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[RP Anim']- Ne sont pas tous chasseurs qui sonnent du cor.

Odreuze


[Bois de Bouconne, cinq lieues et demie de Toulouse.]

Colchiques dans les prés, dans le bois. Promène-toi tant que tu pourras.

-« Prends garde au loup, petite ! Prends garde au loup ! Prends garde au loup. » Elles sautillent les tresses blondes sur les épaules menues. « Il emporte, il emporte, prends garde au loup, il emporte un mouton ! »

Odreuze a cinq ans, et c'est la fierté qui l'inonde d'avoir eu le droit d'accompagner sa mère pour aller garder les moutons, et innocente, elle s'aventure entre les arbres à la recherche de l'agneau qui s'est écarté du troupeau. Mais les loups n'y regardent jamais à deux fois, et la raison du plus fort est souvent la meilleure, Odreuze n'a pas de frère, pas plus de cousin, et l'agneau aura servi de mise en bouche.

Un cri résonne à travers les bois.


    On les entend mais on ne les voit jamais dans la nuit,
    Contre le vent, ils attendent impatients,
    Fous de rage et d'envie de sang,
    A l'affût du moindre corps qui s'est affaibli,
    Voici venu le temps où on les revoit traîner par ici.*


[Place Carmin, Toulouse]

Elle était mignonne, Odreuze. La peau rose, les joues rondes, des lèvres auxquelles s'accrochait un sourire innocent. Oui mais voilà, c'est l'histoire banale d'une enfant de cinq ans qui a vu le loup, ça saigne, ça fait mal et le sang l'emporte sur les larmes. Celles de sa mère dégueulent sur la tunique de lin grossier auréolé de sang, et le sourire d'Odreuze a mué en une grimace hideuse à l'image de la peur qui parfois saisit l'homme et le défigure.

Elle est moche Odreuze, moche et morte. La gorge sectionnée, la carotide a servi de fil dentaire aux carnassiers, et si avant, elle sautillait dans la vallée, il n'y a plus qu'une jambe sur ce corps là et l'autre a été déchiquetée. De toute façon, les morts ne sautillent pas. Les vivants quant à eux, hurlent à s'en casser la voix.

Et sa mère hurle à qui voudra l'entendre, courbée sur le corps dévasté par la faim des fauves. Et la violence des cris appellent la plèbe à venir constater le carnage.


    Comte, entends-tu ? On tue tes enfants sur tes terres.


* Manau, Le Curé et les loups, Panique Celtique II.
_______________
Jean.de.cetzes
Et les loups sont entrés dans Toulouse. Tadadam. Tadadam.. Le bruit se répandit. La rumeur courue. Et enfla, enfla, enfla jusqu'à arriver dans le bureau comtal. Cooooomte ??!!! Des meutes de bêtes assoiffés de sang, des loups d'Armagnac, on les reconnait aux yeux qui louchent ceux-là, sont entrés en toulousain et ont franchi la frontière déguisés en chèvres. - Technique Armagnacaise de camouflage avancée. Niveau 3 dans l'arbre des compétences. Des loups à cornes de cocu, la queue en tire-bouchon ! Des monstres ! Des bêtes hideuses ! Des créatures du Sans Nom ! Ah oui, ca ressemble bien à l'armagnacais de base mal dégrossi..

C'est la fiiiiin du mondeeeeeeeeuhhh !! Le peuple a peur Comte !

Mais bien sur. Et la marmotte elle emballe la morue dans le papier de soie. Ou mieux ! Aldin de Thau est un grand juriste et Karyaan un grand connétable ! Non, mais vraiment... Doit-on donner crédit à pareille sottise ?

    De la place mal nommée, un cri s'élève : Comte, entends-tu ? On tue tes enfants sur tes terres.

Ah... mèrda.

Nous sommes foutuuuuus ! Foutuuuuus ! Et dans une crise d'angoise, le valet de se mettre à courir en cercle et de se prendre la porte qu'un autre page vint ouvrir. Blam.

Cetzes, indifférent et soulagé, s'adresse à l'entrant. Allez me chercher cette criarde qu'on entend. Il faut localiser la meute. Bon. Des loups. Peut-être descendus des montagnes pour échapper au froid et à la pénurie de gibier. Et bien partons à la chasse.

Citation:
    A la noblesse Toulousaine*,

Je requiers votre présence, immédiatement, à Toulouse. Les loups sont entrés dans le Comté. Venez équipés, nous ne ferons pas de quartier.

    Jean de Cetzes, Comte de Toulouse.


Citation:
    Au capitaine à la fleur d'anis,

Mobilises tes hommes, et abrites les femmes. Nous partons à la chasse aux loups.

    JdC.


Citation:
    A.,

Loups dans Toulouse. Stop. Battue. Stop. Viendrez-vous ? Stop.

    JdC.


Citation:
    Au Comte d'Armagnac, Alcide, Erasme, Alceste, on ne sait plus très bien,

Faut-il qu'en plus de prévenir vos sujets du danger qu'ils encourent à passer la frontière nous devions nous occuper de vos loups ? Souhaitez-vous aussi que nous portions votre couronne ?

    Jean de Cetzes, Comte de Toulouse.


*MP envoyé individuellement en sus.
_________________
Plebe.


Il faut tuer les loups.

L'idée pourrait venir d'elle-même, elle vient de l'alentour, elle, elle est trop occupée à s'arracher les cheveux, teintant l'or fade d'incarnat, sous elle, il y a le corps sans vie, éclaté d'Odreuze. Passe encore sur les agneaux et les brebis qui ont été dévorés ces derniers temps, mais sa fille unique, seul trésor de sa vie de paysanne. Elle hurle sa tristesse dans les replis sanglants du petit corps, et à côté, ils hurlent leur indignation et leur colère. Seront-ce toujours les mêmes qui écoperont de la douleur et des morts ? Les nobles se cachent, ô les fourbes ! Et la plèbe trinque et fait office de dessert pour les fauves qui ont quitté leur écrin touffu pour venir s'aventurer en terre humaine.

Des gardes qui viennent, l'entourent, l'encadrent et lui intiment de venir à l'encontre du comte. Sa Grandeur veut savoir, elle balbutie. Qu'il voie par lui-même, elle tente de se relever, trébuche, les mains retombent sur les cuisses et laissent sur le tablier l'empreinte de la mort. Il faudra deux hommes pour la relever puisqu'elle ne veut pas lâcher le corps d'Odreuze, deux hommes qui l'emmèneront tremblante et sanglotante au devant du maître de ces lieux, serrant contre elle, la poupée sanglante.

On dirait qu'elle rit Odreuze, au rythme des pas de sa mère, mais c'est parce que la gorge tranchée s'agite dans une danse scandaleuse, et que la tête invente une grotesque chorégraphie. Elle ne rit pas, elle est morte.

C'est la faute des loups. C'est toujours la faute des autres de toute façon.


-« Seigneur, libérez-nous.. »

Ce n'est pas à toi qu'elle parle Jean. Elle ne t'en croit pas capable. Elle prie devant toi, et les prières sont autant de larmes qui pourraient tâcher le sol de ton beau château.

Et dehors, ça gueule. La faute des loups.

_______________
Astana
    [Loin de la place au nom pourrave]

Roussâtre en panique qui regarde par le carreau, l'air ahuri devant la foule grouillante.

- « Mais ils ont des for... des FOURCHES ! Je vais finir au bûcher ! »
- « On brûle plus les roux depuis des longes, tu sais. »
- « Je vais finir cramoisi et tu trouves le moyen de t'en foutre ! »
- « T'as recommencé à causer en anglois à ton reflet dans l'eau, Athelstan ? »
- « ... Hein ? NON ! Plus depuis que Titania rode en ville ! Brrr... »
- « Aucune raison que les toulousains réclament ta peau, alors. »

Haussement d'épaule côté blondeur, habituée aux accès paranoïaques du rouquin. Quand c'est pas le supplice du feu, c'est Mémé Glaviotte qui vient l'enlever. On s'y fait, et ça n'empêche personne de pioncer. Il est encore tôt, pourtant on frappe à la lourde avec empressement. La blonde arque un sourcil, et l'anglais...

- « AHHHH ! Ils viennent pour moi ! J'suis pas là ! J'suis pas là ! »
- « T'as raison. L'Inquisition frappe toujours à la porte avant de buter des gens. »

Il est déjà planqué dans la chambre quand la danoise accuse réception du pli. Les chasses parcourent le vélin et trahissent l'étonnement. Des loups, sérieusement ? Elle se marre et griffonne une réponse à Jean qu'elle transmet au valet, une idée dans la tête.

Citation:

    Jean,


    Vous parlez de lycans, ou de loups réellement menaçants ? Le choix des armes diffère d'un cas à l'autre. Mais quoi qu'il en soit, comptez sur moi.


      A.A.S


Dézingue-Finn l'arbalète et son épée une fois récupérées, la voix s'élève sur le pas de la porte :

- « Tu peux sortir, mon gars. Et magnes-toi. On va refaire la déco du Blaireau. »

Chacun sa route, chacun son chemin, passe le message à ton voisin !

_________________
Jean.de.cetzes
L'horreur de la mort est pour lui inconcevable dès lors qu'elle ne le touche pas personnellement. Sur ce point il est bien incapable d'empathie. Un corps mort n'est qu'un objet dont on doit se débarrasser. Ainsi l'arrivée sanglante et bringuebalante de la mère tenant une marionnette désarticulée et démembrée dans ses bras ne lui arracha qu'une vague pensée : P'tain ! Le tapis quoi !

    « Seigneur, libérez-nous.. »

Ne vous en faites pas, j'exaucerai votre voeu. A quel autre seigneur pouvait-elle s'adresser ? Oui, quel autre seigneur, ici plein d'intérêt pour la chasse, pouvait libérer Toulouse de la menace ? Où sont ces loups ?

Appelée par une agitation de l'index le valet s'approche, et recevant le pli, Cetzes lui glisse discrètement, à l'oreille, un petit ordre de mission. Quand elle sera partie vous la suivrez pour lui remettre à la sortie du château une bourse de 50 écus, pour sa peine... Et surtout prenez 500 écus, pour changer le tapis.

En écoutant la réponse de la mère meurtrie dans son coeur, rédige deux petites missives.

Citation:
    Petite fleur d'anis,

Pour avoir de la piétaille pour la battue rassemble la foule de la place Carmin, mais loin du château, elle me tape sur les oreilles.

    JdC.


Citation:
    A.,

Des canidés qui pourraient bien bouffer votre petit cul louvoyant de réformée.

Ravi de vous savoir à mes côtés, pour cette fois au moins.

    JdC

_________________
Plebe.


Elle n'est pas morte, non pas. Elle dort.

Les mains maternelles caressent les boucles souillées, apaisantes. Elle dort, et peut-être se réveillera-t-elle. C'est une graine de folie qui a germé là-bas loin dans le bois de Bouconne, et que les larmes ont fait pousser doucettement. On l'abreuve d'eau salée et d'ichor, et elle croît la folie, c'est comme cela. Dans les sillons qu'ont creusé les loups, elle a développé ses racines, et elles s'insinuent partout, plus fortes que jamais.

En fond sonore, il y a cet homme qui parle, il est comte, il est l'autorité et il pose la question. Quelle question.. Chut, tu vas la réveiller Jean. L'index glisse sur l'arrondi de la joue tandis que les mots murmurent pour ne pas réveiller l'éviscérée.


-« Dans le bois de Bouconne, cela fait des semaines qu'ils tuent nos bêtes. »

Odrèze ce n'est pas pareil, ce n'est pas une bête. Elle n'est pas morte, n'est-ce pas ? Elle vacille la mère à cette idée, elle vacille et repart de plus belle, heurtée de plein fouet par des relents de lucidité. Et les relents, ça a un goût âcre comme le sang, comme la bile, c'est métallique, et ça se déverse sur le tapis comtal.

Même que des fois, moi ze vomis !

_______________
Jean.de.cetzes
Et voilà qu'elle a perdu l'esprit à caresser ainsi les restes du repas canin. Ne lui a-t-on pas appris qu'on ne jouait pas avec la nourriture ? Dans le bois de Bouconne ? Et bien nous irons là. Des semaines ? Pourquoi personne n'en a parlé aussi... Sont cons ces paysans. Je vous... euh.. remercie. Allez un petit mot gentil, parait que ça fait plaisir aux faibles d'esprit. Courage dans cette épreuve. T'auras qu'à copuler un coup, ça remplacera. Mon valet va vous raccompagner. Pauvre, pauvre tapis. Ca donnerait envie de pleurer que de voir une si belle pièce ainsi tachée.

Attrape son épée posée au coin de la pièce, après un prompt redressement, invitant à un départ tout aussi rapide de la mère et de sa chose avant de s'engouffrer vers les écuries.

    [Moulin du Bazacle, au sud de Toulouse ]

Promenons-nous dans les bois.... Petite chanson enfantine dont la désarticulée aurait du se souvenir car aujourd'hui il s'engagerait pour une battue tout en sachant que ces bêtes là y seraient. Et il n'irait pas seul, engageant avec lui nombre de Toulousains qu'il attendait, là, immobile sur sa Montebourge, devant le Moulin du Bazacle, point de rendez-vous pour la battue. Concentration maximale. Pas de prière. Aujourd'hui ça allait saigner. Et selon les participants, pourquoi pas un petit accident de chasse. Hin hin.
_________________
Adalasie
[Quelque part dans la ville de Toulouse]

    Enfin, après tant de lieues parcourues, elle foulait les pavés de la ville de Toulouse. Et elle comptait bien y rester quelques temps en squattant chez sa cadette qui avait eut la bonne -ou mauvaise ?- idée de l'inviter : «Mais tu est toujour la bienvenu si tu veut [ratures]me débarassé de mémé[ratures] nous rendre visite si tu ses pas ou allé ces hiver. ». Tant qu'elle ne lui collait pas le bébé de sa patronne dans les pattes ou l'autre barjot de mémé, elle pourrait passer quelques temps dans le sud afin d'échapper au rude hiver du nord.

    Sortant d'un geste vif le reste du courrier de sa besace, elle se le colla sous le nez à la recherche d'une adresse où d'un indice sur l'endroit où elle habitait. Mais rien... Elle allait devoir se débrouiller toute seule.
    Levant les yeux, elle longea une ruelle, bifurqua sur la droite et, quand elle entendit des voix, pénétra sur une petite place afin d'y demander des renseignements :
    « Je cherche une gamine puante, manchote avec une bestiole crevée sur la tête. » Au moins, elle était sure qu'il n'y en avait pas cinquante dans le coin. Ou tout au moins elle l'espérait...

    Face à elle un groupe de villageois s'agitait avec tout un attirail de fourches, pioches et autres objets bien pointus et dangereux. Ho ho non, demi-tour ? Les infos, ce serait pour plus tard.

    ééé ! Toi là bas ! 'vec l'épée ! Ramène tes miches 'ci, on a b'soin de tout le mond' !

    Une épée ? Ses yeux se posent sur le bout de ferraille qu'elle porte à la taille. Merdouille, c'est d'elle qu'on parle.
    Grimace. Elle est repérée. Tentative désespérée :


    Quoi ? Moi...?

    Oué toi ! On a b'soin d'hommes...ou d'femmes forts pour botter l'cul des loups !

    Des loups ? Mais je suis pas une chasseuse moi !

    Faudrait-il le préciser qu'elle ne sait absolument pas se servir de son arme ? Qu'elle arrive à marcher droit sans être déséquilibrée à cause de son poids depuis quelques semaines seulement ? Et qu'en fait elle n'en porte une que pour dissuader d'éventuels brigands un peu débiles de s'en prendre à elle alors qu'elle ne mesure même pas cinq pieds ? Humm, pas sûr que ça marche vu leurs têtes...

    Si t'viens pas nous aider c'est qu't'es 'vec les armagnacais ! Et on t'les aime pô 'ci lieu.

    Regards noirs, mains qui se serrent sur les armes. Alerte. Problème imminent.

    Euh... Bon... Bah... D'accord. Pas folle la guêpe !

    Deux gros costauds, qui devaient avoir senti sa réticence, viennent gentiment l'encadrer pour lui montrer le chemin.

    En route ! Direction l'moulin ! On va s'faire ces salop'ries !

    Adalasie suit alors docilement tout en s’imaginant tous les stratagèmes possibles et inimaginables pour prendre la poudre d'escampette à la première occasion. Hors de question qu'elle reste avec cette bande de tarés et qu'elle risque de se faire dévorer par un loup !
    Nan mais ! C'était encore de la faute de Minah ça, voilà dans quel bordel elle se retrouvait par sa faute !


[Moulin du Bazacle, au sud de Toulouse]

    Après de longues minutes de marche à écouter le petit attroupement fanfaronner et brailler quelques chants paillards, elle arriva devant un moulin qui semblait être le point de rassemblement.

    Mission du jour : S'en sortir sans trop de bobos.

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Athelstan


Arrivé au Moulin, roussâtre tire la gueule. Toujours aucun signe de la danoise qui l'a laissé en plan près de la place Carmin. Pas partie pisser, mais autre chose. Il sait pas quoi, ça l'agace. Athelstan n'apprécie que très moyennement l'idée d'être paumé au milieu d'une foule hystérique qui a soif de sang, et ce, même perché sur un cheval. Des fois que certains aient une dent contre les roux ou quoi, et qu'ils décident de le bouffer à la place, faute de loups. Les Toulousains sont bien plus chelous que les barbares Bretons. Mais de manière générale, il n'aime pas être coupé de la blonde. Sans elle il lui arrive des bricoles. Comme se faire planter dans le bide, finir à l'ombre ou le nez entre les cuisses d'une honnête femme qui s'avère être un lieu de passage souvent emprunté par la faune locale.

- « Brrrr... »

Ça y est. Ça le reprend, au roux. Cette désagréable sensation que y'a un truc qui tourne pas net. Comment ça, tu kiffes pas la perspective de te faire grignoter un bout de bras par un canidé ? T'es pas normal toi. Au bûcher ! - Ma blonde, à moi ! Aïe, mes tripes, je suis étripé ! ... Non c'est autre chose. Définitivement. D'un coup d'oeil circulaire, Athelstan vérifie que la terrifiante Mémé Glaviotte n'est pas dans les parages. Pas ça non plus. Il rumine au moins deux bonnes minutes - ce qui est une éternité pour l'homme de main de la scandinave - avant de localiser la source du problème. Il la fixe froidement, même. Et grince des dents. Qui, quoi ? Où ça ? Qui a tué le Docteur Lenoir dans la cuisine avec le chandelier ? Au final, il ricane.

- « Hin, hin-hin. »

C'est le Comte. Ouais, lui, avec sa toque sur le crâne. Ce Comte qu'il avait d'abord pensé eunuque pour des raisons abstraites, qui avait ensuite commis l'erreur fatale de poser les pattes sur Astana sans lire le manuel d'utilisation - preuve qu'il n'était pas eunuque, donc - , et qui pour finir n'avait pas pigé grand chose de cette blonde - la notice, bordel ! Il sait. Il a lu les lettres de Jean. Parce que la danoise garde tout et que lui-même est une fouine. Mais il caftera pas, sinon c'est la mandale assurée. N'empêche qu'il sait. Et que ça le fait rire jaune. Bien sûr que c'est pas objectif comme jugement. On lui demande pas ça. Personne d'ailleurs. Faut pas pousser mémé dans les orties. Ici, il n'est question que de fierté masculine mal placée. Une rivalité de testostérones.

En mode : toi tu t'es fait bouffer et moi pas ! Mouahaha !

... oui. Le grand dadet a bien souvent 7 ans et demi d'âge mental.

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--Lobwolf


L’astre solaire était paresseux ce jour .. ses rayons avaient bien du mal à filtrer à travers l’épais brouillard de ce petit matin ..
l'imposant aux crocs acérés, foulait son nouveau territoire, la forêt de Bouconne, ce grand massif boisé proche de Tolosa,
dont la plupart des chemins étaient tapis de feuilles mortes ..

Hier, l’alpha avait décidé d’organiser une grande partie de chasse avec le reste de la meute .. leur quête de nourriture se transforma vite en un jeu puéril
lorsqu'ils croisèrent le chemin de cette gamine disputée telle une balle de soule qu'ils vidèrent .. de son sang lorsque carotide fut tranchée ..

transformant la petite chose éponge d'hémoglobine fumante ..

Le loup gris aux tâches bleues et marrons avaient donné rendez vous aux autres membres en des terres abondantes, là où le gibier était en grand nombre,
c’était très facile de chasser en cet endroit .. mais c'était sans compter sur la colère de "l'homme" ..
qu'à cela ne tienne, aller se geler les coussinets à galoper derrière la queue touffue d’un lapin ne les intéressait pas ..
de la race des assassins, entrainés pour tuer dans l’art et la manière et non donner un coup de patte à un gibier ..

Viendez, viandez les toulousains ! ..
Guillhem
Citation:


Au capitaine à la fleur d'anis,


Mobilises tes hommes, et abrites les femmes. Nous partons à la chasse aux loups.

JdC.


Citation:

Au jeune et riche Comte de Toulouse ,

D'accord mon Comte, puisqu'il le faut.
Mais cette fois, je ne veux pas faire le loup!

Guillhem


Soldats! Nous partons jouer une partie de cache cache avec le Comte, je veux des volontaires.
Dites à vos femmes de rester enfermées si vous ne voulez pas le retrouver une fois de plus sous leurs jupes.
Et on ne râle pas! Un Comte sans divertissement, c'est un Comté dans la misère!


Et un autre page de se pointer, une autre missive à la main. Pouah! non pas lui! c'était le jeune page d'Aymercah, recyclé au château en l'absence de son maître libidineux à hauteur de ses attentes, qui lui présenta la missive de sa voix efféminée et très maniérée...


Oooooh... Dégage....Inutile de me la lire je m'attends déjà au pire.


Citation:
Petite fleur d'anis,


Pour avoir de la piétaille pour la battue rassemble la foule de la place Carmin, mais loin du château, elle me tape sur les oreilles.

JdC.


Incroyable... Ca y est il y croit à son histoire de battue au monstre...


>>>>>>Toulouse, place Carmin, la très mal nommée...

Ohé Braaaves toulousains!

Il essayait de brailler 'entre deux", ni trop fort pour ne pas stresser le Comte pendant sa digestion, ni pas assez car il fallait bien qu'il interpellasse le passant.
Qu'est ce que je vais leur raconter comme bêtise?


Peut-être que certains d'entre vous rêvent depuis toujours de participer à une battue aux côtés de votre jeune Comte bien aimé?
Eh bien voici ce jour venu et cette fois ci, ce ne sera plus vous le gibier!


*ET LA ELLE SE VOIT LA BALISE?

_________________
Tigist
[Au Blaireau Vérolé.]

Les loups, on s’en fout. Disons-le clairement, hein.

Tout son esprit est tourné vers le « jouet » que lui a prêté le Colosse, prêté et non pas donné. A plat ventre sur la couche partagée avec le Chardon, elle observe du bout des doigts le mécanisme, du bout des doigts, puisqu’il a osé lui réclamer remboursement si elle ose l’abîmer ce jouet. La petite donneuse de mort est considérée sous toutes ses coutures, à côté d’elle, les carreaux miniatures alignés sagement, et l’envie de l’essayer la prend. Oui mais voilà, il a chu le Gelada. En pleine soirée animée dans le rade du Borgne, elle a chu de sa poutre, et le poignet gauche fait la gueule, comme elle, dans les mauvais jours – ils sont nombreux – et Eikorc a juré de lui faire payer si elle l’abîme, pourtant l’envie est là, alors la main gauche s’en saisit, non sans une grimace quand le poignet se meut, la corde est tendue, impressionnante de finesse et de force, les carreaux sont installés, plusieurs à la fois, voilà le charme de cet engin, et elle va pour viser.

Un cri. C’est la foule qui gronde.

Sifflements qui résonnent dans la chambre quand les traits se fichent n’importe où, parce qu’elle a été distraite, et guidée par le cri, elle s’extirpe de la paillasse, non sans avoir rangé ce que de droit dans son baluchon. Et rejoindre le point névralgique de la cité et du brouhaha ambiant, en suivant le grondement de la foule, à travers les rues, sur les ponts pour atteindre la place Carmin qui ne l’est pas du tout, en fait. Poils hérissés et capuche rabattue pour dissimuler la face noiraude qui aurait tendance à lui causer des soucis parmi l’agitation du peuple toulousain, il avance le babouin. Fourbe, à l’image des loups, elle s’immisce entre les bonnes gens pour entendre de quoi il retourne, la curieuse, la vaniteuse, elle veut savoir pour être la première à en parler.

Des loups.

Qu’est-ce qu’on s’en fout. Et elle est déjà sur le chemin du retour, pour regagner Saint Cyprien quand soudain, l’idée s’allume dans son esprit. Tester sur de plus grands corps, plus forts, voilà l’idée. Et quoi de mieux pour cela que de tester la merveille du Colosse. La Gelada file à toute allure à travers les venelles toulousaines pour gagner le nouvel appartement colossal et y tambouriner.


-« On va tuer ! »

C’est vrai, non ? C’est le but d’une battue, c’est ce qu’elle a compris. Les loups ont tué, les loups vont être tués. La vengeance est universelle. Et sur cette phrase pleine de sens, et de vérité, la voilà qui détale à toutes jambes pour rejoindre la foule hétéroclite qui traverse Saint Pierre des cuisines et se dirige vers un point de ralliement qui semble avoir été déterminé par le Comte : Le moulin du Bazacle.

[A côté du moulin du Bazacle, suivez un peu.]

Et là ? On attend ? Non pas, on met à profit le temps pour s’occuper. La lanière, qui retient la masse crépue, est détachée et glissée par-dessus le corps de l’arbalète miniature et sous la paume de la main inutile pour venir se recroiser à plusieurs reprises sur le poignet, immobilisant ainsi l’arme sur le dos de la main. Un sourire ravi à considérer le résultat, et les carreaux sortis viennent trouver leur place maladroitement dans les bandes serrant sa poitrine sous la chemise.

Reste à voir si le Colosse viendra admirer les résultats de son acquisition.

_________________

Tigist est éthiopienne. | Moi, je garde toujours mes chaussettes pour faire ça devant mon écran. Ouèch.
Astana
    [Toux-louse]

L'anglois laissé en liberté, Astana s'empresse de rameuter les quelques trognes susceptibles d'être intéressées par une partie de chasse à grande échelle. Il paraît qu'une gosse s'est faite bouffer. C'est ce qui se braille dans les rues, et qui insurge. La cause est juste, et la blonde le pige très bien ; même si c'est pas la sienne. Pour être tout à fait honnête, elle s'en tape. Ouais c'est triste. Ouais c'est moche. Mais si les mômes avaient besoin d'un loup pour crever, ça se saurait. T'en a qui sortent les pieds devant pour moins que ça. Comme celui dans le bide de la Rouge. Ou le sien. La danoise n'a pas connu Odreuze, ça ne l'émeut pas. Surtout que tout le monde l'aura oubliée dans un mois, la gamine. Sauf sa mère.

Par contre, refaire la déco du Blaireau c'est plus parlant, de suite. Pour la blonde.

Là, elle fait route vers l'appartement du Colosse et cherche un argument adéquat pour qu'il sorte de sa piaule. Faut bien que chacun y trouve son compte.

- « Hé t'aimes le loup ? Ce soir on le fait à la broche ! Mais d'abord, y'a battue ! »
- « Je vais refaire la déco du Blaireau et j'ai besoin de quelqu'un pour porter les carcasses... »
- « Y'a un type qui gueule partout qu'il bute plus de loups que toi en une journée. »
- « Et sinon, tu te places comment par rapport à la protection animale, toi ? »

Ouais, bof. Le poing s'attaque à la porte par trois fois. Et la danoise de se faire entendre :


- « Eikorc, ramènes ton cul ! Moulin de Bazacle, au plus vite. Massacre en prévision ! »

Si avec ça tu ramènes pas ta fraise, c'est que t'es malade, mon grand. Elle fait demi tour et repart aussi vite qu'elle est arrivée.

    [Moulin, par là]

Homme de main repéré. La scandinave se radine à ses côtés perchée sur son coursier, un peu étonnée de le trouver en un seul morceau. C'est qu'on peut considérer ça comme une sorte de miracle. Un peu plus loin se tient Jean, qu'elle salue d'un vague signe de tête. Le roux se met à ricaner sous cape en la voyant faire. La blonde arque un sourcil, mais ne dit mot. Vaut mieux pas chercher à comprendre ce qui se trame sous sa caboche, à lui. Non parce que t'es mignon, Athelstan, mais t'es un tout petit peu con.

Reste plus qu'à attendre. Ô joie, quoi. Ça promet de la grosse ambiance, tout ça.

_________________
Alix_ann
-« Mais attend on va tuer des loups là? »
Ouais ouais. Carrément.
-« Ah mais ils ont tué une petite fille? »
Vénère les loups.
-« C'est quand même super triste. »
...
-« Mais c'est pas très gentil quand même de tuer des loups. »

Elle fronce le nez, elle a l'air embêtée par la situation. Ça avait l'air grave comme affaire. Alors tout naturellement elle avait suivit le cortège. C'était quand même super intéressant, un truc qui se passait juste quand elle était là.

-« Mais on va vraiment les tuer? »

& c'est possible juste je regarde?

Elle se racla la gorge, l'air de rien. Et va se mettre dans un coin, se faisant discrète tant qu'elle pouvait.

-« On risque de mourir? »

Tant qu'elle pouvait...
C'est que toute cette histoire ça lui faisait peur quand même.

_________________
Loarwenn
[Château Narbonnais, sur les remparts]

Comme à son habitude, elle avait décidé de se réfugier là où personne ne l'embêterait... Assise sur les remparts, elle fixait l'horizon. Les gardes du château la craignaient toujours, donc elle serait encore un moment tranquille perdue dans ses pensées d'automne.

J'ai rencontré un troll. Il marchait dans la forêt...

Toujours cet air... Faillait dire qu'elle s'en lassait pas. Un peu d'humour dans ce château, même en étant son propre public, ça pouvait pas lui faire du mal.

Loarwenn fredonnait encore lorsque le vent glacial lui souffla l'odeur de la mort. Elle se figea. Perdue encore dans ses réflexions, l'odeur de sang dans l'air se faisait plus imposante... Il ne fallut pas longtemps pour que le vent lui apportât la clameur de la foule jusqu'en au haut des remparts...


"On va tuer!!"

"A mort les loups!!"


La saltimbanque fronça le regard et se défit de son perchoir... Il lui fallait plus d'informations...
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