Miramaz
[Quelque part en Tolosa]
Découvrant petit à petit la cité toulousaine sans plus d'enthousiasme que ça -une ville est une ville, pas de quoi en faire une histoire-, Mira traînait ses bottes dans les différents quartiers, sa mioche enfermée dans sa cage-chariotte qu'elle traînait derrière elle cherchant à louer les services de la toute p'tiote. C'est qu'c'est pénible ces machins-là, ça bouffe, ça piaille et ça n'rapporte rien, elle devait être vendu à la naissance mais ça avait capoté faute d'acheteur intéressé.
Et à ce jour, toujours rien.. Aucun boucher n'avait voulu de la mini-chose, malgré ses six mois passés elle n'était pas assez grasse pour fournir de la viande et en plus ils lui trouvaient un air pas frais.. Même les médecins n'étaient pas intéressés, le corps des nourrissons avaient déjà du être suffisamment étudié. Mais Mira ne désespérait pas, la mioche rapporterait de l'argent ou bien elle crèverait -involontairement cela va de soit-.
Cheminant à travers la ville, mère et fille finirent par arriver place Carmin où un attroupement enflait de minute en minute. Sachant que c'est toujours quand ya foule que les meilleures occasions se présentent, Mira s'approcha afin d'en savoir plus. Loup par-ci, monstre par-là, gamine dévorée de ce côté, massacres de l'autre.. les rumeurs allaient bon train. Quand l'organisation d'une battue est révélée, bien que femme et donc invitée à rentrer à la maison, elle sent que c'est LE moment: celui de refaire quelque chose de ses journées bien vides depuis la mise bas, celui aussi peut-être de se débarrasser de son fardeau..
Apercevant une tête plus ou moins connue dépassée de l'assemblé, elle se rapprocha lentement d'Astana, se frayant un passage en poussant la cage-chariote devant-elle, écrasant ainsi les pieds des badauds qui tout en râlant s'écartaient le temps qu'elle passe.
'jour.
C'bien vrai qu'ya des loups? C'pas comme dirait l'borgne une couanerie colportée par des bergères aimant s'faire peur?
Les mots sont adressés à la danoise autant qu'à ceux qui sont autour : c'est qu'elle a espoir elle.. des loups dévoreurs de mioches..
Découvrant petit à petit la cité toulousaine sans plus d'enthousiasme que ça -une ville est une ville, pas de quoi en faire une histoire-, Mira traînait ses bottes dans les différents quartiers, sa mioche enfermée dans sa cage-chariotte qu'elle traînait derrière elle cherchant à louer les services de la toute p'tiote. C'est qu'c'est pénible ces machins-là, ça bouffe, ça piaille et ça n'rapporte rien, elle devait être vendu à la naissance mais ça avait capoté faute d'acheteur intéressé.
Et à ce jour, toujours rien.. Aucun boucher n'avait voulu de la mini-chose, malgré ses six mois passés elle n'était pas assez grasse pour fournir de la viande et en plus ils lui trouvaient un air pas frais.. Même les médecins n'étaient pas intéressés, le corps des nourrissons avaient déjà du être suffisamment étudié. Mais Mira ne désespérait pas, la mioche rapporterait de l'argent ou bien elle crèverait -involontairement cela va de soit-.
Cheminant à travers la ville, mère et fille finirent par arriver place Carmin où un attroupement enflait de minute en minute. Sachant que c'est toujours quand ya foule que les meilleures occasions se présentent, Mira s'approcha afin d'en savoir plus. Loup par-ci, monstre par-là, gamine dévorée de ce côté, massacres de l'autre.. les rumeurs allaient bon train. Quand l'organisation d'une battue est révélée, bien que femme et donc invitée à rentrer à la maison, elle sent que c'est LE moment: celui de refaire quelque chose de ses journées bien vides depuis la mise bas, celui aussi peut-être de se débarrasser de son fardeau..
Apercevant une tête plus ou moins connue dépassée de l'assemblé, elle se rapprocha lentement d'Astana, se frayant un passage en poussant la cage-chariote devant-elle, écrasant ainsi les pieds des badauds qui tout en râlant s'écartaient le temps qu'elle passe.
'jour.
C'bien vrai qu'ya des loups? C'pas comme dirait l'borgne une couanerie colportée par des bergères aimant s'faire peur?
Les mots sont adressés à la danoise autant qu'à ceux qui sont autour : c'est qu'elle a espoir elle.. des loups dévoreurs de mioches..