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[RP Anim']- Ne sont pas tous chasseurs qui sonnent du cor.

Miramaz
[Quelque part en Tolosa]

Découvrant petit à petit la cité toulousaine sans plus d'enthousiasme que ça -une ville est une ville, pas de quoi en faire une histoire-, Mira traînait ses bottes dans les différents quartiers, sa mioche enfermée dans sa cage-chariotte qu'elle traînait derrière elle cherchant à louer les services de la toute p'tiote. C'est qu'c'est pénible ces machins-là, ça bouffe, ça piaille et ça n'rapporte rien, elle devait être vendu à la naissance mais ça avait capoté faute d'acheteur intéressé.

Et à ce jour, toujours rien.. Aucun boucher n'avait voulu de la mini-chose, malgré ses six mois passés elle n'était pas assez grasse pour fournir de la viande et en plus ils lui trouvaient un air pas frais.. Même les médecins n'étaient pas intéressés, le corps des nourrissons avaient déjà du être suffisamment étudié. Mais Mira ne désespérait pas, la mioche rapporterait de l'argent ou bien elle crèverait -involontairement cela va de soit-.

Cheminant à travers la ville, mère et fille finirent par arriver place Carmin où un attroupement enflait de minute en minute. Sachant que c'est toujours quand ya foule que les meilleures occasions se présentent, Mira s'approcha afin d'en savoir plus. Loup par-ci, monstre par-là, gamine dévorée de ce côté, massacres de l'autre.. les rumeurs allaient bon train. Quand l'organisation d'une battue est révélée, bien que femme et donc invitée à rentrer à la maison, elle sent que c'est LE moment: celui de refaire quelque chose de ses journées bien vides depuis la mise bas, celui aussi peut-être de se débarrasser de son fardeau..

Apercevant une tête plus ou moins connue dépassée de l'assemblé, elle se rapprocha lentement d'Astana, se frayant un passage en poussant la cage-chariote devant-elle, écrasant ainsi les pieds des badauds qui tout en râlant s'écartaient le temps qu'elle passe.


'jour.

C'bien vrai qu'ya des loups? C'pas comme dirait l'borgne une couanerie colportée par des bergères aimant s'faire peur?


Les mots sont adressés à la danoise autant qu'à ceux qui sont autour : c'est qu'elle a espoir elle.. des loups dévoreurs de mioches..
Meme_glaviotte
[Dans sa chaumière ouverte à tous les vents, face au Blaireau Vérolé]

Mémé se faisait les ongles des pieds, comme chaque hiver. Il n’y avait rien d’autre à faire et avec ces grandes griffes recourbées, les petons mignons ne rentraient plus dans les chaussettes.
L’ancêtre avait passé ces derniers jours à se plaindre du mauvais temps qui lui faisait grincer les os, parce que c’était ce qu’étaient censés faire les vieux, mais elle commençait à se lasser. Elle n’avait pas mal ni froid pour de vrai de toute façon. Diverses substances la prévenaient de tout désagrément de ce genre. Ainsi que de son intégrité mentale.

Brouahaha.


Grrrmmmll… Encore une bande de foutus jeunes qui vont boire sans inviter les vieux.

Brouhaha derechef. Lueur de torches. Gueulements divers.

Rah ils en tiennent une bonne en plus.

« A MORT LES LOUPS ! »

Par le téton du Sans-Nom !

S’il y avait des loups, il y avait forcément de beaux, forts et virils membres de la gent masculine pour les éliminer. Peut-être même le charmant jeune homme qui avait fougueusement tenté de l’enlever la dernière fois
Ni une ni deux, la petite dame ratatinée sauta sur ses doigts de pied crochus, et enfila un châle par-dessus son appareil (vous voyez ? celui qui est très simple) avant de dévaler la ruelle.


Attendez-moiiiiiiii ! J’arriiiive !

[Près du moulin, au milieu de la foule]

Le châle royalement drapé sur ses épaules en toge, la Glaviotte s’employait gentiment à se faire des amis.

N’ayez crainte, petit peuple ! Moi, Titania, reyne des fées, est là pour vous sauver ! Les loups fuiront terrifiés par ma splendeur ! Sous mes pas naîtront les ronces qui enserreront leur cœur !

Et une voix avinée de répliquer :

Hé ! On a qu'à utiliser la vioque comme appât !
Andrea_
[Chez Loïc, on se la pète]



Loïc, c'est un peu le simplet du village, le genre de personne que j'aurais jamais approché de ma vie en tant normal, à moins que j'ai la main leste et la furieuse envie de lui coller mon poing dans la face. Mais je suis pas d'humeur en ce moment. Disons que c'est pas une question d'humeur mais plutôt... ouai, plutôt une question d'état d'esprit.

Et depuis quelques jours, je garde mes forces pour d'autres genres de combat. Le genre de truc qui fait transpirer, qui laisse des marques et qu'on n'a pas forcément envie d'étaler ici. Sachez juste que ça fonctionne plutôt bien et que...

Loïc donc, j'étais en train de traîner ma carcasse dans la ville, à la recherche de mon neuneu -je vous expliquerais plus en détail mais là c'est pas le moment-, c'est vrai que la plupart de temps cette espèce particulière ne vit pas dans le sud, et sont en surnombre du côté de la Bourgogne, de l'Anjou ou de la Champagne mais mon ancien neuneu s'est fait la malle et...
Bref, y avait du bruit, ça riait, ça chantait, ça sentait la binouze, la piquette et le cochon braisé -j'adore le cochon braisé- du coup j'suis entrée et j'ai fait comme chez moi. La cape balancée sur un coin de pièce et le cul a bientôt touché une chaise. C'est vrai qu'ils m'ont regardé avec des yeux ronds comme des soucoupes mais quand on veut on peut. J'ai voulu, j'ai pu.
J'ai vu, j'ai vaincu -donc quarante fesses-. Sauf qu'avec moi, ça dure jamais longtemps.



Et c'est là que l'autre est arrivé, je pensais que j'avais le plus grand des neuneus de tout les temps, j'vous jure que c'était du neuneu de compet' hein, mais son pote était pire. Du coup... Jusque là tout va bien.

Pire, comme Rikiki? Là, ça commence à sentir le roussi.
Tu parles de MON Rikiki là?
Bah Rik quoi, petit, très petit, rouquin, toujours engoncé dans un tonneau, Rik! Faites vos jeux rien n'va plus. Le corps se redresse, la chaise est envoyée plus loin d'un coup de pied, les joues rougissent et les yeux se plissent. La Chiasse monte sur ses grands ch'vaux.
C'est dommage pour les choppes. Maintenant que j'ai le recul nécessaire, j'me dis que c'était du gâchis, y avait peut être un autre moyen pour casser la tronche de Lolo et ses amis que de leur envoyer des chopines encore pleine dans la tête, mais pour ma défense, j'avais déjà piqué les saucissons pour mon petit creux de minuit et demi donc j'ai pris c'qui restait.
Mais personne n'insulte Rik. Personne.



Okay les gars, faut vous apprendre la vie. Rik, il est p't'être nain, genre très très petit, et Roukmoute, c'est pas une raison nécessaire pour l'insulter de Neuneu.
J'avoue qu'il est pas très très nain-telligent et qu'il a pas toujours la chandelle a tous les étages, qu'il parle comme un chartier et qu'il a des manières de clodos mais c'est PAS une raison. Toi, toi et toi, vous êtes des putains de neuneus que j'peux même pas vous amener au repas du mercredi soir tellement vous êtes hors catégorie.


Personne sauf moi. Et BIM, j'ai claqué la porte en balançant un petit
Mais au moins LUI, il a inventé l'attaque de bulots et ça, ÇA, c'était pas à la portée de tout le monde.


Nan mais c'est vrai quoi, fallait y penser!
Tout ça pour dire que sur le retour, j'ai ouïe dire qu'y allait avoir une battue aux loups. Z'êtes content hein ?
Ouai mais moi j'aime me justifier.





[Près du moulin, on se les pèle]


Bon l'idée était bonne. Je fais pas grand chose de mes journées, j'suis à la limite de m'taper des escarres à force de rester au pieu, j'm'ennuie, je tourne en rond -dans mon lit ouiouioui- du coup ouai, c'était une bonne idée.
Par contre c'est vrai qu'en plein hiver on a vu mieux. M'enfin ça change des sapins à décorer avec des guirlandes de papier et pop corn hein!
J'suis équipée en plus. J'ai pris un peu de tout parce que je suis pas sûre qu'on soit à la recherche de VRAIS loups. Astana elle parle des blaireaux et d'autres de furets, du coup je sais pas trop si on a a faire à des vrais animaux ou a des couillons d'humains qu'on surnomme comme ça. Alors ouai, j'ai la totale. Épée, dagues, petit couteau et cuillère en bois. Maintenant que j'y pense je vois pas l'utilité de la cuillère en bois mais bon, je trouverai bien.


Tout l'beau monde s'est pointé ici pour l'endroit, à croire que c'est la sortie du siècle, reste à savoir qui a préparé les paniers repas -la bouffe est fournie, non?-.
Ah... Ah ouai, y a aussi la basse populasse. M'enfin on peut pas empêcher les pécos de s'pointer hein !

C'est peut être le moment de motiver les troupes.



Bon alors, j'espère que tout l'monde a becté c'matin ! J'espère aussi que tout l'monde a fait pipi, on ne FERA PAS de pause pipi. Les gosses,puisque j'ai cru en voir un ou deux on n'est pas bientôt arrivé. C'pas la peine de d'mander tous les quart d'heure, c'est un coup à s'manger une cuillère en bois dans la gueule Héhé, j'avais dit que j'trouverais
Le repas est gentiment offert par le Comte Jean de Cetzes qui se fera un plaisir d'offrir un morceau de pain et une tranche de viande à tous les participants.
Une quête sera faite à la fin, pour dédommager les habitants ayant perdu des poules ou des moutons, j'ai d'ailleurs moi même perdu veaux, vaches, cochons, fils, filles, frères, soeurs et même époux, j'accepterais donc tous vos dons, qu'ils soient en écus, en bon en porteur, en nourriture diverse et variée, ou même des armes.
Mais si c'est des écus c'est mieux.
Je laisse donc un capuchon ici, là, juste à mes pieds, soyez généreux, je suis teeeeeelllement triste..



Alors, motivés?
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Eikorc
[Quelque part dans Toulouse…]

C’est les vacances. Ou presque. C’est ce qu’ils se sont dit avec le Chardon quand ils sont arrivés dans la cité Rose. Toulouse, le Sud, et ses bienfaits. Les muscles qui se réchauffent, les esprits aussi, l’entrain qui revient… Et pourtant, ils glandent. La ville a été envahie, les retrouvailles ont été plus ou moins tumultueuses… Les mercenaires apprivoisent le nouveau territoire, s’imprégnant des nouveaux visages, des nouveaux caractères.
Enfin, pour le moment, le mercenaire, il est surtout en train de se la couler douce dans son nouvel appartement. Fini le partage de l’étage du Blaireau de la Blonde, bienvenue le confort et l’isolement d’une piaule bien à soi. Avachis dans son fauteuil, les bottes posées sur une caisse d’armagnac fracassée, le géant sirote à même le goulot en fermant les yeux pour savourer.

Surtout que là, c’est juste pour lui. Il n’a pas besoin de ramener une caisse pour satisfaire tous les gouffres secs qui servent de gosier à toute la bande. Non, là, il peut savourer SON armagnac, tranquilou. Et il s’est réservé le meilleur, en plus. Quoi de mieux pour un soit disant retraité ? Un verre… La solitude… Le confort du cuir… Le…
La trogne se redresse d’un coup quand quelqu’un frappe à sa porte, les lèvres abandonnant le goulot pour mieux tourner les yeux soudain brillants vers la lourde. Et dans un grognement, le de Nerra s’arrache à son fauteuil déposant la bouteille au milieu des autres, encore fermées, pour se diriger vers sa chemise abandonnée sur le bureau. La noire qui l’invite à tuer, c’est pas courant…

Les muscles imposant roulent pour accompagner le tissu, pour le tendre correctement alors que la porte est assaillie une seconde fois… Mais cette fois, c’est plus précis. Un massacre carrément… Elles se sont données le mot pour le faire sortir de son isolement on dirait ! Un sourire se niche au coin des lèvres et le mercenaire attrape son épée pour la passer à sa ceinture avant de s’engager hors de son antre. C’est par où déjà ?

[Près du Moulin, dans la masse]

Au final, c’était pas si compliqué de trouver… Suffisait de suivre les cris. Et au fur et à mesure que le géant se rapproche de la place bondée, il fronce les sourcils. On lui a parlé de tuer, de faire un massacre… Pas de faire un cache à cache avec des loups soit disant féroces. Alors forcément, ils commencent à serrer les dents, parcourant chaque trogne du regard, pour retrouver les deux femmes qui l’ont fait sortir de son trou pour… Ça.
Après tout… Les loups se défendront peut-être mieux que la plupart des hommes d’armes ou des marins présents dans cette ville…

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"Pour toujours... Et à jamais."

Zoko & Fablitos
Astana
    [Même place, à deux pas près]

Ho, Sa Blondeur ?! On te cause. Attends, chut. J'essaie de repérer lequel se fera bouffer en premier. Comme le type avec son manche, là-bas. Peut-être que je devrais lancer des paris clandestins. Y'a de la maille à se faire. Mais je risque de me faire lyncher, un peu. Soupir. T'en penses quoi ? Qu'on te cause. Ah. Ouais.

La mercenaire baisse la trogne pour zieuter l'ancienne rasée à ses côtés. Tiens, toi aussi tu laisses pousser tes cheveux ? Le poil d'hiver, sans doute. Moi aussi j'ai laissé tomber le crâne lisse. Les châsses grises se posent ensuite sur l'espèce de cage hybride qu'elle se trimbale, et elle arque un sourcil. Mouvement du menton.


- « C'est un appât pour les loups ? Parce que oui, le bois en est rempli il paraît. Je sais pas s'ils ont vraiment envoyé des éclaireurs ou quoi, pour vérifier, mais j'ai vu personne revenir. Si ça s'trouve, ils se sont fait bouf... »

La fin de la phrase est couverte par la vieille cinglée qui beugle. Titania, le Retour. Astana ne cache pas son agacement, les yeux plissés sur celle qui les enterrera tous. Si bien qu'elle capte pas que le roussâtre à sa gauche s'agite dangereusement. Il va nous faire une attaque. Il faut dire aussi que la danoise a encore en tête l'image de l'ancêtre les deux mains dans les entrailles de la Rouge. Et que cette vision est du genre traumatisante. À force Glaviotte, y'a pas que les loups qui fuiront terrifiés par ta... splendeur.

- « 'tain... y'a personne pour l'envoyer avec ses fées en Rouergue ? »

Ça serait la punition ultime, ça. L'exil en Rouergue. Hinhin.

Se substitue à la dinguerie, la voix à peine assassine - pour les esgourdes - d'Andrea. Sauf que ça la fait marrer, la blonde. J'avais dis que y'aurait de la grosse ambiance. Comment ça, c'était ironique ? Mais trop pas. Hein. Regarde, les gens se gondolent aussi. Et elle a réussi à faire apparaître le Colosse. T'es douée, ma colombe. Mais est-ce que t'as autant de talent pour la réception ? Un écu tout juste sorti de la poche, Astana le lui balance direction le faciès.


- « Tu chialeras quand y'aura plus à boire ! »

Bah ouais. Genre je vais venir sans prévoir.
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Natale
        ...Là pas très loin, un peu plus à gauche, là, la tête, juché sur le ch'wal, vous z'y êtes


- ça pue
C'est à demi-mot les premiers termes qui lui viennent en tête.
Le moulin est là, ohé ! Meunier tu dort ? Non parce qu'il commence à y avoir du monde dans le quartier.
La terre mouillée, les feuilles mortes qui se ramassent à la pelle, et puis tous ces gens, ces tronches mal réveillées, ces pifs enfarinés. Ouais, ça pue !
Le Bourgeois de Toulouse à fait le déplacement, tiens, où est sa chienne ? Ah ouais ! il avait oublié qu'il est peut-être du genre à la tenir au chaud et à ne la sortir que pour les grandes occasions.


Coup d’œil circulaire, le panorama ne lui offre pour le moment qu'une série de têtes, brunes, blondes, rousses, d'autres tu sais pas trop quoi, certains ont mis un capuchons pour avoir plus chaud. Faut dire qu'il fait quand même plutôt frisquet ! Il se dit qu'il a bien fait de prendre sa fiole de grappa.
Mais reprenons la descriptions du paysages. Ses prunelles s'attardent sur la mauresque et là il se dit qu'au moins il n'est pas venu pour rien et qu'il irait bien chasser le loup avec elle. La mauresque donc et...
Les gens commencent à s'impatienter, on parle un peu plus fort, une mémé baragouine des trucs de fées. Ouais, ben y'a bien longtemps que la fée n'est pas passée au logis. Et ça réplique, ça s'invective. Un loqueteux, une blonde -pas si mal dans son genre- qui a une cage a proximité - peut-être qu'elle aussi sort ce genre de trucs que pour les grandes occasions - ainsi qu'un baraqué que t'as pas envie de lui chercher des noises sinon il t'en colle une qui t'envoie jusqu'en Rouergue.

- Oui qu'on mette la folle en cage. Ce sera la cage aux fols ça fera un bon appât !
... Quand la Blonde réplique que les braves Toulousains pourraient se cotiser pour la ficeler et l'expédier "par delà le Mur"... Mmmm Il n'avait pas pensé à cette arme fatale quand il avait voulu envahir le pays des chèvres. Pas le temps de répondre que déjà sa nièce qui est juste un peu imbibée se met à haranguer la populace avec le Bourgeois en face... Non décidément, chaque instant qui passe lui prouve qu'il a bien fait de vouloir s'en débarrasser. Malheureusement le coup de la cuillère en bois c'est vraiment le contre-exemple qui vous donne pas envie de l'avoir, même pas pour marâtre, alors quand la Blonde qui se trouve à côté lui jette la pièce c'est le bouquet. Il faut mettre le holà car tant qu'il ne l'aura pas casé dans la famille du nouveau riche, elle lui restera toujours fiché comme une épine dans le pied.
Un sourire au Comte pour faire bonne figure, il s'avance légèrement sur sa monture afin de la rappeler à l'ordre :

- Suffit Andréa Rocailleux ? Surtout un peu sec. Trop ? Il se ravise un peu et enrobe tout ça avec un peu de miel.
- ... Sinon on te met dans la cage avec mémé.
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Athelstan


Oui. Il va nous faire une attaque. Mémé ne laisse personne indifférent, et encore moins le roussâtre qui se sent particulièrement concerné à la mention de ronces enserrant le cœur. C'est que la tarée serait capable de lui arracher avec ses griffes, en plus. Il en est sûr. L'anglois est tiraillé de l'intérieur. L'enfant a envie de crier tandis que l'adulte, lui, a juste envie de disparaître complètement. Fondre sous la masse. Allez, il est peut-être encore temps. Fous ta cagou.. heu, ta capuche.

- « Pitié, pitié, pitié... »

Et tout doucement, il quitte sa monture dans l'espoir de ne pas se faire griller. Il balise, le pauvre. C'est qu'il en deviendrait presque attendrissant, et maladroit du coup. Parce que ça y est ! Il a vaincu ! Il a réussi à trouver un sauf conduit jusque dans la foule sans se faire haranguer par la sorcière. Et que fait l'homme lorsqu'il est heureux ? Il partage sa joie. Tout en sourire, le rouquin oriente le buste vers sa voisine, qui elle aussi a une capuche. Après le gang des perruques, le gang des capuches. Hin-hin.

- « Je suis passé à "ça" de m... »

Et d'un coup, il ouvre grand les yeux en même temps qu'il bondit en arrière.

- « Ahhhh ! Une NOIRE ! »

Et non. Il n'en a jamais vu.

Tu voulais pas te faire griller, c'est ça ? Raté.


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Jean.de.cetzes
Seul au monde. Tranquille, à penser au diner et à la pelisse de loup. Astana ? Pas vu. Natale ? Pas vu. Andréa ? Pas entendu, enfin pas écouté, il ne manquerait plus que ça qu'on l'écoute celle-là. Et l'autre tache de rouquin ? Ignoré. hein ? Quoi ? Une noire ? Kécécé ? Un coup d'oeil qui faillit tomber par terre. Mais elle est NOIRE !! Mais. mais ? Vous êtes noooiiiire ? Y'aurait pas un suisse et un allemand en prime ? Ou un Belge ? Ou mieux une danoise ? Ah ben si tiens à y regarder de plus près.. Ben voilà, on est plus chez soi, ça y est. C'est village people en Toulousain. Youplaboum. Les autres ? Connait pas ou peu. Du pareil au même. Il y a bien du monde mais personne en particulier. Des gens. Un attroupement pour une battue de loups qui vont se carapater à entendre meugler à tord et à travers dans les bois la grande gourdasse. N'empêche que ça pourrait être un bon moyen de prévenir toute invasion par les bois ça. Avec les gros superstitieux d'Armagnac aussi. Imaginez les pétocher aux abords du bois : "Nooon on ne veut pas aller dans la forêt, elle est hantée par une sorcière qui jure à tord et à travers". Ah ouais... De l'arme de dissuasion massive l'Andrea en fait ! On la perd dans les bois Natale ?

Bien, très de plaisanteries, mais c'est pas tout, mais c'est pas tout de penser à cette tactique, vu comme on se pèle les miches on pourrait peut-être y aller plutôt que de se transformer en stalactite et de lancer un nouveau genre de bijou ? Hein Astana ? Remarquez que c'est une stalagtite à elle toute seule, un glaçon sur patte. Une curiosité : de la glace articulée. Mais c'est top niveau pour la bière, ça rafraîchi à son contact. La douche au soleil*, Très pratique. Vendu sans accessoire. Satisfait ou ... pas remboursé. Ce serait prendre un trop gros risque. Allez soyez chic quoi ! 1 écu ! Non... ? Vous ne savez pas ce que vous manquez !


Bon. Faut faire un discours ? Parce que dans le genre banalité on dit quoi ? Merci d'être venu ? On va casser du loup ? Sauvons les pécores ? Amusez-vous bien ? On y va ou on s'enfile ? Non, rien, c'est mieux hein ?! Oui. Voilà. Des actes plutôt que des mots. Allez hue dada. Et pour faire chic, accompagné du mouvement de bras qui va bien, en espérant éviter le flop : Qui m'aime me suive. Suivra, suivra pas, pas grave, tant qu'on est rentré pour diner avec du loup en brochette... D'ailleurs elle est où la chair à canon qui est censée rabattre la bête d'ailleurs ? Parce qu'on va pas en plus se crever la panse, si ? Ah... Si j'avais su j'aurais amené mes chiens. Et p'têtre même que j'aurais pas venu.


*Propos détournés de Jd Astana qui ne parlait pas de son personnage. Mais c'est pas grave. Gniark. Mais pourquoi est il si méchant ? Parce queeee
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Tigist

    [Moulin du Bazacle - C'est quand qu'on part ? ]


Derrière sa capuche, elle observe la vallée qui s’étend devant eux. Le Bazacle est laissé à ce qu’il est, ni plus, ni moins qu’une étape. Ni le moulin, ni le château ne l’intéressent, elle voit plus loin, elle voit au loin, et l’ambre s’attache à chaque détail, le sentier qui serpente, le Touch qui fait naître des gerbes d’eau glacées quand il vient se fracasser contre les pierres du pont, le Bois au fond, ce bois dont on dit qu’il regorge de bêtes féroces. Mais les bêtes ne sont pas que féroces, elles sont aussi mortelles, et elles sont réduites à des larves qui grouillent comme les hommes. Un sourire carnassier s’étire dévoilant les dents blanches qui tranchent si vilainement avec la peau d’ébène. On va tuer. C’est une litanie qui n’a de cesse de convoler dans son esprit avec d’autres idées, ça convole et ça se reproduit, ça fourmille sous le crâne de la Gelada. Et bien malin qui s’en rendra compte, car elle se cache à l’écart de tous. La senestre est secouée doucement pour vérifier si tout tient, non sans une grimace quand le poids de l’engin ajoute à la douleur du poignet déjà abîmé, mais qu’importe, il faut que ça tienne. La dextre, elle s’occupe déjà de vérifier que le couteau de boucher qu’elle a acheté, est toujours aussi affûté, et pour s’en assurer, la lame est utilisée sur le pouce.

Carmin, comme la place dont personne n’aime le nom – elle n’est même pas rouge. On ne volera pas ça aux soviétiques. – le sang perle, et il vient mourir dans la bouche alors que le coutel est essuyé d’un revers sur la botte. Du bruit ! Elle se tourne pour considérer les arrivées, plus ou moins intéressantes, cette brune qui ne dit pas un mot, a au moins le mérite de gagner la médaille de la discrétion, il y a cette petite blonde toute pâle qui lui donne envie d’être gentille des fois – mais pas souvent, ça ne sert à rien la gentillesse, ça ne nourrit pas. –, la danoise, oh que cette Blanche l’intrigue, et derrière la capuche, elle l’observe à la dérobée, oubliant par la même de tenir compte du .. Comte ? Et du rouquin qui se marre dans son coin – il n’a qu’à y rester, hé ! – en revanche la vieille lui arrache un sourire, pas intéressante, parce que toutes les vieilles crient, mais au moins voilà quelqu’un qui est plus petite qu’elle – tu n’as pas vu la tondue derrière la cage Tigist, tu l’aimerais tant. – et en parlant de gueulards, voilà la Colombe qui se ramène, elle la connaît et sourit vaguement, et elle braille, elle la connaît, vous a-t-on dit, ça ne l’agace même plus .

Plus que les autres, en voilà un qui arrive et lui arrache un réel sourire, mauvais certes, mais un sourire quand même. Un sourire mauvais peut-être sincère, il est sincèrement mauvais. Elle pourrait agiter la main, comme n’importe quelle roulure de seize piges. Oui mais voilà, ce n’est pas discret – La discrétion est mère de survie, un proverbe Geladien à méditer – et puis, Tigist n’est pas une roulure. Alors, elle se contente de tourner la tête de côté pour le regarder plus facilement, et si l’opportunité le permet qu’il la voie aussi, oui mais voilà, tu as tourné la tête petit babouin, et tu te retrouves face à un roux qui hurle.

Palpitant qui s’agite et main qui se plaque sur la poitrine pour intimer à la pompe de retenir sa furie, les yeux grands ouverts, elle ne s’en remet pas, et lui en veut même de l’avoir fait sursauter de la sorte. L’ambre fusille le forcené. Do you want a piece of me ?* Elle en a plus qu’assez de ces hurlements et cris, des questions à la con, et qu’importe ce qu’ont dit le Colosse et le Borgne, elle a du mal à se retenir de leur répondre méchamment. Pourtant, elle se retient, parce que le Colosse est là, et que dès qu’une taloche tombe, c’est pour elle - autant ne pas les provoquer – et la langue claque avec emphase, tandis que le nez se plisse avec mépris et qu’elle détourne la tête avec mépris, avant que de décoller de sa place pour – non pas suivre le Comte, elle ne le connaît qu’à peine, comment pourrait-elle l’aimer – défoncer les loups pour passer ses nerfs – elle y croit, elle est mignonne – et c’est avec détermination qu’elle marche dans les pas, à pied, du Comte.


    [Case 4 - « Vous voyez le bas du chemin, et vous vous sentez fort et fier. Sauf que vous avez oublié votre arme. Retournez à la case départ petit boulet ! »]


Tant pis s’ils ne suivent pas, tant pis si elle se retrouve seule face à un loup. Tant pis, tant pis ! La dextre s’agite nerveusement, vérifiant si les carreaux sont en place, l’un d’eux est même encoché sait-on jamais, il n’y a jamais trop de vérification, les doigts se portent d’eux même pour aller décocher, sans oser toutefois – faudrait pas buter quelqu’un à son insu, le faire volontairement a plus de panache – elle est fébrile. Ils vont tuer. Le Gelada ne tue pas, il se cache, au sol, en hauteur. Le gelada** craint le kebero***, mais pas cette fois, cette fois, elle veut prouver qu’elle n’a pas peur, et tant pis, si elle ne le prouve qu’à elle-même. Sans se départir de son sourire, elle relève la tête pour considérer le bas du chemin – c’est toujours ça de fait – et par automatisme, par méticulosité, elle s’arrête et se penche pour sortir le couteau de la botte.. Ou pas.

Soupir et demi-tour. A cause de cet idiot de roux, le couteau est resté en haut, sur la pierre où elle l’a posé.

Ca commence bien. Et à ceux qui descendent et qui s'interrogeraient ou se moqueraient, le regard répondra hargneusement « Quoi ? QUOI !? »

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[*Ce post est sponsorisé par le mauvais goût musical. "Tu veux ma photo ?"
** Espèce de primate endémique de l'Ethiopie, appelé aussi Singe Lion à cause de sa crinière.
*** Nom en amharique du loup d'Abyssinie.]

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Tigist est éthiopienne. | Moi, je garde toujours mes chaussettes pour faire ça devant mon écran. Ouèch.
Athelstan


De toute évidence, Athelstan n'aime pas le Comte. Puisqu'il ne suit pas. Non. Lui, part en sens inverse aussi vite que possible. C'est que, voyez-vous, la peur noire - oui, noire, la bleue étant réservée aux petits êtres que le roux s'imagine parfois - a déclenché chez lui une profonde envie de pisser. Le genre qu'on ne fait pas attendre sous peine de mouiller ses braies, voire ses bottes. Et se pisser dessus à 22 piges, c'est un peu la loose. Surtout en public. Et puisque le mâle a une conscience - quand bien même elle ne serve pas souvent -, il fait au moins l'effort pour la réputation de la danoise. Qu'on ne dise pas que son homme de main est une tanche. Venez petites fleurs, viendez viendez, que je vous arrose.

Plusieurs fois durant l'acte, le roux s'arrêtera net. Hanté par la grand mère sans dents.


    [Case 1 - « Vous vous lancez fièrement à l'aventure, et soudain vous réalisez que vos braies sont mal attachées, allez, refaites le noeud, et dites-vous que ce n'est que partie remise pour attraper ces satanés loups. »]

L'affaire finie, et fort marri d'avoir loupé à trois reprises le coeur d'un pissenlit qui poussait là, Athelstan se retourne face au monde. Sauf que plus personne n'est là, ou presque. Les gens se sont tirés sans l'attendre, et semblent avoir pris le parti de se disperser. Oui, bon. C'est vrai que pour une battue, ça semble logique. Surtout que si l'un se fait bouffer, ça évite l'hystérie collective. Vachement plus marrant ! Oui, le suspens c'est important.

- « Hé les c... - non, Athelstan en dépit de son immaturité ne dit plus "les copains" quand il s'adresse à un groupe -, les crevures ! Attendez-moi ! »

Il va pour se lancer à leur poursuite dans une grande enjambée et... s'y lance effectivement !
— Ceux qui pensaient qu'il allait se rétamer sont priés de sortir au plus vite de la salle, merci.


Parvenu jusqu'à sa monture, il y récupère le scramasaxe de la scandinave et le glisse dans son falzar. Et c'est parti pour le show !* Conquérant, auréolé d'une gloriole prématurée, il se lance. Un pas, ouh le courant d'air, deux pas, putain il fait froid, trois pas... braies sur les chevilles. Qu'il s'empresse de remonter, sauf qu'elles ne tiennent pas.

- « What the heck ?!! »
['tain, c'est quoi ça ?!!]

Il semblerait que t'aies coupé la ficelle qui les gardait en place, rouquin.
T'es bon pour en trouver une autre, ou... jouer l'exhibitionniste. Dans une forêt ? Clichay !


* Mea culpa pour vos oreilles. Les miennes ont mal aussi.
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Grandefille
[SUR LA PLACE ELLE Y ETAIT]

Pardon pardon...

La foule est là, compacte, bruyante, bigarrée, formant une muraille de spectateurs. Ca dit, ça crie, ça rit, ça pleure, le peuple toulousain est curieux, inquiet. Et surtout empêché de traverser pour rejoindre l'autre côté, le grand marché, alors ça s'agglutine.

Grandefille se hisse sur la pointe des pieds puis se décide à se faufiler, elle n'est pas épaisse et ça aide.
Elle est curieuse de voir les choses en vrai, de près, l'arrière-train des chevaux des nobles et les loups pendus aux crochets.

Pardon pardon...
Oui mais quelle déception ! Au centre de la place point de loup, il n'y a qu'un chiffon sanglant, un petit groupe de cavaliers, le Comte peut-être là-bas perché sur une grosse jument comme souvent en campagne il parait, quelques gens en soldats, et un gueulard qui tient des torches et des propos populistes se voulant populaires. Ah.

Elle est là, légère et court vétue, portant juste une petite chemise et son instrument en bandoulière, toujours, un bouclier rond et une épée en ceinture, ainsi que des chausses de cuir bien souples pour la ville. Elle se demande, elle va voir.
Ca va partir ailleurs, ils parlent d'un moulin, la rumeur monte, Grandefille ne va pas attendre les derniers, elle file.



[AU MOULIN LA BATTUE EST LANCEE]

Elle est arrivée d'un pas vif, en longeant les quais plutôt que de suivre dans le dédale des rues le petit cortège officiel hétéroclite.
Petit pas tant que ça, parce que d'autres chasseurs lourdement armés sont déjà ici, au rassemblement, le groupe s'est élargi, elle le parcourt d'un coup d'oeil depuis sa place, un peu en retrait.

L'occasion. Grandefille y a réfléchi en chemin, elle peut traquer, elle veut la prime, il y en aura forcément une, et elle en a besoin, histoire de s'offrir ce beau vaisselier ou cette bibliothèque savante qu'elle a vus en vitrine, elle ferait tout pour ça !
Oui elle va y aller.
Alors elle écoute le Comte donner les ordres.


Traverser la rivière ? Heu, nous aussi ?

Cause toujours tu m'intéresses, tout le monde s'est rué dans la même direction, et puis la piétaille on ne lui parle pas. Mais faut dire qu'elle n'a parlé à personne, sauvageonne.

Grandefille râle, voit les chevaux s'éloigner.
Et puis après tout elle s'en fiche, elle va passer là, prendre un raccourci pour remonter en face. Vite elle saute de pierre en pierre histoire de tous les griller. Bien fait !


[Case 2 : " Vous avancez courageusement sur le sentier qui longe le gué du Bazacle, et vous glissez sur un galet."]

OUUIUUIIIIIIINNNN ! WOUUUUNNNIOOOUIIIIIIIN !

Put... ces chausses c'est vraiment de la daube.
Grandefille s'est pris un gadin, c'est rien de le dire. Elle a vu le sol arriver, à très grande vitesse, ou l'eau puisqu'elle était au bord de la rivière. Non pas l'eau, pas la tasse ! Le rocher ? L'eau ? Sa tête a un peu hésité, enfin ça a été si vite.

OUUiiiiOOOUUUUUUUIIIIIIINNNN !

Hein ? Non rien, elle n'a rien.
Encore choquée, à plat ventre enfin presque, couchée sur le rebondi de sa cornemuse Grandefille a évité une fracture ou une noyade. La honte, elle se tortille pour arrêter ce bruit pas discret.


Pfff tout le monde va le savoir que je suis tombée bêtement.
Mangarofw
Manga arriva sur Toulouse le jour J. Les rumeurs de morts et de chasse aux loups avaient filés jusqu'à foix. Mais foix c'est pas la porte à côté. Le temps de recevoir les informations, de trouver son chemin et elle se retrouve sur une place carmin vide, ou presque. De là, elle recueille d'autres informations. La battue devait commencer au moulin de Bazacle. C'est où ça ? Le temps de trouver son chemin et c'est le désert là-bas aussi. Si on ne tient pas compte d'un messire au cul presque nu, dont elle détourna rapidement le regard, car elle est pas là pour ça. Ce détournement de l'œil opéré, elle aperçoit une forêt au loin. Ca ne pouvait être que celle-ci. Au lieu de suivre les traces et le chemin qui descend du moulin Manga prend une autre direction. C'est là qu'elle tombe sur une vache, bien installée sur un pont passant par dessus une rivière. Et non loin, le bois. Cette vache lui barrait donc le passage. Creusement de cervelle et de lui proposer une touffe d'herbe pour la déloger. Bougera, bougera pas ?


vous arrivez case 7.
"Vous empruntez un raccourci au lieu de prendre le chemin qui descend du moulin. " "Une vache a décidé que s'installer de tout son long sur le pont qui passe par dessus le Touch, est une bonne idée, vous n'avez plus qu'à la convaincre de vous laisser passer. "

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MangaRofW, dicte Manga.
Nulle en orthographe, grammaire et histoire géo et.... Depuis toujours en plus, dsl.
Mais je fais des efforts.
Adalasie
[Toujours au Moulin de Bazacle...]

    « Bondiou, mais qu'est-ce que c'est qu'tout ce monde ? »

    Écrasée entre deux inconnus bien odorants, la gueuse pestait. Et vas y qu'on te bouscule, on te marche sur les pieds et on te tartine les braies de boue. Non franchement, quel plaisiiir d'être là !

    « Ils ont vraiment besoin d'être autant pour quelques loups ? Quelle bande de mauviettes... »

    Et regardez moi ces p'tits nobles bien tranquilles sur leurs montures, trop feignants pour se déplacer à pied... C'était vraiment pô juste !
    En plus, elle ne voyait rien au milieu de tous ses gens mis à part les quelques pioches qui lui fonçaient dessus quand un imbécile avait la bonne idée de se tourner dans un sens ou dans l'autre. C'était peut-être pas les loups les plus dangereux dans l'histoire...

    Il fallait qu'elle se bouge les fesses pour se sortir de là, qu'elle trouve un groupe qui emprunterait un chemin vers les bois dans lesquels elle pourrait aisément disparaître. C'est qu'elle avait d'autres projets la gueuse !
    Rentrant le ventre -ce qui ne servait à rien vu le sac d'os qu'elle était-, elle plongea dans la minuscule interstice entre deux chasseurs de loups improvisés. En avant ! Héhé, c'est beau de rêver : Coincée, encore... C'est pas possible !

    Soudain, des bribes de conversation parviennent à ses oreilles : « Titania, reyne des fées...pause pipi...cuillère en bois dans la gueule...appât pour les loups...plus à boire...la folle en cage...Une NOIRE ! » Mais quésséssé qui racontent tous ? Pourquoi les fées feraient-elles leurs besoins sur des cuillères à bois ? Et qu'est-ce qui va dans la gueule de l'appât des loups ? Et puis c'est quoi qui est noir ? D'accord, elle avait parfois la comprenette difficile mais là...! Plus de doute possible, ils étaient tous complètement tarés. Mais au fond, c'était plutôt marrant, un sourire se dessina même sur son visage : whaou...

    Tilt. Oui c'est le bruit du souvenir qui revient brusquement. Cette voix. Et l'histoire des fées. Mais c'est Mémé Glaviotte, THE Mémé ! La vieille libidineuse doit être à quelques mètres d'elle, faut qu'elle aille la voir ! Elle doit bien savoir où se trouve sa frangine ou au moins lui servir d'excuse bidon pour repartir au village. « Rendez-vous compte, une femme de cet âge là, ça ne peut pas se battre ni de servir d'appât vu l'état de la viande... Faut la raccompagner au village... Blablabla... »

    Qui m'aime me suive.

    Plouf. Ça c'est le bruit du plan qui tombe à l'eau.
    Voilà que la foule se met à bouger et l’entraîne vers on ne sait où sans qu'elle ait le temps de faire quoique ce soit.  Mouvements de bras et de jambes dans tous les sens pour essayer de se dégager. Raté.
    « Mais qui c'est encore que ce coquebert, hein ? » Remercions le brun à côté d'elle qui répond à sa question implicite :


    En route, suivons le Comte ! Hum, heureusement qu'elle n'avait rien dit.

    Visage complètement blasé, la brune se laissa embarquer une nouvelle fois vers les méchants loups.


[En bas du Mou lin de Bazacle, que de chemin parcouru !]

"Case 5- Vous voici en bas et mine de rien, d'ici, on a une belle vue du château du Bazacle." 

    Malgré une humeur qui se détériorait peu à peu, la gueuse pu profiter d'une vue prenante sur le château du coin. Si elle avait été un peu cultivée, elle aurait sans doute trouvé que l'architecture était magnifique et se serait demandée en combien de temps avait-il été érigé. Mais non. La seule chose qui aurait pu l’intéresser à ce moment là, c'était le contenu des cuisines ! Un bon gros morceaux de viande bien juteuse, mmhhhh... Un peu comme elle du point de vue des loups, l'idée n'était pas réjouissante.

    « Je veux pas y alleeer !* »

    Perdue dans ses pensées -ou plutôt ses jérémiades-, elle ne remarque qu'à l'instant qu'elle s'est rapprochée de la monture du Comte.
    Et là , Dling. Celui-là, c'est le bruit d'une idée -probablement stupide, faut pas se mentir- qui vient d'arriver dans le cerveau d'Ada. Ses yeux commencent à osciller entre sa besace et le cul du cheval. Mouhahaha.
    Sans trop réfléchir, elle plonge sa main dans son petit sac pour en tirer un vieux clous qu'elle avait ramassé il y a fort longtemps sur les chemins, puis d'un geste vif le plante -pas trop fort quand même, manquerait plus d'être pendue pour avoir blessé le destrier d'un noble- dans la croupe de l'animal avant de le ranger, ni vu ni connu. C'pô moua, j'ai rien fait.
    Mais alors pourquoi ce geste ? Bein, euh... Le but était de faire détaler le cheval, le pauvre Comte paniqué se mettrait alors à crier à l'aide et les badauds partiraient à sa suite pour le secourir ! Et taadaaa ! Adalasie disparaît et rentre au village. Fin de l'histoire.

    Par contre, si son plan ne marchait pas... Euh...


*Concours de musiques pourries ? Je joue aussi !
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Natale
... Vous vous lancez fièrement à l'aventure

Ah ! Les frimas de l'automne, les galets mouillés, les petites rivières qui serpentent dans la campagne tranquille du Midi de la France et ces petits gazouillis d'oiseaux qui filent se nourrirent alors que débute la froide saison, vous les avez entendus ? Non ? Pour sûr avec le ginger boy qui s'égosille on a pas le temps d'entendre les autres. Alors quand le Bourgeois leur dit de les suivre c'est sûr qu'il ne l'a pas entendu, ou du moins il n'a pas voulu l'entendre.
De toute manière lui sa technique favorite c'est le coup de la tenaille. Donc allez-y allez-y, lui il va rester par ici près du moulin, à couvert histoire de prendre le loup de revers... Soit disant. Tout en parlant il invite sa nièce à le suivre, il préfère la garder à vu d’œil et lui filer des sermons à deux balles sur la vie :

- Tu vois bibiche, faut jamais aller dans le sens du vent. Combien de gens sont aller au massacre comme ça.
Et pour lier le geste à la parole il fait mine de renifler un peu, nez au vent et lève l'index.
- J'ai toujours sus que j'avais du flaire.
Et il sort sa fiole d'alcool -plop-
- ça, tu vois, c'est bien le meilleur moment d'une battue, quand tu attends à couvert que la bête arrive.
Et il s'en enfile un bon coup dans le gosier histoire de réchauffer un peu l'arrière gorge.
- Tiens vas-y sert-en...
D'un geste machinal il réajuste ses braies tout en lui tendant la fiole de grappa. Son vêtement étant quasi inusé et inusable autant vous dire qu'avec le temps le tissus a quand même eut le temps de s'assouplir un peu. Par contre c'est la cordelette de lin qui a tendance à n'en faire qu'à sa tête. Il aurait dû penser à la remplacer par une vraie ceinture en cuir.
- hmf


- « What the heck ?!! »


C'est alors qu'avec l'exclamation du rouquin qui se trouve aux alentours, la monture de l'Andorran sursaute... Pour une fois qu'ils avaient un peu de silence ! ...Et, dans cet élan de surprise elle désarçonne son cavalier qui dans un tonnerre d'injures s'accroche autant que possible à ce qui lui reste : ses braies, alors qu'au même moment l'une des patrouille observe un mouvement ascendant et s'en retourne chercher ses armes. Ce sont les grandes manœuvres de ce début de chasse au loup.
Il se retrouve alors nez à nez... hum... avec l'aut' couille d'anglais, c'est le cas de le dire. Et lui toujours sur le dos, cherchant à retrouver un peu de dignité :

- Quoi ! Qu'est-ce-que tu m'veux cul nu ? On t'as jamais dit qu'il fallait toujours vérifier ses arrières ?
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Meme_glaviotte
Mémé boudait. Personne ne voulait admettre qu’elle était Titania la reyne des fées. Insensé ! Le bas peuple était si dégénéré qu’il ne reconnaissait même pas une authentique souveraine… Où donc allait le monde…
Et personne ne voulait faire copain-copain avec elle. Elle avait essuyé plusieurs crachats, quelques légumes tardifs dans la poire, un nombre considérable de tentatives d’appâtage. Et pas même un coup à boire.
Drapée dans sa dignité en plus de son châle – qui ne cachait hélas pas grand-chose de sa nudité très gravitationneuse – elle allait se la jouer je vous emmerde et je rentre à ma maison quand…


Ahhhh ! Une NOIRE !

Et là, le temps s’arrêta pour Titania. Elle Le vit. Le Prince Charmant sur son beau cheval pas blanc.
Les petits oiseaux chantent, le soleil brille, les fleurs… ben fleurent, quoi. Ils courent nus en gloussant tendrement, accompagnés d’une musique romantique*. Plus rien n’existe pour la vieille cinglée que l’Athlestan flamboyant.
Elle ne remarqua même pas Adalasie, arrière-petite-fille perdue de vue depuis de nombreuses années, qui passa à quelques pas d’elle.
La reyne des fées tendit langoureusement la main en direction de son Aimé, ouvrit la bouche pour le héler.

Puis ce fut un bordel monstre. Le Comte se pointa. Tout le monde courut dans tous les sens.
Mémé se retrouva à la ramasse. Bousculée par la populace. Seule. Perdant de vue l’amour de sa vie. Enfin celui de cette décennie-là, au moins.


Mais-euh… Vous attendez pas la reyne Titania ?

Petite larmouille à l’œil. Z’êtes michants les gars.
Bien décidée à coller au train des chasseurs malgré tout, parce qu’il ne fallait pas rater un bon spectacle, la Glaviotte rajusta son châle et partit d’un pas qui se voulait alerte.
Le destin la récompensa sous la forme d’un bel arrière-train de rouquin.

Gloussement ravi. La décence interdit de décrire tout ce qui se passa dans la tête de la vieille peau.
Titania trottina, minaudière, jusqu’à son chevalier de la pleine lune et l’attrapa tendrement par le bras.


Alors grand fou ? Vous m’attendiez ? Nous sommes seuls, à présent… (lâche un regard libidineux en direction de Natale aplati par terre) ou presque. Voilà qui risque de ne pas être au goût d’Obéron mon mari. Huhuhu.

Huhuhu. Parfaitement.


* Ouais y’a pas de lien, me souviens plus de la chanson. Picétou.
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