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[RP]Quoi ? mais c'est pas ce qui était prévu !

Riwenn


L'essentiel de la cérémonie eut lieu, et le vieillard ne s'en soucia guère. Il se battit pendant quelques minutes avec un poulet auquel il essaya tant bien que mal de retirer une cuise. Mais sans doute la fatigue ne lui permettait-elle pas d'agir de la sorte. Aussi pensa-t-il à se reposer. Baissant la teste il piqua un somme bien mérité. Le moment de la digestion.

Heureusement pour lui -ou pas- ce fut un sommeil sans bruit, pendant lequel il ne ronfla pas ni ne renascla. Mesme le boucan advenu à la venue de la Vescomtessa ne lui fit pas osciller un sourcil. Pour vous dire à quel point il dormait bien.

Mais la faim revint, il fallait avouer que l'odeur des mets locaux et autres délices présents sur la table réveillaient les instincts gustatifs du faux invité. Son estomac grogna, presque à la manière de Corneilhan.

Il ouvrit à demi les yeux et entendit vaguement la dernière réplique du Vescoms Erasme. Il écarquilla les yeux suite à ce qu'il croyait avoir entendu.

L'anuz est votre père. Pas de chanze Madmoizelle. Puis prit une bouffée d'air en voyant l'épée au flanc de Lilya.

Z'avez un couteau. Za tombe bien. Z'en ai bezoin pour couper une cuizze.

Toujours encapuchonné, le vieil homme continuait de jouer son rosle avec un plaisir dissimulé.


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Héraldique européenne
Erasme
    Et de se retourner vers le vioc.

      « Lannux Messer LannuX. »

    Insiste sur le X de la fin.
    Il commençait à le chauffer le 'tit vieux. Il reporta néanmoins son attention sur son cousin et la jeune femme, nul besoins d'accorder plus d'attention à ce dégénéré.

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Lilya
Lil' écouta le laïus de l'homme qui ne s'était toujours pas présenté à elle, un gentilhomme sans doute, voir un valet déguisé

- Enchantée messire...Puis je voir le seigneur, voir le duc de ce castel....


Puis enchaîna, et fit une simple et légère inclinaison de tête

- Lannux, je ne connais pas cette personne mon père ne s'appelle nullement comme cela, mais Jacques Rogy, seigneur d'Angludet, je le sais vue que c'est mon père adoptif, et aussi mon vassal....Des lannux, en plus quel nom ridicule je ne connais point, ou alors mon père naturel est encore en vie, mais ça m’étonnerai....

Elle prit sa respiration


- Et pis pourquoi l'avoir contacté, il n'est point de votre famille...

Oui, aussi énervée que son père, elle jeta un coup d’œil au vieil homme revenu d'entre les morts, et se dit soulagée de ne pas avoir à faire à un homme empaillé, et en plus il voulait son épée. Mais là, il rêve, on ne touche pas à l'épée de Lil, sauf si on veut finir à la broche, ou alors subir une séance de torture avec son fouet. Voir une épilation

Puis jeta un coup d'oeil vers son père, se posant mille questions qu'elle espérerait, qu'il y répondrait avant de devenir folle...Elle pria aussi qu'elle ne se trouvait point dans un asile de fou
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Erasme
    De grimacer légèrement avant de lui servir la response attendue.

      « En fait, au cas ou cela vous aurait échappé Vescomtessa, vous estes actuellement dans la salle du trosne du castel d'Armanhac é Comenges.
      Le propriétaire des lieux n'est donc nul austre que le Comte régnant, soit Alcide von Wittlesbach qui n'est point présent, c'est à craindre. »

    De se lisser légèrement la moustache se demandant en fait la raison de cette interrogation et se frappe le front, comme touché par une révélation divine.
    Il ne s'estait point présenté ... certes c'était sa faute. Chose à laquelle il remédia bien vite.

      « Veuillez excuser ce malheureux oubli de ma part, Erasme et voici mon épouse Abriellyn ainsi que nostre héraut Dame Sakurahime accompagné de son ... euh ... assistant.
      Et vous arrivez précisément à la fin de la cérémonie d'allégeance de vostre père. »

    Que d'informations ... il se surprenait à en révéler tant d'une seule traite. Il était en forme le vescomte et ça n'estait que le commencement.

      « Lannux est le fief seigneurial que je viens d'accorder à vostre père. Qui se trouve en oustre estre un cousin à ma personne.
      Raison pour laquelle je mentionnais lesdites affaire de famille. »

    Il était chaud il était chaud ! Rien ne pouvait plus l’arrêter. Il la gratifia d'un sourire des plus aimable avant d'ajouter en conclusion.

      « Puis-je satisfaire vostre curiosité d'une quelconque austre manière ? »

    Franchement il en manquait peu pour qu'il s'applaudisse de sa courtoisie. C'était pas tous les jours que l'Ours en accordait tant.

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Lilya
Bon respire Lil', ce type t'annonce que ton père est son cousin et son vassal, on se fout de la gueule de qui là????

Elle se reprit, elle devait avoir à faire soit à un comte, soit à un Vicomte

- Vostre Grandeur, enchantée de faire votre connaissance.

Ouf le bourrage de crâne fait par Alen, pendant son mandat rentrait, enfin!!!!

- Pour commencer pardonnez moi l'intrusion icelieu, j'ai cru que mon père avait été enlevé, fait prisonnier voir pire....Ensuite, comment pouvez vous dire que c'est votre cousin?

Allez mon gars prouves moi que c'est bien ton cousin, et que tu n'es pas attiré par une quelconque fortune que mon papounet n'a pas encore!!! Et si c'était des voleurs, ou des brigands

Puis elle se reprit de nouveau

- Et vous octroyez aux premiers venus un titre? En plus Lannus, heu Lannux quel drôle d'idée, vous n'aviez pas plus ridicule?

Haha intéressant, elle pour faire anoblir son père avait une excellente excuse, mais lui en aurait-il une....

Elle le croyait à moitié, voir pas du tout...

- Papa tu es sur que tu n'as rien fait d’illégale?

Bon là c'est sur son père allait la tuer, ou la renier....
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Erasme
    Il se lisse la moustache perplexe le moustachu. Si cette jeune femme paraissait douce à première vue, elle avait surement hérité d'une manière ou d'une autre du caractère nonchalant de son père.
    Chose estant il décida d'adopter une approche tout à fait neutre. Il avait vu avec le Rogy père ce qu'un peu d'humour et de taquinerie pouvait donner.
    Très peu pour lui l'envie de se confronter à la mesme expérience avec sa fille.

    Comment pouvait-il en estre sur de leur lien de parenté ... les archives généalogiques parlaient d'elles mesme.
    Malheureusement pour eux, ou pour lui, on ne sait pas trop bien, ils étaient bien de la mesme famille.
    Aussi s'accorda-t-il un temps avant de respondre de manière très simple et succincte.

      « Erasme suffira je vous prie, et le plaisir est partagé assurément. Quant au lien qui unis nos familles, je crains que cela soit escrit dans les généalogies depuis bien des années. »

    Tel qu'il l'avait fait avec le père il ressort le fameux parchemin scellé reprenant ladite généalogie et le tend à la vescomtessa avant d'ajouter ...

      « Voyez par vous mesme, vostre père se trouve estre le fils de la soeur de mon père. En bref un cousin direct. »

    Ouais dis comme ça fallait l'avouer que le fils du père du frère de la mère ... on pourrait presque s'y perdre. Mais non mais non ils étaient bien parent cela estait une certitude.
    Mais la question de l’anoblissement. Bonne question en somme, mais qui avait une explication toute trouvée qu'il ne tarda point à exposer.

      « Tout d'abord je ne puis pas dire qu'un cousin soit le premier venu, comme vous semblez le pensé. J'ai tendance à accorder à ma famille plus d'importance que cela.
      Quant à savoir exactement pourquoi je l'ai anoblis ... vous savez je ne rajeunis point et je ne fais point partie de ces nobles qui peuvent remplir une équipe de soule avec leurs enfants.
      Je pense donc que mon cousin, vostre père, saurait se monstrer digne de cette charge qui lui incombe désormais. S'occuper d'une partie de mes terres.
      Et si je crois savoir ce que vaut vostre père c'est que je me suis renseigné sur ses actions en Guyenne qui ne déméritent aucunement cette noblesse. »

    Léger sourire aimable lui permettant de se recentrer un instant sur la question avant d'ajouter on ne peut plus sérieux.

      « Je crois vescomtessa que vous vous méprenez dans la prononciation du nom de ces terres. Il ne s'agit point de Lannus comme vous semblez le croire, mais bien de Lannux.
      Et j'avoue qu'en cela ai-je du mal à voir ce qu'il y a de ridicule. »

    De se retourner vers le Rogy père interrogateur, était-ce vraiment ridicule ? A lui seul le loisir d'en décider.

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Jacques.rogy
Il faillit s’étouffer aux paroles de sa fille. Il grogna :

Dis donc ! Tu me prends pour qui ! Jamais les femmes mariés m’enfin c’est trop d’emmerdements.

Il la fusilla du regard à l’évocation de sa tourte. La journée était déjà assez pourrie comme ça sans qu’en plus ils frôlent tous l’intoxication alimentaire. Et franchement empoisonner son suzerain ce n’était pas le mieux pour construire un lien, déjà que ça avait mal démarré. Elle en avait de bonnes la fifille.

Alors que Lilya mettait les pieds dans le plat, il sourit amusé. Ils n’étaient pas du même sang pourtant ils avaient souvent la même manière de réagir, droit, brut et franc. Souvent on les prenait pour mari et femme, ils s’en amusaient d’ailleurs, et faisaient en sorte d’encourager la méprise. Il glissa un bras protecteur autour de sa taille, une main fermement posée sur sa hanche.

Froncement de sourcils qui annonçait le retour de l’orage. A peine avait-il obtenu ce qu’il voulait que le moustachu se prenait pour le colosse de Rhodes. Lannux c’était quoi cette façon de parler de lui. Il serra le document que la héraut lui avait remis et l’imagina soudainement dans la bouche de son récent peut être futur ex suzerain. Et voilà qu’il le traitait de vieux maintenant. Eh béh c’était pas la délicatesse qui l’étouffait le cousin.

Il tourna la tête quand l’encapuchonné la ramena. La lassitude envahit tout son corps, juste ses épaules dans un haussement traduire son état. Décidément dans cette province les bonnes manières et l’accueil laissaient à désirer. Il répondit au regard de sa fille, ses yeux à lui exprimant un truc du genre « je t’en supplie sors nous de là, tu vois bien ils sont cinglés ».

D’ailleurs, il entrainait doucement sa fille à reculer. Mais non, le moustachu qui était avare d’explication en fit un laius à sa fille, c’était la meilleur ca ! Le dévolté ca fait tout. Un pervers le cousin. Et voilà que fifille lui donnait du « vostre grandeur » et en plus elle s’excuse nanméo c’quoi ce bordel ?

Hum Lilya pas besoin d’être aussi formel avec lui, il l’a cherché après tout. C’est à cause de son sens de l’humour à l’emporte pièce qu’on est là je te signale. On m'a fait croire que je venais à une entrevue politique, au final on m'annoblit.

Il ronchonna, y a des choses immuables. Cependant il s’arrêta bien vite, Lilya avait recouvré ses esprits.

- Et vous octroyez aux premiers venus un titre? En plus Lannus, heu Lannux quel drôle d'idée, vous n'aviez pas plus ridicule?

C’est justement ce que je lui ai dis mais il s’en fout Lil.. Il est un peu étrange et sensiblement buté. Alors j'ai accepté, on verra bien ce que cela donne.

Il roule des yeux puis croise les bras vexé.

Norf de norf mais non je t’assure ! Tu me connais quand même corne de buch ! La confiance règne ça fait plaisir.

De toute manière, tu me connais. J’ai bien fais comprendre que je rendrais le blason et le reste si j’ai des choses à redire sur le suzerain. Il a bien compris que je n’étais pas du genre à simuler. Et quoique nos caractères ont visiblement l’air incompatible, le sieur est bien décidé à me supporter. Enfin remarque je ferais mieux de ne plus essayer de comprendre, ça me dépasse.

Avoir le même sang, ne veut pas dire être semblable j’espère que vous en êtes conscient. Si les gens qui sont sur les terres de Lannux auront toutes mon attention, n’attendez pas de ma part des ronds de jambes ou des révérences. Si vous avez eu le loisir de vous renseigner ce n’est pas mon cas. Nous partons sur des bases inégales.

Il inspira et redescendit d’un cran en pression. Les choses étaient posées, sa fille s’était incrustée, tout le monde était sur les mêmes bases.

Non, à vrai dire le nom et le blason ne me préoccupe nullement. Je préfèrerais savoir ce que vous pouvez me dire sur notre famille commune. En effet, ayant été élevé dans ma famille paternel dès le décès de mes parents, je ne connais de ma mère que ce qu’elle m’a laissé.

Ombre de nostalgie qui s’invite dans les azurs, ce temps là était bien loin, tout comme sa Lorraine natale. Il n’y avait plus songé depuis des lustres.
Erasme
    Il se lisse la moustache pensif ... c'est qu'il avait relativement peu connu sa propre famille et on lui demandait des précisions sur une autre branche de celle la ...
    Ah voilà qu'on était bien barré. Il prit néanmoins le temps de faire appel à ces souvenirs et sourit légèrement avant de respondre d'une douce voix:

      « D'aussi loin que remonte vos souvenirs ... je vous ai croisé quand vous n'estiez pas plus haut que trois pommes. En effet vos parents, estaient venu rendre visite à Gaetan, mon père. Mais c'est il y a relativement peu que j'ai compris qui vous estiez.
      En effet jusqu'alors je pensais qu'il ne s'agissait la que d'ami des mes parents. Allez savoir pourquoi mon père ne m'a jamais parlé de vous et vostre famille. Surement avait-il une bonne raison.
      Ceux la partageaient plusieurs choses en commun. La première est que vostre parents estaient relativement aisé. Cela se voyait à leur train de vie.
      Et ils savaient également se battre. Si la carrure de vostre mère ne l'eut laissé supposé elle maniait l'épée à la perfection. Et je ne vous parle mesme pas de son franc parlé. »

    Et oui c'est surement ce qui avait eu le don de le surprendre à l'époque.

      « Quant à vous ... vous estiez petit ... et timide. Vraiment timide. Je vois que les choses ont changé en l'espace de quelques années. »

    Et de remarquer que le vieux est plusieurs personnes n'estant pas vraiment proche de lui sont encore dans la salle il ajoute:

      « Viendriez-vous à Aussat, vous et vostre fille, afin que nous puissions discuter de tout cela attablé ? et avec un peu plus d'intimité ? »

    Ouais ouais il voulait aussi cette pauvre femme enceinte ... non pas son espouse ... mais Sakura qui avait l'air d'avoir de plus en plus de mal à passer de longues heures debout.
    Normal me direz-vous.

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