Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] - On n'apprend pas à un vieux singe à faire la grimace

Lallie_ap_maelweg
Un sourire cruel était apparu sur les lèvres grenades de notre Duchesse. Elle lisait le pli reçu un peu plus tôt par sa jeune cousine, Anastasie MacNeil, et se délectait déjà de ce qu’elle prévoyait de faire.
Parcourir ces phrases pleines de naïveté et de jeunesse ne faisait qu’accroitre le plaisir qu’elle avait d’imaginer son subterfuge.

C’est machiavélique une mère, mais ce n’est que juste retour des choses. C’est qu’il faut les armer pour faire face à l’ingéniosité juvénile de leurs progénitures. Ainsi donc elle parcourait les lignes de la courte missive d’Anastasie.


Citation:
« Chère Cousine,

J’ai été cordialement invitée par mes cousins, vos enfants, à prendre part à une expédition qui a pour but la ville de Brest. Puis-je moi aussi avoir l’autorisation de faire partie de l’aventure ? J’aimerai découvrir un peu la Bretagne.

Je vous promets d’être bien sage et obéissante et de bien apprendre mes leçons à mon retour prochain. Je ferais bien attention sur la route.

Affectueusement,

Anastasie MacNeil. »


Quelle naïveté ! Quelle candeur ! Cette jeune fille savait-elle qu’elle venait de réveiller le renard qui était en elle ? Savait-elle qu’elle serait l’instigatrice d’un odieux stratagème ? Assurément que non car l’esprit de notre rouquine était passablement tordu et regorgeait lui aussi d’idées abracadabrantes.

La Duchesse prit sa plus belle plume et fit une adorable réponse à son adorable cousine.


Citation:
« Ma chère Anastasie,

C’est bien volontiers que je vous accorde ma permission pour ce voyage et je ne doute pas un seul instant que vous serez sage et obéissante.

Profitez du paysage et prenez bien soin de vous.

Lallie. »


Ce message mit sous pli, elle s’empressa d’en rédiger trois autres, beaucoup moins agréables à l’attention de Dana, Merwen et bien entendu Myrdinn.

Citation:
« Mes chers enfants,

Je viens d’apprendre que vous avez l’intention de prendre la route sans même en avoir avisé vos parents. Et cela en dépit du fait que deux d’entres vous sont déjà punis. Il me semblait que croiser la route de brigands avaient refroidis vos ardeurs, mais il semblerait que vous n’ayez toujours rien compris. Tant pis pour vous donc.

Prenez la route au mépris de mon interdiction et du danger, vous aurez la charge de votre jeune cousine qui elle, a eut la bienséance de me réclamer l’autorisation. Je compte sur les hommes de ce périple pour prendre soin également de Dana qui est tête en l’air.

Bon voyage.

Votre Mère. »


Comme le premier mot, les trois lettres furent misent elles aussi sous enveloppe. Ne restait plus qu’une dernière missive à faire parvenir au plus vite à Don Benvenuto, l’homme de toutes les situations.

Citation:
« Cher Don,

Je sollicite à nouveau vos bons services. Mes enfants partent en voyage malgré mon interdiction. Ils quittent Vannes ce soir pour Brest. Intercepter le convoi et faites ce que vous savez faire de mieux : intimidez-les.

Vous avez carte blanche pour leur coller la rouste de leur vie, vous et vos hommes. Vous pouvez même enlever un ou deux lardons et faire croire à une rançon.

Je veux que ça en jette, qu’on puisse y croire et qu’ils se « pissent » dessus.

Enfin, vous connaissez votre boulot, je vous fais confiance.

L. »


Voilà qui était fait. Les oiseaux partir avec leurs messages respectifs. Elle se réjouissait d’avance.
_________________
Don.benvenuto
A l'évidence, on avait toujours besoin de moi quand j'assouvissais quelques envies primaires. Encore une fois il avait fallu que j'interrompe ma dure besogne du soir pour lire une lettre. Satané oisal de malheur. Me gâcher ainsi l'un des plus beau moment de la journée relevait de l'outrage. Mais bon, si je voulais y retourner le plus vite possible il me fallait lire la lettre le plus vite possible.

Recouvrant promptement mon corps de rêve, car oui j'ai un corps de rêve. Comment pensez vous que j'arrive à avoir tant de femmes dans mon lit? En les payant? Oui c'est pas faux... Revenons à nos moutons. Je me suis donc rhabillé, me décidant à mettre de la sciure de bois dans le seau afin de ne pas asphyxier le prochain qui passerait. Mais dès que le geste fut terminé, je l'ai aussitôt regretté en repensant à la veille où Leonide avait à peine recouvert ses méfaits et m'avait forcé à faire mon travail nocturne en apnée.

En sortant à l'extérieur, puisque de toutes façons on ne peut pas sortir à l'intérieur, j'ai fini par attraper le volatile avec le pli que j'ai finement détaché. Il nous manquait justement le repas du soir, et je me gardais le pigeon quoi que fort peu dodu mais bien entrainé pour le digestif. Dépliant la lettre, je suis allé me poster auprès d'une torche dont nous nous servions pour voyager.

Ce fut avec joie que je découvris que finalement, mon éviction n'avait pas que du mauvais, puisque je venais de retrouver un travail. J'ai sourit. Oh non, je n'avais pas lu l'entièreté de la lettre, juste la signature. Puis j'ai lu la lettre.

"Cher Don" Oui c'est moi.
"Je sollicite à nouveau vos bons services" Cela signifiait que j'avais été excellent dans mon précédent contrat, et j'étais ravi que l'on s'en souvienne.
"Mes enfants partent en voyage" Oh non... Pas une mission d'escorte... c'est ennuyeux à mourir, les gosses de riche.
"malgré mon interdiction" Chouette! De la récupération d'enfant à punir!
"Ils quittent Vannes ce soir pour Brest" Oui bon ça, c'est un détail qui risque d'avoir son importance, il me faudra juste savoir si ils passent par la route sans villes, ou par le Nord.
"Intercepter le convoi et faites ce que vous savez faire de mieux: intimidez les." Bizarrement les femmes ne disent pas ça, mais soit. M'enfin c'est pas compliqué.
"Vous avez carte blanche pour leur coller la rouste de leur vie, vous et vos hommes." Et là... C'est le drame... Je commençais déjà à prévoir quelques horreurs assez puissantes pour tous les choquer.
"Vous pouvez même enlever un ou deux lardons et faire croire à une rançon." Roooooh, comment elle cause de ses gosses! M'enfin, dans mes souvenirs personne n'était gras, mais les temps avaient peut-être changés.
"Je veux que ça en jette, qu'on puisse y croire et qu'ils se "pissent" dessus." Avec joie! Et ça va en jeter, on va y croire, et on va se pisser dessus. Eux de frousse, nous de rire.
"Enfin, vous connaissez votre boulot, je vous fait confiance." Encore heureux, dites donc.
"L." Lallie Ap Maelweg de Kerdraon Duchesse de Poudouvre et Duchesse consort d'Ouessant. Je m'étais fait une amie, ou alors un employeur.

Une fois l'analyse du texte passé, j'ai rameté toute l'équipe.


-Mes lapinous chéris, on se bouge le cul, j'ai besoin de vous causer.

Visiblement le colosse de Spada se contentait de buller au sens littéral du terme puisque dans son sommeil quelques bulles venaient s'échapper entre ses lèvres. Leonide est rapidement arrivé, t'façon, il n'avait pas le choix ou bien il avait pas envie que je lui fasse une crasse. J'attendais encore après Warena.

Le laxisme de Spada m'a très largement agacé et j'ai fini par prendre le seau dans lequel nageaient dans la sciure quelques poissons encore inconnus au bataillon. Sans préavis je lui ai vidé le contenu sur la face. J'ai accompagné ça d'une douceur câline:


-QUAND J'APPELLE ON RAPPLIQUE!

Là il était puant, mais réveillé.

-Bien, on a du boulot, et du lourd. J'ai encore besoin de renseignements, mais on va bosser pendant quelques jours. Voici. Nous allons devoir effrayer des mioches, et en enlever. Bon pour les effrayer, on va les tabasser sévèrement je pense que vous savez tous faire. Néanmoins Spada, on utilise pas d'arme lors de l'affrontement. C'est interdit.
-Mais...
-Il n'y a pas de mais, gros porc puant. On est pas là pour tuer, on est là pour flanquer à des chiard une peur bleue. On va donner dans la violence. Ce sont des enfants, retenez vos coups sur les demoiselles, je pense que les petits hommes se démerderont. Je dois encore connaître leur nombre. On a carte blanche. Pliez votre bardas, on va camper sur Rohan avant de se planquer. Des questions?
-Combien on sera payé?

Aaaaah, Leonide et ses questions débiles...Mais fortes justifiées.

-Nous sommes quatre. On va tourner sur du mille écus les quatre jours à nous diviser.
-Cela suffira pour le matériel et la logistique?
-On a besoin de rien mon ami, juste de nos têtes, et de nos mains. On a déjà de quoi nous grimer, la nourriture, nous en aurons pour cinquante ou cent écus pour les quatre. Ça va le faire.
-Bien.

Tandis que tous rangeaient leurs effets personnels, je surveillais en coin le postérieur de la Marquise qui était tout à fait délicieux, c'était son premier cas. Je m'inquiétais encore un peu de la blessure de Leonide, mais il semblait ne plus la ressentir, ce qui était rassurant. J'ai répondu à la Duchesse.



Chère L. de poulet,

Bien entendu que nous vous rendrons ce service. L'enlèvement peut durer quatre jours, néanmoins, j'ai besoin de connaître les cibles, leur nombre et leurs compétences en escrime au moins. Et surtout le choix de leur route. La longue sans halte ou celle avec les villes, au Nord?

Nous serons à mille écus les quatre jours.

D. bile
Anastasie...
La soirée avait été riche en émotion. J'avais pleuré, fait du chantage, jouer la menace, pour finir dénoncer mes cousins qui escomptaient partir sans moi. J'avais bien entendu eu gain de cause et Myrdinn, pour s'éviter les foudres maternelles, avait eu la bonne idée de me convier à l'aventure. Je m'étais d'abord montrée récalcitrante pour la forme, puis j'avais accepté.

Mais comme je me devais d'être une fillette obéissante, j'avais bien entendu demander l'autorisation à ma cousine Lallie pour m'assurer que je ne ferais pas partie à mon retour du clan des punis. Se serait la honte suprême pour moi.

J'avais reçu sa réponse par écrit, car désormais je lisais et écrivais parfaitement, et je ne fus guère surprise du contenu de la lettre. Il était évident qu'en petite fille irréprochable elle ne pouvait que m'autoriser à faire partie du voyage. Elle pouvait me faire confiance à moi au moins.

Il était tard et bien qu'excitée comme rarement, j'étais un peu inquiète à l'idée de voyager de nuit, même en groupe. J'ai demandé à ma gouvernante de préparer mes quelques effets, je n'avais pas grand chose de toute façon. Ursula ma poupée de chiffon dans les bras, ses petites robes pour qu'elle puisse quand même se changer la pauvre, mon peigne à cheveux et mes belles chaussures suffiraient bien. Le principal étant qu'Ursula ne manque de rien.

Ainsi parée j'ai rejoins mes cousins, serrant ma poupée tout contre moi pour m'éviter de manifester autrement ma crainte par cette nuit noire
.
_________________
(en construction)
Warena
Citation:
Pendant ce temps...


J’étais bien dans mes rêves, oh oui que j’étais bien, là étendue, nue sous une chemise légère qui recouvrait seulement ce qu’il faut pour qu’on ne puisse rien voir ou alors juste apercevoir. C’est la faim qui m’a réveillée, oui cette faim de femme fraichement enceinte, je savais déjà qu’à peine levée j’aurais envie de quelque chose et je savais que ce quelque chose on ne l’avait pas. Oui vous pouvez le dire je suis difficile, d’après Don je suis la parfaite emmerdeuse mais bon je tiens à lui et ça personne ne pourrait me l’enlever.

Lourdement, les yeux encore mi-clos je me hissais hors du petit endroit qui avait servi. Je passais une main sur mon visage et là… Je constatais, comme toujours, que le Don était levé. Après un long soupire qui en disait beaucoup j’eu enfin la force de me vêtir. A peine avais-je mis mes bottes que je m’imaginais les paroles du blond.


Un peu de nerf Marquisette et bla bla bla…

Un second soupire et prenant mon courage à deux mains, ainsi qu’un bon bol d’air pour ne pas dégobiller, je sortais petit sourire aux lèvres. Je saluais les deux acolytes de Don avant de m’avancer vers lui pour déposer un baiser sur sa gueule d’ange. Ma fois l’odeur du poisson puant avait retourné mon estomac et j’étais déjà appuyée la main contre le mur en tenant ma chevelure pour un bon mélange. J’essuyais ensuite ma bouche du revers de la main tout en écoutant ce que les autres disaient.

Ca y est, il fallait déjà repartir et cette perspective ne m’enchantait guère jusqu’à l’annonce de ce que cela pourrait nous rapporter. Avant qu’ils puissent dire ouf j’avais rangé mon paquetage, mes dagues étaient glissées dans mes bottes, mon arc et le carquois sur le dos et mes cheveux noués. Je me glissais discrètement derrière Benvenuto pour passer mes bras autour de son cou pendant qu’il écrivait, embrassant sa nuque au passage.


Vous semblez bien tendu Benvenuto
Lallie_ap_maelweg
Il fallait reconnaître que question rapidité, le Don Benvenuto était du genre efficace. Elle espérait cependant pour lui que cette célérité se cantonnait simplement au mission qu'on lui confiait et ne s'étendait pas en d'autres domaines comme l'intimité, par exemple.

Un valet était donc rentré dans le salon pour lui remettre la réponse. Elle ne le congédia pas tout de suite et manda son nécessaire à écrire. Elle ferait réponse elle aussi séance tenante.


Citation:
Cher D. Capsuleur,

Ils ont prit la route la plus longue afin d'ajouter à leur agrément et rester le plus longtemps possible hors du giron familial. Aussi se dirigent-ils vers Rohan.

Bien à vous.

L. Hips.


Elle eut un léger rire qui ne manqua pas d'être remarqué par le valet qui jeta un sa maîtresse un drôle de regard. Elle n'y prêta pas attention et ajouta sur un ton froid sans transition.

- Fait partir ça au plus vite.
_________________
Don.benvenuto
Alors que j'écrivais la Marquise est venu poser un baiser sur ma nuque. Évidemment, que j'appréciais ça, mais je ne le montrais pas. A sa question j'ai répondu simplement:

-Il n'y a que vous qui puissiez me tendre.

Après avoir fini mes préparatifs, j'attendais un courrier. Qui bien sûr arriva promptement.

Cher D. Capsuleur, C'est moiiiiiiiii!

Ils ont prit la route la plus longue afin d'ajouter à leur agrément et rester le plus longtemps possible hors du giron familial. Aussi se dirigent-ils vers Rohan. Les petits saligots! Ce n'en sera donc que plus marrant.

Bien à vous. Merci, je me portais bien.

L.Hips. Elle avait de l'humour, mais au final elle n'avait pas répondu à mes questions là.

J'ai donc reprit un papier et j'ai écrit




Chère L. Ection,

Je vous remercie pour le trajet, néanmoins j'aurais besoin de leurs noms et âges. On va les choper entre Saint Pol et Brest.

Soyez assurée, votre grâce, de mes salutations distinguées,

D. Ranger


Puis de ma douce et mélodieuse voix j'ai annoncé.

-On se magne le cul, même la Marquise qui pourtant est deux était prête bien plus vite. Je vous conseille de vous aligner rapidement. On fait un saut au marché et on se casse. On va passer par là où il n'y a pas de ville.

J'ai collé une fessée bien senti à la Marquise.

-J'ai des tas d'idées pour ces chiards, mais vous n'avez même pas idée.

J'ai souri. Nous avons alors pris la direction du marché où nous avons finalement passé une bonne heure et demi à trouver des denrées qui avaient une belle gueule pour nous et du pain qui devrait devenir rance avant la prise d'otage.

-Tout le monde a ce qu'il faut? Spada, tu t'occupes de la charrette.

Et en souriant à Warena.

-On s'arrache la vache!*

Et nous avons pris la route pour aller camper au clair de Lune.

*Mulan.
Myrdinn
Je gromelle. Et pas qu'un peu. Me demandant à partir de quel âge nous cesserons d'être pris pour des enfants. j'ai pris la mer, la route, parcouru des milles et des lieues et me voilà encore considéré comme un enfant.

Je sais que ma mère ne pense pas à mal. Que nous resterons ses petits, qu'elle voudra toujours nous protéger de tout. Oui j'aime ma mère et je l'idéalise.

Mais à cet instant, sans lui en vouloir, je suis agacé. Partagé entre ma soumission à l'autorité maternelle et le désir d'émancipation. Ecartelé entre mon envie de bouger et d'ailleurs et la culpabilité de laisser mes vieux parents seuls ou presque.

Mamie est avec nous. Merwen et moi sommes en âge de nous défendre et de défendre Dôn et la Anastasie si besoin en était. Il n'y pas de réel risque et je n'ai pas l'intention de faire machine arrière.

Alors je finis de charger les affaires dans la charette. Nous irons. Et à mesure de notre route la culpabilité me quittera. Pour faire bonne figure cependant, je dicte une courte lettre à un page familial.


Citation:
Ma chère maman,

j'étais persuadé que papa t'avais prévenu de notre départ. L'occasion d'un petit voyage pour resserer les liens de la fratrie. J'ai proposé à Anastasie de venir afin qu'elle ne reste pas seule à Vannes.

Ne t'en fais pas, nous prendrons soin d'elle et de Dana avec Merwen.

Je te tiendrai au courant du voyage.

Je t'aime et je t'embrasse

ton fils Myrdinn


Une autre lettre maintenant.

Le page réchigne en m'écoutant dicter le destinataire et le message, mais s'exécute.

Citation:
Mon cher papa,

J'ai un doute quant au fait de t'avoir prévenu de notre départ. Si j'ai oublié pardonne moi, mais maman est courant depuis un moment et mamie vient avec nous.

Nous partons, Merwen et moi jusqu'à tes terres. Avec dana. Et la cousine Anastasie afin qu'elle ne reste pas seule à Vannes.

Ne t'en fais pas, nous prendrons soin d'elle et de Dana avec Merwen.

Je te tiendrai au courant du voyage.

Je t'aime et je t'embrasse

ton fils Myrdinn


Satisfait, je mande deux messagers afin que les lettres atteignent leur destinataire, l'un à Vannes et l'autre à Rennes.

Puis je bat le rappel parce qu'il est temps de partir.


Vous êtes prêts ? C'est l'heure ! Première étape: Rohan.
_________________
Warena
Pourquoi réagir à ce que Benvenuto dit alors que c’est ce qu’il veut. J’ai pris mon paquetage sur mon épaule et je l’ai suivi. Est-ce que je le nargue ? Oh oui et j’y prends un malin plaisir, ce qu’il ne supporte que peu alors je continue. J’ai attrapé sa main sans gêne et lui ai adressé un sourire moqueur.

Je suis une vache ?

Une fois les remparts passés ma main a quitté la sienne et je me suis éloignée alors prise de vertiges. Ce qui poussait en moi m’affaiblissait mais je tentais de garder la tête haute.

Une fois arrivés à notre premier arrêt je vous montrerais de quoi je suis capable.

Je lui ai adressé un autre sourire, un sourire qui en disait long sur la chose puis je suis passée devant pour marcher.
Don.benvenuto
Les femmes, toutes les mêmes. J'avais envie de parler de torture, et l'autre de quoi elle me causait! De vache! J'étais soudain particulièrement agacé. Très agacé. Est-ce que c'était une vache! Voilà une question de femme! Je l'ai regardée avec un regard noir.

-Vos seins pendent autant que les pies d'une vache, votre ventre va gonfler autant que celui de ce ruminant, et vos fesses sont relativement énormes. Alors si vous n'en êtes pas une, vous en êtes au moins la cousine, ma chère.

Un sourire bienvenu, parfaitement ironique. Puis elle est partie de son côté.Vexée? Pas grave. Elle est revenue vers moi quelques minutes plus tard.

-Nous ne nous arrêterons pas avant Brest. Nous nous arrêterons après. Votre nymphomanie saura attendre jusque là?

Et voilà, comme ça j'avais la paix pour un moment. Mais en fait, celui qui aurait du mal à tenir, c'était moi.

Plusieurs jours après, arrivant sur le campement.

J'avais choisi un bel endroit, à l'abri des regards cette fois-ci. En lisière de forêt. Une bicoque délabrée était un choix judicieux. Je savais le risque que je prenais dans ce job. Le risque de me faire démasquer par Dôn, ce qui lui donnerait probablement une certaine résistance. Quelques claques bien senties feraient le bien du peuple.


-On y est. Vous avez quinze minutes pour vous peinturlurer, ensuite on va les attendre.

Le plan était simple tel que je leur avais expliqué pendant le trajet:

    "-Pas de fioritures, je vous veux en gros cogneurs.
    -C'pas crédible Ben.
    -Tais toi. Ça le sera. Je veux pas de petites lames orfévrées, juste du gros lourd bien simple.
    -Judicieux, mais insuffisant. Nous faudrait des fripes de paysans à peine plus riches que la moyenne.
    -Je me laisserai pousser la barbe, faites de même. On leur tombera dessus, au sens propre du terme. Sauf vous Marquise. C'est vous qui aguicherez les jeunes, pauvre paysanne que vous êtes!"


Leonide, fort de son embonpoint et de sa petite taille jouait parfaitement le rôle du petit gros avide d'argent et probablement gros pervers, tandis que Spada s'était habillé en tenue simple avec sa grosse épée au côté. Moi je m'étais changé, une barbe de plusieurs jours ne suffisaient pas. Avec la Marquise on avait bossé à une magnifique cicatrice qui me rendait méconnaissable et qui barrait largement mon visage de sous l’œil gauche jusqu'à la droite du menton.

Nous avons dû marcher quelques heures pour rejoindre l'endroit. Nous avons alors grimpé les arbres afin de trouver de bons points d'attaques et y sceller les cordes qui nous permettraient de descendre au sol le moment venu. Et Warena devrait faire le tapin. N'empêche qu'elle avait les moyens la bougresse!
Lallie_ap_maelweg
Elle n'avait plus guère de nouvelle depuis un moment quand on vint lui apporter une lettre du fameux Don B. Elle ne dissimula pas un sourire car malgré que la situation lui déplaisait fortement, elle y trouvait malgré tout un certain amusement pour ne pas dire un certain plaisir. Élaborer des stratagèmes tordus avaient de toute façon toujours été l'une de ses occupations favorites et son imagination était débordante pour ce genre d'activité.

Aussi prit-elle bien vite la plume pour faire réponse à ce Benvenuto.


Citation:
Cher D.Paneur,

Merci encore de votre service. Ne doutez pas qu'il me va droit au coeur malgré que vous me dépouillez de quelques milliers d'écus une fois de plus. Je gage qu'ils passeront aisément en note de frais sur les comptes de mon cher époux et qu'il n'y verra que du feu. Le pauvre.

Pour répondre à votre question, car il semble que j'ai omis de vous mentionner l'information dont vous aviez besoin dans mon épître précédente, sachez qu'ils seront en tout et pour tout cinq. Deux fillettes, deux garçons dans la fleur de l'âge et bien entendu le débris familial accroché à nos pattes depuis des années, j'ai nommé ma belle-mère.

A elle vous pouvez aisément passer le tabac, pour la crédibilité j'entends. Ne la tuez tout de même pas, mon époux en ferait une maladie. C'est par égard pour lui que je vous réclame tout de même modération, mais point trop n'en faut ! Des brigands n'auraient pas cette prévenance à son endroit.
Cependant pourquoi ne pas inclure le viol ? Je plaisante.... Ou pas !

Les garçons ont besoin d'être mesuré à des hommes d'expérience pour qu'ils comprennent qu'ils ne sont encore que de jeunes freluquets et que le danger est partout, surtout sur les routes. Qu'ils ne sont pas des surhommes et que la sécurité de leurs jeunes sœurs et cousines, ne saurait être assuré par ces coquelets fanfarons qu'ils sont. Molester-les autant qu'il vous plaira sans toutefois en faire des benêts à vie. Nous n'avons pas de vilains petits canards chez nous.

Bien à vous,

L.Icoptère


Elle fit partir le premier courrier quand on lui en apporta un nouveau, cette fois de son fils, Myrdinn. Elle arqua un sourcil circonspect et décacheta le billet.

La lettre était courte mais son coeur de mère y décela ce petit quelques chose que l'on nomme la filouterie et qui n'échappe pas aux parents connaisseurs. Myrdinn cultivait plutôt bien cette facette de sa personnalité et avait finit par obligé sa mère à réfléchir à peu de chose prêt comme l'aurait fait son fils pour dénouer la vérité du mensonge. A tout les coups il avait du écrire à son père une lettre quasi similaire por assurer ses arrières. Mais qui est prit qui croyait prendre.

Elle choisit d'y répondre le plus innocemment du monde.


Citation:
Mon fils,

Je suis bien aise de recevoir ton pli, conte moi ton voyage. Comment se passe-t-il ? Ta soeur se montre-t-elle obéissante ? Je compte sur toi pour la dissuader de faire des bêtises car je t'en tiendrais infiniment responsable s'il advenait qu'elle cause du tort à autrui ou pis à elle-même. Elle est jeune et de ce fait a besoin de l'expérience de ses aînés...


Bien entendu elle restait persuadée qu'il n'appliquerait pas ses consignes, c'était bien lui qui l'avait conduite, quelques années plus tôt à Brest sans autorisation, tout ça pour quelques piècettes. Il n'était pas de confiance pour ce genre de tâches, mais il fallait faire bonne mesure et prévenir l'impudent ce que l'attendait à son retour.

Elle poursuivit.


Citation:
J'espère que vous ne rencontrez aucune difficulté durant votre périple, s'il vous faut un peu d'argent pour régler vos dépenses n'hésitez pas à faire appel à nous. Un Kerdraon ne saurait rester dans le besoin.


Allez-y, essayez de nous saigner un peu bande de petits saligauds. Nous sommes là pour ça après-tout. Mettre un toit sur vos têtes, vous nourrir, vous vêtir et accessoirement tenter de faire votre éducation. Après quoi nous ne seront plus que de vieux os pourris à qui vous n'accorderez que peu d'importance si ce n'est le mépris de la jeunesse. Mais avant que toute forme de jeunesse ne nous abandonne, veillez, veillez à ce que nous ne laissions pas échapper l'épée de damoclès qui plane constamment sur vos têtes blondes et pures.

Elle conclu alors par ces quelques mots.

Citation:
Je t'embrasse tendrement, prends bien soin également de ta cousine, je ne saurais justifier à son frère s'il devait lui arriver malheur.

Ta mère, Lallie ap Maëlweg de Kerdraon.


Comme sa prédécesseur, la lettre parti par le premier coursier vers son destinataire. La Duchesse se frotta les mains, elle attendait la suite avec beaucoup d'impatience.
_________________
Grand_sage
C'est installé confortablement près de son épouse que le notre Duc épluchait son propre courrier. Le courrier adressé par son fils ne lui arriverait que tardivement, voire ne lui arriverait pas du tout. Son deuxième mandat s'étant achevé par une transmission de pouvoir àà un nouveau Duc, il était naturellement rentré à Vannes, et ce, sans attendre.

Chacun affairé, nul n'était basoin de mot pour communiquer. Ce qui ne les empêchait pas d'être attentif l'un à l'autre. Après toutes ces années de mariage, ils se connaissaient par coeur et il savait déceler la moindre nuance de l'humeur de sa moitié rien qu'à observer ses réactions.

Après quelques lettres, la voyant se frotter les mains d'un air satisfait, il finit par parler


- Je ne sais pas ce que tu manigances, mais tu as l'air bien contente de toi ? Hum?

Sourire amoureux.

- Et les enfants, des nouvelles ?
_________________
Lallie_ap_maelweg
La voix de son époux la tira de ses pensées machiavéliques desquelles elle n'aurait pourtant pas voulu sortir. C'est qu'il était bon de sentir que l'on dominait la situation tout en sachant que ces petits ignares fonceraient tête baissée dans le piège qu'elle avait savamment conçu rien que pour eux.

- Nos enfants grandissent mon cher amour, ils seront bientôt des adultes. Mais si tu veux mon avis, je crois que nous avons encore deux ou trois petites choses à leur apprendre sur la façon dont ils doivent vivre leur vie.

Un sourire mesquin ne quittait pas la commissure de ses lèvres. Quelle mère pourrait bien orchestrer l'enlèvement et le passage à tabac de sa propre chair, tout cela pour rappeler qui a tort et qui a raison ? Elle sans aucun doute, nulle autre. Elle aimait à sa façon, comme toujours et son amour avait ce petit quelque chose d'infiniment douloureux. Certains avaient même finit par préférer ne plus être aimés d'elle. Au regard de quelques unes de ces actions, il pouvait apparaître qu'effectivement c'était la chose la plus sage à faire.

Il n'en demeurait pas moins que malgré cela elle avait su conserver et entretenir l'amour de son époux pour elle et réciproquement et ses enfants n'avaient pas encore tenter de mettre fin à leur jour, c'était donc suffisamment supportable à son sens. Elle quitta le siège sur lequel elle s'était assise pour rejoindre son mari. Elle passa dans son dos pour lire les quelques plis qui étaient éparpillés devant lui, puis glissa ses bras autour de son cou avant de renchérir.


- Avec ta mère pour chaperon, je ne doute pas qu'ils seront pleinement en sécurité.

Elle rit légèrement avant de déposer un baiser sur sa joue. Lallie ou l'art de manier l'ironie avec classe.
_________________
Don.
La route.
C'est long.
C'est ennuyant.
Il ne se passe rien.

Oh! Si il y a un écureuil qui traverse ! Ah ... bien. Ca n'aura duré que deux secondes.
Deux secondes d'occupation sur la route. You-pi.

Collée à Myrdinn, bien qu'Nana et Merwen ne supportent pas ça, je contemple le ciel. Vide.
Il n'ya rien que du bleu. C'est beau le bleu, mais on s'en lasse vite au bout de quelques heures.
Quelques feuillages par ci, par là.

Le silence... l'attente.
Dieu mais que ce voyage est long ! Même Mamie ne parvient pas à lutter et ronfle dans la charette. On est bon pour se taper cette foutue sonorité tout le trajet !
You-pi bis.

Faites qu'il arrive quelque chose. Et vite.
Je ne sais pas moi, une roue qui se déglingue!

_________________
Merwen...
La route. Encore une fois.
Pourtant a son retour en Bretagne il s'etait dit, plus jamais.
Et puis .. Dana, son Frère. L'envie de les retrouver, l'envie d'etre un peu avec ceux qui lui avait tant manqué.
Merwen etait en un sens bien heureux de pouvoir revoir sa famille et SA Bretagne

Le voyage se passait tranquillement.
Pas un chat, ni une ombre de rencontrés en chemin. Rien. Juste le bruit des sabots et des roues de la charrette allant nonchalamment sur la petite route.

Et pourtant ce n'etait pas le voyage de reve qui semblait vouloir marquer de son empreinte dans la vie Merwenesque. Il trottait juste perché sur sa monture a coté des autres. ET le temps qui semblait long, si long, tellement long. Il se rendait compte de biens des choses en y reflechissant bien. Son eloignement ne l'avait pas aidé a etre si complice avec sa famille qu'il ne l'aurait voulu. Il etait juste La , son épée bien en evidence . Point.

C'est donc dans ses reflexions bien a lui qu'il laissait sa monture suivre le convoi familial. Que faire d'autre? Admirer la nature? Chantonner faux. Stopper le convoi pour prendre une pause pour manger? ahhh voilà une idée qu'elle est bonne. Un leger grognement du ventre le conforta dans son idée. Il suffisait maintenant de trouver un bel endroit afin que ces demoiselles ne ronchonnent pas. Les femmes, j'vous jure. Un leger sourire en pensant a une personne.. puis .. le ventre qui regrogne brisant le mythe . La bas, après ces arbres ils se poseront qu'elles le veuillent ou non. !!

_________________
Myrdinn
Qu'il arrive quelque chose ? Soit !

Le convoi avance cahin caha le long de la route. Cette route je la connais bien pour l'avoir déjà emprunté lors de notre fugue avec Dôn voilà quelques années. Je m'en rappelle presque chaque lacet, chaque bosse ou bois, tant ce voyage m'a marqué. Ou du moins je me figure en connaitre le moindre détail. Mon imagination fait sans doute le reste.

La moitié du chemin est dépassé quand nous entrons dans un bois. Un gros bois touffu, limite une forêt. Il faut dire qu'entre Vannes et Rohan la forêt c'est quand même ce qui prédomine. Le poumon de la Bretagne quoi. La zone forestière numéro une.

Bref, nous entrons dans ledit bois. Je tiens fermement les rennes de l'attelage qui tracte la charette familiale. A côté de moi Dana qui s'ennuie ferme. Derrière, la cousine semble s'ennuyer aussi ferme alors que mamie s'est endormie et manifeste son contentement de ronflements sonores.

A côté Merwen trône sur son cheval, un peu plus attentif, forcément, puisqu'il lui faut mener sa monture. A quoi pense-t-il je ne sais pas, peu de mots sont échangés depuis un moment, fruit de cette lassitude lancinante qui finit inévitablement par accompagner la monotonie d'une route ennuyeuse.

Et moi à quoi je pense en cet instant devez-vous vous demander? Et bien je pense à un bordel. Non pas comme client, mais comme promoteur, comme tenancier. Ma conviction que le sexe domine le monde a fait son chemin depuis mon jeune âge. Sexe et argent sont les deux mamelles de ce monde moderne. Et le bordel représente la quintescence de l'équation. L"argent mène au sexe pour le client. Le sexe mène à l'argent pour moi. Echange de bon procédé.

La question de la moralité ne m'arrête pas. Ce n'est rien d'autre qu'une prestation de service tarifée après tout si l'on regarde bien. Application purement commerciale... le client représente la demande et je serai l'offre qui la satisfera. Au sens propre comme au figuré. A eux le plaisir, à moi l'argent.

Alors je m'imagine le bordel tel que je le conçois. Etablissement raffiné, presque luxueux. Des filles nombreuses, belles et aguicheuses. Des clients heureux, satisfaits. Des bourses vides pour eux... et pleines pour moi. Rien de moins !

Et c'est sur cette considération mercantile, teintée de doux fantasmes (purement commerciaux je le précise) que j'abandonne mon rêve de projet pour revenir dans la réalité. Mon oeil est attiré par une curiosité le long de la route.

Une femme.

Une femme qui, même de loin, ne laisse guère planer le doute quant à la raison de la présence en ces bois. L'incongruité de cette présence insolite au fond d'un bois sur une route quasi déserte, sans hameau ni village aux alentours ne me saute pas aux yeux. Seul compte le rapport que cette apparition soudaine entretient avec l'objet de mes pensées quelques secondes plus tôt. Et mon esprit, vif et éveillé (il faut se lancer des fleurs de temps à autre), fait aussitôt le lien, considérant cette présence féminime non comme alarmante mais comme une aubaine professionnelle.

L'occasion parfaite pour approcher de plus près ce qui sera mon quotidien dans quelques années.

Alors à son approche, les yeux rivés sur elle, je ne me méfie pas, je ne m'inquiète pas. Je tire sur la bride et les chevaux ralentissent. Un instant plus tard, me voilà arrêté.

Je lorgne de ma hauteur, la femme au bord de la route.


Bonjour.

Simplement.
_________________
See the RP information <<   1, 2   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)