, ja-mais ! Parfois, c’est les femmes de la cuisine qui me cachent. Elles sont gentilles, et elles sentent bon la nourriture. Elles me rappellent ces dames à Rohan qui me donnaient toujours un morceau de brioche quand je venais leur chanter une chanson au lavoir. Sauf qu’elles disaient que mes chansons, c’était pas des chansons de jeune fille. Moi je m’en fous, c’est papa qui me les a apprises. Et papa, c’est le meilleur. Ya, je sais, tu te dis qu’en fait, toutes les petites filles disent ça. Tu n’as pas tort, sauf qu’elles disent ça parce qu’elles le croient, alors qu’en vrai, ils sont nuls. Comme Taliesyn. Il croit que son père, c’est le meilleur. Il est tellement bête. Son père, il sait pas faire tomber les écus des poches des gens sans qu’ils le voient. Il chante jamais de chansons non plus. Il écrit pas des poèmes. Il fait des cadeaux moches aussi. Il dit que ses autres filles sont contentes quand on leur fait ce genre de cadeaux. Je suis pas ses autres filles, et surtout, je suis pas sa fille.

Maman et lui font croire ça à tout le monde, et j’ai pas le droit d’en parler. Je dois faire semblant qu’il est mon père. Mais je l’aime pas. Mon vrai papa reviendra un jour me chercher, et ils verront bien. En attendant je fais semblant, pour faire plaisir à maman.
Tiens, tu vois le petit garçon qui descend de cheval ? C’est Taliesyn. Il a un nom compliqué hein ? Moi aussi je trouve. Je l’appelle César, parce que c’est un vieux qui faisait beaucoup de la conquête. Et Taliesyn, il dit toujours qu'il fera comme son père, qu'il va conquérir tout plein de trucs. Alors je l’appelle César, c’est pour se moquer, parce qu'il est nul, il conquérira jamais rien. Et puis c’est plus facile à dire que Taliesyn.
Et tu vois cette fronde de compétition ? C’est un cadeau de papa. Il m’a appris à m’en servir, et il parait que pour ça aussi, je suis douée. Je ferme un œil, je tire la langue…une noix dans la lanière de cuir que je tire, je vise…
Et bim ! En plein sur son crâne
!

« Gast ! En plein dans ta face César ! »

Les bras en l’air en signe de victoire, brandissant ma fronde vers le ciel, je lui adresse un sourire narquois. Moi. Avec ma belle robe déchirée et mes boucles blondes emmêlées, un tricorne trop grand sur la tête.
J’ai 8 ans, et pour ma maman, je suis un ange.
Pour tous les autres, je suis la Tornade Blonde.

Degemer mat dans mon monde, je te fais visiter, suis-moi.

Au fait, moi c’est Marzina.
Mais si t’es gentil tu peux m’appeler Zina.

__________________________________
Taliesyn_de_montfort
« Une seule enfance est supportable : la nôtre. »


      « Gast ! En plein dans ta face César ! »


    Je la déteste, un regard noir envers elle pour faire comprendre que ça se paiera, tadig en saura tout, à chaque fois il faut lui dérouler le tapis rouge, comme si elle était de la cuisse de Jupiter, et elle ne respecte rien ni personne. Je pèse intérieurement, je suis sur que tadig cette fois-ci sévira, je suis l'héritier, elle n'a pas le droit d'être méchante comme ca avec moi. Je me frotte le crane douloureusement, la douleur me fait voir rouge, un jour je serai assez fort pour lui faire regretter, mais pour l'instant, rien que l'idée de m'affronter à elle me fait sentir mon corps lourd sur mes jambes frêles et l'interdiction de la toucher par mon père m'arrange pour le coup plutôt bien. Même si personne n'est visiblement dupe.

    Elle a l'assurance que je reverrais d'avoir, mais à force de suivre les cours de mon instructeur et de mon maître d'armes, personne n'osera me résister, un jour je serai Roy, et tout le monde pliera le genou devant moi, en attendant j'offre une langue tirée comme pas possible à cette fille que l'on me force d'appeler ma sœur, et je cours à toute vitesse dans les écuries, me cachant derrière le pas de la porte pour observer cette chose. Parce qu'on a un lien de parenté qui est faux, je devrais jouer faux aussi, je ne comprends pas et le ce mensonge me brûle la langue a tel point que j'ai envie de le crier aux premiers visiteurs venus en Machecoul, mais quelque chose me retient... la colère de mon père, un sentiment noble, ou les conseils de mon précepteur...

    Tandis que les garçons d'écuries me regardent, entre jalousie et médisance à mon égard, moi, planqués derrière ce portant, je rage, pourquoi m'impose-t-on cette fille, avant qu'elle et sa mère n'arrivent tout allait bien, j'étais la quasi seule préoccupation de père, il n'y avait aucune concurrence, ni aucune place à faire.... Je désespère, et en ai presque les larmes qui me montent aux yeux, ravalant ma salive, et ce qui m'encombrait les nasaux, dans un renfrognement morveux, je décide de me ressaisir à l'entente des rires moqueurs des gamins à mes côtés.

    Je cours en dehors de l'écurie, et fonce vers la haute cour où je pense retrouver mon maître d'arme pour mon troisième cours de la journée. Cours que je m'efforce de suivre, mon père se montre à chaque fois plus fier de moi quand il a les rapports de mes instructeurs, et je me sens grandir et capable de tout, sauf quand Maia se tape l'incruste. Oui Maia, elle m'appelle Cesar, je l'appelle Maia, parce qu'elle se fout de moi avec mes projets de devenir Roy un jour, alors au garçon manqué, j'ai trouvé son opposé, Maia, la représentation de la femme fertile, celle qui doit rester bien sagement à la maison et s'occuper des gosses, je me surprends à rire bêtement, fier de ma trouvaille d'il y'a un moment maintenant, quand je tombe nez à nez avec la chose, la tornade, ma rivale dans le coeur de mon père. Amour qu'elle ne méritait pas, qu'elle ne souhaitait visiblement même pas...

      Pousse toi de mon chemin Maia, je dois allez m’entraîner à combattre, tu devrais pas te retrouver plutôt à ton cours de couture ou de tenue? Là, où je vais c'est pour les hommes, tu devrais t’entraîner avec Ninnog à obéir aux hommes comme toutes les filles...


    Prenant mon courage à deux mains, je vais pour tendre mon bras pour l'écarter, mais son lance pierre apparaît soudain à mon regard, et comme un réflexe, je pose ma main sur la petite bosse qui s'était formée sur le choc récent de leur dernière confrontation. Je soupire, et j'hésite à partir en courant pour ne pas perdre la face, mais je ne parviens qu'à avaler ma salive. Cette engeance du démon me fait perdre tous les moyens, comme par réflexe je me retourne pour sentir le regard des garçons d'écuries derrière moi, voilà qu'en plus nous avons de l'audimat, je peste contre le mariage de mon père et de ces dommages collatéraux. Un vilain rictus apparaissant à la place de la crainte que je devais laisser apparaître, cependant, aucun mot ne sort de ma bouche, et je cherche désespéramment comment sortir de cette impasse, malheureusement, aucun adulte n'est à l'horizon...


__________________________________
See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)